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Pleindetrucs.fr, Damien Fauché en Indonésie

Comment prendre confiance en soi et amorcer un changement de vie

C’était courant 2012. Ça faisait deux ans que je bossais comme salarié.

Et chaque matin, c’était la même rengaine : dès que l’alarme de mon réveil venait interrompre mon sommeil, j’appuyais sur le bouton « Repeat », encore et encore, jusqu’à ce que ce soit presque l’heure de partir.

Je me préparais alors en coup de vent, sans même prendre le temps de petit déjeuner et je filais dans ma BMW vers une autre journée de travail.

Sensiblement similaire à celle de la veille.

J’étais concepteur de jeux-vidéos. « Le boulot de rêve » pour un fan de MMORPG comme moi… mais en apparence seulement.

La réalité du travail était loin de mes fantasmes de gamin.

Et les obligations et les deadlines serrées prenaient souvent le pas sur l’inspiration et la créativité.

On en était là :

J’avais un boulot.

Plutôt sympa même.

Des collègues et des patrons sympas aussi.

Et une furieuse impression que j’étais en train de gâcher chaque jour de ma vie.

Comme emprisonné dans un tunnel dont je ne ressortirais la tête que 40 ans plus tard, à l’heure de la retraite.

Ça puait du cul.

Évidemment, il n’y avait pas que ça dans ma vie.

Et si je me mettais à comparer ma situation à celle de mon entourage, je n’étais pas à plaindre. J’étais en très bonne santé, j’avais de bonnes relations familiales, de bons amis, un CDI et une BM. Tout ce qu’il faut quoi, merde !

Et pourtant, j’avais cette frustration grandissante. Comme un cancer. Qui me rongeait de l’intérieur.

J’allais passer ma vie dans cette zone grise. Qui était « bonne pour la société ».

Certains auraient même appelé ça  du « succès ».

Mais je me sentais limité, misérable, enchaîné.

Et pourtant : « Je n’avais pas le DROIT » de me sentir comme ça !

« Tu te rends compte de la CHANCE que tu as d’avoir un boulot ? »

Pour qui je me prenais ?

« Dans la vie faut trouver un emploi… et le garder ».

Était-ce un crime de vouloir autre chose ?

Était-ce seulement possible de faire autre chose ?

Et surtout, est-ce que j’en étais capable ?

Alors pour ne pas affronter ces démons, je me mentais à moi-même : je me disais que ma situation n’était pas si terrible (elle ne l’était pas). Je me disais que j’avais de la chance (c’était pas si mal après tout). Je me disais que rester dans cette situation c’était ce que je voulais (en effet, je ne manquais de rien).

Et la vie continuait son cours.

Jusqu’au jour où j’ai cessé d’y croire :

Ça ne me suffisait pas et JE VOULAIS passer à autre chose.

Amorcer un changement de vie.

Mon boulot de concepteur de jeu vidéo était sympa, j’y ai appris plein de trucs, j’y ai rencontré des gens qui m’ont beaucoup apporté MAIS je voulais passer à autre chose.

C’était aussi simple que ça :

Accepter que je voulais faire autre chose de ma vie.

Et à partir de là, j’ai pu dessiner ma future existence.

Je voyagerai autour du monde. Je gagnerai ma vie en faisant ce que j’aime. J’aiderai des milliers de personnes. J’irai dans la cordillère des Andes. Sur la muraille de Chine. Je plongerais avec les requins aux Galapagos. Je parlerai plusieurs langues. Je jouerai de la musique.

« C’est pas un métier ça ».

Rien à foutre.

Parce qu’un jour je vais mourir. Alors en attendant, je veux vivre. Pas subsister dans une « zone grise ».

Parce que chaque jour qui passe ne se retrouve pas. Et que ma seule limite, c’est mon conditionnement.

Aujourd’hui, comme tu le sais sûrement si tu me suis sur ce blog, cette existence que j’ai dessiné il y a quelques années, c’est celle que je mène.

Et on continue de me dire que « j’ai de la chance ». Parce que c’est plus facile de penser ça.

Mais je vais te dire ce que je pense : la chance n’a pas grand-chose à voir dans tout ça.

Certes j’ai rencontré des personnes exceptionnelles. Certes j’ai reçu de l’aide de 1001 façons.

Mais la vérité, c’est que cette soi-disant « chance », elle se provoque.

Et dans cet article, je vais te montrer exactement comment.

Comment tu peux prendre confiance en toi et amorcer un changement de vie.

Quelle que soit ta situation actuelle.

Pas de place pour s’apitoyer sur son sort, juste des idées concrètes, précises et applicables pour changer de vie.

Et prends bien le temps de lire cet article jusqu’à la fin. J’ai une annonce à te faire.

Prêt(e) pour la suite ?

Le secret de la confiance en soi réside en UNE SEULE chose.

Appliquer des décisions.

C’est tout.

Une fois que tu as pris une décision, ton esprit et ton corps peuvent agir en ce sens.

Tant que tu ne prends pas de décision, tu vis en auto-pilote.

Et ne pas prendre de décision est une décision en soi.

C’est faire le choix de maintenir le statu quo. C’est faire le choix de ne rien changer.

Et comme tu as pu le remarquer des milliers de fois dans ta vie, chaque chose que tu fais ou ne fais pas, en chaque instant, t’amène à un résultat donné.

Lorsque tu t’avoues à toi-même : « Mon boulot ne me convient pas et je vais passer à autre chose ».

Ou « Mon couple / Mon corps / Mon cercle social », peu importe.

Du moment que tu prends la décision de passer à autre chose, c’est à ce moment-là que le changement opère.

Pas avant.

Parce que la confiance en toi pour effectuer quoi que soit vient de ta décision d’accomplir cette chose.

Et attendre béatement que le changement apparaisse de lui-même, c’est naïf. Et c’est illusoire.

Ton travail ne va pas se changer tout seul du jour au lendemain. Ton couple, ton corps, ton cercle social non plus.

Il te faut d’abord accepter que tu veux changer puis définir ce que tu veux.

Et c’est seulement là que tu pourras atteindre de nouveaux résultats.

Pour faire simple :

Tant que tu ne sais pas exactement ce que tu veux, tu ne peux pas l’avoir.

Et là certains d’entre vous auront tôt fait de me répondre : « Oui, bin justement, je ne sais pas ce que je veux ».

Et évidemment, je leur répondrais que c’est bien là le problème. Savoir ce que vous voulez. Et de manière spécifique.

Personne ne peut choisir votre vie à votre place.

« Avoir plus de liberté », « Contribuer au monde » et même « Gagner ma vie en faisant ce que j’aime » comme je le disais, ça ne veut pas dire grand-chose.

En revanche, « Pouvoir travailler de n’importe où dans le monde » est un objectif spécifique.

« Aider 100 personnes à créer leur business nomade » est un objectif spécifique.

« Gagner 5000€ par mois grâce à mon écriture » est un objectif spécifique.

Comment savoir si un objectif est spécifique ?

Quand tu peux objectivement vérifier si oui ou non il est atteint.

Petite démonstration rapide :

« Est-ce que j’ai plus de liberté ? ». Oui ? Non ? C’est subjectif. C’est un objectif non spécifique.

« Est-ce que je peux travailler de n’importe où dans le monde ? ». Oui ? Non ? Je voyage depuis 4 ans, je viens de rentrer de 3 mois en Italie, je suis en train d’écrire ces mots confortablement installé dans mon canapé depuis un vieux mas rénové dans les Cévennes et je viens d’acheter un billet d’avion pour partir au Viet-nam le mois prochain. Oui, l’objectif est atteint.

Je pense que chacun sait ce qu’il veut. C’est juste qu’il ne se l’avoue pas franchement.

Et souvent, ce n’est même pas volontaire.

C’est juste qu’on se cache derrière des excuses toutes faites pour ne pas affronter ses démons.

Et comme tu l’as vu dans l’introduction de cet article, je sais de quoi je parle.

Alors pour donner le coup de grâce et avant de faire mon annonce, voilà le top des excuses que je reçois par email :

« J’aimerais changer de vie mais… »

« …il me faut de l’argent. »

De l’argent pour quoi ? Pour continuer de financer ton quotidien dans la zone grise ?

En quoi avoir besoin d’argent t’empêche de penser à ce que tu veux ?

Pense à ce que tu veux et cherche ensuite un moyen de te financer pour l’avoir. Pas le contraire.

Tant que tu attends l’argent sans savoir ce que tu attends de la vie, tu te diriges juste vers un quotidien similaire. Sans échappatoire. Pris au piège comme un hamster dans sa roue.

« …j’ai une famille et des enfants. C’est facile pour toi qui n’a pas d’attache. »

Premièrement, d’où tu sors que j’ai pas d’attaches ? Je suis en couple, j’ai une famille et des amis que j’aime. Et c’est loin d’être facile de combiner mon envie d’aventure avec l’envie d’être proche de ma tribu.

J’ai trouvé mon équilibre, pas parce que je n’ai pas d’attaches ou que c’est facile mais parce que je l’ai décidé ainsi : revenir régulièrement passer quelques mois en France pour être avec les gens que j’aime.

Ensuite, en quoi le fait d’avoir une famille t’empêche de déterminer ce que tu veux ? Évidemment si ton seul plan c’est « quitter ton boulot », c’est un peu faible comme projet pour soutenir ta famille.

Une fois que tu auras déterminé précisément tes objectifs en incluant ta famille dedans, tu pourras te diriger vers eux en confiance, sans te planquer derrière une excuse.

« …je risque de ne jamais retrouver une situation comme la mienne. »

Effectivement, c’est une possibilité et alors ? Ce qui est sûr, c’est que si tu ne fais rien, ta situation ne va pas s’améliorer.

Et si ta situation actuelle ne te satisfait pas :

Le plus grand risque, c’est de ne rien faire.

« …je n’ai pas le temps. »

Tout le monde a le même temps. 24h par jour.

C’est comment tu l’utilises qui compte. Si tu n’as pas le temps de penser à ta vie, personne ne va le faire à ta place. Et personne ne va la vivre à ta place non plus.

Tu as probablement quelques années à vivre devant toi, ça peut valoir le coup de réfléchir une heure par jour pour savoir ce que tu vas en faire.

 

Ceci étant dit, et les excuses principales étant soulevées et traitées en bonne et due forme, qu’est-ce que tu peux faire aujourd’hui pour prendre confiance en toi et amorcer ton changement de vie ?

Voici un exercice très simple, que je fais environ tous les 6 mois (oui, c’est pas un exercice que je sors d’un chapeau et qui sert à rien).

Action

Prends une feuille. De papier ou un document texte.

Et note 10 objectifs spécifiques et mesurables.

Voici les miens pour dans 6 mois :

  • Gagner plus de 5000€ par mois de revenus
  • Avoir accompagné en tête-à-tête 10 nouvelles personnes pour qu’elles gagnent plus de 1500€ par mois grâce à leur business nomade
  • Avoir habité dans une villa avec des potes au Vietnam
  • Être capable d’avoir une conversation de base soit en Vietnamien, soit en Chinois
  • Pouvoir chanter 5 chansons à la guitare devant un public
  • Peser plus de 80kg (de muscle hein, j’ai pas envie d’être gras)
  • Avoir fait au moins 10 000 pompes et abdos
  • Passer mon niveau supérieur en plongée
  • Acheter un autre appart à mettre en location
  • (note : les initiales sont des prénoms d’amis) Passer au moins une semaine avec J., J. et A., J. et M., M. et P, Y., mes parents, mes grands-parents et aller voir C., G., G., M., M., J., C., S., L.

Tout, ça, ce sont des choses que j’ai profondément ENVIE de faire ou d’avoir.

Pourquoi ?

Certaines parce qu’elles m’apportent du bien-être immédiat (voir les personnes que j’aime ou passer mon niveau de plongée), d’autres parce qu’elles représentent un challenge (sport, musique et revenus) et d’autres parce qu’elles me semblent un bon investissement de mon temps et de mon argent (villa au Vietnam et nouvel appart).

Et comme elles sont mesurables, il me reste juste à trouver un moyen de les atteindre… et de les atteindre !

Je sais que je n’arriverai pas à tout faire.

Et encore une fois, OSEF.

Je vais essayer. Sans me prendre la tête. En avançant tranquillement, un jour après l’autre et en appréciant le voyage.

La pire chose à faire c’est de dériver sans but en se plaignant de sa situation.

Je t’invite donc à dessiner tes objectifs, aussi vivement et précisément que possible.

10 objectifs. Concrets.

Qui te donneront une vision tangible d’où te diriger.

Écrire cette liste, c’est une simple petite étape.

Qui prends seulement quelques minutes.

Et de mon expérience, c’est le truc le le plus puissant rapide et concret à faire pour prendre confiance en soi et amorcer un changement de vie.

 

Pourtant, la plupart d’entre vous ne vont pas le faire. Par manque de motivation. Par doute. Par « ça ne marchera pas pour moi ».

Sans essayer.

Mais d’autres vont le faire. Et c’est pour eux que j’écris.

Si tu as lu jusqu’ici, c’est pour toi que j’écris.

On ne peut pas accomplir quelque chose que l’on n’a pas défini.

Donc si tu veux changer des choses, quoi que ce soit, détermine d’abord en quoi tu veux les changer.

Et une fois que tu as défini ta destination, il te reste juste à mettre un pied devant l’autre pour l’atteindre.

N’attend pas demain. Parce que demain repousse à demain. Et que la vie s’écoule en attendant.

Enfin, c’est juste une idée.

Et au final, c’est ta décision.

J’espère que cet article t’aura donné envie d’agir. Et qu’il sera le point d’impulsion des changements que tu souhaites voir en ton monde.

Et pour conclure ce billet, voici mon annonce : dans quelques jours (sûrement mardi), je vais envoyer un email à ceux qui me suivent.

Dans cet email, je vais proposer un accompagnement personnalisé pour « Se débloquer » concrètement : dessiner et mettre en application ta transition de vie. Ça va être exclusif (j’en parlerai pas ailleurs). Ça va être limité (5 places). Les inscriptions vont durer quelques heures seulement.

Si tu ne reçois pas encore mes emails, tu peux t’inscrire ici.

À très vite.

– Damien

PS: Et merci de partager l’article si il t’a plu. C’est le meilleur moyen de m’aider à toucher de nouvelles personnes avec ces idées. Et ton rôle, en tant que confrère/consœur dissident(e) est d’une importance capitale pour contribuer à répandre cette philosophie de vie.

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Hervé Lero de changeons.fr invité sur pleindetrucs.fr

Comment se faire des amis facilement

Mon pote Hervé de changeons.fr vient de sortir un bouquin pour devenir super sociable en 30 jours. Je l’ai lu en avant-première. Et je l’ai trouvé méga-bien :p

L’histoire d’Hervé est super intéressante : il y a quelques années, c’était un timide maladif, je le connaissais pas encore à l’époque. Quand je l’ai rencontré (en 2014), j’aurais pas imaginé un instant qu’il puisse avoir été timide un jour dans sa vie ^^

Son truc, c’est qu’il a « appris » à devenir social. Avec du courage et beaucoup de pratique. Et ses résultats sont vraiment balèzes.

Du coup, je l’ai invité à partager ses connaissances avec nous pour devenir « super social ». Il a été carrément généreux dans cet article : il nous offre une myriade de réflexions intéressantes et pratiques qu’on peut appliquer illico pour développer nos compétences sociales immédiatement !

C’est du lourd. Enjoy amig@ :

On a tous plus ou moins intuitivement déjà réussi à se faire des potes. À force de passer du temps avec un collègue ou un camarade de classe, ça crée des liens naturellement.

Parce que le fond de ta personnalité, elle est cool.

Mais des fois, t’as peut-être du mal à la mettre en avant. Surtout avec des inconnus, ou des gens que tu connais peu.

Ça devient moins évident de se faire des amis régulièrement et quand on veut, surtout à l’âge adulte.

Du coup, la plupart des gens ont un cercle social un peu par défaut. Soit par la quantité d’amis (quelques très bons potes et derrière c’est le désert), soit par la qualité de certains amis qui ne nous correspondent pas vraiment. Ou qui nous tirent vers le bas. On a tous eu dans nos amis le ou la relou(e) de service qui passe son temps à se plaindre de tout, ou le pote un peu trop vanneur qui passe son temps à rabaisser les autres.

Et souvent, on s’en contente.

Parce qu’on ne s’en rend pas compte, ou parce qu’on ne se pose pas les bonnes questions.

Par exemple, est-ce que tu savais que d’après une étude scientifique (de James Fowler et Nicholas Christakis), si tu as un ami obèse dans ton entourage tu multiplies les chances de devenir toi aussi obèse ?

Et c’est vrai pour toutes les caractéristiques de tes proches.

On devient la somme des 5 personnes qu’on fréquente le plus souvent.

Et les 5 personnes qu’on côtoie le plus, on a le pouvoir de les choisir avec attention.

Si tu t’entoures de personnes plaintives, qui te répètent que c’est la crise en ce moment et que le monde est dangereux, il y a fort à parier que d’ici un an tu n’auras pas un état d’esprit très positif : tu ne vas pas vouloir monter ta boîte (c’est la crise ma bonne dame !), tu ne vas pas beaucoup voyager (c’est dangereux !).

Si au contraire tu choisis de t’entourer de personnes positives (j’insiste sur le mot choisir, car ça ne dépend vraiment que de toi) qui voyagent beaucoup, sont ouvertes aux rencontres et sont elles-mêmes entreprenantes, alors dans un an ton vœu de monter ta société au Pérou sera peut-être déjà exaucé.

Juste parce que ton entourage t’aura envoyé les bons signaux, t’aura encouragé, tiré vers le haut.

Tes potes, ils peuvent être inspirants. Ils peuvent t’aider à faire ce que tu as envie de ta vie.

Si tes amis actuels sont juste sympas, c’est cool tu passes des bons moments avec, mais tu pourrais vraiment passer au niveau supérieur.

Tu pourrais dans un premier temps compléter ton cercle social actuel, en rencontrant des personnes qui t’inspireront par leur passion ou leur comportement.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais comment on fait pour rencontrer des gens qui nous correspondent vraiment ?

Let’s go !

Améliore dès aujourd’hui ton cercle social

On va faire un petit exercice pratique pour t’aider à améliorer dès aujourd’hui ton cercle social. Prêt ?

1/ Détermine tes valeurs importantes

Autrement dit, les valeurs qui te semblent indispensables parce qu’elles comptent pour toi.

Pour moi, ça pourrait être le respect, la tolérance, l’honnêteté.

2/ Détermine qui dans ton entourage ne respecte pas tes valeurs importantes

On va voir quelques exemples :

Ta copine Caro est super marrante, mais elle fait des remarques racistes. Comme tu l’aimes bien, tu ne la reprends pas à chaque fois, tu fais même semblant de rire à ses remarques déplacées parfois. Et paf, viol de tes valeurs respect et tolérance.

Ton pote Ludo est carrément cool, mais il trompe sa copine tous les week-ends et te demande de mentir pour le couvrir. Pourtant sa copine tu l’aimes bien, et ça te fait des noeuds au cerveau de devoir lui mentir. Et paf, viol de tes valeurs respect et honnêteté.

Ton oncle Dédé est un bon vivant, mais il te raccompagne en voiture alors qu’il est bourré après les repas de famille, et te dit qu’il n’a pas bu. Bim, dans ta face les valeurs honnêteté et respect.

Ces exemples ils concernent mes valeurs, pour toi ça sera peut-être complètement autre chose.

À ce stade, tu devrais déjà avoir repéré quelques personnes dans ton entourage qui violent certaines de tes valeurs.

3/ Fais du tri dans ton entourage actuel

Le but ça ne va pas être de juger les autres, mais juste de déterminer ceux et celles qui ne correspondent pas à tes valeurs principales.

Ce n’est pas un jugement dans le sens où quelqu’un qui arrive tout le temps en retard ça va me souler moi, mais ça ne sera pas un problème pour mon voisin qui lui aussi est tout le temps à l’arrache.

Là on parle de ce que tu veux. De tes goûts et de tes valeurs personnelles.

Dans la liste des personnes qui violent une ou plusieurs de tes valeurs, tu vas te demander lesquelles sont les plus négatives pour toi.

Je te conseille d’en choisir 3.

Ces trois personnes, tu peux choisir dès aujourd’hui de beaucoup moins les côtoyer.

Moins voir les personnes qui ont une influence négative sur toi, ça va changer ta façon de voir les choses.

Continuer à les voir régulièrement, c’est comme nager avec un poids de 2 kilos attaché à chaque pied : ce n’est pas impossible, mais c’est épuisant, et ça risque de t’entrainer vers le fond un jour ou l’autre.

Imagine maintenant qu’à la place de ces trois personnes plutôt négatives, on mette trois personnes qui t’inspirent vraiment, qui partagent tes envies, tes passions, qui te poussent à te dépasser.

Ça sonne déjà un peu mieux, tu ne penses pas ?

On va donc voir comment faire pour trouver des personnes qui correspondent à cette définition.

4/ Détermine tes rêves et tes passions

Tu vas lister au moins 2 ou 3 de tes rêves ou passions.

Si tu n’en as pas, essaie des choses nouvelles régulièrement, ça t’aidera à trouver ce qui te motive vraiment. Ça n’a pas besoin d’être la passion de ta vie (si c’est le cas tant mieux !), une activité qui te rend curieux ou qui t’amuse ça suffit dans un premier temps.

Disons que c’est la musique, les voyages et la danse.

Tu vas ensuite te poser la question :

« Où se trouvent les autres gens passionnés par ces domaines ? »

Si je cherche au hasard dans la rue, j’ai peu de chance de trouver des gens passionnés de danse. Surtout si c’est un type de danse spécifique, tomber sur un danseur de cha-cha-cha par pure coïncidence ça relève du gros coup de bol, autant jouer au loto.

La chance, on va la provoquer.

Comment se faire des amis facilement

5/ Fais un pas vers l’entourage de tes rêves

On va donc faire un premier pas dans l’univers où se trouvent les gens qui partagent nos passions.

Pour la musique, tu peux par exemple commencer à rechercher des concerts autour de chez toi.

T’inscrire à un cours de guitare ou de batterie.

T’inscrire sur le forum de ton groupe préféré.

Ça, tu peux le faire, dès cette semaine.

Fais cet exercice sur tes trois rêves ou passions. En faisant ça, tu enclenches la première pièce de l’engrenage.

Mine de rien, si tu appliques vraiment ça, tu vas te donner la chance d’être plus heureux. Et c’est vraiment pas dur à mettre en place.

Parce que si tu t’entoures de potes musiciens, tu multiplies par 100 ou par 1000 tes chances de vivre ton rêve de monter un groupe et de jouer sur scène par rapport à un entourage qui n’aime pas la musique. Parce qu’ils te tireront vers le haut, te présenteront d’autres passionnés de musique, peut-être même ton futur bassiste ou ton manager, et ils t’encourageront dans tes projets musicaux.

6/ Va à des évènements liés à ta passion

Maintenant que tu es inscrit, tu vas aller à ces évènements. Seul ou avec un ami pour t’accompagner, peu importe. Évite juste d’y aller en groupe, ça te donnerait moins envie d’échanger avec de nouvelles personnes.

Peu importe que tu sois débutant complet ou confirmé.

Le but, ça va être de passer un bon moment en exerçant une de tes passions.

Et de te connecter aux autres qui sont là pour la même raison !

Si tu débutes, dis-toi que tu n’es surement pas le seul dans ce cas. Repère les autres débutants et va leur parler !

Parce qu’ils n’attendent surement que ça. Ils seront contents que quelqu’un brise la glace.

Demande aussi des conseils aux plus confirmés, sans être insistant.

Finalement, dans le contexte de ta passion, c’est assez facile de parler avec les gens autour, parce que les sujets de conversation sont déjà tout tracés au début !

Tu as très peu de risques de te tromper si tu parles escalade à un fan de grimpe pour l’aborder.

Si tu aimes les voyages, tu peux soit commencer à voyager, soit faire une activité liée (j’appelle ça une activité connexe) : apprendre une langue étrangère par exemple.

Pour ça, prends des cours collectifs, ou va à des soirées polyglottes ou meetups : c’est un moyen génial de rencontrer des gens qui viennent d’autres pays ou qui ont cette envie d’apprendre une autre langue, et avec qui tu pourras parler voyages sans problème !

En plus tout le monde est là pour la même chose : parler anglais / espagnol / moldave ou la langue de ton choix et rencontrer des gens.

Tu n’auras donc pas la pression de te demander si tu les déranges ou s’ils sont ouverts aux rencontres.

7/ Apprends à avoir une conversation intéressante

Pour intéresser tes nouveaux interlocuteurs, tu vas, à un moment ou à un autre, parler d’autre chose que de la passion commune, forcément.

Et là, tu te demandes peut-être : mince, de quoi je vais bien pouvoir parler….

La réponse : de ce que tu as envie.

Avec des inconnus, fais comme avec tes potes : si tu as envie de faire une blague ou un jeu de mots pourri fais-le, si tu as envie de parler de spaghettis bolognaise ou du dernier film que tu as vu, ce n’est pas un souci !

Souvent avec des inconnus, on se met des limites. Auto-censure power.

Du coup ça donne des conversations hyper ennuyeuses, du type :

Tu t’appelles comment ?

Tu travailles dans quoi ?

Tu habites où ?

Tu viens souvent ici ?

Il fait beau hein?

Oaaaahhhh (bruit de bâillement) !

Démarque-toi de 95% des gens qui vont avoir cette approche (ce chiffre est tiré de mon chapeau magique, mais d’après mes expériences on est pas loin de la vérité !).

Sors du schéma classique. Comment ? En te comportant avec des inconnus comme tu te comportes avec tes potes.

Fais comme si vous vous connaissiez depuis longtemps.

Zappe la phase CV.

Passe direct à des conversations qui te plaisent. Ne filtre pas. Laisse aller.

Au début ça va peut-être te paraître contre-intuitif, mais en réfléchissant : tes potes t’aiment pour ta personnalité. Sans filtre.

Bien sûr, en étant toi-même dès le début, tu vas polariser davantage. Mais c’est une bonne chose.

Plus de gens vont t’aimer. Certains n’accrocheront pas à ton humour ou à ton style. Pas grave, ça n’aurait pas collé avec ces gens de toutes façons, plus vite tu t’en rends compte et moins tu perds de temps.

Si tu n’as pas d’idées de sujets de conversation, tu peux demander à l’autre s’il a voyagé récemment par exemple, et embrayer sur le sujet des vacances et voyages : c’est un sujet que la plupart des gens apprécient (c’est plus agréable de se souvenir de ses voyages que de parler de son boulot en général !).

8/ Le réflexe pour transformer l’essai

Une fois que tu as parlé à ces gens, passé un bon moment avec eux, il y a une chose à faire, systématiquement : c’est de prendre leurs coordonnées.

C’est tout con, mais souvent on se dit : « À une prochaine ! ». Et si on vit dans une grande ville (donc quasiment aucune chance de se recroiser par hasard), autant se dire : « Adieu, on ne se reverra jamais ! ».

Si tu veux te donner une chance de revoir ces personnes et d’en faire des futur bons amis ou bonnes copines, tu vas prendre l’habitude de leur demander leur numéro ou leur facebook.

En général on demande ça à la toute fin. C’est bien, mais je préfère le faire de manière plus fluide au cours de la conversation.

On parle d’un endroit sympa : hop, je lui demande son numéro en lui disant que je lui enverrai le lien.

On parle de notre passion commune et j’ai prévu une activité liée à ça ? Je lui dis que je lui proposerai quand j’irai, et je prends son facebook.

Ça n’a pas besoin d’être compliqué. C’est normal de prendre des coordonnées des gens avec qui tu as passé un bon moment.

Évite juste de te barrer juste après avoir pris le numéro, ça donne un peu l’impression que ton seul but c’était de chopper son 06 ou 07. C’est pour ça que je préfère le faire au milieu.

9/ Sois actif avec tes contacts.

Pour transformer tes rencontres récentes en amitié, je te conseille de proposer rapidement aux gens de les revoir, et de le faire de la bonne manière.

Utilise des formulations qui donnent envie, oublie le texto : « Je m’ennuie, quelqu’un veut sortir ce soir ? » et opte pour des formulations plus enthousiastes.

« Demain soir je vais à un concert gratuit dans mon bar rock préféré, j’ai écouté la démo du groupe et ça a l’air vraiment cool ! » ça donnera plus envie à un fan de rock de te suivre.

En début d’amitié, l’intérêt décroit très vite, donc mon conseil c’est de proposer ce plan dans les jours qui suivent la prise de coordonnées, une semaine max, sinon l’envie de se voir diminuera des deux côtés.

Si elle n’est pas dispo, tu peux proposer un second plan quelques jours après, un troisième si tu sens que la personne a vraiment des excuses valables. Au delà, laisse tomber et rencontre d’autres gens, ou laisse la personne revenir d’elle-même vers toi : tu n’as pas envie de devoir supplier les gens de te voir.

10/ Expérimente, et amuse toi.

Enfin, dernier conseil pour cet article, sois toujours dans l’amusement et la curiosité durant tout le processus.

Se faire des amis, partager des choses, ça ne doit pas être douloureux ou stressant. Ne te mets pas d’enjeu trop important : tu y vas avant tout pour t’amuser, et rencontrer si possible des gens cool.

Parfois ça sera le cas. Parfois non. Mais dans tous les cas si tu prends du plaisir à parler à des nouvelles personnes, tu multiplieras tes chances d’en faire des amis.

Si tu ressens une peur d’aborder des inconnus ou si tu n’es pas à l’aise avec les autres, ne t’en fais pas : ça s’apprend. J’étais timide maladif dans le passé, et j’ai appris et développé toutes ces capacités sociales. Tu peux facilement faire la même chose si tu en as envie.

Un grand merci à mon pote Damien de m’avoir laissé la plume (ou plutôt la souris) pour écrire sur son blog, et te donner des pistes pour te faire des amis les doigts dans le nez !

C’était Hervé Lero, du blog changeons.fr, je te dis à très vite !

 

Note : Si tu veux jeter un œil au nouveau bouquin d’Hervé, ça se passe par là : 

Perso, je le recommande à fond si t’as l’intention de mettre un coup de boost à ta vie sociale. Y’a pas de blabla, c’est concret, le style est sympa, ça donne un tas de pistes à explorer.

 

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pleindetrucs.fr, le mode par défaut

Le mode par défaut qui régit ton monde

Quand on est dans une situation de doute, d’inconfort, de stress ou n’importe quoi qui ne soit pas confortable : on a tendance à rentrer dans son « mode par défaut ».

C’est-à-dire qu’on va agir automatiquement en fonction de nos habitudes.

Un exemple simple : Tu es fatigué, tu as faim, tu es un peu énervé, tu veux aller au restau. Dans ce cas-là, c’est fort probable que tu ailles dans un restau que tu connais déjà et que tu aimes bien.

Pourquoi ? Parce que c’est rassurant. Tu vas vers le confort de ce qui est connu.

De cette manière, dans une certaine mesure, tu es en contrôle de la situation. Tu sais que la nourriture va te plaire, tu sais que la serveuse est super sympa et tu as une idée assez précise du prix que tu vas payer.

C’est le mode par défaut.

Et ça s’applique pour tous les domaines, pas seulement la bouffe.

Autre exemple : Tu dois rendre un dossier important au boulot, tu es en retard, ton boss te met la pression. Pif, paf, tu passes en mode par défaut.

Et là, évidemment, le mode par défaut de chacun est différent.

Peut-être que ça te paralyse, que tu te fermes au monde, que tu te focalises sur ta tâche en suant ton stress à grosses gouttes, que ton cœur bat à cent à l’heure, que tu aimerais être ailleurs et que ton cerveau est sur le point d’exploser.

Peut-être que ça t’excite, que tu sens l’occasion de montrer ce dont tu es capable et qu’une énergie vibrante parcours ton corps.

Encore un exemple : Tu es en soirée et tu ne connais pas grand monde, tu aimerais rencontrer des gens.

Un mode par défaut possible : Tu ne parles à personne, tu attends qu’on vienne t’aborder, tu te dis qu’après tout, tu es nouveau(elle) ici et que ce n’est pas à toi de faire le premier pas.

Autre mode par défaut possible : Tu remarques quelqu’un qui te semble sympathique, tu viens te présenter et tu commences à t’intéresser à cette personne, tu lui poses des questions et tu ouvres le dialogue.

Bien sûr, il y a encore des tas et des tas d’autres modes par défaut possibles : tu peux faire des blagues avec tout le monde, tu peux boire comme un trou et ne plus savoir ce que tu racontes, tu peux te plaindre sans cesse, etc…

Ton mode par défaut, c’est ce que tu fais habituellement, en autopilote.

Et évidemment, en faisant un effort conscient, tu peux faire des choses différentes de ton mode par défaut.

Par exemple dans cette soirée tu peux délibérément te « forcer » à aller parler aux autres même si tu ne le fais pas d’habitude.

La puissance du mode par défaut, c’est que tu agis de telle ou telle manière PAR DÉFAUT. Au cas où ce serait pas encore clair pour certains…

Te lever à 5h du matin, tu peux évidemment le faire ponctuellement. Mais lorsque tu le fais tous les jours depuis plusieurs mois, ça devient ton mode par défaut.

Pareil pour aller courir 10km en fin d’aprèm tous les jours.

Pareil pour travailler 1h sur ton projet perso tous les jours.

Tu vois l’idée.

Alors, pourquoi je te parle de ce putain de mode par défaut depuis tout à l’heure ?

Parce que c’est extrêmement important pour déterminer la vie que tu mènes.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’être en super bonne santé parce que tu manges équilibré et que tu fais du sport.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’assouvir tes besoins psychologiques de connexion parce que tu arrives facilement à créer des liens avec les autres.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’avoir une bonne confiance et une bonne estime de toi parce que tu as une discipline qui te permet de mener une vie en accord avec tes valeurs.

Certaines personnes voient la vie comme une succession d’actes isolés.

Ils se disent que dans la mesure où faire une action donnée leur semble super difficile, ils ne veulent pas persévérer dans cette voie.

Par exemple faire 10 séries de 10 pompes avant le petit dèj peut sembler inaccessible pour quelqu’un qui ne fait pas de sport.

Alors que pour quelqu’un qui fait de la boxe depuis des années, c’est un simple échauffement quotidien pour commencer la journée.

En pratique, je pense que les actions isolées n’amènent pas forcément de grands résultats.

À part se suicider ou braquer une banque ou d’autres trucs irréversibles du genre qui sont plutôt des fuites de sa propre réalité qu’autre chose.

Si tu veux atteindre un résultat donné, une action isolée ne te fera pas avancer des masses, il faut que ton mode par défaut te permette de l’atteindre.

À mon avis, c’est méga-important.

Alors, comment tu modifies ton mode par défaut ?

C’est simple :

  • Déjà, tu arrêtes de te plaindre. On s’en fiche que tu penses que c’est parce que ton papa ne t’écoutais pas quand tu étais gamin que tu es devenu timide maladif. On s’en fiche que tu crois que tu ne peux pas poursuivre tes rêves parce que tu dois t’occuper de tes enfants. On s’en fiche que tu aies des problèmes de gestion émotionnelle parce que tu as accumulé un paquet d’échecs dans le passé.

    Quand je dis, « on s’en fiche », c’est pas qu’on n’en a rien à faire, c’est juste que c’est comme ça et qu’on n’y peut rien.

    Alors ça ne sert à rien de s’en plaindre.Ta situation, c’est ta situation. Tu commences de là et tu fais avec.

  • Si tu veux une méthode détaillée et structurée étape par étape : tu lis mon livre, la Danse de l’Air. Facultatif !
  • Tu identifies ton mode par défaut actuel.
  • Tu identifies le mode par défaut qui te permettrait d’atteindre tes objectifs de vie.
  • Tu te donnes un objectif mesurable sur 30 jours pour progresser vers ton mode par défaut ciblé. En te basant sur ton mode par défaut d’aujourd’hui bien entendu. Hein, si tu n’as jamais fait de sport, ne commence pas par faire 100 pompes tous les jours avant le petit dèj, c’est un coup à te démotiver illico.
  • Tu tiens les 30 jours.
  • Puis tu continues.
  • Et bim ! Tu es sur le chemin pour atteindre tes objectifs ! Youpi !

Comme je l’ai dit, c’est simple mais c’est loin d’être facile.

En tout cas, prendre conscience de l’existence et de l’importance du « mode par défaut », ça m’a bien secoué la tronche.

J’espère que ça pourra te servir aussi.

Et avant de finir, je voulais te dire merci.

Merci à toi de lire mes articles. Ça servirait pas à grand-chose que j’écrive si tu ne me lisais pas.

Je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre pleindetrucs.fr et c’est vraiment cool.

Donc merci à toi, spécifiquement, qui a lu tout l’article et qui continue de lire ces mots !

C’est génial de partager ces réflexions avec toi. J’ai un max de gratitude.

Et j’aime bien l’idée qu’ensemble on peut aider des gens à se sentir libre dans leurs vies !

Merci de faire partie de l’aventure et qu’on avance ensemble 😉

Bonne journée amig@ et à très vite !

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pleindetrucs.fr, Damien au Laos

5 idées pour affronter ses doutes et ses peurs

On a tous des doutes.

On a tous des peurs.

Dans bien des situations différentes.

Il y a cette fille qui se retrouve après cinq années de master à faire un travail qui ne correspond pas à ce qu’elle avait imaginé. Elle y retourne chaque jour en se demandant comment elle en est arrivée là. Elle ne sait plus trop où elle veut aller et son ventre se noue lorsqu’elle pense aux choix qu’elle devrait faire pour prendre en main sa situation.

Il y a ce garçon qui se sent complètement paumé dans la société, pas à sa place. De nombreux aspects de la structure sociale lui semblent malsains, faux et basés sur des principes qu’il ne cautionne pas. Alors il se marginalise. Il doute chaque jour de ne jamais pouvoir trouver un endroit où vivre en adéquation avec ses valeurs sans devoir faire d’énormes sacrifices.

Il y a cet entrepreneur qui a décidé de ne pas dépendre d’un patron pour gagner sa vie. Il passe ses nuits et ses jours à créer un projet en lequel il croit, pourtant, les clients ne semblent pas même lui accorder le moindre intérêt et son compte en banque reste aussi vide qu’un village abandonné au fin-fond du Far West. Il doute de ses compétences, il a peur d’échouer.

Il y a cette employée proche de la retraite qui réalise qu’elle a envie de changer de vie. Elle ne sait pas par quoi commencer. Elle a peur de perdre l’identité qu’elle avait endossée jusqu’alors.

Il y a ce mari qui souffre dans son couple et qui est encore plus terrifié à l’idée de se retrouver célibataire.

Il y en a qui ont peur de la solitude, il y en a qui ont peur de s’engager dans une relation, il y a ceux qui ont peur d’être indépendants, il y a ceux qui ont peur d’assumer leurs responsabilités.

Certains ont peur d’être rejetés par leurs familles, leurs parents, leurs enfants, d’autres ont peur de ne jamais rencontrer l’amour. D’autres encore ont peur de perdre tout ce qu’ils ont créé ou de ne jamais arriver là où ils le voudraient vraiment.

Tout le monde à des doutes et des peurs.

Toi. Moi. Ton voisin. Ton facteur.

Ce sont des sensations plus ou moins présentes selon chacun.

Mais elles sont là. Jamais bien loin. Souvent cachées.

Parfois, elles pointent le bout de leur nez. Parfois, elles se jettent sans ménagement à l’assaut de celui qui les a trop longtemps ignorées.

Et quand elles sont là, elles prennent de la place.

Le doute et la peur.

Pourtant, ce ne sont pas nos ennemis, bien au contraire.

On peut les voir comme des guides.

Le doute est un indice qu’il faut prendre une décision.

La peur est une occasion de travailler son courage.

Alors, au lieu de subir passivement les doutes et les peurs, je te propose 5 idées pour les affronter :

 

Idée 1 : Accepte-les. Accepte tes peurs et tes doutes. Accepter, ce n’est pas subir : c’est les regarder en face et les accueillir.

Assume leur existence et cherche à les comprendre.

Pourquoi sont-ils là ? Qu’est-ce qu’ils veulent te dire ?

Est-ce que tu dois agir par rapport à eux ?

Si tu les passes sous silence ils ne s’en iront pas.

C’est un peu comme si une chaine hi-fi hurlait une musique que tu ne supportes pas et que tu te bouchais les oreilles pour ne pas l’entendre.

C’est comme si tu avais une plaie purulente et que tu regardais ailleurs pour prétendre qu’elle n’existe pas.

Écoute la musique. Soigne ta plaie.

Oui, ça peut être déplaisant sur le coup. Mais si tu ne fais rien, le bruit déchire tes tympans, la douleur se propage.

Prends-toi un moment. Regarde tes doutes et tes peurs en face. Accepte-les.

 

Idée 2 : Fais quelque chose. L’action est un remède à la peur et au doute.

L’action transforme la peur et le doute en résultat.

Alors, effectivement, tu ne peux pas prévoir à coup sûr ce résultat. Ce qui est sûr en revanche, c’est que si tu ne fais rien, il ne se passe rien.

Alors, si tu doutes, prend une décision.

Et si tu as peur, agis quand même.

Observe ce qui se passe.

Un résultat te permet d’apprendre. De rebondir. De découvrir. Et de progresser.

La peur et le doute te paralysent. Il n’y a pas de solution miracle : juste passer à l’action en faisant de ton mieux. C’est comme ça qu’on grandit. C’est comme ça qu’on évolue.

Sans action il n’y a pas d’évolution possible.

 

Idée 3 : Regarde cette conférence de Brené Brown :

 

Idée 4 : Ne te compares pas aux autres. Ouaip, ton pote Gilbuche Protogaz sait exactement ce qu’il veut faire dans sa vie. Ouaip, il réussit brillamment dans son travail et a une femme formidable et trois enfants parfaits. Ouaip, il est aussi capable d’aller parler à n’importe qui et de s’en faire un véritable ami en moins de 17 secondes. Ouaip… et tu sais quoi ? Peut-être que c’est bien pour lui.

Il y a aussi Kaspierre qui vit reclus dans son coin, incapable de communiquer avec autrui, rejeté par sa famille et la société… et tu sais quoi ? Peut-être que c’est bien pour lui aussi.

Le truc, c’est que ça ne change rien à ta réalité. Peut-être qu’à un moment donné, tu te sens tellement effrayé par une situation précise que ça ne t’aidera en rien de savoir que d’autres puissent la surmonter ou non. Épargne-toi cette comparaison improductive.

Tes peurs et tes doutes, ce sont les tiens. Et ils sont exactement tels qu’ils sont. Peu importe le référentiel des autres.

 

Idée 5 : Demande de l’aide. Choisis quelqu’un dont tu respectes l’opinion, demande lui son avis sur tes doutes et tes peurs. N’attend pas que la solution vienne d’elle ou de lui. Personne d’autre que toi ne peut apporter la solution. Accueille simplement des avis supplémentaires.

Lis des livres en rapport avec tes doutes et tes peurs, renseigne-toi sur le sujet, adopte une démarche active pour les affronter.

Au plus tu t’intéresseras à ces derniers, au mieux tu pourras les appréhender et agir en connaissance de cause.

 

Les doutes et les peurs font partie intégrante de la vie.

Parfois, ils sont latents, parfois, ils se déchaînent comme une tempête.

Ça me rappelle cette magnifique phrase de Sénèque :

« La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. »

J’espère que ces 5 idées pourront t’être utiles.

Et comme d’hab, si l’article t’a plu, merci de le partager autour de toi. Merci amig@ !

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Comment surmonter la peur de l’échec

Peut-être que tu es parfois en prise au terrible : « Je vais pas y arriver ». L’effroyable peur de l’échec.

Que ce soit pour créer ton propre business, commencer la guitare, apprendre une nouvelle langue ou partir tout(e) seul(e) à l’autre bout de la planète, la peur de l’échec pointe le bout de son nez.

Il y a cette voix dans ta tête qui te dit « Et si ça ne marchait pas » et « Je n’ai pas envie de faire tous ces efforts pour RIEN » ou encore « Je ne sais pas comment passer à l’étape suivante » ou tout simplement « J’ai peur de l’échec ».

Et cette voix, elle te retient de passer à l’action, comme des chaînes invisibles et pourtant très solides.

Aujourd’hui, je te propose un moyen de les faire exploser.

Et là, il y a deux trucs à prendre en compte :

Premièrement, la peur de l’échec ne s’en va jamais. Paf dans ton * fuchsbau* !

Deuxièmement, tu peux quand même surmonter ta peur de l’échec. Ouf, on a eu chaud !

Échouer, c’est quelque chose d’assez commun en somme.

Par exemple, un bébé qui apprend à marcher échoue des dizaines de fois, voire des centaines avant de tituber maladroitement sur ses petites gambettes. Un jour, éventuellement, il arrive à marcher.

Tout processus d’apprentissage est similaire.

Personne n’a la science infuse.

Les échecs amènent au succès.

Papi Winston Churchill présente les choses sous cet angle :

« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre ton enthousiasme gamin. »

Alors évidemment, ça fait peur de se planter.

Et c’est là que je te présente le code secret que j’utilise pour surmonter la peur de l’échec :

N’envisage pas l’échec.

Ça ne veut pas dire que tu ne vas pas échouer. Perso, je me ramasse la gueule trois fois par semaine !

Ça veut dire que quand tu commences un truc, n’importe quoi, tu le fais de tout ton cœur sans envisager que tu vas échouer.

Comme le disait mon prof de judo, Jean-Claude Yoda :

« N’essaie pas. Fais-le, ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai. »

Quand j’ai quitté ma situation « confortable » CDI, BMW, villa pour créer mon entreprise de jeux-vidéo et bosser avec une ONG au Cambodge, tout le monde m’a demandé horrifié : « Olala mais si ça ne marche pas, que tu n’arrives pas à t’en sortir, comment tu vas faire ? »

Et ma réponse : « Plan B : pas de plan B ».

Alors là, attention, j’introduis une méga-nuance : ça ne veut pas dire que je faisais ça sur un coup de tête, ni que je sautais dans la gueule du loup sans aucune préparation, loin de là.

Ça veut dire que je ne me laissais pas d’autre issue possible que la réussite. En pratique, j’avais un matelas financier assez confortable, et je savais très bien que je pouvais toujours retrouver un travail d’employé en cas de grosse galère.

Le truc, c’est que ce n’était pas réellement une option que je m’autorisais à prendre.

Si tu t’autorises à échouer, tu vas échouer.

Pourquoi ?

Parce que ton cerveau envisage une fuite dans l’échec.

Du genre « Si je n’y arrive pas, je peux toujours faire ceci ou cela ».

Et la dure et froide vérité, c’est que tu vas échouer. Des tas de fois. Tout comme j’ai échoué des tas de fois.

Mais ce n’est pas grave. Parce que ce n’est pas une fin en soi.

Nouveau tatouage pour ton front :

« L’échec n’est pas une fin en soi, c’est une étape vers la réussite »

– Damien Fauché, pleindetrucs.fr. Auto-citation power !

Concrètement, tu vas te manger les dents cinquante fois. Tu vas te dire que c’est trop dur. Tu vas vouloir abandonner.

Ça fait partie du processus.

Et un beau jour, tu vas voir que tous tes efforts ont payé.

Tu vas encaisser un chèque de 8000€.

Tu vas voir un levé de soleil sur la Cordillère des Andes et ce sera juste parfait.

Tu vas partager un repas avec des minorités autochtones dans l’arrière-pays Chinois et tu t’y sentiras comme chez toi. Cf. photo en haut de l’article.

Et à ce moment-là, tu réaliseras que chaque seconde de doute qui t’a mené jusqu’ici en valait la peine.

Ce qui est sûr, c’est que si tu ne tentes rien, rien de nouveau ne va arriver.

Comment surmonter la peur de l’échec ?

En l’accueillant à bras ouvert.

Voilà le script que tu peux te graver au fond de ton être :

« Oui, je vais me planter. Non, ce n’est pas une fin en soi. L’échec est seulement une étape vers le succès et peu importe le nombre de fois où je vais échouer, à la fin, j’atteindrai mon objectif. Il n’y a pas d’autre option ».

La société nous encourage à ne pas prendre de risque, à ne rien tenter pour ne pas se taper la honte de nos échecs. C’est naze.

Vivre, c’est prendre des risques mesurés. Pas des risques mortels, hein, on est bien d’accord.

Quand je dis « pas de plan B », ce n’est pas tout à fait exact. Prépare tout de même une solution de secours (et prépare-la bien). Par contre, ne l’envisage pas comme une option possible en cas de difficulté. Considère-la plutôt comme un échappatoire en cas de catastrophe.

Quand un avion décolle, il y a un plan B qui implique des masques à oxygène, des parachutes, des pertes humaines et des centaines de milliers d’euros de dommages matériels. Les plan B, ça pue du *brushmol*.

Si tu décolles, c’est pour arriver à destination.

Souris. Profite de la vie. Maintenant.

Je te souhaite une bonne continuation dans tes projets !

Et si tu veux m’aider à secouer le monde avec ces idées, merci de partager l’article amig@. Les idées ne servent à rien si elles ne sont pas diffusées. Ton rôle est super important 🙂