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La petite voix qui pue du *culturisme intempestif *

Alors, attention les yeux, ça va dépoter grave !

Aujourd’hui je partage une écriture beaucoup plus émotionnelle.

Je pose quelques mots pour illustrer une part nauséabonde de la réalité subjective que certaines personnes renvoient.

Ça crisse, ça fouette, ça fait suer.

Tu es en condition ? C’est parti !

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Du bruit.

Du bruit et du stress.

Du bruit, du stress et de la souffrance.

Ça empeste.

Lève-toi et va travailler.

C’est ça.

C’est ça que tu dois faire. C’est comme ça qu’il faut faire et puis…

Et puis achète !

Parce que si tu n’achètes pas mon petit gars, bin tu n’existes pas.

Elle est où ta place ? Hein ? Elle est où ta place ?

T’as un travail au moins ?

Puis t’es qui toi ?

Fais-moi voir ton smartphone ! Et ta bagnole ?

Paysan !

Tu ne comprends pas que c’est comme ça ? On n’y peut rien mon pote ! C’est la société !

La vie c’est marche ou crève. Et si t’as pas envie de marcher dans le même sens que tout le monde, tu sais ce qui t’attend.

Ce qui t’attend c’est la rue, la déchéance, le mépris. Parce que si tu ne sais pas nager, tu coules.

Alors, bosse. Bosse à t’en faire sortir les yeux, à t’en briser le dos. Bosse jusqu’à ce que t’en puisses plus, jusqu’à ce que tu sois vieux.

Puis crève.

Crève tout seul parce que personne n’en a rien à faire de toi. On va te parquer, avec d’autres vieux. Et vous allez crever là.

Allez c’est pas grave, souris.

Ça va aller, on va bouffer un burger. Et si t’es sage t’auras une console de jeu !

Cris, grogne, craque, ça fait tourner la machine. Cours surtout, la roue s’emballe. Cours pendant qu’on grossit. Fais vibrer la cage, ça nous fait bien marrer.

Ne regarde pas là-bas. L’horizon, ça craint.

Regarde les murs, ils ne sont plus gris. On les a peint pour toi. Tu vois c’est joli !

Puis regarde ton voisin. Il a l’air heureux lui. Ça te rend zinzin ? Et son chien ?

Son chien qui chie devant chez toi, ça te fait hurler ça. Crache sur le monde ta fureur de ne pas être emmerdé.

Alors, hurle un peu plus. Sur tes gosses, sur ta femme, sur ton mari, sur tes parents.

C’est ça qui est important. C’est ça… qui est important.

Crie dans les bouchons.

Grogne dans le métro.

Craque dans le bistrot.

Allez, bois un petit coup. On va rigoler. C’est rigolo, on va se marrer.

Alors, mets-toi un peu de poudre dans les yeux, ça ira mieux.

Et ne regarde pas au-delà surtout. Dépêche-toi.

Ne respire pas.

Laisse-toi empoisonner. Ne me quitte pas. Après tout, il n’y a que moi qui peux t’aimer. Tu le sais ça, je te l’ai déjà dit.

Alors bois. Bois mon venin. Car ta vie m’appartient.

Ne pense pas. Ne réfléchis pas. Bois.

Tu n’es pas vraiment toi, tu es à moi. Tu es à nous.

De toute façon, tu ne peux rien y faire.

Rien du tout.

 

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Ce discours là, il existe.

Le truc, c’est qu’on peut lui botter le *big bottle of beer* !

Par exemple, tu peux lire cet article ou celui-là.

 

Ah ! Et dis moi si tu aimes bien ce style d’écriture. Je sais que c’est très différent de d’habitude.

Comme ça je saurai si je te poste un petit article émotion du genre une fois de temps en temps.

Merci à tous ceux qui me donneront un avis !


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