Un sentiment de confort dans lequel subsistait une pointe d'insatisfaction lancinante.
En apparence, tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde :
Je travaillais à mon compte, seulement quelques heures par semaine, je n'avais aucun souci financier, je pouvais bosser de mon ordi depuis n'importe où dans le monde, j'avais des amis, une famille et une compagne que j'aimais…
…et pourtant, il y avait quelque chose qui clochait.
Ce n'était pas comme si c'était quelque chose de grave non plus.
Mais c'était persistant.
Comme une mouche qui venait te buzzer à la tronche par une belle journée d'été.
Peut-être que tu connais ça aussi :
Ta vie est cool, tu as accompli un tas de belles choses, et du coup, il y a plein bonnes choses dedans : peut-être au niveau de ton travail, peut-être au niveau de tes relations, peut-être au niveau personnel, etc…
Mais il y a une pointe de monotonie là dedans qui te pèse.
Une petit chose qui te manque.
Comme si tu n'exprimais pas totalement ce que tu désirais vraiment.
Pour moi, j'en étais à un point de ma vie où j'avais accompli la plupart des choses dont je rêvais il y a quelques années.
Et même si l'aventure pour arriver jusque là était palpitante… le travail accompli, les personnes rencontrées, etc…
L'"après" avait un goût un peu monotone.
Et ça n'avait rien à voir avec mes résultats extérieurs.
C'était plutôt un constat interne.
Donc je ne sais pas si ça te parle… mais si tu continues de lire ces mots après l'introduction de l'article, ça t'évoque probablement quelque chose.
Et cette sensation commençait à me serrer le cœur de plus en plus souvent.
Mais je n'arrivais pas à m'en dépêtre.
Et la seule personne à qui je pouvais m'en prendre c'était moi-même.
Parce que rester dans mon confort était un choix.
Un choix que je faisais chaque jour.
Parce que je connaissais le confort que je protégeais.
Mais que ce confort m'empêchait de passer à l'action pour créer quoi que ce soit d'autre.
C'était une lutte intérieure impitoyable.
La lutte éternelle entre notre situation actuelle et nos idéaux irréalisés.
Et chacun a sa propre lutte.
Ce que tu désires d'un côté, et ce que tu as déjà de l'autre.
Tu as la tienne, j'ai la mienne, ton cousin a la sienne, José Bové a la sienne, Lady Gaga a la sienne, et n'importe qui que tu croises dans la rue a la sienne.
Une lutte accompagnée de cette question lancinante : et si je changeais ?
Si je passais à l'action.
Si j'agissais différemment de ce que je l'ai fait jusqu'à aujourd'hui.
Si je "risquais" tout ce que j'ai construit jusqu'à présent pour quelque chose que j'imagine.
Est-ce que ça en vaudrait la peine ?
Et si j'échouais.
Si je perdais tout.
Autant garder les choses comme elles le sont aujourd'hui n'est-ce pas ?
Ou pas en fait…
Il n'y a pas de réponse simple.
Ni pour toi, ni pour moi.
La seule chose qui est sûre, c'est que c'est un pari.
Un pari pour une autre vie.
Un saut dans le vide sans savoir où tu vas atterrir.
Pour atteindre un lieu que tu ne sais même pas si tu vas aimer.
Et je trouve ça absolument fascinant.
Cette notion de "quitter sa zone de confort" pour atteindre de nouveaux résultats.
Pas "quitter sa zone de confort" comme la phrase clichée, répétée dans tous les sens jusqu'à en perdre son sens.
Dans le genre : "Tiens, goûte ça, c'est un criquet, ils en mangent en Thaïlande, il faut que tu quittes ta zone de confort, tu vas voir, c'est très bon, et c'est plein de protéines !"
Mais "quitter sa zone de confort" au sens profond du terme.
Au sens tellement profond qu'en quittant cette zone de confort, tu risques de perdre ton identité :
Faire face à tes rêves, et potentiellement réaliser que tu n'es pas capable de les concrétiser…
Ou réussir et te retrouver dans une vie totalement différente de celle que tu avais.
C'est terrifiant de l'envisager.
En fait, quitter ta zone de confort c'est créer un pont.
Un pont entre ce que tu vis et ce que tu imagines que la vie pourrait être.
Et c'est admirable de le franchir parce que − que ce soit réel ou imaginé − tu te dis qu'une fois franchit, tu ne pourras plus jamais retourner en arrière.
Et c'est pour ça que la plupart des gens préfèrent parfois gâcher leur vie accrochés à leurs routines plutôt de se confronter à leurs rêves.
Et quand je dis ça, je ne jette la pierre à personne.
Je serais mal placé pour le faire tant de fois je me suis dérobé.
Mais dans des moments de clarté, ou de souffrance, j'ai agi parfois aussi.
Et ces actions, ce sont celles qui ont eu le plus de sens dans ma vie :
Quitter mon boulot, créer ma première entreprise, et les suivantes, commencer ce blog, écrire un livre, inviter Lady Superstar à sortir avec moi, faire le tour du monde, etc…
Ce sont toutes les choses dont je tire le plus de joie et de fierté.
Et comme je te le disais dans l'intro, ça faisait quelques mois que j'étais de nouveau coincé…
Pris à la gorge par le statu quo.
Parce que ta pire prison, c'est dans ta tête que tu te la crées.
Quand tu arrêtes de grandir et de rêver, et que tu te contentes de préserver ce que tu as accumulé.
Tu n'essayes plus de gagner. Tu as juste peur de perdre.
La vie est éphémère.
Et 30 ans après ta mort personne ne se souviendra que tu as existé.
Le but du jeu n'est pas d'atteindre un oasis de satisfaction et de sérénité.
C'est de continuer de croître.
Année après année.
Être à l'écoute de ce qui t'anime.
Et t'investir jour après jour pour le concrétiser.
Malgré les doutes. Malgré la peur. Malgré le confort de ce que tu connais.
Moi ?
Au-delà de cette vie confortable que je me suis créée, aujourd'hui, j'aimerais créer quelque chose de nouveau.
Quelque chose de mémorable, quelque chose que je sois vraiment fier d'avoir créé.
Même si dans cette veine là, j'ai déjà accompli pas mal de choses à ma petite échelle… c'est déjà du passé.
Mon bouquin, mes business, mes relations…
Ce qui compte à l'heure actuelle, ce n'est pas ce que tu as déjà créé, c'est de quoi aujourd'hui sera fait.
Parce que la vie est en mouvement.
Et c'est là où je veux en venir :
Par exemple, pendant la création de chacun de mes business, ou pendant toute l'écriture de mon livre, je me sentais vivant, malgré les difficultés (ouais, au cas-où tu te le demandes, c'est assez galère de lancer un business ou d'écrire un livre !).
Parce que l'objectif au fond, c'est de tirer du sens de ce que tu fais.
Et que cette "pointe d'insatisfaction lancinante", comme je l'ai appelée, c'est le signe indubitable que cet appel au sens n'est pas respecté.
Et le seul remède, c'est l'action.
Pas la recherche, pas le désir, pas se jouer des scénarios dans sa tête, mais l'action.
Et souvent, c'est douloureusement simple.
La difficulté n'est pas de savoir quoi faire.
La difficulté est d'avoir le courage d'agir.
Peu importe ton rêve.
Si tu veux perdre du poids : mange moins, fais plus d'exercices.
Si tu veux rencontrer l'amour : rencontre des personnes, parle leur.
Si tu veux avoir un business : crée une offre, vends la.
Affreusement simple. Comme je te le disais.
Alors on préfère s'entourer de complexité pour se rassurer.
Et chercher le dernier régime à la mode. La phrase d'approche parfaite. Ou le dernier hack sur Facebook pour attirer un torrent de clients en folie.
On compense en esprit ce qu'on n'est pas capable d'affronter dans la réalité.
Et même si ces approches peuvent fonctionner quand elles sont appliquées (et souvent, c'est le cas), il n'en reste pas moins vrai qu'au cœur de la réussite de n'importe quel projet…
…le mécanisme est simple…
Et c'est trouver le courage d'agir qui est compliqué.
Par exemple :
Ça fait des mois que je me dis que j'aimerais créer quelque chose de nouveau et de fantastique.
Au début de l'année, je pensais que ce serait retaper une maison…
Mais je me suis pris quelques baffes de ce côté là (trop long à expliquer dans cet article ^^), avec des imprévus que je ne pouvais pas imaginer… donc le projet n'est pas mort, mais il est tout de même violemment reporté.
Et ce projet étant en veille, je me suis retrouvé dans la torpeur dont je te parlais au début de l'article.
Parce que le désir profond était toujours là : faire quelque chose de nouveau et fantastique, quelque chose qui a du sens, mais que je n'avais plus d'exutoire pour l'exprimer.
Donc à l'heure actuelle, même si je ne sais pas la forme que cela va prendre, j'imagine que ce sera soit un nouveau business, soit quelque chose à l'écrit, soit, effectivement, retrouver un projet immobilier qui me fait vibrer.
Le challenge, c'est de passer à l'action.
Parce que, comme on en a déjà parlé, c'est ça qui est terrifiant :
Je sais ce que j'ai à perdre… sans avoir la moindre garantie de ce que je peux gagner.
Concrètement ?
À l'heure actuelle, j'ai mon activité avec PleinDeTrucs.fr, et c'est quelque chose dont je suis très fier :
Ça m'a demandé énormément de travail, de temps et d'effort, pendant des années, mais à l'heure actuelle, je peux envoyer un email et gagner en quelques jours suffisamment d'argent pour couvrir mes dépenses de plusieurs mois (voyage, logement, divertissement, etc…).
Donc en d'autres termes, c'est EXTRÊMEMENT confortable.
Et c'est gratifiant aussi : parce qu'après tout ce boulot, j'ai développé le "super-pouvoir" de pouvoir apprendre aux gens à gagner leur vie avec leur propre biz en ligne, et développer le mental qui va bien pour accomplir les choses qui leur tiennent à cœur, donc c'est un honneur de pouvoir impacter la vie de certaines personnes de cette manière.
J'ai l'impression de contribuer à leur permettre d'atteindre leurs rêves, j'en tire une grande fierté, et c'est confortable aussi.
Et c'est justement là que ça devient compliqué.
Parce que tout ça, je SAIS que je SAIS le faire.
Donc c'est ma zone de confort en somme.
Et créer quelque chose de radicalement nouveau, ça pourrait mettre en péril ce bel équilibre.
Imagine un instant :
Si j'écrivais un bouquin de philosophie de vie moderne ! Est-ce que ça me permettrait de gagner autant d'argent ? Est-ce que ça vaudrait vraiment le coup de m'investir pendant un an ou deux à écrire un nouveau livre ? Et si personne n'en voulait ?
Et si je lançais un nouveau business complètement dédié aux personnes qui ont déjà un business en ligne et qui veulent faire plus de vente par email ! Est-ce que je ne perdrais pas une grande partie de mes lecteurs actuels ? Par exemple les débutants, ou ceux intéressés davantage par ma philosophie de vie que par le business en ligne ?
Et si je me remettais à écrire des articles partageant ma philosophie de vie sur le blog (genre celui-là en fait) ! Est-ce que ce serait intéressant pour mes lecteurs ? Est-ce que ça toucherait au moins UNE personne ? Ou est-ce que ce serait juste une perte de temps qui ne sert à que dalle ?
Pour chaque possibilité, je vois des pertes possibles.
Donc l'action la plus confortable… ce serait de ne pas passer à l'action !
Et c'est ce que j'aurais pu continuer de faire…
Mais dans ce cas là, la "pointe d'insatisfaction lancinante" ne serait pas prête de se barrer.
Et c'est pour ça que je publie cet article aujourd'hui.
Pour agir sur le dernier point des trois que je viens de te présenter (même si ce n'est pas grand chose dans le grand ordre des choses !). Et le mot clef, c'est AGIR.
Parce que savoir que tu agis directement sur ta "pointe d'insatisfaction lancinante", c'est libérateur.
Même si tu ne sais pas exactement où ça va t'amener au final.
Alors je ne vais pas te prêcher que c'est facile.
Parce que ça ne l'est pas.
Mais je t'invite à y réfléchir.
À regarder le "pont" entre ce que tu vis et ce que tu imagines que la vie pourrait être.
À considérer les actions douloureusement simples à accomplir.
Puis à les noter noir sur blanc.
Et malgré les doutes, malgré la peur, malgré l'inconnu qui se dresse à perte de vue…
Les faire.
Le sourire aux lèvres.
En te disant que la vie, c'est maintenant.
C'est pour ça que je pose ces mots sur cette page aujourd'hui.
En espérant toucher un autre humain avec mes pensées.
Si t'es encore en train de me lire, cet humain, c'est peut-être toi ^^.
Et c'est à toi de choisir comment tu va les interpréter :
Est-ce que tu vas prendre mes mots comme de simples caractères qui dansent sur une page web ?
Ou est-ce que tu vas les laisser te toucher pour passer à l'action sur ton plus grand projet ?
Dans tous les cas, c'est toi qui est aux commandes !
Je te souhaite plein de belles expériences et un max de succès.
Si tu n'es pas encore inscrit(e) à mes emails, tu peux rejoindre la bande ici et recevoir des idées/pensées/conseils qui ne sont pas sur le site.
Et si tu as lu jusque là, j’ai un truc à te demander :
Si l'article t'a parlé, ce serait cool de me le dire dans les coms en me disant ce que t’en as pensé, histoire que je continue à t’écrire des articles du genre − ou pas d'ailleurs ^^ !
Et ce serait bien sympatoche de le partager avec quelqu’un à qui ça pourrait plaire parce que ça permet de toucher plus de monde avec ces idées.
Merci pour ta contribution nuggets !
Bonne journée et à très vite,

- Damien
Ciao Damien,
C’est super sympa de te lire de nouveau !
J’ai bien aimé l’article, d’autant plus qu’il parle d’un problème qui me concerne (et qui, je suppose, concerne pas mal de monde) : on a une vie satisfaisante et une identité confortable, et c’est cela qui nous empêche de faire de nouvelles expériences. C’était déjà écrit noir sur blanc dans ton livre, mais le relire et y réfléchir de nouveau ne fait pas de mal.
Cela n’est que mon avis, mais je suis super partant pour que tu continues d’écrire des articles davantage philo tel que celui-ci 🙂
J’aimerai rebondir sur les options qui s’offrent à nous face à la « pointe d’insatisfaction lancinante » dont tu parles. Passer à l’action et avoir de nouveaux résultats est bien sûr une solution. Je me demandais si tu avais envisagé sérieusement une autre solution, à savoir embrasser un point de vue stoïque/épicurien/bouddhiste qui reposerait sur l’acceptation de cette « pointe d’insatisfaction lancinante », sa gestion/suppression via des exercices spirituels/cognitifs et, finalement, profiter de la vie sans ressentir le besoin de croître ?
[oui, bon, peut-être que les bouddhistes ne disent pas exactement exactement ça… mais leur méditation permet ce genre de chose]
Finalement, si on reprend le chapitre sur la gratitude dans la Danse de l’air, ne serait-ce pas une autre solution à la gestion de la « pointe d’insatisfaction lancinante » ? On se contente d’être heureux d’avoir une situation comfortable et basta ?
Voilà voilà, je me demandais juste si tu avais déjà fait des essais dans cette direction et, si oui, quelles en étaient tes conclusions.
Passe une bonne journée,
Clément
Salut man !
« oui, bon, peut-être que les bouddhistes ne disent pas exactement exactement ça… » MDR 🤣
Et excellentes tes questions/réflexions !!! Je trouve ça fascinant comme sujet moi aussi, du coup, mes réponses :
Je me demandais si tu avais envisagé sérieusement une autre solution, à savoir embrasser un point de vue stoïque/épicurien/bouddhiste qui reposerait sur l’acceptation de cette « pointe d’insatisfaction lancinante », sa gestion/suppression via des exercices spirituels/cognitifs et, finalement, profiter de la vie sans ressentir le besoin de croître ?
Oui, carrément, en fait, je pense toujours que c’est une PARTIE de la solution. J’aime beaucoup les modèles mentaux bouddhiste, épicurien et stoïque à ce sujet (anecdote : ma copine m’a offert une clé USB avec gravé « I ❤️ Sénèque » pour te dire à quel point je suis fan ^^). Et ils sont extrêmement utiles pour atteindre un point de contentement. Mais dans l’application de ces modèles, je constate que selon les situations de la vie, il n’en reste pas moins une « friction » entre idéal et réalité : cette « pointe d’insatisfaction lancinante ». (NOTE : Dans un vieeeeeeeeeil article, j’avais appelé ça Les fausses notes de la réalité aussi). Et c’est pour ça que je me reconnecte pas mal avec l’idée de croissance, et de rendre cette croissance délibérée. Il y a un bouquin que j’ai lu cette année et qui m’a permis d’avoir une meilleure représentation mentale d’une sensation que j’avais depuis un bail : Finite and Infinite Games de James Carse. J’en ai parlé dans Le Plan d’Évasion mais j’en ai pas encore parlé dans les mails (et je pense le faire à l’occase d’ailleurs). En gros l’idée qui nous vient de la Théorie des Jeux, c’est que les jeux peuvent être finis ou infinis (d’où le titre quoi ^^). Un jeu fini se termine quand une condition est achevée : il y a un gagnant et un perdant. Un jeu infini ne se termine pas : la finalité du jeu infini est de continuer à jouer. Un autre paramètre est la notion de Flow de Mihaly Csikszentmihalyi qui parle d’un état optimal. Bref… je fais des raccourcis de ouf, mais ma vision actuelle est qu’en considérant la vie comme un jeu infini, on est libre de changer les règles pour que le jeu se passe au maximum dans un état optimal. D’où l’idée de sortir délibérément de sa zone de confort comme j’en parle dans l’article ! Le résultat final n’est pas ce qui compte, le but du jeu est de jouer dans un environnement stimulant. Je trouve ce modèle mental élégant, et d’un point de vue émotionnel quand il est mis en pratique, il sonne « vrai ». Donc j’en suis là de mes réflexions ^^
Finalement, si on reprend le chapitre sur la gratitude dans la Danse de l’air, ne serait-ce pas une autre solution à la gestion de la « pointe d’insatisfaction lancinante » ?
Yes, ça fonctionne, et c’est important pour atteindre un point de contentement. Mais à mon avis, ce n’est pas suffisant en soi, c’est pour ça que dans La Danse de l’air, il y a aussi un chapitre sur Chambouler ton identité et un sur Le courage d’avoir de nouveaux résultats. En fait, c’est un équilibre, et le seul juge de cet équilibre, c’est l’individu. Assimiler ces modèles mentaux, ça permet de naviguer la vie, pas comme un jeu fini avec une seule réponse, mais comme un jeu infini (ou il n’y a pas de vainqueur ni de perdant ni d’objectif final à atteindre) avec un ensemble de variables qu’on peut doser à sa sauce pour profiter au max du temps qu’on a !
Voilà pour mes réponses et ma vision du moment, c’était bien fun à écrire, et avec plaisir pour approfondir tout ça à l’occase ^^
Merci pour ton feedback aussi « Cela n’est que mon avis, mais je suis super partant pour que tu continues d’écrire des articles davantage philo tel que celui-ci 🙂 », c’est cool de voir que ça résonne !
Bonne journée à toi aussi et à très vite
Merci pour la ref de Carse je le lirai (et sympa de revoir un coup la série des PCs, je les avais lus il y a bien longtemps x’D).
Hmm… alors pour reformuler mes réflexions à l’intérieur du cadre de ta métaphore, je dirais que mon (faux?) problème est le suivant :
Je suis dans un jeu infini, possibilité de changer les règles, etc. et je veux jouer dans un environnement stimulant. Je me pose la question de la stratégie optimale à employer.
1) dans mon cas, il m’est facile d’obtenir du flow (je lis des bouquins, joue aux échecs, me balade… ça coûte pas cher), de ressentir de la gratitude, de méditer (je ne dis pas que je médite bien… mais concrétement, on n’a besoin d’aucun bien matériel pour le faire). C’est une stratégie minimaliste pour atteindre le bonheur.
2) une autre stratégie serait celle de la croissance i.e., créer une entreprise/easy business, bref, faire un taf que l’on aime dans des conditions de travail que l’on apprécie et, de manière générale, passer à l’action pour se construire une style de vie qui nous plaise.
La stratégie 1) est plus centrée sur un travail sur soi, la 2) plutôt sur les actions que l’on effectue sur le monde.
Bien sûr, si on adopte la stratégie 1) ou la 2), on finit par développer des identités différentes (pour caricaturer, le baba cool spirituel VS l’entrepreneur 3.0), se créer des cercles sociaux différents, etc.
Donc voilà, je suis devant ces deux grosses stratégies et je ne sais pas laquelle choisir.
Ce qui me réconforte c’est qu’il s’agisse d’un « faux » problème, dans le sens où je n’ai pas besoin de trouver la stratégie « optimale », et qu’en mélangeant les solutions 1) et 2) j’arrive à être content de ma vie. Donc bon, peut-être que je me coupe les cheveux en quatre pour pas grand chose x’D
Yes, comme tu dis à la fin, la première question à répondre c’est « pourquoi » tu te poses la question de quelle stratégie choisir ^^
Si c’est un faux problème, la « stratégie à choisir » n’est peut-être pas si importante puisque les deux sont satisfaisantes.
En revanche, s’il y a une « pointe d’insatisfaction lancinante » qui traine, et que la question revient encore en encore dans tes réflexions, là, c’est peut-être pertinent d’identifier la cause profonde. Puis prendre une décision ferme en conséquence.
Souvent, j’ai remarqué que les triturations du cerveau viennent du fait de ne pas être ferme dans une direction : en ne choisissant pas, on a tendance à croire qu’on se laisse des options mais en fait, on entretient une « vie non vécue » qui nous ronge.
Mais bon… c’est facile à dire mais c’est beaucoup plus difficile à appliquer (je te dis ça d’expérience X-D).
Aussi, par rapport au choix flow vs. croissance, il y a une considération qui me semble intéressante, c’est de distinguer ces deux composantes en micro et macro.
Par exemple, même si je peux avoir du flow en jouant aux échecs ou en passant une bonne soirée avec des potes (micro), s’il y a une pointe d’insatisfaction lancinante (« pil » pour faire court) dans mon boulot ou mes relations (macro), peu importe la quantité de flow micro que je peux avoir, ça ne va pas changer ma pil.
Donc mon choix perso, en général, c’est de considérer le macro, puis d’aller vers le micro. Et éviter de faire le contraire (parce que ce serait un genre de béquille qui traite un symptome plutôt qu’une cause).
Bref, juste quelques idées complémentaires ^^
Merci pour la conversation man et à très vite !
Merci pour la nouvelle distinction conceptuelle.
Hmm… le fait de se contenter de peu peut être une stratégie macro : quand tu regardes l’idéal épicurien ou, plus près de nous, les courants type « sobriété heureuse », c’est tout un projet de vie qui est élaboré autour d’un travail sur soi pour se satisfaire de peu.
Donc mes stratégies 1) ou 2) sont à la fois du macro et du micro.
Mais bon, pour le moment, il s’agit effectivement d’un faux problème car les deux stratégies me vont ^^
Peut-être que si ma situation éco/mon cercle social évolue, je devrais choisir entre l’une de ces deux voies. Dans ce cas notre petite conversation me sera sûrement très utile (elle a permi d’éclaircir pas mal de distinguos conceptuels) 🙂
Super intéressante ta perspective du macro épicurien !
Du coup, en considérant que diverses possibilités sont viables, ça me fait penser à « qu’est-ce qui motive nos choix », comment (et pourquoi) on choisit notre chemin de vie. Peut-être le sujet d’un prochain article ^^
Merci pour le partage et à bientôt 🙂
Merci Damien pour ce mail
J’aime bien tes mails en général : nous font réfléchir, sans nous plomber 🙂
Celui-la en particuler … c’est tout bon pour moi si tu continues dans ce style ! Cela me booste pour me bouger et faire le point régulièrement, pour éventuellement réajuster et c’est cela que je trouve super dans l’aventure (même si comparée à toi j’ai une vie pépère !!!)
Bonne route avec plein de nouveaux défis … et d’actions
Yes, merci pour le feedback Marine !
« Cela me booste pour me bouger et faire le point régulièrement, pour éventuellement réajuster et c’est cela que je trouve super dans l’aventure »
Ravi que ça te booste et que ça te parle comme ça 😁 Donc merci d’avoir pris le temps d’écrire ce message et à très vite !
Hello Damien !
Voila exactement ce j’aime chez toi, le partage de la face cachee de tes aventures. Je dis un grand oui pour la poursuite de tes articles de phillsophie de vie ! Ils m’ont grave aidé a sortir de ma zone de confort (genre je rend mon appart, je prends mon sac a dos et un billet d’avion et je pars en mode je sais pas ou je vais, je sais pas ce que je vais faire et… je m’en fous). Et je m’en sers chaque jour dans mes coachings aupres des entrepreneurs « seule l’action entraine des resultats » c’est surement la phrase que je repete le plus !
J’ai hate de voir ou tes prochaines actions vont t’emmener !!!
❤️
Merci pour le feedback Ccil, c’est bien noté !
Et ça fait toujours plaisir de lire ta bonne énergie 💪
Je te tiens au jus et à très vite !