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Une vision du monde absurde ?

Il y a un truc qui m’énerve.

Parce que ça me semble furieusement absurde.

Pourtant un tas de gens ont l’air de trouver ça normal.

Donc je veux bien ton avis là-dessus.

Disons qu’un individu lambda – appelons le Léopold Lambada −  a un rêve qui lui tient à cœur.

En général ce rêve a l’une des formes suivantes :

  • Trouver l’amour.
  • Lancer son business.
  • Faire un grand voyage.

Dreams !

Donc :

D’un côté, notre ami Léopold a son rêve

…et d’un autre côté : il a sa vie de tous les jours.

Avec ses obligations. Ses challenges quotidiens. En mode routine inexorable.

Et là…

Il se passe un phénomène assez mystério-étrangiforme :

C’est le repositionnement de ses rêves.

Au fond de son cœur, Léopold Lambada sait bien que ce qu’il désire, c’est trouver l’amour, créer son biz et voyager autour du monde.

Pourtant, dans sa vie de tous les jours il se lève chaque matin pour aller au boulot, il passe ses weekend à rénover son appart et sortir avec sa même bande de potes.

Donc il avance pas d’un broc en direction de ses rêves.

Pire : quand une occasion se présente, il s’auto-met des bâtons dans les roues !

« Ah ! Vous partez à Bali pour une rencontre d’entrepreneurs » (où il pourrait à la fois voyager, parler business et rencontrer quelqu’un avec les mêmes intérêts que lui) « Ooooh ! Bin c’est dommage parce qu’il faut VRAIMENT que je finisse de rénover mon appart ! Puis de toute façon, mon patron me laissera pas partir à cette période ! ».

Mais qu’est-ce que tu fous Lambada ?

What ?

C’est comme si ses rêves étaient des entités distantes dont il ne fallait pas se rapprocher.

Au risque de se brûler les ailes.

S’accrocher à une « salvation » lointaine et illusoire plutôt que d’affronter la réalité.

Avoir les yeux rivés sur une existence meilleure sans jamais s’en approcher.

Mais la réalité, c’est que ta vie, elle se passe maintenant.

Chaque jour.

Et qu’au bout d’un moment tu vas mourir.

On va tous mourir. C’est comme ça.

Et quand le moment sera venu, qu’est-ce qui aura le plus compté pour toi ?

Avoir trouvé la femme/l’homme de ta vie, créé un business dans lequel tu t’épanouis, avoir voyagé vers tes destinations de rêves…

…ou avoir fini de rénover ton *lutin* d’appart et bossé un weekend de plus ?

Sérieux ?

Et là, en général, la réponse de Léopold c’est une armada de rationalisation des sept enfers :

  • « Mais mon objectif du moment, c’est vraiment de terminer de rénover mon appart »
  • « Mais si je « force » mes vacances, je vais peut-être perdre mon job »
  • « Mais en ce moment, je suis vraiment limite niveau argent »
  • Etc…

Bla, bla, bla !

Même si c’est des « vraies » raisons… en quoi est-ce qu’elles sont réellement bloquantes ?

Ton objectif, c’est de terminer ton appart ? Est-ce que c’est la chose la plus importante que tu veux accomplir dans ta vie à un point ou tu ne peux pas repousser ça pour vivre des expériences extraordinaires (dans le sens qui sortent de ton ordinaire quoi !) ? Je veux dire… rénover ton appart, ça peut être un objectif sympa… mais une fois que t’as accompli tes rêves ! Pas avant ^^

Tu vas peut-être perdre ton job ? Et alors ? Tu vas t’empêcher de vivre tes rêves parce que tu veux rester dans les bonnes grâces de ton patron pour continuer de recevoir ton chèque à la fin du mois ? Ne pourrais-tu pas trouver un autre taf plus tard ?

T’es limite niveau argent ? Ou tu dépenses tout ce que tu gagnes dans des fringues, ta bagnole, ton nouveau téléphone ?

Les excuses coulent à flot.

C’est un mécanisme de défense. Et c’est humain.

On en a tous : Léopold, toi, moi.

La vérité, c’est qu’on flippe de poursuivre nos rêves.

Ça fout tellement la frousse qu’on préfère fuir. Ou faire l’autruche.

Parce que si l’on ne tente rien… on ne peut pas échouer.

Donc on reste au sec. Dans un quotidien monotone.

Et on se prélasse dans notre zone de confort en se disant qu’on le fera un jour.

Un pas devant l’autre, sans conscience, comme des zombies.

C’est pas ta faute. C’est pas la mienne. C’est la nature humaine esclavagisée par le système.

Métro-boulot-dodo. Appart en banlieue. Amitiés sur les réseaux sociaux.

On ferme les yeux et on attend l’année prochaine.

Quand on aura mis plus d’argent de côté. Quand on se sera remis au sport. Quand les poules auront des dents.

Et un jour tu réalises que demain n’existe pas.

Comme quand mon pote Manu n’est jamais revenu au boulot. AVC. À même pas 25 ans.

Pleine santé. Super créatif.

Coup de marteau de la vie dans la face.

On vit comme si on était éternels.

Et on engraisse la grosse machine.

Qu’est-ce que tu ferais si tu devais mourir le mois prochain Lambada ?

Tu rénoverais ton appart ?

Ou tu te sortirais les doigts du *Bip-bop tralala* ?

Parce que peut-être que la vie est précieuse.

Et que c’est dommage de la passer à faire des choses qui ne comptent pas.

Donc comme je te le disais au début de l’article : ça me semble absurde.

Mais je sais pas ce que t’en penses, peut-être que c’est juste moi ?

Évidemment, je dis pas que c’est facile de regarder en face les mensonges qu’on se fait à soi-même.

Et réaliser qu’on se tartine le cerveau de rationalisation pour ne pas poursuivre nos rêves.

Mais je dis que ça vaut la peine de se poser un instant et d’y réfléchir.

Parce que le truc qui te permet de te lancer corps et âme dans ta vie rêvée :

C’est seulement quand tu admets que ton pire ennemi, ce ne sont pas tes conditions de vie elles-mêmes…

…c’est les limites que le système t’a foutu dans le ciboulot.

Et une fois que tu arrêtes de te dire « Nan, je peux pas à cause de [X, Y ou Z] » et que tu remplaces ce script à la con par « Ok, comment je peux m’y prendre, même si ça me fait flipper… » :

Tu t’ouvres un monde de possibilités littéralement illimitées.

Il y a quelques années, j’ai fait ce choix de réaliser tous mes rêves. Ou vivre et mourir en essayant.

Pas parce que je suis plus malin qu’un autre mais simplement parce que j’ai réalisé que la vie n’attend pas et que chaque jour est le meilleur moment pour exister.

Je n’ai aucune idée de jusqu’où j’irai.

Mais j’y vais !

Aujourd’hui je me sens l’homme le plus chanceux du monde, autant dans les moments de galère que dans les moments de gaieté.

Pas parce que j’ai la meilleure existence du monde. C’est impossible à comparer.

Mais parce que j’utilise consciemment les années qu’il me reste pour réaliser ce qui me semble digne d’intérêt.

Dans l’absolu, mes choix ne sont pas mieux ou moins biens que d’autres… mais ils sont délibérés.

Et que ça te semble étrange ou censé, voilà le message que je voulais te passer :

T’es capable de tout réaliser.

Tout dépend de tes priorités.

Tu peux rénover ton appart ce weekend.

Et tu peux rencontrer l’amour, créer ton business et voyager.

Tu peux même faire tout ça à la fois.

Dans l’ordre qui te plait.

Ou tu peux ne rien concrétiser.

Tu peux remettre les choses à demain.

Ou tu peux leur donner la priorité.

Tu peux croire que t’as pas le choix.

Ou tu peux décider de ce que tu fais de tes journées.

Ce sont juste des choix à faire.

Il n’y en a pas de meilleurs que d’autres.

Ils te mènent juste sur des chemins différents.

Parce que la vie est brève.

Et que ce qui compte, ce n’est pas la destination, c’est le trajet que tu prends pour t’y diriger.

Mais peut-être que je délire, peut-être que je mène une vie illusionnée, peut-être que la « sécurité » est reine, et qu’il vaut mieux courber l’échine et ne rien tenter.

Ou peut-être que j’ai raison, que notre état d’esprit détermine nos priorités et que nos actions qui en découlent façonnent notre destinée.

Deux façons de voir le monde diamétralement opposées… qui mènent à des existences radicalement éloignées.

Je suis curieux d’avoir ton avis là-dessus nuggets.

Qu’est-ce que t’en penses ?

Tiens-moi au jus dans les coms, ça m’intéresse !

Bonne journée et à très vite,

– Damien


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