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#PC6. Votre arsenal pour embrasser le monde

On arrive à la fin de la série des #PC…

…et les #PC, c’est juste le point de départ de l’aventure. La base quoi. C’est après, dans le nouveau monde qu’on va développer des concepts vraiment costauds.

Alors voici le dernier article, et pas des moindres, avant de vous confronter au terrrrrible niveau 1. Le niveau qui me semble nécessaire pour commencer à vraiment prendre le contrôle de son existence.

L’objectif de cet article, c’est de vous permettre de développer un arsenal de trois capacités primordiales pour construire la vie dont vous avez envie : l’indépendance, la discipline, la priorisation efficace.

On va donc passer au microscope chacune de ces compétences pour évaluer leur importance, identifier comment elles peuvent impacter votre vie, et surtout voir comment vous pouvez vous les approprier.

Aussi, je sais bien qu’à chaque fois, je mets l’accent sur l’importance des compétences dont je parle… Mais je pense que pour avoir des résultats dans votre quotidien, elles le sont !

En pratique, c’est à vous de voir l’importance que vous voulez y accorder.

Je vous invite donc à prendre les trois compétences qui suivent en haute considération si vous voulez constater des changements effectifs dans votre quotidien. Ready ?

7, 4, 3, 1, paf, c’est parti !

 

L’indépendance

L’indépendance, en mon sens, c’est votre capacité à agir par vous-même dans la direction qui vous sied (#PC4).

L’indépendance, ça ne veut pas forcément dire agir tout seul non plus. Ça veut surtout dire : être capable d’agir sans que quelqu’un d’autre vous accompagne à chaque étape.

L’indépendance, c’est quand vous pouvez entreprendre une action de votre propre chef sans attendre qu’une tierce partie l’amorce.

En cela, ma définition de l’indépendance rejoint celle de prise d’initiative. Je préfère le terme d’indépendance parce qu’il apporte aussi une notion de continuité : une succession de prises d’initiatives en somme.

Au risque de ne pas être encore suffisamment explicite : le rôle de l’indépendance, c’est de vous donner la capacité de ne pas dépendre d’autrui pour agir sur votre vie. In-dépendance… on est bien d’accord !

Sans indépendance, votre existence est totalement assujettie à des causes et des personnes extérieures.

Sans indépendance, vous n’êtes pas en charge de votre vie.

Si vous n’êtes pas habitué, l’indépendance fait peur. Elle implique de tracer votre propre chemin. De sortir des sentiers battus. Toujours avec courage. En fonction de ce qui compte pour vous.

L’indépendance par exemple, c’est d’être la seule ou le seul parmi vos potes à ne pas fumer. De ne pas aller à une soirée qui ne vous fait pas envie alors que vos amis y vont. D’aller prendre des cours de chant quand votre famille pense que c’est super ringard.

L’indépendance, c’est d’être capable de faire passer en priorité vos aspirations, même quand votre entourage et votre contexte paraissent contre.

Ça demande un brin d’égoïsme et une grande dose de caractère.

Devenir indépendant(e), ça vous permet de ne pas vous contenter de votre instinct grégaire. Ça vous permet d’avancer dans la direction qui vous convient. Ça vous permet de ne pas subir passivement votre environnement.

Rendez-vous en fin d’article pour quelques exercices.

On poursuit avec…

 

La discipline

La discipline, c’est le nerf de votre réussite.

La discipline, c’est ce qui fait que vous surmonterez tous les obstacles qui se dresseront sur votre route.

La discipline, c’est ce qui va, avec le temps, déterminer votre quotidien.

La plupart des changements profonds d’un comportement n’arrivent pas par une action isolée (sauf peut-être par des actions vraiment traumatiques… certes… mais on va éviter !).

De cette manière, il faut répéter une action pour qu’elle devienne automatique. C’est une sorte de reconditionnement calculé.

Par exemple, prenons quelqu’un qui se considère super timide et qui n’ose pas parler aux gens. Si cette personne se met à aborder un inconnu par jour pendant une semaine, puis trois par jour la semaine suivante puis dix par jour la semaine d’après pour se stabiliser à 15 inconnus par jour pendant toute une année : pourra-t-on encore considérer qu’il s’agit d’une personne timide ?

Au passage, je développe cette idée des caractéristiques personnelles de votre identité ici, si vous voulez en lire davantage à ce sujet.

Le rôle de la discipline, c’est de respecter les engagements que vous prenez envers vous-même.

La discipline, entre autre, c’est ce qui fait qu’après une grosse soirée, je me lève en silence à 6h du matin alors que mes amis sont éparpillés sur des matelas dans le salon de mon appart pour vous écrire un article !

Grâce à la discipline, vous prenez les habitudes qui vont vous permettre de construire la vie dont vous avez envie. Progressivement. Avec de plus en plus d’assurance.

C’est bien beau d’avoir déterminé un programme progressif pour atteindre vos objectifs, mais s’il vous faut trois mois pour les atteindre et que vous vous arrêtez au bout d’une semaine, ça ne sert pas à grand-chose.

C’est là où la discipline entre en jeu.

Comme pour l’indépendance, on se retrouve en fin d’article pour quelques exercices.

 

La priorisation efficace

Prioriser, c’est le fait de donner un ordre d’importance aux choses.

La priorisation efficace, c’est votre capacité à agencer vos actions de manière à atteindre vos objectifs de manière optimale.

La priorisation efficace, c’est être capable de reconnaître les choses qui auront le plus d’impact positif dans votre vie puis d’y agir dessus en premier.

Prenons un exemple : vous devez rédiger un rapport de 6000 mots sur le parallélisme des pattes de chouette. Vous avez 8 jours.

Une manière de prioriser serait de vous renseigner sur le sujet pendant 6 jours puis de rédiger comme un malade les deux dernier jours.

Une autre manière serait de vous approprier le sujet le premier jour en identifiant une problématique intéressante, commencer à rédiger l’introduction et établir un plan le deuxième jour, approfondir vos recherches chaque jour et écrire environ 1000 mots par jour, faire relire régulièrement votre avancement à des personnes qualifiées, prendre le dernier jour pour apporter des finitions, sans stresser.

Il existe bien entendu des tas d’autres manières de prioriser : prioriser, ça veut simplement dire faire passer certaines choses avant les autres. Tout le monde priorise. La difficulté consiste à BIEN prioriser. De manière efficace.

Et bien prioriser, ça se mesure en fonction du résultat obtenu. Dans notre exemple : niveau de stress, satisfaction, qualité du rapport, etc…

De cette manière, si vous devez avoir une conversation importante avec votre partenaire, jouer 4h à Canty Trush ou regarder l’intégrale de Mexter n’est peut-être pas la meilleure manière de prioriser : ça ne va pas faire avancer la situation d’un iota.

Le rôle de la priorisation est de vous permettre de ne pas errer indéfiniment pour atteindre vos objectifs.

Bien prioriser vous permet d’obtenir des résultats de manière efficace.

Pour reprendre, notre exemple de la personne super timide qui n’ose pas parler aux gens. Si cette personne passe un an à lire des ouvrages sur la timidité, cela sera probablement beaucoup moins efficace que d’aller parler à une personne aujourd’hui même : très mauvaise priorisation.

Développer votre capacité à prioriser efficacement, c’est l’un des paramètres clés pour obtenir des résultats rapidement dans votre quotidien.

Cette capacité, c’est la troisième et dernière de ce sixième #PC.

Les exercices arrivent.

Ça va chauffer !

 

Exercices

1. Il est beau, il est frais, sortez votre carnet !

 

2. Indépendance : Notez des choses que vous avez envie de faire. Aller voir le dernier film de Mill Smith, sauter en parachute, inviter votre collègue de bureau à sortir, etc…

Faites l’une de ces choses. Sans attendre que quelqu’un vous le propose ou vous accompagne.

Allez au cinéma, allez tout(e) seul(e) prendre un cours de yoga, prenez une décision (de l’importance que vous voulez) entièrement par vous-même, etc…

Notez vos résultats sur le carnet. Émotion déclenchée, satisfaction, difficultés, etc…

Le but de cet exercice est simplement de vous prouvez que vous n’êtes pas dépendants des autres… il reste à en faire une habitude.

 

3. Discipline : Fixez-vous de répéter une action pendant 30 jours.

Choisissez cette action en fonction de ce qui compte pour vous. #PC4

Prenez un engagement dans votre carnet. Notez bien vos motivations et les résultats que vous escomptez.

Par exemple pour entraîner votre indépendance, décidez de faire chaque jour une action en dehors de votre zone de confort de votre propre chef. Le résultat visé pourrait être : ne plus avoir peur de faire des choses sans les autres.

Si vous voulez prendre du muscle, décidez de faire au moins 10 minutes de sport (ou plus hein !) au levé chaque jour. Exemple de résultat visé : être capable de faire 20 pompes consécutives.

Si vous voulez perdre du poids, décidez de ne pas manger de sucreries pendant ces 30 jours. Résultat visé : perdre 3kg.

Chaque semaine, notez vos progrès dans le carnet.

Le but de cet exercice est d’augmenter votre capacité à tenir vos engagements.

Note : pour cela, pensez à vous répéter la raison pour laquelle vous avez pris ces engagements en premier lieu. Et surtout, surtout, ne vous reposez jamais sur l’excuse : « Orf, de toute façon, j’en n’avais pas tellement envie. » Même si vous le pensez sur le moment, vous vous plantez un couteau dans le dos et vous retournez à votre point de départ.

La discipline, c’est la compétence qui transforme vos ambitions en réalité.

Si vous échouez dans cet exercice, recommencez avec un objectif moins contraignant. Exemple : deux minutes de sport par jour au lieu de dix. Pas de sucreries après midi. Etc…

Faites ainsi jusqu’à ce que vous teniez une nouvelle habitude pendant 30 jours.

Notez vos résultats.

Et hop, on passe à la suite !

 

4. Priorisation : Vous avez donc obtenu des résultats.

Que ce soient des succès phénoménaux ou des échecs cuisants, ce sont de nouvelles données à prendre en compte. Et ce sont d’excellentes informations !

Analysez ces résultats et comparez-les avec vos résultats visés.

À partir de là, ayez un retour constructif sur votre expérience : est-ce que vos actions étaient bel et bien adaptées au résultat que vous escomptiez (courir une minute par jour pour préparer un marathon) ? Est-ce que l’objectif était réellement envisageable (courir le 100 mètres en moins de 10 secondes d’ici le mois prochain) ? Comment pourriez-vous modifier vos actions quotidiennes pour vous rapprocher de vos ambitions (m’entraîner 12h par jour pendant 10 ans) ?

Prenez bien le temps de faire quelques projections. Établissez un nouveau planning pour atteindre vos objectifs dans un délai qui vous semble réalisable. Si votre objectif est trop grand, divisez-le en plusieurs sous-objectifs.

Notez le fruit de vos réflexions dans votre carnet.

Ensuite, notez un objectif à atteindre à une date. Écrivez l’habitude que vous devez mettre en place pour que cet objectif soit atteint. Dans votre journée, faites en sorte de donner la priorité au bon déroulement de cette action.

Chaque semaine, évaluez et notez votre avancement. Modifiez votre routine au besoin.

Continuez d’expérimenter. Avec le sourire. En y prenant du plaisir.

 

5. Pour apprendre encore mieux à prioriser, je vous invite aussi à lire le best seller de David Allen :  S’organiser pour réussir (Getting Things Done ou GTD en anglais).

Le bouquin, même s’il est assez complexe à appliquer dans son intégralité présente des techniques franchement géniales pour prioriser.

C’est clairement un de mes livres préférés et je vous le recommande chaudement.

Prioriser, c’est la compétence qui va vous permettre de vraiment avancer.

C’est la compétence qui va vous apprendre quelles actions auront le plus d’effet sur votre réalité.

C’est comprendre entre autre comment appliquer la loi de Pareto (le principe 80/20).

C’est enlever toutes les actions superflues et inutiles qui vous donnent parfois la fausse impression d’être productif quand vous brassez du vent.

Ça ne s’acquiert pas du jour au lendemain. Ça demande de l’indépendance. Ça demande de la discipline.

Tout est lié.

 

Et voilà qui conclut la série des #PC.

La prochaine fois, pas de chichi, on posera le niveau 1 comme il se doit.

Pas de fioritures ni d’enjolivures.

Des faits, des constats.

Ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas.

Vous avez toutes les clés dans les #PC.

C’est à votre tour de jouer.

On va bientôt changer de catégorie.

Soyez préparé…

Mwahahaha !

 

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