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Quitter son boulot ? Quelle drôle d’idée ! Et si seulement…

Quitter son boulot ?

Pour beaucoup, quitter son boulot, c’est inenvisageable.

Pour beaucoup, quitter son boulot, c’est quitter la sécurité, c’est plonger dans un monde incertain et effrayant.

Pour beaucoup quitter son boulot c’est échouer socialement.

 

Et si on prenait quelques minutes pour voir les choses autrement ?

Et si je te disais que quitter son boulot, c’est gagner en indépendance et en liberté.

Quitter son boulot, c’est l’occasion de changer de vie et d’y donner le sens que l’on désire.

Quitter son boulot, c’est parfaitement possible et ça ne va pas te tuer !

 

Et là, évidemment, les objections fusent !

Oui, mais comment tu gagnes de l’argent alors ?

Comment tu rembourses tes prêts ?

Tout le monde ne peut pas se permettre de le faire.

Qu’est-ce que je ferais sans travail ?

Etc…

 

Du coup, quelques petites précisions s’imposent…

Quitter son boulot, peut-être, mais pas n’importe comment !

Tout d’abord, quitter son boulot n’implique nullement de ne rien faire.

Quitter son boulot permet seulement de libérer les 40 prochaines années de sa vie, ou le temps qu’il te reste d’ici la retraite, afin de choisir délibérément ce qu’il te plairait de faire d’ici-là.

Quitter son boulot, c’est l’opportunité de débloquer du temps pour faire des choses qui te tiennent à cœur. D’une part de manière non lucrative, voyager, passer du temps avec tes amis, etc… et d’autre part lucrative, c’est-à-dire qui te fasse gagner de l’argent.

Quand je parle de quitter son boulot, cela ne veut pas dire d’arrêter de travailler. Ça signifie juste d’arrêter de travailler pour quelqu’un d’autre.

 

Si je dois continuer de travailler, quel est l’intérêt ?

Premièrement, en tant qu’indépendant(e), tu es libre de tes horaires, tu peux travailler 72h par semaine ou 4h seulement. L’argent que tu gagnes correspond à la valeur que tu apportes aux autres.

En tant qu’employé(e), l’argent que tu gagnes est directement corrélé au nombre d’heures que tu travailles et tu n’as pas forcément l’opportunité de choisir ton nombre d’heures hebdomadaire ni tes horaires.

Deuxièmement, en tant qu’indépendant(e), puisque l’argent que tu gagnes correspond au service que tu apportes : plus tu apportes de services, plus tu gagnes d’argent. De plus tu es taxé(e) sur tes gains, le reste est pour toi.

En tant qu’employé(e), ta paye est déterminée par un patron. Voyons comment ça se passe : tu apportes de la valeur à son entreprise (tes compétences) et en échange il te rémunère. Pour que tu sois un(e) employé(e) rentable, il faut que l’argent que tu ramènes à l’entreprise soit supérieur à ton salaire.

Exemple : Si tu es payé(e) 1500 €/mois, tu coûtes environ 3000 €/mois à l’entreprise (avec les taxes), ta force de production est donc de 3000 € au minimum ! Disons que tu as une valeur de production réelle de 4000 € par mois : tu rapportes donc 1000 € directement à l’entreprise (qui seront soumis aux impôts eux aussi). Pour conclure cet exemple, imaginons que tu travailles à ton compte et que tu produis effectivement 4000 € pour un service équivalent, une fois taxé(e) tu recevrais… 3350 € par mois !

Évidemment, le fait d’être en entreprise permet de répartir les tâches, de trouver les clients, etc… mais d’un point de vue mathématique, l’observation vaut le détour !

Troisièmement, en tant qu’indépendant(e), tes perspectives d’évolution sont virtuellement illimitées : il te suffit d’augmenter tes tarifs ou d’augmenter ton nombre de clients pour augmenter tes revenus !

Exemple : tu vends des panneaux solaires par internet, ton bénéfice net sur une vente est de 100 € et tu réalises 20 ventes par mois. Tu gagnes donc 2000 € par mois. Un jour, tu décides de lancer une campagne de publicité. À partir de cette campagne, de nouveaux clients réclament tes produits et ton nombre de ventes mensuelles passe à 30. De plus, maintenant que tu as davantage de commandes, le prix auquel tu achètes tes panneaux solaires baisse et tu fais 150 € de bénéfice sur chaque vente. Tu gagnes maintenant 4500 € par mois soit une augmentation de 125% !

En tant qu’employé(e), essaie de demander une augmentation de 125% ! Il y a peu de chance que tu sois exaucé(e). Tu pourrais au mieux demander 10% d’augmentation par an si tu fais vraiment du bon travail. Et quand bien même tu pourrais être augmenté(e) de plus, la décision ne dépend pas de toi mais de ton boss.

 

Et si j’aime mon activité actuelle ?

Et bien c’est très bien ! Si c’est le cas, rien ne t’empêche d’avoir la même activité tout en étant indépendant(e) !

La différence, ce sera simplement ta liberté horaire (certes définie par les clients selon ta profession), le montant de tes revenus qui correspondra réellement à tes compétences et de ne pas être à la merci des trois mots fatidiques : « vous êtes viré ».

Évidemment, chaque situation est différente et il faut donc adapter le propos à la tienne en particulier. Sois intellectuellement flexible et reste ouvert d’esprit !

Si tu ne t’épanouis pas dans ton activité, tu as d’autant plus de raisons d’envisager un changement. Pourquoi pas dans une occupation qui te donne une certaine liberté géographique ?

De plus, créer ton propre business t’emmènera à découvrir à quel point tu es capable de réaliser des choses que tu ne pensais même pas être capable d’accomplir !

Évidemment, ce n’est pas facile et ça demande des compétences spécifiques. Il ne te suffit pas d’être un(e) bon(ne) boulanger(e) pour ouvrir une boulangerie, loin de là.

Ce que je t’encourage à faire, c’est qu’au lieu de chercher des raisons pour lesquelles tu ne pourrais pas quitter ton emploi et commencer ton propre business, tu prennes le temps de te demander : comment pourrais-je y arriver ? Est-ce que ma vie pourrait vraiment bénéficier d’un tel changement ?

Certains se disent aussi que ce n’est pas pour eux, que tout le monde n’en est pas capable. À ceux-là, je leur réponds les mots que Benjamin Franklin m’a dit au barbecue de la semaine dernière : « Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risques. »

Je pense que tout le monde est capable d’atteindre ses objectifs, le prérequis pour y arriver n’est pas d’être né avec une capacité hors du commun, le prérequis est d’essayer et d’apprendre de ses échecs. Quelqu’un qui réussit, c’est quelqu’un qui a beaucoup échoué.

Et si ces personnes pensent que c’est de la folie d’abandonner le salariat, je laisse à présent la place à Steve Buscemi dans les ailes de l’enfer pour donner la réplique :

« Si je te disais que ce qui est dingue pour moi, c’est de passer quarante années de sa vie à travailler huit heures par jour, cinq jours sur sept, dans un bureau minable avant d’être jeté et de se retrouver dans un asile de vieillards à appeler la mort de ses vœux dans l’angoisse de ne pas arriver jusqu’aux toilettes à temps. Pour toi, ce n’est pas de la folie ça ? »

Évidemment, ce genre de répartie, ça peut en faire jaser plus d’un ! En tout cas si ça te fait réagir, c’est que tu dois bien y retrouver une parcelle de vérité 😉

Bref, penser à tout ça demande du temps, de longues heures de réflexion, parfois étendues sur des semaines, des mois ou des années.

Peut-être que la vie est suffisamment importante pour s’arrêter de courir un instant et de réfléchir à comment en tirer le meilleur !

 

Pour aller plus loin

Si tu n’as pas déjà fermé ton navigateur en fulminant de rage en lisant cet article, alors peut-être que l’idée de créer ton propre business a pu germer dans ton esprit. Peut-être même que cette idée était déjà là avant et que cette lecture l’a davantage confortée.

Si tu en es à ce point et que tu ne sais pas par où commencer pour créer ton propre business, je t’invite à lire La semaine de 4h de Tim Ferris.


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