^ pleindetrucs.fr, le mode par défaut

Le mode par défaut qui régit ton monde

Quand on est dans une situation de doute, d’inconfort, de stress ou n’importe quoi qui ne soit pas confortable : on a tendance à rentrer dans son « mode par défaut ».

C’est-à-dire qu’on va agir automatiquement en fonction de nos habitudes.

Un exemple simple : Tu es fatigué, tu as faim, tu es un peu énervé, tu veux aller au restau. Dans ce cas-là, c’est fort probable que tu ailles dans un restau que tu connais déjà et que tu aimes bien.

Pourquoi ? Parce que c’est rassurant. Tu vas vers le confort de ce qui est connu.

De cette manière, dans une certaine mesure, tu es en contrôle de la situation. Tu sais que la nourriture va te plaire, tu sais que la serveuse est super sympa et tu as une idée assez précise du prix que tu vas payer.

C’est le mode par défaut.

Et ça s’applique pour tous les domaines, pas seulement la bouffe.

Autre exemple : Tu dois rendre un dossier important au boulot, tu es en retard, ton boss te met la pression. Pif, paf, tu passes en mode par défaut.

Et là, évidemment, le mode par défaut de chacun est différent.

Peut-être que ça te paralyse, que tu te fermes au monde, que tu te focalises sur ta tâche en suant ton stress à grosses gouttes, que ton cœur bat à cent à l’heure, que tu aimerais être ailleurs et que ton cerveau est sur le point d’exploser.

Peut-être que ça t’excite, que tu sens l’occasion de montrer ce dont tu es capable et qu’une énergie vibrante parcours ton corps.

Encore un exemple : Tu es en soirée et tu ne connais pas grand monde, tu aimerais rencontrer des gens.

Un mode par défaut possible : Tu ne parles à personne, tu attends qu’on vienne t’aborder, tu te dis qu’après tout, tu es nouveau(elle) ici et que ce n’est pas à toi de faire le premier pas.

Autre mode par défaut possible : Tu remarques quelqu’un qui te semble sympathique, tu viens te présenter et tu commences à t’intéresser à cette personne, tu lui poses des questions et tu ouvres le dialogue.

Bien sûr, il y a encore des tas et des tas d’autres modes par défaut possibles : tu peux faire des blagues avec tout le monde, tu peux boire comme un trou et ne plus savoir ce que tu racontes, tu peux te plaindre sans cesse, etc…

Ton mode par défaut, c’est ce que tu fais habituellement, en autopilote.

Et évidemment, en faisant un effort conscient, tu peux faire des choses différentes de ton mode par défaut.

Par exemple dans cette soirée tu peux délibérément te « forcer » à aller parler aux autres même si tu ne le fais pas d’habitude.

La puissance du mode par défaut, c’est que tu agis de telle ou telle manière PAR DÉFAUT. Au cas où ce serait pas encore clair pour certains…

Te lever à 5h du matin, tu peux évidemment le faire ponctuellement. Mais lorsque tu le fais tous les jours depuis plusieurs mois, ça devient ton mode par défaut.

Pareil pour aller courir 10km en fin d’aprèm tous les jours.

Pareil pour travailler 1h sur ton projet perso tous les jours.

Tu vois l’idée.

Alors, pourquoi je te parle de ce putain de mode par défaut depuis tout à l’heure ?

Parce que c’est extrêmement important pour déterminer la vie que tu mènes.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’être en super bonne santé parce que tu manges équilibré et que tu fais du sport.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’assouvir tes besoins psychologiques de connexion parce que tu arrives facilement à créer des liens avec les autres.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’avoir une bonne confiance et une bonne estime de toi parce que tu as une discipline qui te permet de mener une vie en accord avec tes valeurs.

Certaines personnes voient la vie comme une succession d’actes isolés.

Ils se disent que dans la mesure où faire une action donnée leur semble super difficile, ils ne veulent pas persévérer dans cette voie.

Par exemple faire 10 séries de 10 pompes avant le petit dèj peut sembler inaccessible pour quelqu’un qui ne fait pas de sport.

Alors que pour quelqu’un qui fait de la boxe depuis des années, c’est un simple échauffement quotidien pour commencer la journée.

En pratique, je pense que les actions isolées n’amènent pas forcément de grands résultats.

À part se suicider ou braquer une banque ou d’autres trucs irréversibles du genre qui sont plutôt des fuites de sa propre réalité qu’autre chose.

Si tu veux atteindre un résultat donné, une action isolée ne te fera pas avancer des masses, il faut que ton mode par défaut te permette de l’atteindre.

À mon avis, c’est méga-important.

Alors, comment tu modifies ton mode par défaut ?

C’est simple :

  • Déjà, tu arrêtes de te plaindre. On s’en fiche que tu penses que c’est parce que ton papa ne t’écoutais pas quand tu étais gamin que tu es devenu timide maladif. On s’en fiche que tu crois que tu ne peux pas poursuivre tes rêves parce que tu dois t’occuper de tes enfants. On s’en fiche que tu aies des problèmes de gestion émotionnelle parce que tu as accumulé un paquet d’échecs dans le passé.

    Quand je dis, « on s’en fiche », c’est pas qu’on n’en a rien à faire, c’est juste que c’est comme ça et qu’on n’y peut rien.

    Alors ça ne sert à rien de s’en plaindre.Ta situation, c’est ta situation. Tu commences de là et tu fais avec.

  • Si tu veux une méthode détaillée et structurée étape par étape : tu lis mon livre, la Danse de l’Air. Facultatif !
  • Tu identifies ton mode par défaut actuel.
  • Tu identifies le mode par défaut qui te permettrait d’atteindre tes objectifs de vie.
  • Tu te donnes un objectif mesurable sur 30 jours pour progresser vers ton mode par défaut ciblé. En te basant sur ton mode par défaut d’aujourd’hui bien entendu. Hein, si tu n’as jamais fait de sport, ne commence pas par faire 100 pompes tous les jours avant le petit dèj, c’est un coup à te démotiver illico.
  • Tu tiens les 30 jours.
  • Puis tu continues.
  • Et bim ! Tu es sur le chemin pour atteindre tes objectifs ! Youpi !

Comme je l’ai dit, c’est simple mais c’est loin d’être facile.

En tout cas, prendre conscience de l’existence et de l’importance du « mode par défaut », ça m’a bien secoué la tronche.

J’espère que ça pourra te servir aussi.

Et avant de finir, je voulais te dire merci.

Merci à toi de lire mes articles. Ça servirait pas à grand-chose que j’écrive si tu ne me lisais pas.

Je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre pleindetrucs.fr et c’est vraiment cool.

Donc merci à toi, spécifiquement, qui a lu tout l’article et qui continue de lire ces mots !

C’est génial de partager ces réflexions avec toi. J’ai un max de gratitude.

Et j’aime bien l’idée qu’ensemble on peut aider des gens à se sentir libre dans leurs vies !

Merci de faire partie de l’aventure et qu’on avance ensemble 😉

Bonne journée amig@ et à très vite !


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