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Je dors 2h par jour depuis un mois ! | Le sommeil polyphasique Überman

Salut dormeurs et dormeuses de tous calibres,

Ça fait aujourd’hui un mois que je me satisfais de seulement 2h de sommeil par jour !

Si vous lisez cet article c’est probablement parce que ça vous semble aussi incroyable qu’à moi lorsque j’ai débuté l’expérience !

Pourtant, je ne fais pas d’insomnies, je n’ai pas de problèmes de santé ou autres conditions inhabituelles.

En fait, je suis exactement comme vous.

Du coup, vous êtes en droit légitime de vous demander : « alors pourquoi tu dors que deux heures par jour gros ? »

La réponse : le sommeil polyphasique Überman !

Avant de vous faire un petit topo sur ce que peut vous apporter un tel rythme de sommeil et les difficultés qui en découlent, je vais faire un point rapide pour vous dire de quoi il s’agit.

1. Le sommeil polyphasique Überman

Qu’est-ce que c’est que ce truc ?

L’idée principale consiste à répartir son temps de sommeil, habituellement une huitaine d’heures consécutives, en siestes de 15 à 30 minutes toutes les tranches de 4h.

comment dormir 2h par jour

Il y a donc 6 phases de sommeil par jour. Autrement dit dormir 2h en 6 fois et cela quotidiennement.

Oui, mais si je dors que 2 ou 3h par jour au lieu de 8, je vais manquer de sommeil !

Justement, c’est là tout le brio de cette technique, on ne ressent pas le manque de sommeil. Pour comprendre ça, il faut d’abord disséquer ce qu’il se passe pendant qu’on dort :

  • Dans un premier temps, on ressent une simple somnolence
  • Ensuite on s’endort tout en étant sensible aux stimulis extérieurs (souvent on ne pense pas dormir quand on en est à ce stade), c’est le sommeil léger
  • Puis vient le sommeil profond, où le corps est au ralenti et les muscles se détendent.
  • Enfin vient le sommeil paradoxal, la phase la plus propice aux rêves. Celle qui nous procure la sensation d’avoir bien dormi et qui équilibre notre psyché.

Le but du sommeil polyphasique, c’est de se rendre rapidement à la phase de sommeil paradoxal pour que notre temps de sommeil, même s’il diminue, nous donne suffisamment d’énergie pour ne pas nous sentir fatigué !

Du coup, comment on fait pour arriver rapidement dans cette phase ?

Bin ça demande un certain temps d’adaptation. Pour moi, c’était 4 jours pour capter le rythme et une grosse semaine pour m’y acclimater.

Lorsque le corps se conditionne à dormir au maximum 30 minutes, il s’adapte ! Au bout d’un certain temps, il comprend qu’il doit s’endormir rapidement s’il veut récupérer suffisamment d’énergie pour la phase suivante.

Et qu’est-ce que ça fait si on manque une phase ?

Bin on survit ! Des fois difficilement, des fois aisément. On peut ensuite combler cette carence en sommeil en ajoutant une inter-sieste entre deux phases. Pour voir ce que j’entends par phase suivez ce lien.

Donc voilà de quoi il retourne dans les grandes lignes, pour plus d’informations, je vous invite à lire cet article.

Voyons maintenant les difficultés à suivre un tel rythme.

2. Pas si facile

Après un mois complet d’Überman voilà mon retour d’expérience :

  • En décalage avec les autres (je me suis retrouvé plusieurs fois à dire à des amis : « bon, là, je vais disparaître de la surface de la terre pendant 20 minutes. T’as qu’à boire un thé en attendant. » Ça passe moyen !)
  • Pas évident d’adapter son sommeil aux obligations sociales
  • Il faut vraiment surveiller son alimentation sinon la digestion peut considérablement troubler la qualité du sommeil
  • Il y a des phases « zombies » où l’on n’est pas capable de faire quoi que ce soit
  • Difficulté à récupérer après avoir fait du sport
  • Contrainte à débloquer du temps pour siester

En dehors de ces difficultés, il y a tout un tas d’avantages incroyables à dormir de cette manière !

3. Les bons côtés

Évidemment il y a des éléments hyper positifs à dormir si peu :

  • Gain d’environ 30h d’éveil par semaine où l’on peut faire ce que l’on veut !!!
  • Sensation de conscience permanente qui génère une sorte de paix intérieure particulièrement appréciable
  • Impression que les gens « hibernent » et d’être seul au monde pendant la nuit. Ce qui donne des instants privilégiés, très calmes et propices à la création (il est 2h33 quand j’écris ces lignes et tout est zeeen !)
  • Productivité accrue et davantage de temps pour les loisirs. On peut pleinement profiter de la journée et du soleil puisqu’on sait qu’on pourra travailler la nuit (évidemment si vous avez un job libre de toutes contraintes horaires)

 

Pour conclure, je pense que le sommeil polyphasique c’est une expérience vraiment incroyable et riche en enseignements.

Ça permet de :

  • comprendre ses véritables besoins en sommeil et de remettre en cause la corrélation entre dormir beaucoup et dormir bien
  • gagner considérablement en productivité et en temps libre
  • atteindre un niveau de zénitude fascinant et se sentir pleinement en vie
  • découvrir une nouvelle perception du monde sans aller à l’autre bout de la terre
  • profiter davantage de chaque instant de la journée, voir le soleil se lever, se coucher sans jamais se sentir oppressé par le temps qui passe

Pour l’instant j’apprécie tellement tout ce temps en plus que je compte prolonger l’expérience.

Notes : J’ai continué le sommeil polyphasique Überman jusqu’au 53ème jour. Vous pouvez retrouver mon compte rendu ici.

Et pour celles et ceux qui veulent se lancer dans l’aventure, j’ai écrit un guide bien complet pour mettre en place un rythme polyphasique en 8 jours :

Comment dormir 2h par jour sans manquer de sommeil

La première vidéo de mon journal de bord de l’expérience de sommeil polyphasique Überman :


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