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#BN7. Comment être heureux

L’essentiel de nos actions est guidé par la recherche du bonheur.

Cependant, en pratique, les actions entreprises (y compris l’inaction) n’apportent pas forcément de satisfaction.

Les médias véhiculent des idées comme quoi le bonheur se mesurerait à la quantité de choses qu’un individu peut acheter ou à la profondeur de ses sentiments.

On court après l’argent.

On court après l’amour.

On court après le bonheur.

On n’arrive pas souvent à destination…

Pourtant, il existe des tas d’études et de traités philosophiques sur le sujet, de Spinoza à Daniel Gilbert qui permettent un peu plus de s’y retrouver.

Mais peu de gens les lisent, ils préfèrent se persuader qu’ils sont déjà dans la bonne direction.

Et ils continuent de courir.

Sans lever la tête.

Encore.

Et encore.

Sans résultats.

L’objectif de cet article, c’est de te suggérer un chemin pour être heureux(se).

Tu n’es pas obligé de le suivre.

C’est celui que j’ai emprunté et que je continue de parcourir.

Il fonctionne pour moi.

 

L’impact sur le monde

Le premier élément pour être heureux, c’est de sentir que tu as un impact sur ton environnement.

Depuis que l’on est bébé, on s’amuse à renverser sa compote sur la table ou mettre un coup de pied dans une pile de cubes pour modifier l’univers dans lequel on évolue. « Regarde maman ! C’est moi qui ai fait ça ! »

Pouvoir interagir avec le monde et avec les autres, c’est l’un des piliers pour s’épanouir.

Pour être heureux(se), il te faut donc avoir un impact sur le monde.

Les gens qui n’ont pas d’impact autour d’eux ont tendance à déprimer. Imagine que personne ne te porte d’attention où que tu ailles, tous les jours…

 

Le contrôle

La seconde étape vers le bonheur, c’est de contrôler l’impact que tu as sur le monde.

Tu peux très bien avoir un impact considérable, si ce n’est pas celui que tu souhaites avoir, ça ne va pas t’apporter beaucoup de bonheur. Haha, regardez, c’est le gros lard !

Contrôler ton impact sur ton environnement, ça te procure de la confiance en toi, ça te permet aussi de t’épanouir.

 

Les objectifs

Les objectifs n’ont qu’un seul intérêt : déterminer le champ d’application de ton contrôle.

Peu importe tes objectifs, pour être heureux, il te faut t’en approcher.

Cependant, tu ne peux pas pour autant déterminer tes objectifs aléatoirement.

Tes objectifs doivent être des choses qui te parlent réellement, du genre « je pense que je serais heureux si je gagnais mieux ma vie » ou « je pense que je serais heureux si je rencontrais mon âme-sœur ».

En vrai, ces objectifs (ou n’importe quels autres) ne t’apporteront probablement aucun bonheur.

Et tu ne seras certainement pas plus heureux lorsque tu les auras atteints.

Cependant, avoir des objectifs te permet d’être heureux en t’en approchant.

 

Avancer

Si tu as des objectifs, que tu contrôles ton avancée vers ces derniers et que tu es conscient que le bonheur est dans l’évolution et pas dans le résultat, puis que tu constates des progrès observables dans le monde, alors tu as adopté la meilleure stratégie pour être heureux(se).

Il te reste à continuer d’avancer dans cette direction. C’est justement le mouvement qui te permet de maintenir l’émotion.

Une fois que mener une vie heureuse sera devenu une habitude, tu ne te rendras même plus compte que tu bouges.

 

La gratitude

Enfin, pour compléter le tableau, il te reste à prendre le temps de réaliser que tu es heureux(se).

Tu peux focaliser ton attention sur la vie que tu mènes pour éprouver et exprimer de la reconnaissance envers tout ce qui la compose.

À ce stade-là, tu te considères heureux(se).

 

Tu ne peux pas tricher

Le bonheur est une perception.

Il n’y a pas de bouton magique pour modifier ta perception et passer en mode « bonheur ».

Ta perception change en fonction des faits que tu observes.

Tu ne peux pas te dire « tout le monde m’aime » et y croire immédiatement.

Il te faut vérifier les preuves de cette croyance dans ta réalité.

Aussi, pour être heureux, il faut que tes croyances soient en accord avec l’univers que tu observes.

Et pour cela, il te faut avoir l’impact nécessaire sur ton environnement pour le façonner d’une manière qui te satisfasse.

Cela implique :

Que tu choisisses la vie que tu veux mener.

Que tu choisisses les gens que tu veux fréquenter.

Que tu choisisses ce sur quoi tu veux porter ton attention.

 

Être heureux(se)

Une fois que tu répondras à ces critères, je parie que tu te considèreras heureux(se).

Je sais aussi que la plupart des gens n’emprunteront pas ce chemin.

C’est plus facile de continuer à courir sur l’autoroute des clichés de la société.

Puis ils savent mieux que quiconque comment être heureux.

Pourtant les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Alors ils cherchent.

Peut-être que ce nouveau home cinéma me rendra heureux(se).

Ou cette barre chocolatée.

Ou la femme/l’homme de ma vie.

 

Par où commencer ?

Je pense que le meilleur point de départ est de trouver quelqu’un qui est heureux.

Ensuite, il te suffit de l’observer et de comprendre comment il pense et mène sa vie.

Tu peux faire ça avec quelqu’un de ton entourage.

Ou tu peux suivre mes conseils.

Déjà en suivant les grandes lignes de cet article.

Ensuite en lisant les deux séries que j’ai écrites pour t’accompagner sur cette voie.

Les #PC, où je te propose de prendre le contrôle de ton existence.

Et celle-ci, les #BN, où je t’invite à changer ta perception de ce qu’il t’arrive.

Enfin, je suis en train d’écrire un nouveau livre sur le sujet qui sera encore plus complet et détaillé. Il sera disponible probablement en fin d’année.

J’espère que ça te donnera des résultats concrets.

Tout le monde peut être heureux, il faut juste savoir comment faire.

 

Et toi, qu’est-ce qui t’empêche d’être heureux(se) ? Partage ton avis dans les commentaires et j’essaierai de mon mieux de te proposer des idées. Les autres lecteurs et lectrices pourront aussi te donner un coup de main (la plupart des gens qui suivent le blog sont carrément intelligents) !


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