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Où est-ce que tu vas dans ta vie ?

Au cas où tu vivrais terré(e) dans une cave au fin fond de l’arctique et que tu tomberais par enchantement sur cet article, on vient de passer en 2016.

Et pour un paquet de personnes, c’est une période de l’année propice à faire le point sur leur vie.

Alors on va profiter du mouvement d’hystérie générale sur les bonnes résolutions (qui tiennent en général jusqu’à février) pour jeter un œil à où est-ce que tu vas dans ta vie, toi, personnellement.

Secouage de *loukoum* en perspective.

Point numéro 1 :

 

La personne que tu es définit la vie que tu mènes

La personne que tu es, c’est toi au moment où tu lis ces lignes. Ce n’est pas toi hier, ce n’est pas toi l’an dernier, ce n’est pas toi quand tu étais à l’école (sauf si tu es à l’école au moment où tu lis ces lignes my dear).

La personne que tu es, ce n’est pas nécessairement la personne que tu étais.

Le truc, c’est que des tas de personnes pensent qu’elles se définissent par ce qu’elles étaient et ce qu’elles ont fait par le passé.

« Je suis comme ça ». « Je sais pas faire ça ». « Je fais toujours ça ». Etc…

Au fond, ce n’est ni bien ni pas bien, c’est juste leur perception d’elles-mêmes. Et c’est une perception super limitante.

Cette mentalité conduit à répéter le passé encore et encore : « Dans la situation X, je fais Y, et j’obtiens Z résultat ».

Une bonne boucle « parce que je suis comme ça ».

Pas de perspective d’évolution. Piétinement intempestif.

Papi Einstein disait :

« Écoute moi bien mon petit strudel aux pommes, la folie c’est se comporter de la même manière et t’attendre à un résultat différent. »

Voilà le nouveau tatouage pour ton front du jour :

« Chaque jour, je détermine qui je suis, et la personne que je suis détermine la vie que je mène »

Et là, on va pousser un peu plus le concept pour que tu n’acceptes pas cette phrase simplement comme telle mais que tu la ressentes vibrer au fond de chacune des particules qui t’animent.

Ce n’est pas une phrase cliché de développement personnel destinée aux hordes de zombie pour qu’elles la répètent comme un mantra dans une transe semi-consciente.

C’est une réalisation profonde qui peut changer le cours de ton existence.

Alors, je vais marteler mon clavier (à plus de 60 mots minutes maintenant nuggets !) jusqu’à ce que le concept soit parfaitement clair pour toi. Et si le concept était déjà clair à tes yeux, ça fera quand même une bonne piqure de rappel de début d’année.

Si tu mènes ta vie en fonction de qui tu étais, tu vas répéter les mêmes schémas de vie et avoir les mêmes résultats que par le passé.

Si tu n’as pas un rond sur ton compte en banque, que tu es gros(se), que tu n’as pas d’ami, que tu détestes ton job, que ta copine ou ton copain te saoule, que tu n’arrives pas à maintenir tes relations plus d’un mois, ou que tu rencontres continuellement une situation qui ne te plaît pas, etc… et bien ça ne va pas changer d’un broc si tu t’identifies à ton passé et que tu agis de la même manière que par ce dernier.

Tu es ce que tu fais à chaque instant.

Alors, certes, tu as des automatismes créés par ton passé.

Par exemple, si tu as l’habitude de manger comme un porc toute la journée et que tu veux perdre du poids : tu ne peux pas être mince à cet instant.

Par contre, tu peux être une personne qui mange équilibré à cet instant. Et quand tu te retrouves face à ce maxi-gâteau au chocolat nappé de foie-gras dans un miam-miam-burger pané dans l’huile enroulé d’une tortilla fourré aux frites et ses 8 boules de glace, tu peux faire le choix de ne pas le manger.

Et ça, c’est la personne que tu es.

Ce genre de choix, tu dois les faire chaque jour. C’est la personne que tu es qui fait ces choix. Pas la personne que tu étais.

La personne que tu étais te donne juste une excuse pour réitérer les choix passés.

Aussi, ne cherche pas à « perdre 50kg », cherche plutôt à « manger équilibré ». Parce que manger équilibré, c’est un choix quotidien. Tu es une personne qui mange équilibré à chaque fois que tu es confronté(e) à de la nourriture.

C’est la même chose pour tous les aspects de ta vie.

Que tu veuilles quitter ton boulot, prendre du muscle, rencontrer quelqu’un, quitter quelqu’un, te faire des amis, partir voyager, te mettre en colère, te soumettre, le choix appartient à la personne que tu es.

Réalise ça et tu pourras rompre n’importe quel cycle établi.

Ça demande des efforts, ça implique parfois de la souffrance, mais c’est une réalisation qui détermine la vie que tu vas mener.

Ce qui nous amène au deuxième point :

 

Quelle vie tu veux mener ?

La plupart des gens ont une réponse bien précise à cette question : « Euh… j’en sais rien… »

Et du coup, c’est à peu près le résultat qu’ils ont.

Si tu ne définis pas la vie que tu veux mener, tu mènes une vie par défaut, grandement déterminée par ton environnement.

Ça peut être très bien si tu t’épanouis dans cette vie-là.

Mais ça peut être un supplice si ce n’est pas le cas.

Ou encore, tout le panel d’options entre les deux.

C’est simple, tant que tu mets cette question de côté « Quelle vie je veux mener ? », même si elle te fait peur, tu ne peux pas sortir de ton cycle de vie actuel ou passé.

Autrement dit, si tu veux des résultats différents que tes résultats actuels (être moins gros(se), en meilleure santé, travailler moins, avoir plus d’argent, etc…), il te faut définir précisément quels résultats tu veux avoir.

Par exemple : « Je veux prendre du plaisir à travailler, gagner suffisamment d’argent pour mener une vie confortable, être en bonne santé physique, avoir des relations saines et stimulantes, et apporter mes compétences afin de contribuer à rendre les autres heureux. »

Tant que tu n’as pas défini la vie que tu veux mener, tu tournes en rond. Les jours passent et tu te diriges vers davantage de passé. Parce que le modèle par défaut de l’humain est de répéter ce qu’il connaît déjà.

Changer de direction demande une certaine force pour briser l’inertie.

Et comme nous l’avons vu dans la partie précédente, c’est la personne que tu es qui définit la vie que tu mènes. C’est la personne que tu es dans l’instant présent qui possède cette force-là.

Alors pour définir la personne que tu es, au lieu de te baser sur la personne que tu étais, tu peux choisir de te baser sur la personne que tu veux être.

Et par extension sur la personne que tu ne veux pas être.

Ton « toi » du futur, ton « toi » idéal, est-ce qu’il mange le méga-gâteau chocolat foie-gras ?

Est-ce qu’il reste au lit toute la matinée à glandouiller ? Est-ce qu’il remet son entraînement pompes-abdos-squats au lendemain ? Est-ce qu’il passe ses soirées à regarder la télé ? Est-ce qu’il passe des heures à comparer le prix des pâtes quand il fait les courses ?

Tu choisis qui tu es, à chaque instant, pour le reste de ta vie.

C’est la bataille épique entre le gâteau aujourd’hui et le ventre plat demain.

Le succès se crée bien avant qu’il ne soit visible.

Et si tu veux avoir un corps de Vénus ou d’Apollon grec, selon ou tu en es, ça peut commencer par des semaines ou des mois d’exercices qui ne se verront pas le moins du monde.

Alors, encore une fois, ne vise pas l’objectif (être musclé(e), mince, riche, sociable, etc…) vise la personne que tu veux être (je fais mon entrainement, je mange équilibré, j’améliore mes compétences monétisables, je communique avec les autres, etc…).

Une personne riche l’est bien avant de toucher ses premiers milliers euros. Un champion olympique l’est bien avant d’être champion départemental. Une personne super-sociable l’est bien avant d’avoir son méga cercle social.

C’est la personne que tu es qui t’amène à tes résultats et non tes résultats qui définissent la personne que tu es.

(Édit : Je viens de relire cette phrase et elle envoie du lourd !)

Et voilà la transition vers le troisième point qui est aussi le titre de cet article (Amazing ! On dirait que c’est fait exprès !) :

 

Où est-ce que tu vas dans ta vie ?

Tu vas dans la direction de la personne que tu es chaque jour.

Tu n’as aucun pouvoir sur la finalité de tes résultats. Tu ne peux pas être riche, zen, connu(e), bon(ne) au piano, etc… du jour au lendemain.

En revanche, tu as le pouvoir de choisir qui tu es à chaque instant.

Et ce sont ces 15 minutes de sport, ces 20 minutes consacrées à ton business, ces 10 minutes de piano aujourd’hui qui vont t’emmener progressivement vers 30 minutes de sport, 2h sur ton business et 20 minutes de piano par jour, puis de plus en plus pour éventuellement, un jour ou l’autre, te donner un corps puissant et en pleine santé, une activité lucrative qui te plaît, une sensibilité musicale accrue et atteindre les résultats que tu avais imaginés.

Alors pour cette année, comme pour toutes les suivantes, ne te préoccupe pas tellement d’atteindre tel ou tel résultat, préoccupe-toi surtout d’être la personne que tu veux devenir.

Le résultat se manifestera éventuellement à un moment ou à un autre lorsque tu te comportes comme une personne qui obtient ce genre de résultats. Pas par magie. Mais grâce à ta persévérance. Et quelles que soient tes attentes personnelles.

C’est exactement ce vers quoi tu vas dans ta vie.

La semaine prochaine, on parlera du prix à payer pour devenir la personne que tu veux être et si tu en as le courage, je te montrerai comment payer ce prix.

2016 va bombarder sévère. Accroche-toi à ton slip.

Et merci de partager l’article amig@, ça compte 😉


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