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Trop de choses à faire, pas assez de temps

« J’ai envie de faire/lire/voir trop de choses.

Je n’ai pas assez de temps.

Je ne sais pas par quoi commencer.

Ni comment m’organiser. »

L’objectif de cet article, c’est de te permettre de faire des choix au milieu de tout ce que tu aimerais réaliser.

On va développer une idée en trois temps.

D’où viennent tes envies ?

Qu’est-ce que tu espères en retirer ?

Faire le tri.

C’est parti !

 

D’où viennent tes envies ?

Tu as 35 livres sur ta table de chevet (ou dans ta liste de bouquins à lire), 247 milliards de destinations de voyages où tu rêverais d’aller, 770 mille trilliards de flexibillions de films à voir avant la fin de l’année, tu aimerais te mettre à la peinture, écrire un bouquin, prendre des cours de chant, changer de carrière, devenir dresseur de hamster et collectionner les fromages de chèvres.

C’est bien.

C’est beaucoup.

C’est difficile de tout faire.

Surtout en même temps.

En tout cas, ce sont des envies.

Elles existent.

Tu les sens quelque part en toi.

On va s’interroger un instant sur leurs origines.

Je pense que les envies naissent d’une représentation idéalisée d’un résultat.

Tu veux lire ce livre parce que tu penses que tu vas apprendre quelque chose de formidable dedans.

Ou peut-être que tu veux le lire parce que tu penses passer un super moment.

Tu veux éventuellement le lire parce qu’on t’a dit qu’il était excellent.

De la même manière, tu te dis que voyager en Indonésie doit être génial, que piloter un avion doit être fascinant et que manger dans un restaurant étoilé doit être gustativement satisfaisant.

La plupart des envies naissent de l’imagination d’une résultante agréable.

Ce sont des envies que je trouve saines.

Il existe aussi d’autres envies, plus tordues : celles d’avoir ou de faire quelque chose pour être considéré d’une certaine manière.

Du genre avoir une grosse voiture pour en imposer ou faire de la muscu, s’habiller provoc’ ou prendre des risques dans le même objectif.

Ces envies-là, je pense qu’elles sont carrément insatisfaisantes.

Si tu as envie de faire des choses en fonction de la manière dont les autres vont te percevoir, interromps ta lecture de cet article immédiatement et lis de toute urgence celui-là : #BN2. Tu ne peux pas tout avoir.

Toujours là ? Revenu(e) ?

Ok !

On disait donc que tes envies viennent d’une représentation idéalisée d’un résultat.

Et ces idées germent de partout : un ami qui vient de commencer le kitesurf et qui a l’air de s’éclater, un reportage sur les ruines d’Angkor qui ont l’air mystérieuses et majestueuses, la dernière pièce de théâtre que ton critique artistique préféré a adorée, etc…

Des tas d’envies, qui s’accumulent.

 

Qu’est-ce que tu espères en retirer ?

La deuxième question que tu peux te poser, c’est « qu’est-ce que tu espères en retirer ? ».

Conscientiser cette question peut être vraiment intéressant pour deux raisons.

Premièrement : mettre au clair ton intention derrière ton envie.

Si je veux faire pilote d’hélico, c’est parce que ça doit être amusant de voler.

Ou alors : Si je veux faire pilote d’hélico, c’est parce que la possibilité de voler et de surveiller la nature depuis les airs pour en prendre soin me fascine depuis que je suis enfant.

Deuxièmement : mettre en perspective le prix à payer (en argent, en temps, en effort, etc…) pour atteindre ton envie.

Woh ! Pour devenir pilote d’hélico, ça coûte 10 000€ et 6 mois de formation, je suis pas sûr d’être prêt à m’investir autant juste pour un truc qui doit être « amusant ».

Ou alors : Ok, je suis prêt à m’investir à ce niveau car ça donnerait du sens à ma vie.

De cette manière tu peux pondérer ton envie à la lumière de tes attentes.

Est-ce que tu penses que le jeu en vaut la chandelle ?

Si tu as 356 giganotrilliards de livres à lire, qu’est-ce que tu attends de chacun d’entre eux ?

Si tu veux devenir danseur(se) étoile, qu’est-ce que tu espères que ça va t’apporter ?

Si tu veux sortir avec Mirgula/Patamol, ta/ton collègue du club de bridge, qu’est-ce que tu penses que cela va te procurer ?

 

Faire le tri

La dernière partie de cette stratégie de priorisation, c’est donc de faire le tri :

  • Supprime tes envies dont le coût investissement-retour sur investissement ne te paraît pas intéressant. C’est comme ça que tu « trouves du temps ».
  • Privilégie tes envies pour lesquelles tu as une attente élevée. C’est comme ça que tu t’épanouis.

Si tes journées sont remplies d’actions qui ne t’apportent pas de satisfaction : arrête de faire ces choses-là.

Si tu ne sais pas quoi faire, choisis ce qui a le plus de probabilités de te satisfaire.

Passe à l’action.

 

Prenons un exemple pour illustrer tout ça :

Tu hésites entre regarder un film comique de 2h ou commencer un bouquin de création de business parce que tu envisages un jour de te mettre à ton compte.

Les deux envies sont présentes au même moment.

Tu te demandes ce que tu attends de chacune d’entre elles :

  • « Regarder ce film m’apporterait 2h de repos, du divertissement immédiat et un investissement minimum. »
  • « Lire ce livre me prendrait 6h, me ferait forcer les yeux et pourrait cependant m’apporter des réflexions profondes qui pourraient impacter mes choix de vie à venir. »

La question à te poser est simplement la suivante : « Qu’est-ce qui compte le plus pour moi ? »

Si à ce moment donné, c’est de te détendre, opte pour le film.

Si tu as réellement envie de créer ta propre entreprise un jour, le livre peut être une meilleure option.

La plupart des gens optent pour le facile et l’immédiat.

C’est la solution en auto-pilote.

Cependant, te poser consciemment la question de ce qui compte le plus pour toi peut te faire changer d’avis.

Ça peut être bien de regarder le film.

Ça peut être bien de lire le livre.

Dans tous les cas, il n’y a pas de bons ou de mauvais choix.

Juste des choix qui entraînent des résultats.


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