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Que faire quand les résultats ne viennent pas aussi vite que tu le voudrais

Mon frère est en train d’acheter/rénover un restau avec sa femme. Ces temps-ci, je leur donne un coup de main pour les travaux.

Il y a une paire de jours, une de nos missions était de défoncer un escalier en béton qui semblait prendre racine dans les entrailles de la terre. Le truc était mastoc.

Alors armés d’énormes masses, petit frère et moi − deux braves gaillards d’1m90 et 1m85 – nous nous sommes mis à l’ouvrage.

On allait asséner le premier coup. La masse se lève dans les airs, suspendue un instant, puis en une fraction de seconde, elle rejoint avec fracas le colosse de béton. Un bruit sourd résonne.

On regarde l’escalier. Rien. La surface est à peine marquée. On recommence. Et ça une dizaine de fois. Les dégâts sont superficiels. On se regarde, un peu désemparés. On avait pris l’habitude de défoncer des gros pans de murs en quelques coups à peine et là… quasiment que dalle.

On doute de notre technique, de notre force. Peut-être qu’il nous faudrait une machine ? On essaye d’utiliser d’autres outils mais rien ne nous parait vraiment adapté. On se remet à la masse.

Et là, après quelques coups supplémentaires, un coup vient tout changer. Ce coup n’était pas plus fort, ni mieux placé qu’un autre. Pourtant une fissure se crée sur toute la longueur de notre adversaire minéral.

À partir de là, un coup de masse après l’autre, le titan de béton se disloque et on le réduit rapidement en gravas.

Ça m’a fait penser à un truc. Ce que j’appelle « les progrès invisibles ». Quand t’as beau travailler sur un projet et que tu ne vois aucun résultat.

Comme quand tu te mets à la guitare, que tes doigts souffrent milles tourments et que malgré tes efforts, tes oreilles saignent à chaque fois que tu émets un son. Ou quand tu lances ton business, que tu passes tes journées à bosser et que ton compte en banque reste vide et désolé comme un désert de poussière.

Dans ces moments-là, tu te demandes ce que tu fais de travers. Tu questionnes tes compétences, ta stratégie et même ton désir initial de te lancer dans cette nouvelle aventure (peu importe le truc que t’as envie d’accomplir d’ailleurs).

Et tu sens monter en toi cette envie latente d’abandonner. Parce que si les résultats ne viennent pas, à quoi bon continuer ?

Donc je vais te dire un truc. Un truc qui m’aide à fond quand je galère à VOIR des résultats dans mes projets.

Installe-toi confortablement, c’est parti :

 

Les progrès invisibles

Ça fait deux fois que je mentionne cette notion de « progrès invisibles »¹. Dans l’intro, je te disais que c’est quand tu bosses sur un projet sans voir de résultats arriver. Là, je vais étoffer un peu la définition.

Quand je te parle de « progrès invisible » malgré l’invisibilité des résultats, je te parle aussi de la notion de progrès. C’est-à-dire que tes progrès EXISTENT même s’ils ne sont pas visibles. Et c’est la clef du concept.

Quand on voit un résultat final du genre :

  • Parler anglais
  • Être propriétaire
  • Savoir surfer
  • Jouer du piano
  • Danser la salsa

On constate un résultat mais on ne VOIT pas le TRAVAIL derrière ce résultat.

Par exemple, imaginons quelqu’un qui rentre dans la pièce ou on défonçait l’escalier de béton avec mon frère. Imaginons que cette personne rentre juste avant le coup qui a fissuré l’imposante masse grise. Cette personne pourrait penser « Tiens, il suffit de donner un bon coup de masse pour péter un escalier de cette trempe ! ». Et évidemment elle aurait tout faux : parce qu’elle n’aurait pas vu les progrès invisibles derrière ce résultat.

En d’autres termes :

Ce n’est pas le 20ème coup de masse qui a fissuré l’escalier, c’est l’accumulation de 19 coups de masse invisibles qui a permis au vingtième d’être aussi impressionnant.

Et c’est pareil dans n’importe quel apprentissage.

Pour le jeu d’échecs : J’étais « bloqué » à un score de 1100 (c’est un niveau débutant) pendant des mois et j’avais l’impression que je n’avançais pas d’un broc malgré ma pratique régulière. Puis un jour, je sais pas exactement ce qu’il s’est passé mais j’ai « compris » une nouvelle vision du jeu et j’ai gagné presque 200 points de classement en quelques semaines (ce dont je suis assez fier, je l’avoue, même si je reste un joueur du dimanche ^^).

En surf : Pendant des semaines, je n’arrivais pas à me mettre debout sur un shortboard (c’est une planche avec une forme effilée à l’avant et qui mesure en général moins de 6 pieds 1 pouces (soit 1m85)). Pourtant j’étais à l’aise sur des planches de plus de 6’3 (soit 1m90). Puis un jour, en apparence comme les autres, sans identifier clairement ce que j’avais fait de différent, je me suis levé sur un shortboard et depuis, j’y arrive !

Je pourrais mettre des dizaines d’exemples en fait.

Concrètement, il y a une phase ingrate lorsqu’on poursuit n’importe quel objectif, c’est la phase où les résultats ne se voient pas (ou très peu). Et cette phase peut durer plus ou moins longtemps.

De manière générale, plus le projet est ambitieux, plus la phase de progrès invisibles est longue.

Par exemple, si tu veux écrire un best-seller, il te faudra probablement entraîner ton écriture pendant des années avant d’atteindre le résultat que tu veux VOIR se réaliser.

L’idée est de garder en tête que même si les progrès ne se voient pas, tant que tu passes à l’action régulièrement, tu restes en progression.

Donc…

 

Que faire quand les résultats n’arrivent pas aussi vite que tu le voudrais

1/ T’assurer que tu avances dans la bonne direction. Si tu veux scorer plus de point au basket, mieux vaut pratiquer ton shoot plutôt que de regarder fixement le compteur de point. Ça paraît évident mais si tes actions actuelles ne sont pas adaptées à l’atteinte de l’objectif, t’auras beau y passer du temps, ça te fera pas avancer. Comment t’assurer que t’avances dans la bonne direction donc ? Demande à des gens qui ont DÉJÀ atteint l’objectif que tu poursuis. Par exemple, en ce moment je cherche un nouveau bien immobilier, tout le monde a un avis à me donner là dessus mais je préfère suivre les avis des personnes qui ont DÉJÀ des biens ET qui ont de bonnes rentabilités dessus (je préfère même l’avis de ces personnes à celui des agents immobiliers qui sont censés s’y connaître mais qui n’investissent pas eux-même).

2/ T’assurer que ta pratique est suffisamment régulière. Si tu veux apprendre une langue et que tu pratiques une fois par mois, tu vas pas progresser des masses. En revanche si tu te fais une ou deux sessions par jour (même des sessions de seulement 10 minutes), tu vas voir les résultats arriver beaucoup plus vite. Garde en tête que le plus important pour avoir des résultats, ce n’est pas la durée entre le moment où tu as commencé et la date actuelle, c’est la régularité de la pratique !

3/ T’assurer de surmonter les périodes creuses et ne pas t’arrêter. Si tu veux avoir des résultats significatifs dans n’importe quel domaine, il te faudra traverser les périodes de doutes. Tu ne peux pas être vraiment balèze dans quoi que ce soit si tu abandonnes à la moindre difficulté. Donc mets en place des stratégies² pour garder le cap quand tu es perdu dans la tempête et que tout te paraît difficile. Par exemple en prenant du recul sur la situation et en te remémorant pourquoi tu as commencé ton aventure en premier lieu.

Une fois que tu as checké tous ces points – que tu vas dans la bonne direction, que tu passes à l’action régulièrement, et que tu t’es préparé(e) à surmonter les périodes creuses – il te reste à être patient(e) et persévérant(e)³.

Alors un jour, à force de ténacité, et sans trop savoir exactement quel a été le point de bascule, le résultat que tu poursuivais apparaîtra plus clairement que jamais :

  • Tu joueras ton premier morceau de guitare
  • Tu seras en pleine conversation en Japonais
  • Tu trouveras ton premier client
  • Tu publieras ton premier bouquin
  • Tu planteras ton premier dunk au basket

Et au fond de toi, tu sauras que ce n’est pas une transformation miraculeuse du jour au lendemain, mais que ce sont tes progrès invisibles qui payent enfin. Parce que chaque minute que t’as investi dans ton objectif t’a fait avancer d’un poil dans sa direction… jusqu’à son accomplissement !

Alors quand les résultats n’arrivent pas aussi vite que tu voudrais, rappelle-toi cette notion de progrès invisible. Parce que ces progrès sont la véritable ossature de l’aboutissement de n’importe quel projet.

Il vaut mieux avancer lentement avec régularité – même quand ces avancées ne se voient pas − que de s’arrêter avant d’avoir franchi la ligne d’arrivée.

J’espère que ça t’aura donné une perspective intéressante pour garder la motivation et savoir quoi faire quand les résultats n’arrivent pas aussi vite que tu le voudrais. Pense bien à graver cette notion quelque part dans ton cerveau pour que ça puisse t’aider non-seulement aujourd’hui, mais aussi pour le reste de ta vie !

En ce moment, je suis rentré en France et je suis en mode immobilier, je cherche un nouveau bien pour moi et je donne un coup de main au brother. En parallèle de ça, je suis en train de préparer la nouvelle session d’Easy Business 2019 pour lancer ton business et devenir indépendant(e) cette année. Je pense y ajouter pas mal de choses : notamment une section sur l’investissement et de nouvelles vidéos de psychologie comportementale pour garder la motivation. Si ça t’intéresse, je te parle de tout ça sur la page Travailler avec moi.

Bonne journée et à bientôt pour de nouvelles aventures !

► Damien

¹ Cherche pas le terme ailleurs, c’est moi qui l’ai inventé ^^.
² J’ai développé une stratégie complète pour surmonter ces phases. Elle s’appelle DRASAA et je la partage dans mon programme La Structure de la Réussite.
³ Ce sont les deux qualités essentielles pour passer ce que l’on appelle les « phases de plateau ».
⁴ Dans la limite de tes capacités maximales : par exemple tu auras plus de mal à jouer en NBA si tu fais 1m60 que si tu fais 2m (quoique Muggsy Bogues l’a fait ^^).
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Une vision du monde absurde ?

Il y a un truc qui m’énerve.

Parce que ça me semble furieusement absurde.

Pourtant un tas de gens ont l’air de trouver ça normal.

Donc je veux bien ton avis là-dessus.

Disons qu’un individu lambda – appelons le Léopold Lambada −  a un rêve qui lui tient à cœur.

En général ce rêve a l’une des formes suivantes :

  • Trouver l’amour.
  • Lancer son business.
  • Faire un grand voyage.

Dreams !

Donc :

D’un côté, notre ami Léopold a son rêve

…et d’un autre côté : il a sa vie de tous les jours.

Avec ses obligations. Ses challenges quotidiens. En mode routine inexorable.

Et là…

Il se passe un phénomène assez mystério-étrangiforme :

C’est le repositionnement de ses rêves.

Au fond de son cœur, Léopold Lambada sait bien que ce qu’il désire, c’est trouver l’amour, créer son biz et voyager autour du monde.

Pourtant, dans sa vie de tous les jours il se lève chaque matin pour aller au boulot, il passe ses weekend à rénover son appart et sortir avec sa même bande de potes.

Donc il avance pas d’un broc en direction de ses rêves.

Pire : quand une occasion se présente, il s’auto-met des bâtons dans les roues !

« Ah ! Vous partez à Bali pour une rencontre d’entrepreneurs » (où il pourrait à la fois voyager, parler business et rencontrer quelqu’un avec les mêmes intérêts que lui) « Ooooh ! Bin c’est dommage parce qu’il faut VRAIMENT que je finisse de rénover mon appart ! Puis de toute façon, mon patron me laissera pas partir à cette période ! ».

Mais qu’est-ce que tu fous Lambada ?

What ?

C’est comme si ses rêves étaient des entités distantes dont il ne fallait pas se rapprocher.

Au risque de se brûler les ailes.

S’accrocher à une « salvation » lointaine et illusoire plutôt que d’affronter la réalité.

Avoir les yeux rivés sur une existence meilleure sans jamais s’en approcher.

Mais la réalité, c’est que ta vie, elle se passe maintenant.

Chaque jour.

Et qu’au bout d’un moment tu vas mourir.

On va tous mourir. C’est comme ça.

Et quand le moment sera venu, qu’est-ce qui aura le plus compté pour toi ?

Avoir trouvé la femme/l’homme de ta vie, créé un business dans lequel tu t’épanouis, avoir voyagé vers tes destinations de rêves…

…ou avoir fini de rénover ton *lutin* d’appart et bossé un weekend de plus ?

Sérieux ?

Et là, en général, la réponse de Léopold c’est une armada de rationalisation des sept enfers :

  • « Mais mon objectif du moment, c’est vraiment de terminer de rénover mon appart »
  • « Mais si je « force » mes vacances, je vais peut-être perdre mon job »
  • « Mais en ce moment, je suis vraiment limite niveau argent »
  • Etc…

Bla, bla, bla !

Même si c’est des « vraies » raisons… en quoi est-ce qu’elles sont réellement bloquantes ?

Ton objectif, c’est de terminer ton appart ? Est-ce que c’est la chose la plus importante que tu veux accomplir dans ta vie à un point ou tu ne peux pas repousser ça pour vivre des expériences extraordinaires (dans le sens qui sortent de ton ordinaire quoi !) ? Je veux dire… rénover ton appart, ça peut être un objectif sympa… mais une fois que t’as accompli tes rêves ! Pas avant ^^

Tu vas peut-être perdre ton job ? Et alors ? Tu vas t’empêcher de vivre tes rêves parce que tu veux rester dans les bonnes grâces de ton patron pour continuer de recevoir ton chèque à la fin du mois ? Ne pourrais-tu pas trouver un autre taf plus tard ?

T’es limite niveau argent ? Ou tu dépenses tout ce que tu gagnes dans des fringues, ta bagnole, ton nouveau téléphone ?

Les excuses coulent à flot.

C’est un mécanisme de défense. Et c’est humain.

On en a tous : Léopold, toi, moi.

La vérité, c’est qu’on flippe de poursuivre nos rêves.

Ça fout tellement la frousse qu’on préfère fuir. Ou faire l’autruche.

Parce que si l’on ne tente rien… on ne peut pas échouer.

Donc on reste au sec. Dans un quotidien monotone.

Et on se prélasse dans notre zone de confort en se disant qu’on le fera un jour.

Un pas devant l’autre, sans conscience, comme des zombies.

C’est pas ta faute. C’est pas la mienne. C’est la nature humaine esclavagisée par le système.

Métro-boulot-dodo. Appart en banlieue. Amitiés sur les réseaux sociaux.

On ferme les yeux et on attend l’année prochaine.

Quand on aura mis plus d’argent de côté. Quand on se sera remis au sport. Quand les poules auront des dents.

Et un jour tu réalises que demain n’existe pas.

Comme quand mon pote Manu n’est jamais revenu au boulot. AVC. À même pas 25 ans.

Pleine santé. Super créatif.

Coup de marteau de la vie dans la face.

On vit comme si on était éternels.

Et on engraisse la grosse machine.

Qu’est-ce que tu ferais si tu devais mourir le mois prochain Lambada ?

Tu rénoverais ton appart ?

Ou tu te sortirais les doigts du *Bip-bop tralala* ?

Parce que peut-être que la vie est précieuse.

Et que c’est dommage de la passer à faire des choses qui ne comptent pas.

Donc comme je te le disais au début de l’article : ça me semble absurde.

Mais je sais pas ce que t’en penses, peut-être que c’est juste moi ?

Évidemment, je dis pas que c’est facile de regarder en face les mensonges qu’on se fait à soi-même.

Et réaliser qu’on se tartine le cerveau de rationalisation pour ne pas poursuivre nos rêves.

Mais je dis que ça vaut la peine de se poser un instant et d’y réfléchir.

Parce que le truc qui te permet de te lancer corps et âme dans ta vie rêvée :

C’est seulement quand tu admets que ton pire ennemi, ce ne sont pas tes conditions de vie elles-mêmes…

…c’est les limites que le système t’a foutu dans le ciboulot.

Et une fois que tu arrêtes de te dire « Nan, je peux pas à cause de [X, Y ou Z] » et que tu remplaces ce script à la con par « Ok, comment je peux m’y prendre, même si ça me fait flipper… » :

Tu t’ouvres un monde de possibilités littéralement illimitées.

Il y a quelques années, j’ai fait ce choix de réaliser tous mes rêves. Ou vivre et mourir en essayant.

Pas parce que je suis plus malin qu’un autre mais simplement parce que j’ai réalisé que la vie n’attend pas et que chaque jour est le meilleur moment pour exister.

Je n’ai aucune idée de jusqu’où j’irai.

Mais j’y vais !

Aujourd’hui je me sens l’homme le plus chanceux du monde, autant dans les moments de galère que dans les moments de gaieté.

Pas parce que j’ai la meilleure existence du monde. C’est impossible à comparer.

Mais parce que j’utilise consciemment les années qu’il me reste pour réaliser ce qui me semble digne d’intérêt.

Dans l’absolu, mes choix ne sont pas mieux ou moins biens que d’autres… mais ils sont délibérés.

Et que ça te semble étrange ou censé, voilà le message que je voulais te passer :

T’es capable de tout réaliser.

Tout dépend de tes priorités.

Tu peux rénover ton appart ce weekend.

Et tu peux rencontrer l’amour, créer ton business et voyager.

Tu peux même faire tout ça à la fois.

Dans l’ordre qui te plait.

Ou tu peux ne rien concrétiser.

Tu peux remettre les choses à demain.

Ou tu peux leur donner la priorité.

Tu peux croire que t’as pas le choix.

Ou tu peux décider de ce que tu fais de tes journées.

Ce sont juste des choix à faire.

Il n’y en a pas de meilleurs que d’autres.

Ils te mènent juste sur des chemins différents.

Parce que la vie est brève.

Et que ce qui compte, ce n’est pas la destination, c’est le trajet que tu prends pour t’y diriger.

Mais peut-être que je délire, peut-être que je mène une vie illusionnée, peut-être que la « sécurité » est reine, et qu’il vaut mieux courber l’échine et ne rien tenter.

Ou peut-être que j’ai raison, que notre état d’esprit détermine nos priorités et que nos actions qui en découlent façonnent notre destinée.

Deux façons de voir le monde diamétralement opposées… qui mènent à des existences radicalement éloignées.

Je suis curieux d’avoir ton avis là-dessus nuggets.

Qu’est-ce que t’en penses ?

Tiens-moi au jus dans les coms, ça m’intéresse !

Bonne journée et à très vite,

– Damien

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Croyances limitantes : Les histoires qui nous mettent en cage

J’avais envie d’y arriver.

Pourtant, avant, je croyais que je pourrais jamais jouer de la guitare.

Pourquoi je croyais ça ?

Parce que personne ne fait de musique dans ma famille.

Parce que j’avais pas “l’oreille musicale”.

Parce que je chantais faux.

En gros, y’avait un *lutin* de script invisible dans ma tronche qui me disait : « t’es pas un musicos, laisse tomber, c’est pas pour toi ».

Pas un musicos

On a tous des scripts comme ça dans le cerveau.

Peut-être que tu te dis que t’es naze pour les langues étrangères ?

Ou que tu peux pas lancer ton business ?

Ou que t’es pas du genre manuel ?

Ou que t’es timide ?

Ou que t’es nul(le) en dessin ?

Bref… tu vois l’idée.

Essaye d’identifier un script limitant que t’as, toi, personnellement, avant de continuer à lire.

Je t’attends 😉

T’en as trouvé un ?

Alright, on continue !

Disons que ton script limitant, c’est “je suis pas un musicos, je peux pas apprendre la guitare et le chant”..

Comme ça je continue avec mon exemple.

Bien sûr, garde en tête que tu peux remplacer “je suis pas un musicos” par ton script à toi, hein !

Et sers-toi de mon exemple pour faire la corrélation avec ton cas particulier.

Doooooooooonc…

Ce script, il te paraît ULTRA-RÉALISTE.

Tu SAIS que t’as pas l’oreille musicale.

T’en es persuadé jusqu’au fond de ta moelle épinière.

T’as un milliard d’exemples de situations passées pour le prouver.

À tel point que ça fait partie de ton IDENTITÉ.

“Je suis pas un musicos”.

Persuadé

Pourtant…

Croire ça, my fulgurous flexi muffins, c’est le piège.

Le gros piège de sa mère.

Parce que tant que tu lies ton identité à ton script limitant, t’as aucune chance de sortir de ce script.

Et t’apprendras jamais la guitare.

Ou quoique ce soit dans TON script à toi d’ailleurs.

Et ça peut être frustrant de la mort.

Par exemple, si tu te dis que t’es naze pour les langues étrangères et qu’en même temps t’as envie d’apprendre l’anglais…

…tu te crées la situation parfaite pour être en souffrance récurrente :

Ton script t’empêche de réaliser ce que tu voudrais.

Et plus tu essayes d’apprendre l’anglais, plus tu réalises à quel point t’es naze pour les langues étrangères…

Et plus tu te détestes toi-même de pas y arriver…

Rhaaaaaaaaaaaa !!!

C’est la boucle infernale des sept enfers.

Alors comment tu te sors de cette impasse ?

Easy dans l’idée.

Hardos dans les faits.

Regarde les choses sous cet angle :

Ton script, il existe, dans ta tête.

Il est là. On sait pas forcément POURQUOI il est là, mais il est là.

Et au fond, on s’en cogne un peu de pourquoi il est là.

Peut-être que dans mon cas, je croyais que j’étais naze musicalement parce que mon frère − ce délicieux petit amour − me disait que c’était horrible à chaque fois que j’essayais de chanter ?

Que mes parents me disaient “s’il te plait non, pas maintenant” à chaque fois que je rentrais dans un périmètre de moins de 3 mètres autour de ma guitare ?

Que personne dans ma famille n’était versé dans les arts musicaux ?

Mystère. Mystère… lol.

Dans ton cas, peut-être que tu penses que t’es naze en anglais parce que ta maîtresse, Miss MacDoublecheesburgerinmybistoufly t’a complètement dégouté de cette matière quand t’étais en 4ème B au collège des Bleuets.

Ou que t’es timide parce que ta mère arrêtait pas de gueuler sur ton père et que t’en as déduit que le moyen le plus efficace pour échapper à ça, c’était de te fondre dans le décors en mode furtif.

On sait pas ! Ou peut-être que tu sais.

Mais peu importe la RAISON, le script est là.

Et il faut faire avec si tu veux lui dégommer le slop.

Soooooooooooooooooooooooooooo…

Du moment que t’acceptes que ton script est là, que c’est juste un script et pas une vérité absolue sur qui tu es et que c’est lui qui t’empêche de réussir à atteindre ton objectif…

Dans le cas de mon exemple : apprendre à jouer de la guitare et chanter donc.

Et dans ton cas : ce que tu veux.

…tu peux DÉCIDER de le changer.

Évidemment, ça se fait pas du jour au lendemain.

Tu vas pas tout d’un coup te mettre à penser “je suis un excellent musicien” et jouer comme Django en t’entraînant une aprèm.

Nope.

Ça marche pas comme ça.

Parce que le cerveau SAIT que t’essayes de lui faire gober une croyance qui va à l’encontre d’un bon paquet de ses expériences passées.

Donc il y croit pas.

Du coup, comment tu peux passer la limite de ton script ?

C’est subtil… mais c’est diaboliquement puissant :

Modifie ton script avec un terme progressif.

Au lieu de te dire :

“Je suis pas un musicos”

Commence à développer le script :

“Je suis en train de devenir un musicos”.

C’est ultra-balèze parce qu’au lieu de t’auto-disqualifier d’entrée, tu t’inclus dans un processus d’amélioration.

Et le plus beau dans l’histoire, c’est que ton cerveau y croit à fond parce que tu ne lui fais pas croire qu’il est ce qu’il n’est pas.

Réalisation

Tu lui dis simplement qu’il est en train d’apprendre.

Et à partir de là, il se concentre sur de nouvelles choses :

Au lieu de chercher des preuves que tu “n’es pas un musicos” il commence à chercher des preuves de “je suis en train de devenir un musicos”.

Et en se concentrant sur les apprentissages plutôt que sur les limites de ton identité :

Tu apprends.

Tu surmontes ta frustration.

Et si tu fais ça bien − en le mettant en parallèle avec d’autres principes psychologiques tu y prends même du plaisir.

Et surtout, surtout…

Tu exploses tes limites et tu atteins de nouveaux résultats.

Par exemple, c’est seulement au moment où j’ai appliqué ce changement de script que j’ai changé mes résultats.

À l’heure actuelle je sais jouer de la guitare et chanter. Même si j’ai commencé assez tard et avec un tas de doutes.

Certes, je suis pas un ouf.

Mais mes potes qui m’ont vu commencer me disent que j’ai “un don pour la musique”. Que j’ai l’oreille musicale. Que j’ai une belle voix.

Lol… quand je vois d’où je pars, c’est vraiment chelou d’entendre des trucs pareils XD

Et mon lil bro’ et mes parents se régalent quand je leur joue une petite musique.

Le temps où ils comparaient mes envolées lyriques avec les hurlements d’un félin à l’agonie est à présent révolu. Ouf !

Guitare

Je sais un peu jouer de la guitare. Je sais un peu chanter.

Et c’est kiffant. Grave.

Mais ce qui vaut bien plus que ça encore, c’est le fait d’avoir réalisé que j’en étais capable.

Pas seulement l’avoir fait mais savoir que j’ai été capable de faire une chose pour laquelle je me sentais profondément désavantagé : par la nature, par mon environnement, par mes expériences passées.

La plupart de tes limites peuvent se faire éclater la tronche quand tu changes tes scripts invisibles.

Ça a été une des leçons de vie les plus importantes que j’ai apprises.

Alors aujourd’hui je la partage avec toi.

C’est pas juste des mots sur un écran.

C’est un condensé d’existence.

Parce que ce qui compte, c’est pas de « comprendre le principe », c’est de le ressentir et de le mettre en application.

Parce que quand tu le mets en pratique :

Tu peux dégommer tes prisons mentales et atteindre les résultats auxquels t’aspires.

Je suis sûr que t’as déjà fait un tas de trucs balèzes dans ta life.

Mais on a toujours des limites. Des scripts limitants.

Perso, j’en ai des tas.

Et quand je réalise qu’il y en a un qui me tire vers le bas ou qui m’empêche d’aller où je veux dans ma vie

…bin je prends le temps d’accepter son existence, de le modifier avec un verbe progressif et de jour en jour déplacer ma limite !

Parce qu’on ne peut pas changer radicalement un résultat ou une croyance du jour au lendemain.

Ça demande du temps. De l’implication. Et des tonnes de micro-actions.

C’est ça qui permet de prendre confiance en soi.

Et d’avoir des résultats.

Peu importe le domaine.

La guitare.

Le chant.

L’anglais.

Lancer ton biz online.

Le trapèze.

Les relations sociales.

Donc voilà le principe que je voulais partager avec toi aujourd’hui sur “les histoires qui nous mettent en cage”.

Et comment modifier nos scripts invisibles pour éclater nos limites mentales et avoir de nouveaux résultats.

Donc si t’as lu jusque là, j’ai un truc à te demander :

Ça m’a pris du temps d’écrire cet article.

Si ça t’a plu, ce serait cool de me le dire dans les coms en me disant ce que t’en as pensé histoire que je continue à t’écrire des articles du genre − ou non ^^ !

Et ce serait bien sympatoche de le partager avec quelqu’un à qui ça pourrait plaire parce que ça permet de toucher plus de monde avec ces idées.

Merci pour ta contribution nuggets !

La bibise,

– Damien

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La loi de Babeul-Razmeul : Cet article te rendra plus fort(e)

Il y a un truc assez monstrueusement puissant :

C’est de réaliser que quoi que tu fasses… au final, tu vas t’en sortir.

Regarde les choses sous cet angle :

Là, t’es en train de lire mon article, le cul posé sur une chaise (ou un canap, ou ton lit, j’en sais rien), et tu respires.

T’es pas en train de crever de faim ni menacé de mort imminente.

Donc même si y’a des trucs chiants dans ta life (tout comme y’en a dans la mienne)… well… tu survis.

Et le soleil se couche, puis se lève de nouveau.

Tout ça…

Tu l’as déjà remarqué (sinon, c’est pas bon signe… et je te conseille d’aller rapido voir un spécialiste du cerveau !).

Le truc un peu plus profond, c’est que “tu survis” peu importe ce qui se passe dans ta journée − à l’exception d’un bus qui te rentre dedans de plein fouet par exemple.

En gros :

  • Tu te lèves.
  • Tu fais des choses.
  • Puis le soir tu te couches.
  • Et tu survis.

On est d’accord ?

Muy bien.

Alors pourquoi je te parle de ça ?

Parce qu’on a tendance à sous-estimer, cette capacité à s’en sortir.

À être OK.

Quoi qu’il se passe.

  • Peut-être que tu vas te péter la jambe.
  • Peut-être que tu vas te faire virer de ton taf.
  • Peut-être que tu vas te séparer.
  • Peut-être qu’on va te voler ton slip.
  • Peut-être qu’un proche va mourir.

Et tout ça, c’est des situations bien moisoches (surtout si on te vole ton slip).

Mais tu vas survivre.

Tu ne contrôles pas tout ce qui peut t’arriver.

Parce que ce qui t’arrive ne dépend pas entièrement de toi.

Et essayer de tout garder sous contrôle, ça te bouffe l’existence.

Comme si tu essayais de maintenir en place un château de carte sur une plage.

Et que tu te débattais pour ne pas qu’il s’écroule.

Alors parfois la brise est légère et tu t’en sors pas trop mal. Et parfois la tempête se déchaîne et tu galères comme un déglingo.

Évidemment, dans cette métaphore, le château de carte c’est ta life, ton quotidien.

Et parfois, dans le tourbillon des jours, t’en arrives à un point où tu ne regardes plus la plage et les alentours. Toute ton énergie est focalisé pour maintenir le château sur pieds.

Et tu fais de ton mieux pour qu’il tienne bien en place.

Pourtant…

Une fois de temps en temps, une bourrasque arrive trop fort et le château part en morceaux et les cartes virevoltent dans tous les sens.

Et quand ça arrive…

Tu réalises…

Que tu survis.

Que le château de carte, c’était juste une illusion.

Tu réalises que ce qui compte, ce n’est pas le quotidien que tu protèges.

Ce qui compte, c’est toi. Qui tu es. Ce dont t’es capable. Et les relations que t’as.

Et lorsque ton énergie n’est plus concentrée à maintenir un système en place, tu peux accueillir l’imprévu.

Lui faire de la place.

Apprécier encore plus ce que tu as.

Ta santé. Tes proches. Ton temps.

Et aller vers où tu veux.

Alors tu regardes la plage.

Et elle est magnifique.

Tu réalises qu’il y a toujours de bonnes choses autour de toi.

Et que le château de carte n’était rien de plus que ça : un château de carte.

Une distraction, une projection idéalisé d’une vie en « sécurité ».

Ceci étant dit, j’aimerais attirer ton attention sur un point…

Et ce point il est tellement important que je vais carrément lui donner un nom : La loi de Babeul-Razmeul (ouaip, j’invente complètement !).

La loi de Babeul-Razmeul stipule que :

Peu importe ce qui se passe. Tu vas t’en sortir.

Et souvent, on minore cette − maintenant fameuse − Loi de Babeul-Razmeul.

Par exemple lorsque l’on ose pas prendre certaines décisions dans sa vie :

  • Quitter un boulot qui nous étouffe.
  • Sortir d’une relation pourrave.
  • Faire le grand voyage dont on rêve.
  • Confronter quelqu’un qui nous fait du tort.
  • Aborder quelqu’un qui nous plaît.

On pense aux conséquences.

On se dit qu’on pourrait “tout perdre”.

Alors la voix de la raison nous dit de ne pas bouger.

De maintenir notre château de carte bien en place.

Et la plupart du temps c’est ce qu’on fait.

Rien.

Et il y a rien de mal à ça.

C’est toujours une option.

Mais ce qu’il faut garder en tête, c’est que peu importe tes actions…

au final, tu vas t’en sortir.

Alors autant croquer l’aventure à pleines dents !

Peu importe le sens que “aventure” à pour toi d’ailleurs.

Babeul-Razmeul life bro’.

Et pour conclure ce billet, j’ai une petite question pour toi :

Si tu savais au plus profond de toi que quoi qu’il se passe, tu allais t’en sortir…

Qu’est-ce que tu ferais aujourd’hui pour réaliser tes rêves ?

Pense au truc qui te fait le plus envie et que tu te dis que tu feras “un jour”.

Et imagine que ce jour, c’est aujourd’hui.

Observe la peur au moment-même où tu émets ces pensées.

Et réalise que cette peur, ce n’est pas un frein. C’est de l’excitation.

Pense à toutes les bonnes choses qui pourraient t’arriver dans le meilleur des cas.

Et fonce dans cette direction.

Parce que même si ça ne se passe pas comme prévu…

Et que tout part en live…

Tu vas survivre.

Et tu en ressortiras plus fort(e).

Babeul-Razmeul style.

Sur ces bonnes paroles…

Je te laisse avec ces pensées et je vais aller me bouffer des tacos.

Parce qu’il commence à se faire tard et que j’ai pas envie de crever de faim.

Si ça t’a plu, partage l’article amig@, ça permet de donner de la voix à ces idées !

La grosse bise,

– Damien

PS: La photo (tout en haut) c’est la vue de ma fenêtre ce matin (toujours au Canaries). Là, il est 20h57. Je viens de finir de mettre l’article en page. Calé dans mon lit. Et oui, j’ai bouffé des tacos.

PS2: Pour m’aider à donner de la voix à la pensée dissidente clique sur les jolis boutons juste en dessous :

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PleinDeTrucs.fr petit dessin de marmottes ^^ Damien Fauché

S’affirmer : 3 astuces pour ne pas être aussi effacé qu’une marmotte sous sédatif

Est-ce que t’as un mal de chien à affirmer ce que tu veux ?

Genre, t’arrives pas à dire « non » par exemple.

Et du coup, tu te retrouves à faire des choses que t’as pas envie…

…avec ce vieux sentiment dégueulasse de passer pour « la bonne poire » ?

Ou t’oses pas dire « oui » dans d’autres situations.

Et dans ce cas, c’est encore pire… t’as l’impression de passer À CÔTÉ des bonnes occasions…

AAAAAaaaargh !

Pas oser s’affirmer, c’est l’ENFER.

Alors si ça t’es déjà arrivé… ou que ça t’arrive souvent… pas de panique mon choupinet(te) cet article is just 4 you.

Je vais te montrer 3 astuces pépères pour faire ENTENDRE tes idées, tes désirs et tes émotions à la planète entière… ou au moins aux gens qui t’entourent, ce sera un bon début.

Et ça, sans devoir enfiler un masque pour autant.

Juste en étant vraiment toi-même et en (retrouvant et en) posant tes *imposantes nouilles* sur la table, en mode Tony Robbins.

Et pour être bien sûr du sens qu’on va donner à « s’affirmer », je laisse la définition magistrale de mon tonton Christophe André :

« L’affirmation de soi est la capacité de dire ce que l’on pense, ce que l’on veut, ce que l’on éprouve, sans anxiété excessive et en tenant compte de ce que l’interlocuteur pense, veut ou ressent. »

C’est bien dit n’est-ce pas ?

Donc on va voir 3 manière d’avancer sur ton chemin de l’affirmation de toi.

Et d’ici la fin de cet article, tu sauras exactement quoi faire pour commencer à t’affirmer davantage d’ici la fin de la journée !

On commence tout de suite, je te révèle la terrible vérité sur l’affirmation de soi…

C’est parti !

 

1. C’est en forgeant…

Ok, je vais pas y aller par quatre chemins…

Si tu veux t’affirmer, VA Y AVOIR DU SPORT !

Ironman get ready !

Regarde les choses sous cet angle…

Si tu galères à t’affirmer, c’est probablement à cause d’une des trois raisons suivantes :

  • Tu flippes comme un(e) dingue d’être dans une situation de conflit (genre, tu veux pas faire de peine), du coup, tu dis rien parce que t’imagines le pire…
  • T’es stressé comme un scoubidou au moment d’affronter des situations « à risque » (genre t’as une grosse anxiété sociale donc t’as le cœur qui bat à 10000 à l’heure et tu transpires à grosses goûtes quand tu dois t’exprimer devant des gens… j’étais comme ça au collège… et tu vas voir… ça se soigne !)
  • T’as tellement pris l’habitude d’éviter le conflit que c’est devenu un putain d’AU-TO-MA-TI-SME (et va falloir dégommer ça !)

Ils en parlent très bien sur le site anti-déprime (un gros site avec plein de trucs intéressants pour les gens qui veulent « cultiver leur optimisme »).

Dans TOUS LES CAS, le truc qui va vraiment t’aider à t’affirmer…

…c’est…

…roulements de tambours…

…te CONFRONTER aux situations d’inconfort et de malaise !

BIM !!!

La dure vérité.

Si tu t’attendais à autre chose que ça, c’est que tu te racontes des salades à toi-même.

Donc, ça, c’est une petite claquounette de réveil.

Et tu peux à présent te tatouer ça sur le front :

« M’affirmer ça commence par me frotter aux situations qui me font flipper »

Ça fait peur hein ?

Mais ça fait OBLIGATOIREMENT parti de la solution.

Et au fond de toi, tu le sais déjà n’est-ce pas ?

Tu peux pas vaincre ton anxiété grâce à une formule magique…

Tu peux vaincre ton anxiété en l’apprivoisant et en la dominant.

C’est TOUT.

Donc, là, je te mets l’évidence SOUS LES YEUX. Plus d’excuse. Plus d’évitement.

Et même si c’est douloureux d’imaginer te confronter à tes peurs pour le moment… dans quelques semaines, quand tu pourras enfin affirmer avec clarté et assurance ce que tu penses, ce que tu veux et ce que tu éprouves… tu me voueras un culte de reconnaissance éternelle pour cette claquounette de réveil !

Et pour te donner un exemple concret, écoute ça mon petit apfelstrudel :

Quelques lignes plus haut, je te disais qu’au collège je flippais comme un flipper à l’idée de parler en public…

Et comme t’es rusé comme un renard… et que je viens juste d’en parler… t’as deviné LE TRUC qui m’a permis de me libérer de cette hantise :

Faire des actions hors de ma zone de confort.

= Me confronter aux situations d’inconfort.

C’est ÇA qui été le plus efficace !

NOTE EXPRESS : Et d’ailleurs, ça a été le cas aussi pour mon pote Hervé de Changeons.fr – qui était timide maladif jusqu’à 29 ans !!! Pourquoi ? Parce que ça marche !

D’abord des petites actions vraiment simples… genre demander l’heure à des gens dans la rue… ou mon chemin…

Puis petit à petit, j’ai pris goût à ça : sortir de ma zone de confort !

T’imagines même pas à quel point ça a changé mes perspectives d’avenir.

Et t’imagines encore moins à quel point ça peut changer TES perspectives d’avenir !!!

Au fil des années j’en suis arrivé à des trucs un peu plus costauds…

…du genre partir un weekend par mois dans une ville que je connaissais pas et parler à des gens pour qu’ils m’invitent à dormir chez eux (avec interdiction d’aller à l’hôtel ou d’appeler quelqu’un que je connais… du coup, ça m’est arrivé une paire de fois de me rater et de pioncer à la belle étoile dans des parcs XD)

… ou partir seul rejoindre un pote dans la jungle en Guyane en pirogue-stop…

…quitter mon job, créer ma boîte, acheter un appart, etc…

BREF !

Ce que je veux dire, c’est que c’est incrémental : c’est en commençant à te frotter à des « petites » situations qui te font flipper, que tu vas t’améliorer !

Et c’est ça aussi qui va te permettre d’être de plus en plus en accord avec pensées, tes désirs et tes émotions.

Donc garde ça en tête :  « C’est en te confrontant aux situations qui te font flipper que tu vas vraiment pouvoir t’affirmer »… et on passe à la suite !

La deuxième étape… elle est encore plus pernicieuse…

 

2. Shooter le zombie qui dort en toi

Si tu galères à t’affirmer, c’est que t’as probablement un dialogue interne complètement pourrave.

Du genre « Pas la peine d’essayer, j’y arriverai pas/ça marchera pas » et d’autres discours limitants du genre.

Et tu sais quoi mon(ma) jeune et malicieux(se) ami(e) d’internet ?

C’est des CONNERIES. Ouep. Des bonnes grosses conneries.

Dans une certaine mesure, tu es ce que tu penses être.

(Diantre, ça claque cette phrase dis-donc !)

Donc si tu penses que tu n’es pas capable de quelque chose, tu ne vas pas en être capable.

Et le contraire est juste aussi.

Ça me fait penser à une citation de mon papi Henri Ford (le mec des voitures), il me disait tout le temps :

« Que tu penses en être capable ou non my little muffin (ouais c’est un américain), dans les deux cas, tu as parfaitement raison ».

J’ai mis un moment à comprendre sa formulation bizarre. Mais il était pas con le papi Ford !

Donc pour résumer l’idée, en gros, si t’as un dialogue interne super négatif, ça va t’affecter négativement.

Alors pour t’affirmer il faut que tu ARRÊTES D’ÉCOUTER CES PENSÉES LIMITANTES DE BASE.

Même si elles sont là.

Dis-leur poliment : « Oui, je sais, tu me dis que ça va pas marcher… mais juste… ta gueule… laisse-moi essayer quand même… merci et au revoir ! »

Et BIM !!! Encore une fois ça te permet de surmonter tes blocages et de t’affirmer un peu plus.

Donc changer ton dialogue interne, c’est maxi-important.

D’ailleurs, si t’es en train d’entreprendre et que t’as besoin de soutiens pour ça, je te recommande un milliard de fois le groupe Facebook de ma pote Lyvia (LyviaDebloque.com), c’est plein de gens sympas qui s’entre-motivent pour éclater leurs blocages et passer le turbo.

Et tu vas voir que lorsque ton cerveau aura compris que finalement tu ARRIVES à faire les choses, il arrêtera de t’envoyer ce dialogue interne de merde.

Tu auras tué le zombie intérieur… et tu seras devenu un DISSIDENT ! Yeeeeah !!!

Tuer le zombie qui sommeille
En mode Rick Grimes

Et tu te sentiras léééééégeeeeeeeer(e) !!!

Ce qui nous amène à la troisième étape…

 

3. Utilise la légèreté comme une arme redoutable

On va faire simple :

Quand t’as envie de demander un truc ou de donner ton avis…

…au lieu de te faire cinquante milliards de scénarios possibles dans ta tête et d’évaluer toutes les retombées possibles pour chacun d’entre eux…

…à la place…

formule juste les choses de la manière la plus simple possible !

Concrètement ?

Disons que tu veux inviter quelques potes à sortir.

Par exemple pour faire… voyons voir… du canyoning !

Mais évidemment, ça te paraît ingérable parce que t’as peur de les déranger… de te prendre un refoul… et de sentir que t’es « pas assez bien » pour eux.

Damien 2017 pleindetrucs.fr

Le canyoning, c’est ça ! Et ouais, c’est wam il y a quelques semaines ! Et c’est même pas photoshopé BIATCH !!!

Donc, au lieu de faire un flan sur ce qu’ils pourraient penser de ta demande ou de toi si tu leur proposes ça.

Présente les choses le plus simplement et le plus légèrement possible :

« Salut [nom de ton pote, genre Muxmixme] ! J’ai pensé à toi pour faire une sortie canyoning ça te branche bro’ ? »

Et là, soit il/elle te répond oui, soit il/elle te répond non.

Au moins : t’avais envie de faire quelque chose et tu t’es affirmé en le proposant ouvertement.

Bien joué champion !

T’as juste fait une proposition. Ça t’as pas mis(e) en porte-à-faux. Et t’as pu exprimer ton désir simplement.

Eeeeeeeet là, tu vas peut-être me dire… « Ouaaaais mais avec mes potes, ça va encore… c’est avec les inconnus que je galère… »

Ok.

Ok…

Deuxième exemple !

Disons que t’es méga pressé… tu dois être chez ta mamie pour le goûter à 4h… et avant ça, tu dois poster un coli super important pour un gros client de ta boîte.

Et là, évidemment, il y a 37 personnes dans la file d’attente à la poste.

Une option serait de leur demander de te laisser passer (mais on en est pas encore à ce niveau-là hein !)

Donc t’attends.

Et au bout de 4h53 d’attente, quand il reste plus qu’une paire de personnes devant toi, il y un gros bonhomme (du nom de Bébert mais c’est pas important) qui – en faisant mine de pas trop savoir ce qu’il faut faire (se mettre à la fin de la file d’attente) – te grille ta place comme un gros bâtard !

Et là…

Tu vois rouge !!!

Et pourtant… comme d’hab… tu t’apprêtes à rien dire… ravaler ton amour propre… sourire bêtement… et attendre un peu plus.

Que nenni !

Avec cette technique de la légèreté, tu as juste à lui dire les choses le plus simplement possible, dans le respect le plus total :

« Monsieur ? Vous venez de passer devant moi et je suis très pressé, merci de me laisser récupérer ma place »

Et avec ces simples mots… à la place de ruminer ta rancœur, attendre 40 minutes de plus et pourrir ton estime de toi-même… tu te sens bien…

…et tu as fort probablement récupéré ta place !

Donc cette troisième astuce, pense à l’utiliser tout le temps.

Tiens, je te donne même une méthode en deux étapes pour la mettre en pratique :

La formule de l’affirmation de soi :

  • Décrit la situation rapidement. « Ça fait 2h qu’on est en train d’avoir cette réunion, il est 13h et on est loin d’avoir fini. J’ai faim. »
  • Exprime ton désir. « Ça vous dirait qu’on aille manger et qu’on reprenne après ? »

C’est aussi une formule qui te permet de t’exprimer le plus simplement et authentiquement possible.

D’autres exemples :

« Tu viens de me traiter de [insère un mot pas cool]. Ça me blesse. J’aimerais que tu me parles autrement. »

Plus efficace que de rien dire ou que de rétorquer « C’est toi le gros [mot encore moins cool], et en plus t’es [Aïe !] ! »

« Ça fait plusieurs fois que tu prends le dernier Prince de Lu. J’aimerais que tu me le laisses de temps en temps. » NOTE PERSO : je dis pas ça pour toi ma chérie hein… mais bon…

Plus efficace que de rien dire ou de hurler « Rhooo ! Tu me saoules à toujours finir les gâteaux. »

« Tu m’as appelé « l’autre » devant nos amis. Je me suis senti vraiment méprisé(e). J’aimerais que tu ne m’appelles pas comme ça. »

Plus efficace que de faire la gueule.

 

Bref ! Tu vois l’idée 😉

Et tu peux utiliser la formule à volonté !

Donc, pour résumer

  • Te confronter aux situations qui te mettent mal-à-l’aise
  • Ne pas obéir à ton discours intérieur négatif
  • Et dire les choses aussi simplement que possible

Ça te permettra PETIT À PETIT de t’affirmer de plus en plus.

Et tu constateras que non-seulement les gens tiendront de plus en plus compte de ce que tu penses, de ce que tu veux et de ce que tu éprouves

Mais EN PLUS tu éprouveras de moins en moins d’anxiété à exprimer ces choses-là.

(Ça fait beaucoup de « plus » et de « moins » dans ces dernières phrases mais au moins, c’est clair !)

Tu seras en accord avec tes pensées, tes envies et tes émotions… tout en pouvant respecter celles des autres…

Et tu seras zeeeeeeeeeen !

 

Donc si ça te semble cool d’arriver à ce niveau d’affirmation de toi…

…je t’ai concocté une petite liste de 10 mini-exercices progressifs (sous forme d’une jolie fiche PDF) à faire dès aujourd’hui pour t’affirmer davantage et augmenter ta confiance en toi !

Tu vas voir, il y en a une paire bien marrants, héhéhé !

C’est complètement FREE.

Clique sur ce bon gros lien bleu pour recevoir tes 10 exos !

C’est cadeau. En plus de l’article 😉

Enjoy !

– Dà Miêng (c’est mon nom local) | From Hoi An (Vietnam) with Love

PS : Hey ! Tu viens de lire cet article en entier et ça me fait bien plaisir 😉 J’ai passé 7h17 à l’écrire (oui, j’ai un logiciel qui me chronomètre pour savoir comment je passe mon temps sur mon PC… et être sûr que je passe pas trois plombe à regarder des séries par exemple ^^) dans l’intention qu’il aide un maximum de personnes. Ça me ferait très plaisir que tu le partages autour de toi, genre sur ta page Facebook ou sur ton blog. Merci amig@ et à très vite pour de nouvelles aventures !