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Partir à l’aventure ! | Tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans un grand voyage

Bali balours lapinous,

A fa ? Hmm ? Oui ?

Alors toudé (aujourd’hui en anglais) je vais te raconter une histoire. C’est l’histoire de la vie, le cycle éternel, d’un enfant béni…

Bon, pas vraiment en fait. Oyourdouich (portugais) je vais parler de quelque chose qui intéresse pas mal de gens : comment faire le tour du monde ou du moins voyager pendant une longue période.

Nous allons voir les principaux obstacles à la réalisation d’un tel projet et proposer des solutions pour chacun d’entre eux !

Évidemment si ça ne te dit rien de voyager, tu peux quand même lire l’article ^^

D’autant plus que le principe peut s’étendre à d’autres applications, par exemple, devenir chanteur ou encore lancer son propre business si telles sont tes ambitions.

Pour pouvoir faire le tour du monde, il suffit juste de sortir de chez soi et de prendre une direction… le risque c’est qu’au bout d’un moment on ait plus d’argent et qu’on meure de faim ou de maladie loin de tous les gens qu’on aime. On va laisser cette option pour les fous-furieux !

Du coup, c’est légitime de chercher une solution un peu moins bourrine.

Premièrement, je pense que ce qui freine la plupart d’entre nous qui veulent se lancer dans un tour du monde : c’est l’absence de sécurité.

Par absence de sécurité, je ne parle pas des conditions autour du monde, je parle de la sécurité en général, la sécurité d’avoir un emploi, d’être proche de sa famille et de ses amis.

C’est bigrement difficile de se dire, je quitte tout et je vais croquer la planète. Et même si parfois on en a très envie, passer le cap est à un tout autre niveau. Alors comment faire ?

Voyager de manière prolongée tout en maintenant une certaine sécurité, ça requiert beaucoup de conditions à réunir.

Pour explorer le sujet et voir comment se lancer, il faut déjà prendre conscience des prérequis et de notre incroyable chance !

Ensuite, il faut définir quel type de voyage nous convient et déterminer un budget initial.

Puis il faut éventuellement optimiser son voyage pour le rendre lucratif et assurer ses arrières.

Enfin, il faut gérer l’aspect personnel, notamment nos obligations ainsi que la famille qui peut ne pas comprendre cette décision.

 

1. Notre incroyable chance

Le titre de ce chapitre est suffisamment explicite mais il faut en prendre pleinement conscience. Par rapport à la possibilité de voyager, nous sommes des veinards !

Premièrement, sur ce point, nous vivons à une époque formidable à mon avis, même si plein de gens ne sont pas d’accord ^^.

Ce que je veux dire par là, c’est que l’accès au monde s’est considérablement démocratisé. Le prix des billets d’avion est accessible et les frontières sont pour la plupart ouvertes, notamment grâce à notre passeport français/européen. On peut obtenir des autorisations pour aller presque n’importe où, ce qui ne s’envisageait même pas pour le commun des mortels il y a ne serait-ce qu’un siècle.

Ensuite, nous avons accès à internet et le simple fait de lire cet article le prouve ! Le fait que j’ai écrit ces lignes en Chine ou au Suriname ne change pas grand-chose quand tu les lis. Internet permet de communiquer partout dans le monde et ouvre des portes sur des tas de métiers qui n’avaient jamais été envisageables jusqu’alors.

De plus, le fait d’avoir grandi en France nous a fait bénéficier d’une éducation gratuite (et obligatoire d’ailleurs). C’est un privilège et un avantage considérable à l’échelle mondiale. Nous savons lire, écrire et utiliser un ordinateur et c’est déjà pas mal !

Partant de cette aubaine d’être nés à notre époque dans un pays où notre survie n’est pas menacée au quotidien, on peut envisager le rêve de parcourir le globe.

Ensuite, si l’on veut se lancer dans des conditions favorables, il faut établir une base confortable pour démarrer l’expédition !

 

2. Avoir un peu d’argent

Déjà, la première inquiétude c’est l’argent. De manière générale, nos revenus sont intimement liés au temps où l’on travaille comme je l’explique ici.

Pour beaucoup, voyager signifie arrêter de travailler et arrêter de travailler implique de ne plus avoir de rentrée d’argent. Heureusement nous aborderons quelques solutions pour remédier à ça dans le prochain chapitre. Pour l’instant essayons de déterminer la somme requise au démarrage d’un tel projet.

L’argent nécessaire ne sera pas le même en fonction du type de voyage que l’on désire expérimenter. Si l’objectif est de séjourner dans des hôtels de luxe, il faudra évidemment un budget plus conséquent que si l’on souhaite dormir à la belle étoile. Dans l’absolu, quelqu’un qui veut vraiment vivre à la roots peut partir sans argent ^^

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de voyager, juste des choix à faire !

Une fois que l’on a déterminé quel type de voyage nous convient, il faut ensuite définir son budget minimum pour partir.

Souvent, on a tendance à surestimer cette somme. Concrètement, il suffit de regarder le prix des billets d’avion (par exemple sur Kayak) et de l’équipement nécessaire (article à venir) et estimer le coût moyen de la vie sur place grâce aux témoignages de personnes ayant déjà fait l’expérience (ne te limite pas à une seule personne, essaie d’avoir des avis variés).

Maintenant que c’est fait, tu peux consacrer du temps à l’acquisition de cette somme, par exemple en ayant un emploi ou en rackettant ta mémé.

Ensuite, comme je le disais un peu plus tôt, voyager ne signifie pas forcément perdre de l’argent.

 

3. Monétiser son voyage

Au lieu de se dire, « Si je fais le tour du monde, je n’aurai plus d’argent en rentrant et il sera dur de trouver un emploi » on peut remplacer cette problématique par « Comment je peux me servir du fait de faire le tour du monde pour faire entrer de l’argent

À partir de là, la réflexion change considérablement !

Voici quelques éléments de réponse :

–        Envisager le télétravail si ton type d’emploi le permet. Tu peux négocier de travailler depuis ton ordinateur avec ton employeur. Il y a une technique brillante pour y parvenir dans « La semaine de 4h » de Tim Ferris. Un livre que je conseille absolument si tu comptes être libre géographiquement.

–        Réaliser un projet en parallèle de ton voyage : prendre des photos pour un magazine, réaliser des vidéos dans l’intention de les vendre, faire un guide de voyage, écrire un livre. Évidemment, ce genre de choses implique une certaine quantité de travail : devenir balèze en photo, consacrer plusieurs heures à l’écriture, etc… Mais l’avantage est que ton voyage peut devenir financièrement intéressant. Tu auras ainsi quelque chose de monnayable en revenant de ton aventure !

–        Acquérir des compétences : tu peux profiter de cette expérience pour apprendre une langue et y être à l’aise, de cette manière tu seras capable de l’enseigner en France (ou alors d’enseigner le français dans le pays en question). Tu peux profiter de cette expérience pour devenir formateur(trice) de plongée puis choisir un coin du monde sympa pour exercer (aller bosser dans un centre de plongée existant, ou si tes finances le permettent, ouvrir le tien)

–        Une autre solution consiste à quitter ton boulot et à créer ton propre business. Un business qui ne requiert pas d’être à un endroit précis. Par exemple faire des sites internet, investir sur les marchés boursiers, créer des applications mobiles, vendre un produit par internet, etc… évidemment, si ce n’est pas ta branche, il faut envisager de se former.

–        Tu peux aussi exercer un métier utile partout dans le monde ou chercher des petits boulots au fur et à mesure de tes déplacements. Par exemple, le fameux picking en Australie (aller ramasser des fruits) qui peut être financièrement très rentable.

Cela transforme donc la pensée « Ce voyage va me faire perdre de l’argent » en « Ce voyage va m’enrichir personnellement et financièrement » !

À aucun moment je ne dis que c’est facile. Mais si c’est vraiment ce que tu veux, alors je pense que ça vaut la peine de s’impliquer pour y parvenir, de tout son cœur !

Enfin, il faut, selon notre situation familiale, gérer ses proches qui ne comprennent ou n’acceptent pas forcément cette envie.

 

4. Obligations sociales

On peut supposer que si tes parents sont gravement malades ou décédés et que tu t’occupes seul(e) de tes 15 frères et sœurs, tu auras plus de mal à quitter ton environnement que si ton papounet t’achète un cheval et une Lamborghini à chaque anniversaire et te laisse faire tout ce que tu veux.

On ne choisit pas son milieu de naissance, mais si tu lis ces lignes, il y a de grandes chances que tu fasses partie des veinards dont je parlais au premier chapitre.

Il y a bien sûr des disparités dans nos chances de voyager en fonction de notre environnement mais il n’y a rien de vraiment bloquant, juste nos priorités.

Dans le premier exemple des 15 frères et sœurs, la personne peut tout à fait partir et laisser toute la clique derrière elle… Cependant d’un point de vue moral, ce n’est pas souhaitable et si la personne y est sensible, alors elle fera passer sa famille avant son désir.

Si elle souhaite tout de même partir, il faudra qu’elle trouve une stratégie pour combiner son rôle social et ses propres envies.

Par exemple, elle peut apprendre aux frères et sœurs les plus débrouillards à remplir la fonction qu’elle occupait. Il n’y a pas de raison que toute la responsabilité soit sur ses épaules ! Ensuite, elle pourra décider de partir pour un certain temps avant de reprendre ses obligations.

De manière générale, il y a un juste milieu dans tout ça. De ce que j’ai pu voir en voyageant, même la situation que je viens de décrire est relativement acceptable au regard de ce que le monde peut être cruel dans certains pays…

Ensuite, il y a la situation où certains proches s’opposent à ce genre d’entreprise. Dans ce cas, il faut être capable d’exprimer clairement à ces personnes, l’importance que cette aventure revêt à tes yeux et compter sur leur compréhension et leur amour.

Si même après avoir mis les choses à plat, ils n’acceptent pas cette décision, il faut alors faire un choix difficile : se soumettre à l’autorité ou écouter ses envies.

C’est une décision que chacun doit prendre. Personnellement, étant donné le peu de temps que l’on a à vivre, je pencherais pour écouter son cœur ! Quitte à se rabibocher après coup !

 

Pour conclure, faire le tour du monde est à la portée de beaucoup de personnes, cependant, ce n’est pas facile de réunir les conditions pour réellement passer à l’action. Si la motivation est suffisante, j’espère que tu disposes maintenant des outils nécessaires pour te lancer ! Il ne te manque plus qu’un bon équipement 🙂

Si tu vois d’autres situations qui pourraient t’empêcher de partir, tu es libre de les partager dans les commentaires et je viendrai apporter ma vision sur ces points.

À bientôt de l’autre côté de la terre !

La bise, la grosse bise.


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