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Comment gérer une mauvaise situation

Parfois, on est dans une situation, et on s’y sent mal.

Par exemple, on sait qu’on « devrait » faire quelque chose mais on n’en a pas envie… Du tout… Merde quoi ! Genre rendre un boulot. Rendre visite à quelqu’un. Aller faire les courses.

Mais on se sent piégé. On « doit » faire ce truc à la con, parfois pour soi, parfois pour les autres. Et plus on y pense, moins on a envie de le faire. Et on a beau y penser, ça change que dalle à la situation.

Alors, on se cherche des excuses, on évite, on tourne autour du pot. Et pourtant, ça nous ronge. Et on aimerait qu’on nous enlève cette maudite obligation.

Ou alors on se sent mal parce qu’on « attend » désespérément que quelque chose arrive. Les vacances. La fin d’une échéance. L’été. Un appel. Un message. Un messie avec la réponse à tous nos soucis.

Et le temps passe à deux à l’heure. Personne ne vient. Pourtant, on « sait » que ce sera mieux quand le moment arrivera.

En attendant, c’est des situations pourries…

Et là, t’as toujours un gugusse avec une toge blanche et des talismans autour du cou qui va te dire qu’il y’a pas de situations pourries, que c’est juste ton interprétation…

…mais à ce moment-là, quand t’es bien vénère,  même si tu sais déjà que c’est ton interprétation qui déconne, t’en as rien à foutre du tout de son conseil de hippie et t’as juste envie de le gifler.

Dans l’article d’aujourd’hui, je vais essayer d’être un peu plus diplomate que le gugusse en toge et te filer ma technique méga concrète en 3 points pour gérer une mauvaise situation.

Je sais que c’est tendu du slibox de se sortir la tête du pâté quand on est pris dans certaines émotions – d’ailleurs j’y arrive pas tout le temps non-plus – mais ça vaut le coup d’essayer. En tout cas, cette technique marche plutôt bien pour moi et j’espère qu’elle pourra t’aider aussi amig@ !

Alors accroche-toi à ton kilt, ça va déménager.

Déjà, pourquoi tu te sens mal dans ce genre de situation ?

La réponse psychologique, c’est parce que la réalité ne correspond pas à tes attentes.

Tu voudrais X, la réalité à ce moment-là c’est Y.

Tu voudrais ne pas avoir à travailler, la réalité à ce moment-là c’est que tu « dois » travailler pour gagner ta vie/avoir de bonnes notes/aider les autres/ne pas décevoir quelqu’un/atteindre tes rêves.

Tu voudrais ne pas te disputer avec ta copine/ton copain/ta famille, la réalité à ce moment-là c’est que tu es déjà en train de te disputer.

Tu voudrais ne pas être triste/énervé/stressé/frustré/déçu, la réalité à ce moment-là c’est que tu l’es.

Tu voudrais gagner plus d’argent/être en meilleure santé/trouver le boulot de tes rêves/être propriétaire/trouver l’amour/savoir jouer du ukulélé, la réalité à ce moment-là c’est qu’elles ne font pas partie de ta réalité.

C’est pour ça que tu souffres. C’est pour ça que tout le monde souffre parfois. On veut ce qui n’existe pas. Et on croit qu’en éprouvant de la souffrance, ça va changer quelque chose à la réalité.

C’est naturel. C’est contre-productif. Mais c’est comme ça.

Cause : La réalité immédiate n’est pas acceptable par ton mental.

Résultat : Tu te sens mal.

Ce que tu voudrais à la place, c’est que la souffrance s’arrête.

Tu voudrais sortir de cette mauvaise situation.

Certains s’échappent par les drogues, l’apathie ou les compensations.

Bon… peut-être que ça peut marcher, mais c’est pas de ça dont je vais te parler.

Imagine si je concluais cet article en te disant :

« Comment gérer une mauvaise situation : Prends du Xanax mon pote ! »

Je pense que les drogues, l’apathie et la compensation sont des petites fuites : ça fixe temporairement un problème mais ça ne résout rien.

Les drogues créent une nouvelle réalité alternative… et si tu veux t’y retrouver, t’es obligé d’en consommer sur une base régulière et tu deviens un camé.

L’apathie, c’est faire taire tes émotions, les réprimer, devenir insensible et en moins de temps qu’il ne le faut pour t’en rendre compte, tu deviens un zombie.

Compenser, c’est puiser du réconfort dans un autre domaine que celui qui te pose problème et là aussi, ça ne résout rien dans le fond. « Ma vie professionnelle/amoureuse/sociale est un fiasco… MAIS LE CHOCOLAT C’EST TELLEMENT BON ! Miam, miam, miam !!! »

Du coup, maintenant que le décor, les échappatoires foireuses, les causes et les effets sont plantés, c’est parti pour la solution en 3 points :

 

1. La question magique

« Qu’est-ce que je voudrais et qui est différent de la réalité actuelle ? »

Sérieux. Pose-toi la question. Trouve une réponse.

Je voudrais que mon travail soit fini alors que je n’ai pas du tout envie de m’y mettre.

Je voudrais que mon patron me traite avec plus de respect alors qu’il me surnomme « Jojo le bouricot » ou « Jejette la bouriquette » et qu’il me flanque des pichenettes sur les oreilles 2748 fois par jour.

Je voudrais que ma femme/mon mari m’apporte de l’attention alors qu’il/elle est en train de geeker sur facebook.

Je voudrais être indépendant financièrement alors que je me fais exploiter dans mon métier.

Je voudrais être svelte et musclé(e) alors que les bourrelets de mon bide m’empêchent de voir mes pieds.

Une fois que tu as trouvé. Le gros avantage, c’est qu’au lieu d’éviter la réponse, tu peux y faire face.

Et du coup, tu peux passer à…

 

2. La réalisation inévitable

Wow ! Effectivement la réalité ne correspond pas à mes attentes.

Ça m’en bouche un coin dis-donc !

La première partie de la réalisation inévitable, c’est de se dire : « Ok, j’aimerais que les choses soient différentes : je sais ce que j’aimerais, je vois comment les choses se passent en pratique, et c’est pour ça que je me sens mal ».

La deuxième partie, c’est d’accepter la réalité telle quelle est.

Accepter, ça ne veut pas dire cautionner ou ne rien faire pour changer.

Ça veut juste dire, accepter qu’à l’instant présent, les choses sont telles qu’elles le sont.

Ok, je n’ai pas envie de bosser.

Ok, mon patron me parle comme à une *flâflûh*. Ça ne me plaît pas mais c’est un fait.

Ok, ma femme/mon mari me tape l’ignore. Ça m’énerve mais c’est ce qui se passe en ce moment.

Ok, je n’aime pas mon job.

Ok, je n’aime pas mon corps.

Et là, mon ami(e), c’est le moment où tu peux sortir de ta mauvaise situation !

Une fois que tu as accepté la situation. Pas avant.

Et tu peux passer à…

 

3. L’action adaptée

L’action adaptée a 3 variables : La dérobade. Le full-contact. L’embrassade.

La dérobade, c’est quand tu n’affrontes pas la situation.

Ça ne te plaît pas mais tu ne fais rien. Du coup, ça ne t’avance en rien.

Du moment que tu assumes la dérobade, tu sors de ta mauvaise situation par la fuite. Le mot-clef dans cette phrase, c’est « assumes » : tu ne te sens pas bien mais tu choisis de ne rien faire.

Une dérobade de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Quand tu te sens vraiment dépassé par les événements et que tu as un coup de mou, c’est même une bonne option.

Bon, bin… je vais regarder un film au lieu de bosser.

Bon, bin… je vais laisser mon patron me persécuter un jour de plus.

Bon, bin… je vais rester dans mon coin et faire autre chose.

Bon, bin… je vais aller au boulot encore une fois.

Bon, bin… je vais reporter mon inscription au club de sport.

Perso, j’aime pas trop me dérober. Ça me fait culpabiliser et je me sens naze. Ça m’arrive quand même de temps en temps, disons une fois tous les deux mois.

 

Ensuite, le full-contact : c’est-à-dire que tu prends le taureau par les cornes et que tu défonces la tâche en question.

T’acceptes que la situation ne te plaise pas mais tu agis quand même.

Du moment que tu passes au full-contact, tu brises l’inertie de la situation et tu en sors par la force.

Allez ! Je bosse non-stop jusqu’à ce que j’ai terminé mon objectif de la journée !

Allez ! Je vais dire à mon boss ce que je pense, même si je perds mon job ! Et puis de toute façon, même si je perds mon job, au moins plus personne ne m’appellera « Jojo le bouriquot »/« Jejette la bouriquette » et mes oreilles arrêteront de saigner.

Allez ! Je vais proposer à ma femme/mon mari d’aller au restau ensemble !

Allez ! Je commence à bosser sur mon projet d’indépendance au moins 1h par jour tous les jours !

Allez ! Je m’inscris à la salle de sport !

L’avantage du full-contact, c’est que ça amène du changement.

Quand tu fais face aux mauvaises situations et que tu agis directement dessus, ta situation change. Tu évolues.

Même si parfois l’action est incroyablement difficile ou déplaisante sur le moment, les retours sont souvent super positifs. Exemple : ça fait mal et c’est contraignant d’aller faire du sport tous les jours mais ça fait plaisir quand ton corps se sent vif, léger et puissant quand tu fais du sport depuis un moment.

C’est comme ça que tu obtiens des résultats.

 

Et enfin, l’embrassade, c’est la troisième variable. C’est-à-dire que tu acceptes inconditionnellement ce qui est en train de se passer et que tu agis librement.

Tu trouves de la satisfaction dans l’action et ta vision n’est plus obscurcie par tes attentes.

Bon, évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire. C’est pas vraiment un choix mental d’embrasser une situation. C’est plutôt un choix émotionnel. Tu te retrouves à faire les choses avec fluidité sans « effort ».

Tu fais ton boulot.

Tu ne te laisses plus maltraiter par ton patron.

Tu exprimes librement tes émotions.

Tu construis ton futur.

Tu honores ton présent.

Cet état, c’est le plus cool à mon avis. Le truc, c’est qu’il n’y a pas de recette pour l’atteindre à coup sûr.

La meilleure technique que j’ai trouvé c’est de me poser la question magique accompagnée de la réalisation inévitable qui s’en suit.

Parfois, ça me fait embrasser la situation. Parfois je me dérobe. Et parfois, je l’affronte en full-contact.

Dans tous les cas, le temps s’écoule et la situation dans laquelle tu es est bien réelle.

Tu peux te sentir complètement impuissant(e) et dépassé(e) et cracher ta souffrance et ta haine.

Ou tu peux essayer d’y apporter ta lumière pour la gérer.

Bref, voilà une technique que j’utilise et je me suis dit que peut-être qu’un jour ça pourrait t’aider !

J’espère que l’article t’a plu.

Si c’est le cas, merci de lui donner de la voix et de le partager !

Ça m’aidera à devenir connu, à créer une armée de dissidents, toi y compris, à changer les mentalités, à changer le monde, rentrer en politique, transformer la société et ensemble DOMINER LE MONDE. Mwahahahaha !

Bref… partage amig@ !


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