^ Les différences entre intérêt et implication | La recette de la réussite ! pleindetrucs.fr

Atteindre ses objectifs

Tout le monde a des objectifs. Des petits et des grands. Pour une vie ou pour une heure.

Dans cet article, je t’invite à faire le voyage depuis l’apparition d’un objectif dans ton esprit, jusqu’à son accomplissement !

En suivant un développement logique tout au long du process, nous allons voir quelques trucs pour atteindre ses objectifs.

Que ce soient des envies du quotidien ou des choix professionnels ou personnels.

Que ce soit apprendre la guitare ou devenir pompier en passant par se faire des amis, apprendre une langue étrangère ou se brosser les dents (bon, ça, la plupart des gens y arrivent).

Dans un premier temps, il faudra déterminer pourquoi on fait les choses, trouver sa motivation profonde, il faut que cette motivation fasse écho en nous et qu’on puisse s’y accrocher, tout le temps.

Évidemment, ce n’est pas nécessaire d’être profondément motivé pour toutes les tâches que l’on entreprend, nous parlons ici des sujets auxquels on accorde une réelle importance et dans lesquels on a un désir de progresser.

Ensuite il faut commencer le process : faire la chose en question. Passer à l’action en gardant ses motivations en tête. Et éventuellement, réussir brillamment !

Et pour conclure, on réfléchira quelques instants sur la notion de chemin à parcourir et d’arrivée.

C’est parti mon kiki !

 

1.     Pourquoi on fait les choses ? | Trouver sa motivation profonde

Quand on entreprend de commencer une activité, que ce soit devenir pompier ou faire une tarte au citron, il nous faut une bonne raison de le faire. Toujours. Sinon, bin on le ferait pas !

Prenons l’exemple de la tarte au citron, ensuite essaie de l’appliquer au domaine qui te branche.

Donc, « pourquoi est-ce que je ferais une tarte au citron ? »

–        ça peut être une raison personnelle,

  • Basique – «J’ai faim »
  • Agréable – « J’adore la tarte au citron ! »
  • Pour faire plaisir – « J’ai envie de faire plaisir à mon chat (bon, là c’est bizarre de faire des tartes au citron à son chat mais on ne juge pas, chacun sa route, chacun son chemin. Passe le message à ton voisin si tu vois ce que je veux dire.)
  • Pour se faire bien voir – « Je vais montrer à l’association des mamies-ninjas que mes tartes au citron sont largement meilleures que celles des autres »
  • Par curiosité « Tiens, j’aimerais bien savoir comment on fait les tartes au citron »
  • Bon, tu vois le tableau, tu peux en imaginer des centaines…

 

–        ça peut être une raison extérieure,

  • Une demande – « Mon cousin Saturnin m’a demandé de lui faire une tarte au citron, il espère que ça lui fasse oublier son prénom l’espace d’un instant »
  • Professionnelle – « Si je fais pas cette tarte, je vais perdre mon emploi » (là aussi, ça a peu de chance d’arriver quand même. Sauf si tu es pâtissier(e))
  • Un ordre – « Je peux pas refuser ou ils vont tuer mon chat » (bon, là aussi ce serait des cinglés qui menaceraient un chat pour une tarte au citron…)
  • Une habitude – « Tiens, c’est dimanche, le jour de la tarte au citron »
  • Voilà, ce genre de trucs…

J’ajoute que je ne pense pas qu’on puisse agir sans raison : même un fou qui ferait quelque chose d’insensé aurait une bonne raison de le faire, même si elle n’est absolument pas logique !

Si tu penses qu’on peut agir sans raison, je t’invite à me donner un exemple dans les commentaires. Mais franchement, je ne pense pas qu’on puisse en trouver !

Ensuite, bien que je parle de « bonne » raison, la manière dont j’emploie le mot ici ne correspond pas à bonne ou mauvaise. J’entends par là, une bonne raison pour soi, une raison suffisante pour vouloir accomplir une tâche ! Une raison mal intentionnée peut être une bonne raison en soi, tout dépend de l’individu.

De plus, la volonté de commencer quelque chose doit être proportionnelle à l’engagement nécessaire à sa réalisation. On peut faire une tarte au citron même sans être particulièrement motivé, par contre pour devenir chanteur lyrique ça demande une implication d’un autre ordre !

On en arrive donc au moment d’entrer en action.

 

2.     Faire des choses

Ça y est, tu as franchi le cap le plus important, tu t’es lancé(e) !

Tu passes de l’idée à l’application tangible de cette idée. Félicitations car beaucoup de gens abandonnent avant même d’avoir commencé !

Il faut donc préparer un espace de travail, éplucher les citrons, faire la pâte et tout le bazingue.

Et là, on constate que c’est plus difficile qu’escompté. Pour commencer : il n’y a plus de citrons ! C’est assez embêtant n’est-ce pas ?

Ce n’était pas prévu mais, effectivement, il manquait des ingrédients à la maison. N’oublie pas de faire le parallèle avec plein d’autres sujets que la tarte au citron… Tu vois de quoi je parle : il y a presque toujours des imprévus. Et il y en a encore davantage quand la tâche est plus importante.

Il faut donc sortir de chez soi et le magasin le plus proche est à 10 minutes en voiture… Pff… disons qu’on fera cette tarte une autre fois, quand les conditions seront réunies et que les planètes seront alignées.

Mon uc mon/ma joli(e) !

Ça, c’est typiquement un exemple de démotivation fulgurante. Abandonner dès la première difficulté.

Et là qu’est-ce qui se passe ? Le cerveau trouve des excuses pour l’échec : « De toute façon, j’en n’avais pas vraiment envie ».

Certains se souviennent peut-être de lorsqu’ils ont voulu apprendre la guitare ! L’idée de base était super, mais rapidement la réalité rattrape la motivation et le mal aux doigts et les sons catastrophiques transforment le « J’aimerais trop jouer avec mes potes le soir autour d’un feu » en « De toute façon, je ne suis pas un musicos, puis y a Pedro qui sait déjà jouer ». Encore une fois, c’est métaphorique, ne t’arrête pas à cette tarte au citron acoustique !

Bien sûr, s’il s’agit d’une tarte au citron ou d’un quelconque objectif qui n’est pas primordial, ce n’est pas très grave ! Mais si le sujet en question nous tient à cœur, même un petit peu, alors un échec peut altérer notre estime personnelle.

Lorsque l’on a envie de faire quelque chose, il faut effectivement se prendre en main pour commencer cette activité mais il faut aussi garder le cap et persévérer pour avoir au moins quelques résultats, sinon la confiance en soi en prend plein la tronche.

 

Du coup certaines personnes ont inventé une technique pour ne pas échouer : ne pas essayer. Et là, je leur dis double échec cousin(e) ! Le fait de ne pas essayer va effectivement protéger l’égo d’une quelconque humiliation mais ce qui se passe en interne est encore plus malsain. On refrène notre capacité à attendre des choses de la vie, on se protège à un point où l’on refuse de vivre certaines choses : pas parce qu’on ne veut pas les faire mais parce qu’on a peur d’échouer ! Dingue !

L’objet de ce second point est donc de passer à l’action ET d’atteindre son objectif. Pour y arriver, il faut que notre motivation soit en béton. À partir de là je préfère remplacer le mot motivation par implication : il faut être impliqué dans l’atteinte de notre résultat final. Je donnerai dans le point suivant une technique formidable pour faciliter ce processus.

C’est la raison pour laquelle certaines personnes vont au bout de leurs rêves et d’autres ne réussissent pas.

Il faut ressentir l’envie intense et sincère d’atteindre son objectif, affronter sa peur d’échouer, sa peur de réussir, sa peur d’être humilié.

Il faut avoir le courage de sortir de sa zone de confort. Il faut avoir le courage d’aller parler à cette personne spéciale à nos yeux. Il faut avoir le courage de partir lorsqu’une situation ne nous convient pas.

Il faut trouver le courage de vivre sa vie pleinement.

Enfin, « il faut », il faut rien du tout hein, c’est juste mon avis !

En tout cas, bien sûr que ça fait peur tout ça.

Par exemple : ça fait peur de quitter un boulot insatisfaisant pour faire autre chose, et ça demande du courage. De manière générale, la perte de sécurité, qu’elle soit financière, sociale, affective ou autre est plutôt flippante. Si on avait pas peur alors le courage n’existerait pas !

Il faut ensuite différencier l’atteinte de l’objectif et le chemin à parcourir pour y arriver, ce qui nous amène au dernier point de cet article .

 

3.     Le chemin et l’arrivée

Je te disais donc que je donnerais une astuce de derrière les fagots dans cette troisième partie pour atteindre un haut degré d’implication, la voici : se donner pour objectif final d’être sur le chemin et d’y avancer régulièrement. C’est tout.

Pour étoffer un peu ces propos, ça permet de s’enlever l’essentiel de la pression qu’implique le commencement d’une nouvelle activité : il est presque impossible d’échouer puisqu’il n’y a pas d’objectif précis ! Le seul échec possible serait d’arrêter définitivement. On peut donc prendre l’habitude de remplacer « Je sais faire ça » par « J’apprends à faire ça ». Que l’on soit un total néophyte ou un expert international, on est sur le chemin tant qu’on continue d’apprendre !

Si tu es déçu(e) par la simplicité de cette astuce, c’est que tu n’en ressens pas encore la portée. Et même si l’idée est simple, son application demande une certaine force de volonté (article à venir sur le sujet, pense à t’abonner à la newsletter – à droite ­– pour être tenu(e) au courant)

Il est tellement plus agréable de s’impliquer dans quelque chose lorsque l’on n’a pas de pression négative pour le faire !

De plus, le simple fait de s’engager dans une tâche a un effet magique. S’impliquer, ça rend le monde merveilleux. Peu importe le sujet, si l’on s’investit dans le process d’apprentissage, on apprécie ce qu’on est en train de faire au lieu d’être dans l’expectative d’un résultat.

On s’émerveille de nos petits progrès au lieu de se frustrer par la distance qui nous sépare de l’objectif.

Ça change considérablement la donne !

Reprenons l’exemple de commencer la guitare avec la motivation suivante, très simple : « Je joue parce que j’aime bien l’instrument » et voilà deux exemples de dialogues internes :

Intérêt élémentaire : « J’ai hâte de pouvoir jouer autour du feu avec mes amis ! Aie mes doigts, je vais faire une pause. Tiens, j’ai une corde qui a cassé je dois faire des courses le weekend prochain, je m’en rachèterai une.

Pff… il est 19h30, je préfère regarder « des slips et du béton » sur Flipflop Channel que de m’entraîner aujourd’hui.

Bon, c’est vraiment pas pour moi ces conneries, de toute façon au fond j’avais pas vraiment envie d’en jouer. »

Et bim ! Inconsciemment : estime de soi = -1 !

Implication : Je n’ai pas été capable d’atteindre mon objectif, je ne suis pas prêt de recommencer ce genre d’expériences.

Implication réelle : « J’ai hâte d’arriver à jouer quelque chose d’harmonieux ! Pour l’instant voyons ce que je peux faire. Aie mes doigts, pas grave, faut que je prenne l’habitude, c’est pas si douloureux !

Tiens, j’ai une corde qui est cassée, hmmm, il me semble qu’il y a une boutique de musique rue Taralaflafluf (le gars habite dans la ville de Spananzabobo en Grudenfluquabroquie orientale), je vais y aller avant que ça ferme.

Il est 19h30, l’heure de ma session musicale quotidienne. 

J’ai progressé depuis hier, c’est cool !»

Et bim, au bout de quelques mois, tu te retrouves dans un parc à jouer devant tes amis et une vingtaine d’inconnus qui se sont ajoutés au groupe ! Inconsciemment : « Je suis capable de faire quelque chose que je ne savais pas faire il n’y a pas si longtemps »

Implication : « J’ai la capacité d’apprendre de nouvelles choses »

Voilà le type d’état d’esprit qui peut nous servir à faire plein de trucs !

 

Pour conclure, j’espère que cet article t’a plu et que tu pourras profiter de ces quelques réflexions pour décider de prendre ton courage à deux mains et te lancer dans l’accomplissement d’un de tes rêves, puis de le maintenir en vie et d’être fier de toi-même, quelle qu’en soit l’issue !

Si tu penses qu’il peut aider quelqu’un que tu connais à atteindre ses objectifs, tu es libre de le partager avec tous les gens qui sont importants pour toi !

Vive la vie !

Bon appétit citronné 😉


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