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La morale sociale et la morale personnelle

Bien le bonjour lecteurs de tous poils !

Aujourd’hui, je publie un article qui n’est pas de moi.

Les propos étant plein de bon sens et l’écriture fraîche et délicate comme un bourgeon en floraison, je me fais le plaisir de partager les envolées philosophiques d’un ami qui m’est très cher.

Pour préserver son identité secrète, nous l’appellerons sobrement : Nestor le rhinocéros démoniaque.

Une fois de plus, je précise, comme dans l’ensemble du site que les idées exprimées n’engagent que leurs auteurs respectifs.

Bien que je me sois permis de modifier très légèrement le contenu et parfois même la prose, c’est le vénérable Nestor qui exprime sa propre vision dans cet article.

 

La morale sociale et la morale personnelle

La Morale Sociale, c’est la définition du bien et du mal que nous enseigne la société, elle est temporelle et à l’image de la communauté, de ses mœurs et de ses idéaux.

Parfois, cette morale sociale peut sembler aberrante dans un certain contexte alors qu’elle ne l’était pas dans un autre.

L’exemple simpliste et imparfait correspondrait à la dénonciation des juifs durant la seconde guerre mondiale. Du point de vue de certains de nos aïeux cela ne paraissait pas quelque chose de cruel et d’inacceptable.

Il était normal d’agir comme la nation l’imposait pour sa survie.

La Morale Sociale, c’est aussi la simplicité d’imposer un point de vue quand celui-ci est considéré comme acquis par tous.

Il est effectivement plus aisé de se contenter de l’absence de raisonnement quand la société nous soutient, que de raisonner et faire raisonner quand nous sommes seuls face au groupe.

Un second exemple simpliste et imparfait serait l’idée que boire en soirée nous est indispensable pour être « cool ».

Il est plus aisé de convaincre le seul qui refuse de boire quand le groupe s’y résout, que de convaincre le groupe qu’on peut s’amuser autrement quand nous sommes seuls à ne pas boire.

Mais l’alcool n’offre, somme toute, qu’une désinhibition sans difficulté et connue de tous. D’autres moyens aux résultats plus convaincants existent quand on s’efforce de les apprendre et de les mettre en pratique.

Mais il s’agit là d’un autre sujet. Loin de moi l’idée de vous convaincre de ne plus vous biturer, juste un exemple !

 

Elle s’oppose en ce sens à la Morale Personnelle qui, quant à elle, représente un cadre de pensée intrinsèque. Chaque personne déterminant les limites à ne pas franchir. Il est aisé de les assumer quand on ne subit aucune pression mais la vraie force c’est de savoir s’y tenir même dans la difficulté.

La Morale Personnelle doit être guidée par l’idéal qu’on se fait de chaque chose et, afin de s’éviter une infinie frustration, une bonne connaissance de ce dont on est capable ou non.

Ce texte n’a pas pour but de vous dire bêtement que la Morale Sociale ça pue comme un doigt qui sort d’un *pot de confiture périmée*, elle est bien souvent aujourd’hui le copier-coller de la pensée d’hommes sages.

Ce texte vous invite seulement à ne pas vous contenter d’être le reflet creux de ces hommes, certes brillants. Ce texte prône la réflexion propre, car face à l’adversité il n’y a que ce que notre esprit a construit seul qui résiste.

Ce texte dénonce la société qui ne nous apprend pas mais qui nous conditionne.

Et comme je pense qu’il est préférable d’apprendre la pêche à l’homme qui veut se nourrir, je pense qu’il est préférable d’enseigner le bon sens plutôt qu’en permanence nous en abreuver.

La Morale Sociale, c’est le géant qui est en place, la conformité et la peur empêchent la plus grande partie des gens d’agir à son encontre. Ainsi, la plupart acceptent tacitement et silencieusement des idées qui ne sont forcément les leurs.

Cependant, il suffit parfois qu’un seul s’y oppose pour que d’autres le rejoignent. Alors si la morale qu’on vous impose ne vous correspond pas, ne craignez pas d’en parler, vous verrez que d’autres se joindront à vous.

Nous autres humains sommes bien plus capables que nous en avons l’air.

Cet article n’est en conclusion qu’un encouragement, une incitation au réveil de ce qu’il y a de meilleur en vous et vous illustre.

C’était Nestor, justicier assistant, philosophe du cœur, en direct live de la station inter orbitale Hornett 2, pour pleindetrucs.fr. À vous les studios.


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