Si tu veux passer ta vie à faire ce qui te tiens vraiment à cœur sans te sentir IMPUISSANT(E)…
…il va te falloir suffisamment d’IMPACT pour façonner ton environnement.
En d’autres termes, il te faut être capable de transformer ta situation actuelle en ta situation idéale.
Logicos pepitos ?
Well…
…Ça va pas se faire tout seul.
Cependant, la plupart des gens négligent complètement cet aspect là.
Ils imaginent que leur vie va changer du jour au lendemain par l’avènement impromptu d’un événement inattendu. Genre gagner au loto ou rencontrer l’âme sœur. Du coup… ils attendent. Longtemps. Encore. Et encore.
C’est complètement illusoire.
Ils sont dans l’expectative d’une possibilité infinitésimale : ils attendent qu’une cause extérieure change leur vie de la manière dont ils le souhaitent alors qu’ils n’ont aucun impact sur cette cause.
C’est un peu comme attendre chez toi sans rien faire que ton/ta partenaire idéal(e) se présente à ta porte avec un ticket de loto gagnant… Pas totalement impossible mais très peu probable !
En revanche, il existe un moyen beaucoup plus efficace et concret de modifier ton existence : impacter ton environnement.
C’est-à-dire : avoir une réelle influence sur le contexte dans lequel tu vis.
Relis bien cette phrase, écris-la à l’encre de chine sur les murs de ton salon et imprègne-t-en :
« Pour passer ma vie à faire ce que j’aime, il faut que je sois en mesure d’impacter mon environnement. »
C’est ta capacité à impacter ton environnement ou à le subir qui va déterminer ton existence.
1. Ta situation actuelle
Pour prendre la responsabilité de ton existence, la première étape est d’accepter ta situation actuelle.
Attention : accepter ne veut pas dire cautionner.
Par exemple, si tu marches dans une *shflatzeul* de canidé, ça n’a aucun intérêt de t’énerver : de toute façon c’est fait. Accepte-le. Ensuite tu peux agir : ne pas cautionner d’avoir de la *flâflûh* de chien sur ta chaussure et décider de l’enlever.
Tu vois la nuance ?
De la même manière, si ton patron te parle super mal, c’est un fait. Accepte-le. En revanche, tu n’as pas à le cautionner et tu peux agir en conséquence : front kick dans sa face ou autre subtil subterfuge pour qu’il prenne conscience du désagrément occasionné.
Tu vois le principe. Ça s’applique à toutes les situations : ton couple bat de l’aile, tes parents t’imposent leur vision du monde, tes enfants te manquent de respect, tes collègues se moquent de toi, etc… accepte-le. Agis en conséquence. D’une manière adaptée. Le front kick ne résout pas tout !
2. La société
Étape deux, comprendre les règles du jeu.
Dans le premier chapitre : Le #PC1, je te parlais du conditionnement et du rêve de la société. Si t’as pas encore lu l’article, lis-le NOW. Je t’attends :p
C’est bon ?
Nickel, c’est reparti !
La société est un mastodonte et que tu le veuilles ou non, tu en fais partie. Du moment que tu interagis avec d’autres personnes, même si tu es un(e) hippie rebelle et que tu vis dans la forêt en mangeant des cailloux, tu as un rôle pondérateur qui fait partie de l’ensemble de la société.
Nous définirons ici par le terme « société » le milieu qui définit les comportements, les lois et les règles qui régissent la vie des individus qui la composent. Enfin bref, tu comprends de quoi il s’agit…
La société met en avant certaines caractéristiques et en fait l’apologie : richesse financière, beauté du corps, célébrité, talent, etc…
Ce sont les caractéristiques standards sur lesquelles les masses se calquent. Avec plus ou moins de succès. Avec plus ou moins de frustration.
D’ailleurs, c’est justement l’encensement et la répression de certains désirs individuels qui permet de maintenir un ordre social fonctionnel dans une société complexe. Pour schématiser : le but ultime dans la vie sociétale, c’est d’avoir un bon travail, une belle maison, un mariage, des enfants et une grosse voiture !
Une fois que l’individu associe ses désirs individuels avec l’ordre social, ont dit qu’il est parfaitement socialisé.
Et même si les standards valorisés sont discutables, ils sont tels qu’ils sont. Alors comme dans la première étape : accepte-le !
Ton impact dans la société sera plus grand si tu es une bombe richissime super connue que si tu es notre ami de l’exemple précédent, le farfadet rachitique qui mange des cailloux dans la forêt.
Une petite note tout de même : je ne dis pas que l’une ou l’autre de ces situations est mieux que l’autre. En effet, Kaspierre (appelons comme ça notre mangeur de cailloux) peut être en parfaite harmonie avec ses valeurs et être bien plus épanoui que Plumette (notre magnifique star fortunée… qui a un peu un prénom de *flâflûh* quand même) qui pourrait être dépressive chronique, accro aux amphétamines et à Sicret Stouri.
Ainsi, il est primordial de prendre conscience que tes possibilités d’avoir de l’impact dans la société sont largement supérieures lorsque tu corresponds aux caractéristiques révérées.
Par exemple : tu auras plus de facilité à voyager dans de bonnes conditions si tu as de l’argent. Tu auras plus de facilité à faire une rencontre amoureuse si tu es superbe. Tu seras plus facilement admiré(e) si tu as du talent. Et ainsi de suite.
C’est comme ça que la société fonctionne. Ce n’est ni bien, ni mal. C’est juste comme ça.
Tu peux bien sûr te plaindre continuellement que la société va de travers, mais ça ne fera pas avancer quoi que ce soit pour autant !
Je le répète avec d’autres termes : pour avoir de l’impact sur la société, il faut dans une certaine mesure en adopter le langage.
Ça ne signifie pas t’identifier toi-même aux règles de la société, ça signifie simplement en connaître et en maîtriser le langage.
Par exemple, si tu apprends à parler chinois, cela ne fait pas forcément de toi un(e) chinois(e). En revanche, ça te permettra d’évoluer plus facilement en Chine.
C’est seulement de cette manière là que tu pourras passer ta vie à faire ce qui te tiens à cœur sans te sentir IMPUISSANT(E).
Ce n’est pas une cause extérieure et fantasmagorique qui va t’apporter ta vie idéale sur un plateau. C’est toi-même.
Tu peux croire que ça va se passer autrement, que le monde ne fonctionne pas comme ça, mais tu sais que c’est juste une excuse pour ne pas voir la réalité en face.
3. Les rapports humains
Enfin, la troisième partie pour avoir de l’impact sur ton environnement va encore au-delà du système de la société.
Il s’agit de comprendre les comportements sociaux qui régissent les rapports humains.
En plus des caractéristiques standards véhiculées par la société, il existe des caractéristiques spécifiques auxquelles nous réagissons fortement en tant qu’être humain.
C’est ce qui fait que nous avons envie de suivre certaines personnes alors que d’autres ne nous inspirent pas confiance. C’est ce qui fait que certaines personnes nous paraissent sympathiques et d’autres dangereuses. C’est ce qui fait que nos rapports aux autres sont si riches et si différents.
Ce sont toutes les caractéristiques qui nous permettent de nous sociabiliser (différent de se socialiser hein ! Socialiser = Rapport à la société. Sociabiliser = Rapport aux autres humains).
Certaines d’entre elles sont généralement attrayantes : le charisme, la confiance en soi, l’expertise, la gentillesse, l’empathie…
D’autres le sont beaucoup moins : la mauvaise humeur, la colère, le mépris…
Note : Certains pourraient faire la remarque que beaucoup de ces comportements sont aussi corrélés aux qualités que la société met en avant (valorisation des extravertis, de l’humilité, de la réussite…). C’est probablement vrai !
Pour avoir un impact sur ton environnement, il te faut sélectionner les caractéristiques les plus UTILES puis les développer. Ça aussi c’est essentiel.
Ça n’a rien à voir avec enfiler un masque ou ne pas être toi-même, c’est plutôt obtenir une trousse à outils de compétences qui te permet d’évoluer confortablement dans un milieu donné.
Un des premiers outils, c’est le langage par exemple : comme je te le disais un peu plus tôt, si tu veux vivre en Chine, apprendre le chinois peut-être un outil utile.
Et de la même manière si tu veux avoir des relations profondes et sincères avec les gens, entraîner ton honnêteté et ta vulnérabilité peuvent être des outils utiles.
Idem : si tu veux gagner de l’argent, devenir exceptionnel(le) dans un domaine peut être un outil utile.
Etc !
Alors pour synthétiser tout ça…
4. Comment avoir un impact sur ton environnement ?
Trois paramètres à prendre en compte :
- Ta situation actuelle
- La société
- Les rapports humains
En partant de ta situation actuelle et en développant progressivement chez toi les caractéristiques valorisées par la société et les comportements sociaux les plus efficaces, tu augmenteras ta capacité à avoir de l’impact sur ton environnement.
Ça ne signifie pas te résigner à te conformer aux diktats extérieurs. Ça signifie apprendre le langage qui régit majoritairement le monde, sans faire l’amalgame avec ton identité.
Une fois que tu acceptes et comprends comment les choses fonctionnent, tu es parfaitement libre de choisir si tu veux les appliquer ou non.
Certaines ne te conviendront pas. D’autres oui.
De cette manière, tu peux transformer ta situation actuelle en ta situation idéale.
Et surtout, tu n’es plus en attente d’un événement salvateur externe.
Tu es EN CONTRÔLE. Biatch !
Ok, et comment je développe tout ça en pratique ?
Petit à petit, une chose après l’autre, chaque jour.
Pour commencer, je t’ai préparé quelques exercices en bonus de ce chapitre 2.
Il y en a 6. Chacun te prendra 5 minutes.
Ils te permettront d’augmenter ton IMPACT sur ton environnement. Et de te sentir davantage PUISSANT(E) par la même occasion !
T’es libre d’en faire un par jour ou tous d’affilés.
Tu en es à l'étape 2 du FAT guide des #PC sur la Prise de Contrôle de ton mental.
Quelle que soit ta situation actuelle, si tu t'investis pleinement dans cette manière de voir le monde − et que tu mets en application les exercices − tu auras des résultats spectaculaires d'ici quelques mois :
- De la clarté sur ce que tu VEUX au plus profond de toi
- Plus de confiance en toi pour agir en fonction de tes VALEURS
- Une harmonie entre qui tu veux être et la vie que tu mènes
Parce que souviens-toi :
Personne ne peut mener ta vie à ta place. Il n'y aura pas d'intervention magique. Ta vie s'écoule sans interruption.
Tu peux faire l'autruche et ignorer ta responsabilité dans ton existence, ou tu peux commencer maintenant à avoir un impact sur ta vie :
Procure-toi un carnet, commence les exercices, passes-y au moins 5 minutes aujourd'hui. Recommence demain. Recommence pendant 7 jours.
Ce sera la validation de l'étape 2.
Dans le prochain chapitre, le #PC3, je vais te montrer comment développer la plus importante des compétences, celle dont découlent tous tes résultats à venir.
Ça va être intense. Tu vas suer. Mais ça t'ouvrira un nombre infini de possibilités !
AUSSI…
Si t'as pas le temps de TOUT lire tout de suite… pas de soucis nuggets… je suis en train de t'agencer ce guide des #PC dans un bon gros ebook PDF avec un tas de bonus (notamment des exercices et des checklists avec les points essentiels !).
Comme ça tu pourras le télécharger direct sur ton ordi ou ton tel et le bouquiner au besoin :
Il s’agit là d’un article particulièrement intéressant et qui pousse à une véritable réflexion sur la manière dont on veut vivre sa vie. Exister ou VIVRE ? Rester passif ou AGIR ? Se contenter des aspects de notre vie qui nous déplaisent ou tenter d’y trouver des SOLUTIONS ?
Je suis d’accord avec le fait que c’est à chacun d’agir pour lui-même et sans remettre ses potentialités dans les mains d’un tiers (personne ou événement).
La définition de la société vue à travers cet article est très bien pensée et il est vrai que l’apologie de certaines caractéristiques telles que la richesse financière ou bien la beauté du corps sont autant de frustrations que de « traumatismes » qui atteignent en profondeur et parfois dès le plus jeune âge certains membres de la société… « Il faut que tu sois cadre supérieur dans une grande boîte internationale pour faire preuve de ta valeur », « Il faut que tu aies un travail de fou furieux pour gagner plein d’argent et être heureux dans ta vie ». La pub représente d’ailleurs le plus fidèle serviteur de ces messages subliminaux qui parfois vont limite jusqu’à déshumaniser une personne, celle-ci se retrouvant tellement oppressée par ce qu’elle DOIT réussir pour bien paraître aux yeux de tous qu’elle en oublie ses propres objectifs personnels fixés au départ. « Avec plus ou moins de succès. Avec plus ou moins de frustration ». Tout est dit.
Selon moi, en ce qui concerne la capacité à avoir un impact sur l’environnement, je dirais qu’elle est relative à chaque individu et par conséquent chaque situation, sauf en ce qui concerne les relations humaines. Et évidemment il ne faut jamais perdre de vue l’idée que l’on peut toujours se donner les moyens de se sortir d’une situation périlleuse, de tout ordre qu’elle soit, ou en tous cas en avoir une autre VISION.
J’adhère complètement à la Partie 3 de cet article, sur les rapports humains. Il est primordial de s’entourer de personnes qui nous « propulsent » vers l’avant, et réussissent dans la vie. Je ne parle pas alors des standards imposés par la société mais bien de la réussite personnelle qui prend racine dans l’aboutissement d’ambitions et de projets, n’ayant pas pour simple but la richesse financière mais plutôt l’épanouissement personnel.
Je trouve l’idée du petit carnet de réflexion originale et efficace. Alors LET’S GO ! Prête à suer pour le prochain exercice ! 😉
P.S : Un style d’écriture toujours plus agréable à lire. 🙂
Merci pour ton commentaire !
Merci d’avoir ajouté toute cette analyse personnelle à l’article. Ça le rend encore plus complet 🙂
Je pense vraiment que le petit carnet de réflexion, c’est un facteur méga important pour évoluer (ça l’est pour moi en tout cas) et j’espère que tu vas encore te régaler par la suite !!
🙂 ! Ça permet de poser ses idées, ce qui est plus compliqué quand on ne met rien sur papier ! Hâte de lire le #PC3 ! 😉
Ouch ! Voilà un second volet qui me fait l’effet d’une bombe « paf » dans ma tête ! Cet article vient bouleverser en partie mon ambition… explication ! Même si je réponds à certains critères sociaux « efficaces », j’avais jusque là l’idée, avec mon esprit rebelle & rêveur, qu’il était surement possible en étant malin de vivre une vie de rêve sans répondre à un listing d’attentes ..Pour l’instant j’ai du mal à voir la différence entre « se formater » et « parler le langage de cette société », bon sachant qu’on est tous plus ou moins formatés hin, mais là…ça me fait réfléchir ce PC2 😀
Accepter ce n’est pas se résigner tu as tout à fait raison ! J’ai longtemps cherché ce que voulait dire « accepter » et « accepter » ce n’est pas simplement dire » Ok cette situation externe à moi-même je l’accepte » c’est surtout essayer de sentir en soi ce que ça fait et accueillir toutes les manifestations et émotions que la situation nous procure, en les observant de façon neutre, sans rejeter ou juger. Cette notion d’acceptation est difficile à saisir au départ, mais plus on s’entraîne plus on palpe de quoi ça relève 🙂
Go papier/crayon alors… en attendant #PC3 ça va gribouiller à tout va !
Ça peut être une très bonne chose que ça ait eu cet effet !
Je sais que c’est cru et que ça fait voler en fumée quelques idéaux qui font rêver.
Le truc, c’est qu’il faut composer avec la réalité de la société (le rêve dans lequel baigne l’humanité). Pas seulement avec sa propre réalité.
Et la première étape, c’est de l’accepter. Telle qu’elle est. Même si on ne l’aime pas.
La société, elle n’est pas joli, elle n’est pas moche non plus. Elle est telle qu’elle est. On repart de là.
Et pour le sens du mot « acceptation », on en a la même définition !
La différence entre se formater et parler le langage de la société, on verra ça beaucoup plus tard. L’objet de la série des #PC, c’est juste de « faire exploser les limites de ce que vous pensez être capable de faire ou non puis vous donner les outils nécessaires pour construire votre vie idéale. » Le déconditionnement, ça produit un effet dans la tête, pas dans l’environnement.
On abordera probablement la spiritualité après. Là, c’est du concret, badaboum, efficace pour que dans quelques mois, tous ceux qui s’en seront donné la peine viennent boire un jus de maracuja sous les cocotiers avec moi !
Haha, j’adore la conclusion 😉
Excellent cet article, j’adore cette idée d’accepter les choses avant de faire ce qu’on veut : on a souvent en nous une frustration à cause de ça, on rejette certains codes trop violemment pour se créer un chemin qui nous conviendrait à 100%.
La deuxième partie ça rejoint une discussion qu’on avait eue sur le fait de s’inspirer de gens charismatiques ou qui nous servent de modèle : je suis complètement convaincu du bien fondé de cette technique, mais je ne le fais pas assez souvent, donc excellente piqûre de rappel !
Hâte de lire le PC3, cette série d’article elle déchire ! 😀
Merci Hervé !
Exactement, c’est pas parce que les choses ne sont pas comme on le souhaite qu’il faut les réfuter pour autant. Accepter, c’est juste une étape nécessaire avant de pouvoir créer. Sans ça, on reste dans un monde fantasmagorique qui n’a pas forcément de rapport avec le fonctionnement de la société et de ce fait, on ne peut pas l’impacter.
D’où l’exercice : observer. Sans juger. Pépère.
Cool que la série te plaise 😉 Merci pour les compliments !
Ou comme l’a dit Picasso, « Apprends les règles comme un professionnel afin de pouvoir les briser comme un artiste. »
Puissant article Damien, super.
Merci man 😉