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#BN1. Pourquoi tu risques de ne jamais être heureux ?

Ce premier article de la série des #BN, c’est soit un petit électrochoc pour te rafraîchir les idées, soit un coup de foudre de 10000 volts sur le sommet du crâne.

Tout dépend de ton paradigme actuel.

L’objectif, c’est que tu sois bien conscient(e) de la seule base solide sur laquelle tu peux construire ton bonheur.

Sans ça, tu ne seras probablement jamais heureux(se) bien longtemps.

Sans ça, tu n’expérimenteras qu’un bonheur postiche.

Sansa, la pleurnicheuse de Game of Throne.

C’est parti !

 

Tu es responsable de ton bonheur

Ce n’est pas la responsabilité de ton ou ta partenaire, ce n’est pas la responsabilité de tes parents, ce n’est pas la responsabilité de ton travail, ce n’est pas la responsabilité de tes voisins, ce n’est pas la responsabilité de ce qui t’es arrivé quand tu étais petit.

Ton bonheur, c’est ta responsabilité.

« Oui, mais tu connais pas ma vie, ça a été très dur quand mon père a massacré mes 6 frères et sœurs devant moi avec un rouleau à pâtisserie… »

« Oui, mais tu sais pas comme c’est difficile d’avoir été élevé enchaîné dans une cave, obligé de manger des détritus pour survivre, sans voir la lumière du jour jusqu’à mes 18 ans… »

Je sais, je sais, la vie est dure. Davantage pour certains que pour d’autres.

Chacun à notre échelle, on a vécu des événements traumatiques. C’est comme ça.

Je ne dis pas que c’est de ta faute si tu es né dans une famille où tu étais battu, ou si un chauffard bourré t’est rentré dedans et que tu as perdu l’usage de tes jambes, ou dans une moindre mesure si tu étais le vilain petit canard de la famille.

En revanche, c’est ton entière responsabilité de choisir la manière dont tu réagis face à ces situations.

Autrement dit, une fois que tu es en âge de ne plus être totalement dépendant des autres pour survivre (disons à partir de 16 ans en moyenne), tu es responsable de la vie que tu mènes.

Tu es responsable que ton patron te parle comme à une « flâfluh », tu es responsable de ne pas avoir le boulot qui te plait, tu es responsable que ton partenaire ne montre plus d’intérêt envers toi, tu es responsable d’avoir un gros bide, tu es responsable de ne pas avoir d’argent, tu es responsable de t’être fait(e) agressé(e) dans ton quartier, tu es responsable de vivre chez papa et maman à 30 ans, tu es responsable de ne pas rencontrer quelqu’un, tu es… responsable.

De la même manière, tu es aussi responsable de toutes les choses positives que tu as intégrées dans ton quotidien.

Tu n’es pas responsable des événements qui se produisent, mais tu es responsable de la manière dont tu y réagis.

Ce sont tes réactions à ces événements qui déterminent la vie que tu mènes.

Pour te donner quelques exemples, voilà quelques réactions responsables aux situations précédentes :

Tu es responsable de ne pas avoir le boulot qui te plait.

Réponse de fuite : « Oui, mais c’est un secteur bouché, c’est super difficile. J’ai fait tout ce que j’ai pu. »

Réponse responsable : « Je sais que c’est très dur, il existe cependant des personnes qui font ce métier, il faut que je progresse pour y arriver, probablement en observant ceux qui savent comment faire, c’est une question de temps. »

Tu vois la différence ?

Un autre exemple :

Tu es responsable que ton partenaire ne montre plus d’intérêt envers toi.

Réponse de fuite : « Oui, mais pourtant je fais tout ce que je peux pour lui plaire, je ne le/la contrarie jamais, je suis super attentionné(e) et je n’ai rien en retour »

Réponse responsable : « Il faudrait que je lui dise ce qui me fait souffrir dans notre relation pour qu’on trouve ensemble une solution. Peut-être que notre relation peut être sauvée ou peut-être qu’elle arrive à son terme. »

Et un troisième exemple pour la route :

Tu es responsable de ne pas avoir d’argent.

Réponse de fuite : « Oui, mais c’est super dur de trouver un travail, j’ai déjà tout essayé. Puis il y a mon loyer à payer, ma voiture, mon téléphone portable. »

Réponse responsable : « J’avoue que je dépense énormément d’argent dans les soirées au bar/ma voiture/l’électronique/les produits de beauté/etc… et niveau travail, il n’y a qu’une chose que j’ai envie de faire et je ne fais pas vraiment d’effort pour apprendre autre chose. »

Bon, je crois que vous voyez l’idée.

Évidemment, devenir responsable, ça fait mal au *fallafel rebondis*.

Ça met une claque à l’estime de soi : tout d’un coup, ce n’est plus la faute ni des autres ni de pas de chance, c’est ta responsabilité.

Et même si ça te blesse, c’est la meilleure chose qui puisse t’arriver, parce qu’une fois que tu prends la responsabilité de ce qui t’arrive, tu as le pouvoir d’y agir dessus.

Ça me rappelle ce que disait mon vieux pote Platon au barbecue la semaine dernière :

« Si tu fais en sorte qu’atteindre le bonheur dépende de toi et pas des autres, tu as adopté la meilleure attitude pour vivre une existence heureuse. »

Prendre la responsabilité de ce qui t’arrive, ça veut dire que tu es libre de changer de stratégie sur ce qui te pose problème.

Tu n’as pas d’argent ? C’est que ta stratégie sur ce point n’est pas bonne.

Tu attires les relations de couple dysfonctionnelles ? C’est que ta stratégie sur ce point n’est pas bonne.

Tu es la bonne poire à ton boulot ? C’est que ta stratégie sur ce point n’est pas bonne.

À partir de là, et seulement à partir de là, tu peux commencer à construire ton bonheur.

Tant que tu n’auras pas pleinement réalisé que tu es responsable de la manière dont tu réagis aux situations auxquelles tu es confronté(e), tu seras trimballé comme une poupée de chiffon aux grés des pérégrinations et des facéties du destin.

Prendre consciemment tes responsabilités pour ce que tu vis, c’est la base pour construire un bonheur durable et solide.

Et ça, c’est la base.

C’est juste la base.

Chaque #BN va être de plus en plus intense.

La série sera remplie de réflexions – très différentes et pourtant corrélées – sur un vaste champ de perceptions.

Ces idées, les unes interagissant avec les autres, donneront un tableau d’ensemble émotionnel au delà de la logique cartésienne pour appréhender le bonheur d’une nouvelle manière. Plus tangible. Plus parlante. Plus humaine.

L’objectif est que tu puisses réaliser, avec une clarté que tu n’avais peut-être jamais envisagé, comment être heureux(se) de la manière la plus sensible et la plus sensée.

La prochaine fois, on va s’attaquer à du très lourd aussi : ta place par rapport aux autres.

Ça va chauffer !


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