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Bienvenue dans votre propre réalité

La réalité, c’est juste un tas de choses qui existent.

Elles « sont » là.

Il y a un arbre devant toi, avec une texture, une odeur, le vent, le soleil, un banc sous tes fesses, un peu froid.

Autour, il y a des gens, avec des idées, qui parlent, bougent, interagissent.

Puis, dedans, il y a toi.

Tu es au milieu de tout ça. Enfin, tu as l’impression d’être au milieu de tout ça.

Tu es le personnage principal, le héros de ta propre existence. Nous le sommes tous.

Alors tu te positionnes.

De quelle manière tu t’autorises à agir sur ton environnement ? Comment tu interagis avec les choses et avec les autres ?

En grande partie, ton positionnement dépend de ton éducation, de tes fréquentations et de ton apprentissage de la vie.

Tu te définis un rôle dans le micmac de ce qui « est ».

Spectateur(trice) silencieux(se) ou diable(sse) vociférant(e), observateur(trice) curieux(se) ou acteur(trice) amusant(e), tu entres dans la danse en arrière ou en avant.

En arrière pour ceux qui s’y laissent déporter, prenant par défaut le rôle qu’on leur a attribué.

En avant pour ceux qui l’ont décidé, prenant leur existence en main et souhaitant s’affirmer.

Peu importe où tu te situes, tu tombes systématiquement dans ta propre réalité.

Il n’y a pas de réalité absolue appréhendable par l’esprit.

Ce que tu perçois comme la réalité, ce n’est que ta réalité.

Et par extension, ta vie, ce n’est que ce que tu fais de cette réalité.

 

Alors, où est-ce que je veux en venir avec ces idées ?

Et bien : tu as raison sur tout !

Tout ce que tu penses existe vraiment, dans ta réalité sensible subjective. Même si tu as des pensées qui peuvent paraître aberrantes aux yeux des autres, elles existent dans ton esprit.

Le truc, c’est que ce n’est ni bien, ni pas bien ! C’est juste ce qui est.

Ces pensées te sont propres, personnelles, uniques. Le sens même des mots que tu emploies t’est propre et chargé en connotations personnelles.

Prends le mot « fier » par exemple, et bien, selon toi, il peut être chargé positivement, comme la fierté d’un sportif, heureux d’avoir achevé son marathon ou bien sonner de manière négative, comme quelqu’un d’orgueilleux, imbu de lui-même.

Tu peux penser qu’untel est altruiste, égoïste, beau, moche, gentil, méchant, tout ça n’existe que dans ton esprit.

Ta réalité dépend de toi sur tous les sujets.

L’idée est assez simple en soi mais le fait de l’accepter pleinement et de la ressentir est à un tout autre niveau de conscience.

Tu as raison ET ton voisin a raison.

Ta vision de la vie, c’est celle que tu veux avoir, peu importe que tu penses avoir plus raison qu’un autre, ce n’est pas le cas.

Si tu veux voir tout ce qui ne va pas dans le monde et que c’est à travers ce filtre que tu vois ton existence, alors c’est la réalité pour toi.

Si tu veux voir les bonnes choses et en profiter, alors c’est la réalité pour toi.

Quelle que soit la vision que tu adoptes, elle est aussi juste qu’une autre. Parmi tout ce qui « est », sur quoi veux-tu porter ton attention ?

Les mauvaises choses existent, les bonnes aussi.

Je ne dis pas qu’il faut ignorer une partie ou l’autre de réalité. Je dis qu’on a le pouvoir de choisir comment regarder le monde et au-delà de ça, qu’on a le choix de la manière dont on veut interagir avec lui.

Simplement constater ce qui ne va pas et ne rien y faire est une mauvaise stratégie à mes yeux. Cela renforce le mal-être (penser au chômage, aux complots, aux guerres de religions, etc…) et ne contribue pas à l’amélioration des choses. Vision négative, activité nulle.

En revanche, voir tout ce que le monde a de merveilleux à offrir, s’en imprégner quotidiennement et agir pour le bien de tous, est une attitude bien plus saine selon moi ! Vision positive, activité pour le bien commun.

Enfin, c’est juste mon avis !

En pratique, ton paradigme personnel ne change rien dans la réalité puisqu’il s’agit juste d’une perception.

En revanche, il chamboule totalement ton propre rôle.

Tu peux décider à n’importe quel moment de la manière dont tu perçois le monde.

Pour changer ton paradigme durablement, cela prendra peut-être un certain temps (normalement au moins 90 jours).

En tout cas, je t’assure (depuis ma propre réalité !) que si chaque jour, tu ne regardes plus les infos et n’écoute plus les messages de haines, que tu prends le temps d’admirer le lever du soleil, le son du vent dans les feuillages et les odeurs parfumées des jardins, que tu portes ton attention sur les gens que tu aimes et qui t’aiment, alors la vie revêt une apparence des plus enchanteresses, subtiles et délicates.

Ça ne veut pas dire pour autant que le reste n’existe pas, et tu as tout le loisir de t’investir pour une cause en accord avec tes valeurs.

Simplement, tu n’as pas à souffrir pour ça.

Ta réalité, c’est juste ce que tu en fais.

Penses-y.

 

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