« Trouver son âme-sœur », c’est une belle idée, n’est-ce pas ? Rencontrer la personne de ses rêves et passer sa vie avec, c’est un peu le Graal de la relation amoureuse.
Cependant quand je regarde les couples autour de moi et dans ma vie passée, je me dis que, à quelques exceptions près, la réalité n’est pas souvent fidèle à la théorie !
Comment ça se fait ? Qu’est-ce donc qu’une âme sœur ? Pourquoi y a-t-il tant de couples qui ne s’épanouissent pas et qui restent ensemble ? Pourquoi ne rencontre-t-on pas forcément LA bonne personne ?
Heureusement, toutes ces questions ont des réponses, alors suis attentivement le raisonnement !
Dire haut et fort ce que l’on cherche
Tout d’abord, la chose la plus importante pour rencontrer quelqu’un qui nous convienne, c’est d’identifier clairement ce qui nous plaît et de le dire haut et fort.
Il y a quelques temps, je pensais encore que je pouvais garder ça pour moi et révéler ma notion du couple en même temps que je découvrais celle de l’autre, une fois la relation commencée, comme dans une pochette surprise… Connerie !
C’est une stratégie extrêmement mauvaise et je te dis pourquoi :
Dès lors que l’on ne définit pas clairement ce que l’on cherche chez l’autre et que personne n’est au courant, notre univers est rempli de partenaires potentielles.
Note : pense à remplacer le féminin par le masculin en fonction de toi !
Du coup, on se retrouve régulièrement en couple avec des gens qui ont seulement les critères minimum. C’est-à-dire pour moi : qui me plaise physiquement, sympa, positive et un petit truc en plus qui me fait chavirer.
À partir de là, on révèle petit à petit nos vrais besoins, ce qui est vraiment important à nos yeux et on met ça en parallèle avec les besoins de l’autre. On se rend compte des incompatibilités et on essaye de s’adapter.
En fonction de notre tolérance et des concessions que l’on est prêt à accepter, nous voici soit séparés soit dans une relation longue !
Même si cette combinaison aléatoire peut fonctionner, et c’est parfois le cas, le fait de commencer la relation sans avoir établi une similitude dans la perception du couple peut être contestable.
Le problème sera donc d’investir du temps et de l’énergie pour arriver à une situation insatisfaisante et accessoirement à la séparation. Faut que ça tienne, faut que ça tienne ! Arf, et puis non ! RESET ! TRY AGAIN !
La solution est donc de prendre le temps de définir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas dans son couple et de s’impliquer dans une relation seulement lorsque ces besoins peuvent être satisfaits.
Tu peux bien sûr avoir des relations imparfaites, mais il est stupide de penser qu’elles se transformeront en relation de tes rêves. Du moment que tu sais à quoi t’attendre, il n’y a pas de mal à s’amuser avec une relation superficielle !
Maintenant que tu as compris l’importance de définir ce qui compte pour toi, il faut qu’un maximum de personnes soient au courant.
Cela permettra aux gens qui te connaissent de te tenir informé(e) s’ils trouvent quelqu’un qui te correspond !
Prenons ça dans l’autre sens, comment pourrait-on te présenter quelqu’un qui te convienne si on ne sait pas ce que tu veux ? Imparable !
Comment se créent les couples ?
Il existe trois moyens classiques de rencontrer quelqu’un.
Premièrement, la rencontre peut se faire par hasard. Par exemple dans la rue, un bar, un magasin, un club de sport, en boîte etc… Dans ce genre de rencontres, tu n’as aucune connaissance préalable de l’autre, et les critères sur lesquels tu peux te baser sont extrêmement superficiels : le physique, l’énergie, l’attitude, la conversation, etc… c’est un peu la loterie, on peut tomber sur tout et n’importe quoi !
Il y a donc une probabilité assez faible pour que cet(te) inconnu(e) te corresponde vraiment.
À noter que dans le même principe, il y a les mariages arrangés mais heureusement pour nous, occidentaux, ce n’est plus à la mode.
Deuxièmement, la rencontre peut se faire à travers le cercle social étendu ou au travail. C’est-à-dire à travers les amis des amis et les gens que l’on côtoie régulièrement.
Si ces personnes savent ce que tu recherches, il y a plus de chances qu’elles te proposent de rencontrer des partenaires adapté(e)s.
Imaginons que tu aies 20 amis proches et que ceux-ci connaissent chacun 10 personnes que tu ne connais pas, qui soient du sexe qui te convient et dans ta tranche d’âge. En prenant ces chiffres assez gonflés, ça fait 200 personnes. Si tes amis savent précisément ce que tu cherches, ce chiffre peut rapidement tomber à une dizaine de personnes (5%), qui correspondraient davantage à ce qui t’irait !
Les probabilités d’entente avec ces 10 personnes seraient considérablement plus élevées qu’avec les 190 autres ou toutes les inconnues à l’extérieur.
Dans la même logique, si tu veux augmenter tes chances de rencontrer des personnes qui pourraient te correspondre, va aux endroits où elles se trouvent ! Ça n’a aucun sens d’aller en boîte si tu aimes les introverties-casanières-intellectuelles !
Troisièmement, les sites de rencontres. Ils permettent d’avoir des informations sur tout un tas de personnes et ainsi te permettre d’identifier celles qui pourraient te correspondre avant même de leur parler. L’idée de base est intéressante mais je ne connais pas trop ce domaine pour l’instant. Je viendrai ajouter des informations sur ce point-ci dans le cas où je me renseigne davantage.
En tout cas, nous venons de voir les trois moyens à notre disposition pour rencontrer des partenaires et ça, c’est seulement le commencement !
Attention au piège !
Quand je vois certains couples, je ne comprends même pas pourquoi ils sont ensemble. Ils ne se correspondent pas du tout, s’ennuient ou se disputent sans cesse. Ils n’ont pas l’air épanouis à mes yeux.
Pourquoi restent-ils ensemble alors ?
C’est très simple en fait, ça m’est même arrivé plusieurs fois : C’est un piège !
Au début, quand on ne connaît pas suffisamment une personne, ce qui nous attire chez elle, c’est une partie seulement de ce qu’elle est vraiment.
À partir de là, en faisant davantage connaissance, d’autres aspects de cette personne émergent et la personne entière apparaît au grand jour.
Si vous êtes compatibles, alors c’est parfait. Cependant, certains prolongent leur relation alors que la seule chose qui les motive est l’attirance du début.
Et c’est là que le cerveau nous fait faire n’importe quoi en suivant le principe de la congruence des actes. Pour expliquer ce principe en des termes plus simples : une fois qu’on a choisi de se mettre avec quelqu’un, on refuse de revenir sur son choix de partenaire et on refuse de voir que la relation est vouée à l’échec. Arf, pauvres mortels que nous sommes !
Ce qui est malsain, c’est qu’on a des sentiments sincères envers cette personne, on est donc déchiré entre la volonté de prolonger la relation et l’insatisfaction qu’elle procure. Pour rationaliser, on essaye de se focaliser sur les bons côtés mais au fond, on sait très bien que ça ne va pas.
À partir de là, on met en place des mécanismes retords, comme par exemple essayer de changer l’autre pour qu’il s’adapte à nos besoins de base. C’est une stratégie vraiment stupide en définitive car il y a probablement des tas d’autres personnes dans le monde qui correspondent déjà à tes attentes sans avoir à les changer !
Changer pour l’autre peut être une bonne chose cependant, dans la mesure où il s’agit de concessions qui n’entrent pas en conflit avec ta propre identité. Dans ce cas, on peut préférer le terme de concession donc.
Par exemple, si tu adores exprimer ton amour au quotidien et que ton/ta partenaire n’est pas démonstratif(ve), tu vas te rendre fou/folle à la/le changer alors qu’il y a plein de personnes attentionnées ailleurs.
Ne sois pas dupe et n’appelle pas « concessions » des changements profonds de ton identité !
De plus, certaines personnes dans ce cas restent en couple parce qu’elles ne peuvent pas vivre avec elles-mêmes, seules. Les personnes qui ont eu peu d’expériences et celles qui ont beaucoup souffert de leurs ruptures sont souvent dans ce cas : pour elles, le monde extérieur est effrayant. Elles sont terrorisées de ne plus être capables de trouver quelqu’un par la suite et s’accrochent à leur relation infectée. Ça craint !
On accepte la relation jusqu’à ce que les efforts que l’on fait pour supporter l’autre deviennent trop intenses. Cette limite est propre à chacun.
Un autre élément à prendre en compte, et pas des moindres, c’est le temps passé avec ton/ta partenaire. C’est à la fois une force et une faiblesse. La période passée ensemble permet de créer des liens plus forts, vous avez une histoire en commun, des amis en communs, des moments intenses en commun. Du coup comme vous avez capitalisé sur la relation, la détruire impliquerait de tout recommencer à zéro. Et ça, c’est une lourde décision à prendre.
Il faut aussi garder en tête que le temps est assassin comme le disait Renaud et que les aspirations de l’un comme de l’autre peuvent changer. Même un coup de foudre peut souffrir des affres du temps. Dans ce cas, la relation, aussi parfaite qu’elle ait pu l’être, arrive à un tournant et la rupture s’annonce comme une solution et non pas un déchirement.
« Mais je l’aime vraiment ! »
La vérité, c’est qu’aimer quelqu’un ça ne veut rien dire et c’est pour ça que personne n’arrive à clairement le définir.
Quand on pense aimer quelqu’un, ce que l’on aime en fait c’est la relation avec cette personne. Il n’y a pas de réalité dans une relation. La relation en elle-même n’a aucune existence physique. La seule réalité c’est ce qui se passe dans la tête de chacun, et lorsque cette réalité subjective est positive et est la même pour deux personnes, c’est ça l’amour !
Attention donc au leurre de croire que tu es amoureux(se) lorsque tu es dans une situation de dépendance ou simplement de routine. Tu vaux mieux que ça et tu as le droit de le revendiquer. Mieux vaut être seul que mal accompagné !
Quand on aime vraiment une personne et qu’on est aimé, on ne se pose pas la question, tout est évident 🙂
L’intérêt d’être à deux
Ce qui est important aussi, c’est de savoir pourquoi l’on est en couple. Quel intérêt on a à se mettre avec quelqu’un, et pour ça, chacun a sa propre définition.
Pour moi, c’est pour pouvoir partager mon quotidien de la meilleure manière possible, pouvoir aimer de toutes mes forces et être aimé en retour, exprimer ma tendresse, échanger des caresses et discuter de tout ce qui nous passe par la tête tout en restant libre de faire des choses séparément.
Je tiens en très haute estime les qualités d’honnêteté, de franchise et d’ouverture d’esprit. Je veux une relation dans laquelle les deux personnes peuvent s’exprimer librement sur tout ce qu’elles ont envie et que l’autre puisse tout entendre.
Pour d’autres, l’intérêt est bien différent, par exemple de ne pas être seul, ou de se sentir aimé en contrôlant l’autre, voire de combler un manque affectif. Beurk !
Je pense que quand la relation est centrée sur soi-même, elle est vouée à l’insatisfaction des deux parties.
L’intérêt d’être à deux, c’est simplement d’être bien ensemble tout en gardant sa liberté et de se soutenir inconditionnellement !
Une correspondance presque parfaite…
Si la correspondance n’est pas parfaite, alors la relation ne le sera pas. Une relation presque parfaite n’est pas désirable parce qu’elle sera source de frustration à un moment donné.
Attention, je ne dis pas qu’une relation parfaite se passe tout le temps bien ! Évidemment les disputes et contrariétés du quotidien sont inévitables et parfois même intéressantes.
Quand je parle de correspondance parfaite, je ne parle pas non plus d’une personne identique.
Ce que j’entends par là, c’est que les principes fondamentaux du couple se retrouvent sincèrement en chacun de ses membres.
Il sera toujours temps de gérer le superficiel et les détails du quotidien par la suite. Peu importe que le tapis du salon soit beige ou bleu !
Trouver son âme-sœur
Certains pensent qu’il faut prendre le temps de découvrir l’autre petit à petit. En réfléchissant un peu, ce n’est pas si malin !
Je pense que lorsqu’on est quelqu’un de bien, on peut se dévoiler rapidement et entièrement, on n’a rien à cacher. De plus, ça évite de s’investir dans une relation qui ne marchera pas en définitive.
Se dévoiler trop lentement, c’est comme savoir qu’il y a une fuite sur un bateau et attendre qu’il soit trop tard pour changer d’embarcation.
Et pour ceux qui ont peur de ne plus rien avoir à offrir après s’être révélés, et bien je me dis que leur existence doit être bien ennuyeuse.
On se refait chaque jour, alors autant vivre avec quelqu’un capable de partager la même aventure !
Tu es l’idéal de quelqu’un 🙂
J’espère que toute cette réflexion t’aura touché(e) par son bon sens.
Si l’article t’a plu, pense à le partager à tour de bras pour remplir le monde d’amour !
Article très sympa ! Surtout à l’époque de Tinder..!
Idée 1 : » Définir clairement ce que l’on cherche chez l’autre et le crier haut et fort ! »
Comment peut-on savoir réellement ce que l’on cherche dans l’absolu (si l’on parle d’âme-sœur unique) puisque nous sommes dans une constante évolution de soi ? cf article »Comment être soi-même » « Vous êtes différents de ce que vous étiez à votre naissance et encore différents de ce que vous serez dans 10 ans », « Erreur la plus commune que vous puissiez faire : pensez que vous avez atteint le seuil ultime de votre évolution au point de chercher des réponses sur vous-même uniquement dans votre passé ».
Ce que nous sommes aujourd’hui peut probablement être différent de ce que nous voudrons être et serons dans 2 mois. Donc comment prédéfinir ce que l’on recherche chez l’autre aujourd’hui sachant que cela peut être différent de ce que l’on recherchera demain. On reste le même mais on évolue chaque jour, les expériences auxquelles nous sommes confrontées, peuvent nous amener à une évolution de soi. Alors peut-être qu’une personne rencontrée ne correspondra pas aux premiers abords à ce que l’on souhaite au moment présent parce que nous ne nous connaissons que dans le moment présent. Mais peut-être que cette personne nous fera découvrir quelque chose de nous et que finalement elle pourrait correspondre à ce que l’on voudra de notre nouveau « nous » ?
Idée 2 : « La question de l’âme sœur »
Est-ce que l’âme sœur existe ? Comment peut-on la définir ? Est-ce une âme sœur dans l’absolu ?
Si l’on part du principe qu’une âme sœur est quelqu’un qui correspond à nos attentes, comment peut-elle le rester dans l’absolu puisque nos attentes évolueront sans doute au fil du temps ?
Comme nous l’avons évoqués précédemment, nous sommes le même mais nous sommes amenés à changer, alors est-ce possible d’avoir une personne qui évolue à son tour dans la même direction que nos mêmes attentes en évolution ?
Personnellement, j’aimerai y croire profondément, me dire que je trouverai l’amour, l’âme sœur de ma vie. La seule, l’unique. Croire en un amour profond qui malgré les aléas de la vie, conservera sa puissance. Cependant peut-être que l’erreur est de croire qu’il y a qu’un seul vrai amour, une seule vraie « âme-sœur ». Cela est tellement rassurant de ce dire qu’il y a sans doute notre moitié qui nous attend quelque part, ça permet probablement de se sentir moins seul. Nous sommes sans doute trop souvent bloqués dans cette recherche perpétuelle de trouver l’âme-sœur chez quelqu’un. Certains pourraient rater certaines choses (plein de trucs ;)) présentes, bonnes à prendre à un moment donné, tout ça parce qu’ils seraient dans l’aveuglement de cette recherche, cette unicité de l’âme-sœur. = Donc passer à côté d’une rencontre tout ça parce qu’à priori, elle ne correspond pas à nos attentes au moment présent. Peut-être n’est-il pas bon de se fier à l’effet de « halo » (= « Dès la première rencontre avec quelqu’un, le cerveau se fait une image mentale de l’autre » cf article « Comment être soi-même ? ») Donc ne pas laisser gagner le FAE, ce processus d’association « d’une personne à des caractéristiques que l’on estime les plus évidentes » vu que cette personne, elle aussi peut changer. Donc pourquoi cette personne ne pourrait pas correspondre à nos attentes plus tard ?!
Pourquoi ne pas partir du principe que nous pouvons avoir différentes âmes-sœurs au fil de notre vie (perpétuelle évolution de soi) ? Si nous sommes le même, mais nous sommes différents chaque jour, alors notre « âme-sœur » est comme nous, elle sera amenée à changer… alors peut-être prendrons nous des chemins différents pour rencontrer par la suite notre nouvelle âme-sœur ? Ou peut-être pouvons-nous avoir une première âme-sœur mais évoluer de manière différente, donc se séparer et rencontrer d’autres âme-sœurs, pour plus tard, se retrouver parce qu’on a de nouveau les mêmes attentes et se remettre ensemble de nouveau ?
Wow ! Salut Mily et merci pour ce bon gros feedback 🙂
Ça me permet de développer un peu plus cette idée d’âme-sœur :
Comment peut-on savoir réellement ce que l’on cherche dans l’absolu (si l’on parle d’âme-sœur unique) puisque nous sommes dans une constante évolution de soi ?
Déjà, l’âme-sœur dans le sens où je l’emploi ne désigne pas une personne unique, il y a potentiellement des tas de combinaisons possibles. Pour moi cela désigne une personne avec laquelle passer du temps est propice à un épanouissement réciproque.
Ensuite, tu as raison de faire remarquer que ce que l’on cherche dans l’absolu n’est pas définissable puisque cela est sujet à de nombreux changements au cours du temps.
C’est pour ça que, comme dans l’article sur comment être soi-même, je suggère de définir ses propres besoins à l’instant présent.
[…] Mais peut-être que cette personne nous fera découvrir quelque chose de nous et que finalement elle pourrait correspondre à ce que l’on voudra de notre nouveau « nous » ?
C’est vrai, c’est possible ! C’est un peu la loterie cependant mais c’est une stratégie envisageable.
A fortiori, dans une certaine mesure, cette part de hasard est forcément présente : l’adéquation avec ses propres besoins actuels permet simplement d’atténuer ce facteur.
Si l’on part du principe qu’une âme sœur est quelqu’un qui correspond à nos attentes, comment peut-elle le rester dans l’absolu puisque nos attentes évolueront sans doute au fil du temps ?
On ne peut pas le savoir. Elle peut le rester si nos attentes évoluent dans une direction commune. Elle peut ne pas le rester si celles-ci divergent.
De cette manière, même si l’on trouve son âme-sœur aujourd’hui, peut-être que ce ne sera plus cette même personne dans 5 ans.
Comme nous l’avons évoqués précédemment, nous sommes le même mais nous sommes amenés à changer, alors est-ce possible d’avoir une personne qui évolue à son tour dans la même direction que nos mêmes attentes en évolution ?
Ça fait partie du champ des possibles 🙂
***
Du coup, en répondant à ces premières questions, tu te doutes que je suis plutôt d’accord avec le reste de ton commentaire !
Pour faire une courte note synthèse de mon idée.
Il n’y a pas d’unicité absolue de l’âme-sœur. Il ne faut pas se fermer aux possibilités qui n’entrent pas parfaitement dans les attentes du moment puisque comme tu le dis, elle peuvent changer. Il faut cependant être conscient de ses véritables besoins afin de maximiser les probabilités de rencontrer une personne qui puissent être en adéquation avec ceux-ci.
J’espère que ces quelques informations supplémentaires complètent les points qui n’ont pas êtes suffisamment clairs dans mon article.
Qu’en penses-tu ?
En tout cas, merci encore d’avoir partagé ton point de vue. Ça fait vraiment plaisir d’avoir un retour comme ça 🙂
A bientôt
« Etre conscient de ses véritables besoins afin de maximiser les probabilités de rencontrer une personne en adéquation avec ceux-ci »
Je suis d’accord avec toi, c’est sûr que si l’on est pressé de trouver quelqu’un, autant essayer de maximiser ses chances. Même si, cela casse un peu l’effet de surprise « la rencontre » au sens romantique du terme. Bref, le tout est d’être mesuré, de rationaliser un peu mais de rester tout de même à l’écoute, ouverture des 5 sens réunis pour pourquoi ne pas se donner le choix de bifurquer.
Après il y a encore la différence entre ce que l’on pense « vouloir » et ce qui peut être « bon » pour nous. On aurait trop tendance, à mon avis, à choisir quelqu’un qui nous ressemble mais parfois nous avons peut-être besoin de certains points contraires pour établir « l’équilibre » dans le couple. Ou d’autres fois, nous sommes tout simplement attirés par notre contraire alors que pour autant si on se base sur les faits, on se dit « mais pas possible, cette personne ne peut être faite pour moi ». (dixit une nana qui a répété ça un bon nombre de fois :D). Alors par ma petite expérience personnelle, je me demande si finalement je suis dans l’erreur à chaque fois ou alors c’est que tout simplement j’ai ce besoin, cette attirance parce que ça va m’aider à m’équilibrer. On m’a souvent fait la remarque que j’étais avec des mecs trop introvertis, timides ou ours, des personnes sans fantaisies qui semblaient m’éteindre un peu, pour autant je suis toujours attirée par ce genre de mec (ou alors je suis maso lol). J’ai du mal à me dire que l’on peut se fier à une certaine logique dans le choix de son partenaire car entre raison et sentiment il y a un gap. On peut choisir un partenaire parce que mathématiquement, il semble nous correspondre… pour autant, on peut ne pas tomber « amoureux ». C’est une chimie tout de même assez complexe. On ne peut pas se résoudre à s’enfermer dans des cases ou des directions même si cela est très rassurant et nous donner la force d’avancer. Dans la vie tout semble possible, il y a tellement de revirements de situation, c’est ce qui fait son inconfort, son insécurité mais c’est aussi ce qui est attirant parce qu’on finirait par s’ennuyer sinon. 1+1 ne fait pas obligatoirement 2.
La vie c’est comme le Rami, t’as des cartes en main et tu dois prendre la décision de les garder ou pas pour monter ton jeu sachant qu’il y a le facteur de l’inconnu « la pioche » et c’est elle qui guidera en partie tes choix mais aussi les cartes que rejettera ton adversaire : essayer de prendre une direction sachant qu’il y a des facteurs que tu ne peux contrôler. La vie c’est un jeu mais difficile est de trouver la bonne combinaison pour avancer droit. Donc, oui, je suis d’accord avec toi il faut savoir maximiser ses chances mais je souhaitais insister sur le fait qu’il faut surtout rester ouvert à toutes éventualités. Savoir s’écouter, écouter les autres, se remettre en question de temps en temps pour vérifier si l’on est dans la bonne direction pour continuer notre chemin.
C’est super que tu partages ton expérience et tes pensées à ce propos !
J’espère que certains lecteurs pourront s’y identifier.
Une petite précision quand je dis « Etre conscient de ses véritables besoins afin de maximiser les probabilités de rencontrer une personne en adéquation avec ceux-ci »
Cela n’implique pas de se presser, au contraire. Cela implique seulement d’éviter de s’impliquer dans une relation qui ne s’avèrera pas épanouissante (et vouée à l’échec) !
Pour moi, c’est une sorte d’auto-sabotage de se lancer dans une relation qui dès le début est trop différente de ses attentes personnelles.
C’est pour ça que dans l’identification de ses propres besoins, il faut déterminer ce qui est « bon » pour soi.
En tout cas merci pour ta participation !
Je t’invite aussi à lire cet article qui pourrait peut-être te plaire 🙂
Bonsoir Damien,
c’est une notion qui m’échappe totalement, la notion d’âme soeur. et honnêtement je ne crois pas que ça existe, ou bien je ne l’appellerai pas comme ça. c’est des personnes qu’on rencontre au fil de notre vie, qu’on estime qu’ils sont susceptible de combler certains de nos besoins (tendresse et sexe comme tu le souligne bien dans un autre article de ton blog sur la définition de l’amour), certaines relations durent, d’autres pas.
ceux qui croient à la notion d’âme soeur (je l’étais jusqu’à ce que je vive des déceptions amoureuses à répétition), croient qu’une telle personne est leur âme soeur jusqu’au jour où la relation casse. et là, on modifie complètement sa vision de la « rencontre amoureuse ». même si on ne tombe pas forcément dans le pessimisme, on se débarrasse de toutes les idées roses ( croyances forgées par les contes de fées, le cinéma). pour ma part, je suis devenue plus pragmatique, mes besoins sont devenus :
rencontrer un homme susceptible de me donner un ou des enfants,
et qui peut être un bon père pour eux (pas besoin qu’il soit trop présent).
je n’aurais pas de problème s’il ne veuille plus rester avec moi après (à condition que je garde le ou les enfants, il pourrait bien refaire sa vie et avoir d’autres enfants si ça lui chante!).
c’est peut être égoïste de vouloir une chose pareille (pas autant que ça, je lui donnerais sa liberté, après tout les hommes aiment par-dessus tout se sentir libre), mais je ne veux plus m’attacher à personne, c’est moins pénible pour accepter et surmonter la séparation après (en cas de séparation).
tu me dirais que j’envisage tout en me basant sur la séparation, au lieu de me focaliser sur l’amour, mais ma vision de l’amour a changé, je suis tombée amoureuse de moi même, je m’occupe de mes besoins à moi. tu me dirais aussi que je ferais mieux de recourir aux service d’une banque de spermes, mais je ne voudrais pas ça pour ma future (hypothétique) progéniture, je voudrais qu’ils connaissent leur papa.
bref, j’arrête de raconter mes déboires et ma visions de l’amour, et de l’âme soeur. c’est toujours un sujet qui remue en moi des émotions pénibles (à chaque fois que j’interviens sur un sujet pareil dans les blogs que je suis régulièrement, et ils sont assez nombreux), j’écris et j’écris sans savoir m’arrêter.
Merci pour l’article c’était assez instructif.
Salut Rima !
Merci pour ton message plein d’émotions.
Je comprends ce que tu ressent. Les déceptions amoureuses (surtout celles où l’on s’est impliqué) peuvent faire vraiment douter sur le fait de trouver un jour quelqu’un d’adapté à soi-même.
Ce que j’essaye de mettre en avant dans le concept d’âme-sœur, c’est qu’il existe un tas d’individus et que parmi eux, il y en a forcément dont la vision du monde est proche de la tienne.
Je ne dis pas que l’on a UNE âme-sœur. Je dis qu’il y a des personnes avec lesquelles l’harmonie se fait naturellement. C’est à nous de trouver ces personnes.
Je pense qu’il y a des hommes qui ont le même point de vue que toi et si tu en trouve un, vous avez toute les chances de bien vous entendre !
Qu’en dis-tu ?
En tout cas, je te souhaite de trouver ton bonheur 🙂
Merci Damien pour ta réponse.
excuse moi pour la longueur du message, ce sujet me fait toujours réagir (ça me permet de m’exprimer).
la période de deuil n’est pas encore tout à fait terminée. c’est pour ça que je réagis de manière presque violente.
« Je dis qu’il y a des personnes avec lesquelles l’harmonie se fait naturellement. C’est à nous de « trouver » ces personnes. » cette dernière phrase suscite en moi une très grande frustration, car je n’arrive pas à « trouver » ces personnes, ou alors l’harmonie se perdait très rapidement. je me dis que je suis si stupide, je manque tellement de lucidité à ce point!
Amicalement
Tu as bien raison de t’exprimer !
Ça permet de faire le point sur tes propres ressentis.
Je sais que certaines relations peuvent faire souffrir.
Je pense que ce n’est pas la peine d’être trop dure avec toi même pour autant.
Personne n’est parfait ! Ce n’est pas parce que cette relation n’a pas marché que tu es stupide !
À toi de voir si tu préfères te focaliser sur ce que n’a pas fonctionné ou si tu préfères apprendre de cette relation pour rendre la prochaine encore plus épanouissante.
Tu as toujours le choix de la manière dont tu vois les choses.
Amicalement !