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#PC7. Le niveau 1

Le niveau 1, c’est la base.

C’est l’ensemble des compétences qui me semblent nécessaires pour ne pas dépendre totalement de votre environnement.

À partir du niveau 1, vous avez le bagage technique pour prendre votre vie en main.

Ça ne veut pas dire que vous serez plus heureux pour autant. Ça veut simplement dire qu’à partir du niveau 1, vous arrêtez de subir votre existence et vous pouvez créer votre propre aventure. Et ça, c’est le début du bonheur biatch !

Donc le niveau 1, c’est un niveau que j’ai inventé histoire de vous donner un référentiel où vous pouvez évaluer ce que vous avez appris dans la série des #PC.

Voyez-ça comme une checklist de compétences à maîtriser.

Et vu que le fait de lister des compétences, ça ne va pas vous dire grand-chose, je vais traduire l’expression de celles-ci en situations réelles.

Par exemple, au lieu de dire « être téméraire », je vais dire « avoir combattu un tyrannosaure rex à mains nues ».

Bon… heureusement, la témérité ne fait pas partie des compétences du niveau 1.

L’objectif de cet article, c’est de vous permettre de vous situer par rapport à ce niveau.

Note pour les pleurnicheurs : Bien sûr, il s’agit d’un niveau subjectif, ce n’est pas un jugement absolu de valeurs : simplement une liste de choses qui me semblent déterminantes dans votre capacité à contrôler votre existence. 

Voyez où vous en êtes.

 

1. Tenir une habitude 30 jours

C’est le minimum. Vous reconnaîtrez ici un aspect que l’on a déjà abordé : la discipline. À laquelle on peut ajouter une touche d’indépendance parce qu’il n’y aura pas forcément quelqu’un pour vous tenir la main.

Sans discipline, vous ne pourrez probablement jamais réaliser quoi que ce soit de consistant.

Aucun grand projet ne se réalise en une après-midi. Ni en une semaine d’ailleurs.

Et ceux qui arrivent à réaliser de grandes choses en si peu de temps ont travaillé pendant des années pour en être capables.

Mon petit cousin, Picasso, disait un truc du genre :

« Faire ce crobard m’a pris 5 minutes mais j’ai dû apprendre pendant 30 ans pour pouvoir le faire. »

Ça c’est de la discipline, de la consistance. Bien joué zinc !

Et 30 jours, c’est vraiment un minimum.

Vous ne créerez pas votre business en un mois. Vous ne ferez pas le tour du monde en 15 jours. Vous n’apprendrez pas le piano en trois heures.

Voici des exemples de cas concrets où vous pouvez évaluer votre discipline :

  • Aller au moins une fois par semaine et de votre propre chef dans un club (de sport, d’échecs, sandwich, etc…) pendant un an sans jamais – ou presque – louper un entraînement
  • Faire des pompes chaque jour aux mêmes horaires pendant un mois, peu importe la quantité
  • Écrire quotidiennement (que ce soit pour le plaisir, pour rédiger un devoir, un mémoire ou une thèse…)
  • Suivre un rythme de sommeil polyphasique pendant au moins un mois. Spécial dédicace.

Bref, tout ce qui implique de répéter une action qui demande un certain effort pendant plus de 30 jours.

Auto-évaluez-vous sur 10 points. 10, vous êtes ultra persévérant. 0, vous n’avez aucune consistance. Soyez honnêtes envers vous-même.

 

2. Être balèze dans un domaine

Si vous voulez vous balader dans la vie, cela implique que vous ayez au moins une compétence de haute valeur que vous pouvez utiliser comme levier.

Peu importe la compétence, il faut que vous la maîtrisiez et que vous puissiez en faire un argument de change.

L’exemple le plus évident est la spécialisation scolaire. Si vous avez fini vos études de médecine, vous avez une grosse compétence à utiliser. Idem si vous êtes garagiste, prof de yoga ou avocat.

Ça peut aussi être une compétence que vous avez développée par vous-même : comme le chant, le dessin, ou n’importe quel métier d’ailleurs.

Par exemple : je vends régulièrement des sites internet (réponse à une demande) et j’ai appris à en faire sur le net (domaine de compétence) avec des tutos. Entraînement : 8 à 10h par jour dans mon coin pendant un bon gros mois. Discipline ?

Pour atteindre le niveau 1, il faut que vous maîtrisiez un domaine de compétence pour lequel il y a de la demande.

Voilà quelques exemples :

  • Vous êtes prof de danse
  • Vous êtes comptable
  • Vous savez démonter et remonter un moteur de moto
  • Vous parlez couramment français, anglais, espagnol, italien et molambaquais
  • Etc…

Bref : vous maîtrisez un truc que les gens veulent.

Auto-évaluez-vous. Sur 10. Vous avez compris le principe.

 

3. Affronter les conversations cruciales

Vous aurez beau être archi-compétent(e) dans n’importe quel domaine, si vous n’arrivez pas à faire face aux discussions qui peuvent avoir le plus d’impact dans votre vie, ça ne vous mènera pas loin sur la voie de l’indépendance.

Que ce soit pour trouver votre chemin au milieu d’une grande ville bondée dans un pays d’Asie du sud-est, demander un congé à votre patron ou inviter à sortir une personne qui vous plaît, parler aux gens quand cela est nécessaire est une compétence primordiale.

Certains me diront qu’on peut très bien s’en sortir sans. Losers !

Et bien sûr qu’on peut s’en sortir sans ! On peut passer sa vie sans affronter volontairement une conversation importante et essayer de se faire entraîner le moins souvent possible dans des échanges de ce genre.

Mais là on parle du niveau 1 : être libre d’aborder qui vous avez envie sur le sujet que vous avez envie, quand vous en avez envie, ne pas subir vos rencontres et vos discussions comme un pantin.

Ça ne veut pas dire que vous devez systématiquement avoir des conversations cruciales avec tous les gens que vous croisez, seulement que vous en êtes capable.

Quelques exemples :

  • Si vous êtes célibataire, être capable d’aborder quelqu’un qui vous plaît et l’inviter à sortir. Ça ne veut pas dire que vous devez l’épouser… juste que vous soyez capable de lui parler et d’enchaîner avec une conversation !
  • Si vous êtes en couple, être capable d’exprimer clairement à l’autre ce que vous ressentez quand quelque chose dans votre relation vous trouble depuis un certain temps.
  • Être capable d’entamer une conversation avec une personne qui vous intimide parce qu’elle pourrait avoir un impact sur votre quotidien : un client qui pourrait vous rapporter de l’argent, un expert qui pourrait vous aider à développer votre activité, votre patron pour avoir un congé, votre papa pour abandonner vos études d’ingénieur et devenir danseur(se) classique…
  • Être capable d’intégrer un groupe de personnes que vous ne connaissez pas pendant un évènement (soirée, meeting, rassemblement…) et rester dans ce groupe plus d’une heure.

Avoir une conversation cruciale, c’est probablement l’un des points du niveau 1 qui demande le plus de courage.

L’objectif est que vous soyez capable d’avoir les conversations qui peuvent avoir une grande influence dans votre vie.

Et pour ça, il faut que vous vous familiarisiez avec cette peur intense, cette vulnérabilité qui vous étreint le cœur juste avant de vous risquer dans un échange que vous ne contrôlez pas du tout. Vous pouvez être rejeté, détruit… enfin… vous en avez l’impression ! Tremblez mortels !

Le truc, c’est que ce coup de flip ne s’en va jamais vraiment. C’est juste qu’à un moment, vous vous dîtes que vous le connaissez… et vous constatez que vous avez survécu.

J’ai eu des centaines de conversations cruciales. Que ce soit pour quitter mon boulot, développer mes activités, contacter des clients, expliquer mes choix à mes proches, rencontrer des gens. J’ai vexé des tas de personnes, je me suis disputé, je me suis fait ignorer, rejeter, insulter même, je me suis fait des alliés, des amis. J’ai appris énormément de choses. J’ai embrassé ma peur. J’ai survécu.

En ayant ces discussions importantes, vous allez améliorer votre réponse émotionnelle, votre expression orale, votre langage corporel, votre compréhension des autres.

Pour évaluer votre niveau sur ce point, confrontez-vous à une conversation de ce type aujourd’hui (ou demain si vous lisez ça avant de vous coucher !) et jugez de votre capacité à exprimer clairement votre opinion. Faites-le, vraiment, de votre propre chef, ne croyez pas que vous en êtes capable parce que vous l’avez déjà fait « un jour », c’est peut-être l’autre qui vous avait entraîné dans cette discussion !

Notez-vous sur 10.

 

4. Acceptez votre unicité

C’est simple : le chemin vers la vie dont vous avez envie est unique. C’est le vôtre, pas celui de quelqu’un d’autre. Ça vous rappelle quelque-chose ?

Partant de cette constatation, en vivant votre propre aventure, il y aura des moments où vos aspirations divergeront de celles des autres.

Ne vous laissez pas arrêter par ce détail !

Une des prisons qui pue le plus du *clafitérol bourbon furax* est la pression des pairs.

Par exemple si votre bande de potes veut devenir architecte dans le limousin et que vous voulez être dresseur de bidets en Autriche, il faut faire un choix.

Quel que soit ce choix, ce n’est ni bien ni mal. Vous pouvez suivre les copains si vous en avez envie.

En tout cas, pour atteindre le niveau 1, il faut faire le choix d’écouter votre propre idéal et de le suivre.

Ça ne veut pas dire ignorer les désirs de votre entourage, ça veut dire faire primer les vôtres, quitte à parfois faire des compromis. Certains peuvent appeler ça de l’égoïsme.

Votre identité, assumez-là à tous les niveaux :

  • Soyez capable de refuser une invitation à une soirée, une sortie ou une demande de service, de travail supplémentaire sans vous justifier outre-mesure. Par exemple avec un simple « Désolé, je ne vais pas venir/le faire. » Bim ! Posage de *canelonouilles*
  • Pendant une soirée, tous vos amis font un truc et vous pensez que c’est naze : ne le faites pas. Fumer, boire, prendre un risque, etc…
  • Vous êtes intéressé par un sujet et vous ne connaissez personne que ça stimule : commencez à approfondir vos connaissances à ce propos par vous-même. Allez dans un club de curling, prenez un cours de chant, allez dans un festival de bridge, etc…
  • Vous voulez faire une activité et personne de votre connaissance n’est partant : faites-là quand même. Allez dans ce nouveau restau, allez voir ce film au ciné, allez sauter en parachute, etc…

Ce point demande un peu de pratique. Mais rien d’insurmontable.

Si vous avez perdu votre faculté à penser par vous-même et que l’essentiel de vos activités se passent en autopilote avec les mêmes personnes depuis le collège, ça va être un peu plus dur.  Idem si vous vous êtes retrouvé à faire votre métier parce que vous avez suivi vos potes de l’époque. Dans ces cas-là, on se réveille, on se met une petite claque au popotin, on relit le #PC4 et on commence à vivre sa propre vie, parce que personne ne va la vivre à votre place.

Note sur 10. Suite.

 

5. Petite liste de choses à valider

Et pour valider ce niveau 1, voilà un petit florilège de choses qu’il faut être capable de faire en plus de tout ça :

  • Pouvoir organiser une sortie entre amis de plus de six personnes. Organisation, leadership.
  • Faire une rando de 10km dans la montagne. Santé, endurance.
  • Avoir eu au moins une relation de couple. Relation, séduction.
  • Être parti au moins un mois à l’étranger. Ouverture d’esprit.
  • Être allé seul pendant au moins deux jours et de votre propre chef dans un endroit où vous ne connaissez personne. Indépendance, adaptabilité.

Évaluez-vous sur 10. Deux points par point, easy.

 

Et voilà pour le niveau 1. Pour l’atteindre, il faut que vous ayez un minimum de 8 points dans chaque partie de l’article.

À partir de là, on passe aux choses sérieuses.

Une fois que vous savez faire tous ces trucs, vous allez pouvoir passer le turbo.

Le niveau 1, c’est surtout le niveau du réveil : vous avez le pouvoir de construire votre vie idéale. Ce n’est pas un niveau particulièrement spirituel ou difficile à atteindre. Ce sont les fondations pour passer à la suite.

Vous pouvez voir ça comme ça :

Un lion dans la savane, il peut se balader tranquillement.

Une souris, si elle se balade tranquillement dans la savane, elle se fait bouffer.

Le niveau 1, c’est l’ensemble des compétences pour devenir un lion dans la jungle urbaine.

Ça vous donne une longueur d’avance pour être tranquille.

À ce niveau-là, vous n’êtes plus à la merci de votre environnement.

Vous n’avez plus à vous cacher, suivre, et subir pour survivre.

Vous marchez tête haute, le vent dans votre crinière, d’un pas puissant bien ancré dans le sol, prêt à écrire votre propre histoire.

Une fois que vous serez un lion, il sera temps de réveiller le dragon.

Ça va barder.

Bienvenue dans le nouveau monde.

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#PC6. Votre arsenal pour embrasser le monde

On arrive à la fin de la série des #PC…

…et les #PC, c’est juste le point de départ de l’aventure. La base quoi. C’est après, dans le nouveau monde qu’on va développer des concepts vraiment costauds.

Alors voici le dernier article, et pas des moindres, avant de vous confronter au terrrrrible niveau 1. Le niveau qui me semble nécessaire pour commencer à vraiment prendre le contrôle de son existence.

L’objectif de cet article, c’est de vous permettre de développer un arsenal de trois capacités primordiales pour construire la vie dont vous avez envie : l’indépendance, la discipline, la priorisation efficace.

On va donc passer au microscope chacune de ces compétences pour évaluer leur importance, identifier comment elles peuvent impacter votre vie, et surtout voir comment vous pouvez vous les approprier.

Aussi, je sais bien qu’à chaque fois, je mets l’accent sur l’importance des compétences dont je parle… Mais je pense que pour avoir des résultats dans votre quotidien, elles le sont !

En pratique, c’est à vous de voir l’importance que vous voulez y accorder.

Je vous invite donc à prendre les trois compétences qui suivent en haute considération si vous voulez constater des changements effectifs dans votre quotidien. Ready ?

7, 4, 3, 1, paf, c’est parti !

 

L’indépendance

L’indépendance, en mon sens, c’est votre capacité à agir par vous-même dans la direction qui vous sied (#PC4).

L’indépendance, ça ne veut pas forcément dire agir tout seul non plus. Ça veut surtout dire : être capable d’agir sans que quelqu’un d’autre vous accompagne à chaque étape.

L’indépendance, c’est quand vous pouvez entreprendre une action de votre propre chef sans attendre qu’une tierce partie l’amorce.

En cela, ma définition de l’indépendance rejoint celle de prise d’initiative. Je préfère le terme d’indépendance parce qu’il apporte aussi une notion de continuité : une succession de prises d’initiatives en somme.

Au risque de ne pas être encore suffisamment explicite : le rôle de l’indépendance, c’est de vous donner la capacité de ne pas dépendre d’autrui pour agir sur votre vie. In-dépendance… on est bien d’accord !

Sans indépendance, votre existence est totalement assujettie à des causes et des personnes extérieures.

Sans indépendance, vous n’êtes pas en charge de votre vie.

Si vous n’êtes pas habitué, l’indépendance fait peur. Elle implique de tracer votre propre chemin. De sortir des sentiers battus. Toujours avec courage. En fonction de ce qui compte pour vous.

L’indépendance par exemple, c’est d’être la seule ou le seul parmi vos potes à ne pas fumer. De ne pas aller à une soirée qui ne vous fait pas envie alors que vos amis y vont. D’aller prendre des cours de chant quand votre famille pense que c’est super ringard.

L’indépendance, c’est d’être capable de faire passer en priorité vos aspirations, même quand votre entourage et votre contexte paraissent contre.

Ça demande un brin d’égoïsme et une grande dose de caractère.

Devenir indépendant(e), ça vous permet de ne pas vous contenter de votre instinct grégaire. Ça vous permet d’avancer dans la direction qui vous convient. Ça vous permet de ne pas subir passivement votre environnement.

Rendez-vous en fin d’article pour quelques exercices.

On poursuit avec…

 

La discipline

La discipline, c’est le nerf de votre réussite.

La discipline, c’est ce qui fait que vous surmonterez tous les obstacles qui se dresseront sur votre route.

La discipline, c’est ce qui va, avec le temps, déterminer votre quotidien.

La plupart des changements profonds d’un comportement n’arrivent pas par une action isolée (sauf peut-être par des actions vraiment traumatiques… certes… mais on va éviter !).

De cette manière, il faut répéter une action pour qu’elle devienne automatique. C’est une sorte de reconditionnement calculé.

Par exemple, prenons quelqu’un qui se considère super timide et qui n’ose pas parler aux gens. Si cette personne se met à aborder un inconnu par jour pendant une semaine, puis trois par jour la semaine suivante puis dix par jour la semaine d’après pour se stabiliser à 15 inconnus par jour pendant toute une année : pourra-t-on encore considérer qu’il s’agit d’une personne timide ?

Au passage, je développe cette idée des caractéristiques personnelles de votre identité ici, si vous voulez en lire davantage à ce sujet.

Le rôle de la discipline, c’est de respecter les engagements que vous prenez envers vous-même.

La discipline, entre autre, c’est ce qui fait qu’après une grosse soirée, je me lève en silence à 6h du matin alors que mes amis sont éparpillés sur des matelas dans le salon de mon appart pour vous écrire un article !

Grâce à la discipline, vous prenez les habitudes qui vont vous permettre de construire la vie dont vous avez envie. Progressivement. Avec de plus en plus d’assurance.

C’est bien beau d’avoir déterminé un programme progressif pour atteindre vos objectifs, mais s’il vous faut trois mois pour les atteindre et que vous vous arrêtez au bout d’une semaine, ça ne sert pas à grand-chose.

C’est là où la discipline entre en jeu.

Comme pour l’indépendance, on se retrouve en fin d’article pour quelques exercices.

 

La priorisation efficace

Prioriser, c’est le fait de donner un ordre d’importance aux choses.

La priorisation efficace, c’est votre capacité à agencer vos actions de manière à atteindre vos objectifs de manière optimale.

La priorisation efficace, c’est être capable de reconnaître les choses qui auront le plus d’impact positif dans votre vie puis d’y agir dessus en premier.

Prenons un exemple : vous devez rédiger un rapport de 6000 mots sur le parallélisme des pattes de chouette. Vous avez 8 jours.

Une manière de prioriser serait de vous renseigner sur le sujet pendant 6 jours puis de rédiger comme un malade les deux dernier jours.

Une autre manière serait de vous approprier le sujet le premier jour en identifiant une problématique intéressante, commencer à rédiger l’introduction et établir un plan le deuxième jour, approfondir vos recherches chaque jour et écrire environ 1000 mots par jour, faire relire régulièrement votre avancement à des personnes qualifiées, prendre le dernier jour pour apporter des finitions, sans stresser.

Il existe bien entendu des tas d’autres manières de prioriser : prioriser, ça veut simplement dire faire passer certaines choses avant les autres. Tout le monde priorise. La difficulté consiste à BIEN prioriser. De manière efficace.

Et bien prioriser, ça se mesure en fonction du résultat obtenu. Dans notre exemple : niveau de stress, satisfaction, qualité du rapport, etc…

De cette manière, si vous devez avoir une conversation importante avec votre partenaire, jouer 4h à Canty Trush ou regarder l’intégrale de Mexter n’est peut-être pas la meilleure manière de prioriser : ça ne va pas faire avancer la situation d’un iota.

Le rôle de la priorisation est de vous permettre de ne pas errer indéfiniment pour atteindre vos objectifs.

Bien prioriser vous permet d’obtenir des résultats de manière efficace.

Pour reprendre, notre exemple de la personne super timide qui n’ose pas parler aux gens. Si cette personne passe un an à lire des ouvrages sur la timidité, cela sera probablement beaucoup moins efficace que d’aller parler à une personne aujourd’hui même : très mauvaise priorisation.

Développer votre capacité à prioriser efficacement, c’est l’un des paramètres clés pour obtenir des résultats rapidement dans votre quotidien.

Cette capacité, c’est la troisième et dernière de ce sixième #PC.

Les exercices arrivent.

Ça va chauffer !

 

Exercices

1. Il est beau, il est frais, sortez votre carnet !

 

2. Indépendance : Notez des choses que vous avez envie de faire. Aller voir le dernier film de Mill Smith, sauter en parachute, inviter votre collègue de bureau à sortir, etc…

Faites l’une de ces choses. Sans attendre que quelqu’un vous le propose ou vous accompagne.

Allez au cinéma, allez tout(e) seul(e) prendre un cours de yoga, prenez une décision (de l’importance que vous voulez) entièrement par vous-même, etc…

Notez vos résultats sur le carnet. Émotion déclenchée, satisfaction, difficultés, etc…

Le but de cet exercice est simplement de vous prouvez que vous n’êtes pas dépendants des autres… il reste à en faire une habitude.

 

3. Discipline : Fixez-vous de répéter une action pendant 30 jours.

Choisissez cette action en fonction de ce qui compte pour vous. #PC4

Prenez un engagement dans votre carnet. Notez bien vos motivations et les résultats que vous escomptez.

Par exemple pour entraîner votre indépendance, décidez de faire chaque jour une action en dehors de votre zone de confort de votre propre chef. Le résultat visé pourrait être : ne plus avoir peur de faire des choses sans les autres.

Si vous voulez prendre du muscle, décidez de faire au moins 10 minutes de sport (ou plus hein !) au levé chaque jour. Exemple de résultat visé : être capable de faire 20 pompes consécutives.

Si vous voulez perdre du poids, décidez de ne pas manger de sucreries pendant ces 30 jours. Résultat visé : perdre 3kg.

Chaque semaine, notez vos progrès dans le carnet.

Le but de cet exercice est d’augmenter votre capacité à tenir vos engagements.

Note : pour cela, pensez à vous répéter la raison pour laquelle vous avez pris ces engagements en premier lieu. Et surtout, surtout, ne vous reposez jamais sur l’excuse : « Orf, de toute façon, j’en n’avais pas tellement envie. » Même si vous le pensez sur le moment, vous vous plantez un couteau dans le dos et vous retournez à votre point de départ.

La discipline, c’est la compétence qui transforme vos ambitions en réalité.

Si vous échouez dans cet exercice, recommencez avec un objectif moins contraignant. Exemple : deux minutes de sport par jour au lieu de dix. Pas de sucreries après midi. Etc…

Faites ainsi jusqu’à ce que vous teniez une nouvelle habitude pendant 30 jours.

Notez vos résultats.

Et hop, on passe à la suite !

 

4. Priorisation : Vous avez donc obtenu des résultats.

Que ce soient des succès phénoménaux ou des échecs cuisants, ce sont de nouvelles données à prendre en compte. Et ce sont d’excellentes informations !

Analysez ces résultats et comparez-les avec vos résultats visés.

À partir de là, ayez un retour constructif sur votre expérience : est-ce que vos actions étaient bel et bien adaptées au résultat que vous escomptiez (courir une minute par jour pour préparer un marathon) ? Est-ce que l’objectif était réellement envisageable (courir le 100 mètres en moins de 10 secondes d’ici le mois prochain) ? Comment pourriez-vous modifier vos actions quotidiennes pour vous rapprocher de vos ambitions (m’entraîner 12h par jour pendant 10 ans) ?

Prenez bien le temps de faire quelques projections. Établissez un nouveau planning pour atteindre vos objectifs dans un délai qui vous semble réalisable. Si votre objectif est trop grand, divisez-le en plusieurs sous-objectifs.

Notez le fruit de vos réflexions dans votre carnet.

Ensuite, notez un objectif à atteindre à une date. Écrivez l’habitude que vous devez mettre en place pour que cet objectif soit atteint. Dans votre journée, faites en sorte de donner la priorité au bon déroulement de cette action.

Chaque semaine, évaluez et notez votre avancement. Modifiez votre routine au besoin.

Continuez d’expérimenter. Avec le sourire. En y prenant du plaisir.

 

5. Pour apprendre encore mieux à prioriser, je vous invite aussi à lire le best seller de David Allen :  S’organiser pour réussir (Getting Things Done ou GTD en anglais).

Le bouquin, même s’il est assez complexe à appliquer dans son intégralité présente des techniques franchement géniales pour prioriser.

C’est clairement un de mes livres préférés et je vous le recommande chaudement.

Prioriser, c’est la compétence qui va vous permettre de vraiment avancer.

C’est la compétence qui va vous apprendre quelles actions auront le plus d’effet sur votre réalité.

C’est comprendre entre autre comment appliquer la loi de Pareto (le principe 80/20).

C’est enlever toutes les actions superflues et inutiles qui vous donnent parfois la fausse impression d’être productif quand vous brassez du vent.

Ça ne s’acquiert pas du jour au lendemain. Ça demande de l’indépendance. Ça demande de la discipline.

Tout est lié.

 

Et voilà qui conclut la série des #PC.

La prochaine fois, pas de chichi, on posera le niveau 1 comme il se doit.

Pas de fioritures ni d’enjolivures.

Des faits, des constats.

Ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas.

Vous avez toutes les clés dans les #PC.

C’est à votre tour de jouer.

On va bientôt changer de catégorie.

Soyez préparé…

Mwahahaha !

 

Note : Pensez à vous abonner à la newsletter pour être tenu informé. Et si vous avez des questions, des remarques ou que vous aimeriez que je précise certains points, faites m’en part dans les commentaires et je ferai de mon mieux pour y répondre dans un article consacré !

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Damien saute en parachute, pleindetrucs.fr

#PC5. Le seul moyen d’atteindre tes rêves (probablement la leçon la plus importante que j’ai apprise)

De tous les #PC, si tu n’en retiens qu’un, il faut que ce soit celui-là.

L’objectif de cet article, c’est que tes idées, tes idéaux, et ta vision idéale de la vie puissent potentiellement devenir concrètes.

Et pour ça, il n’y a pas à se tortiller du *tortifoin*, il n’y a qu’un seul moyen : AGIR.

Ne prends pas ce billet à la légère. C’est pas du tralala.

Si tu ne mets pas ce principe en action, tu n’auras jamais la vie que tu souhaites.

Note bien ceci :

Aucun changement ne va s’opérer dans tu vie si tu n’agis pas dans le sens de ce changement.

C’est tout.

Tu auras beau lire tous les écrits du monde pour profiter à fond de la vie, de la semaine de 4h au pouvoir du moment présent en passant par s’organiser pour réussir, ça ne va pas changer d’un broc ton existence.

Le seul moyen d’avoir ce que tu désires, c’est de te sortir les doigts du *trafalgar rodoïde* et d’agir dans la bonne direction.

Prenons un exemple : la série des #PC.

En mettant en pratique tous les exercices que je partage avec toi dans cette série, ton quotidien peut changer considérablement en quelques semaines.

L’objectif est de faire exploser les limites de ce que tu penses être capable de faire puis te donner les outils nécessaires pour construire ta vie idéale.

Ce n’est ni facile, ni magique.

Actuellement, l’humanité est divisée en deux parties (furieusement inégales, certes) : ceux qui ont lu les #PC (au moins ceux dont j’ai parlé dans la newsletter) et ceux qui ne les ont pas lus.

À la fin de chaque PC (à part le premier), il y a une série d’exercices.

Parmi ceux qui ont lu les PC, on peut encore remarquer au moins trois catégories de personnes :

  • Ceux qui n’ont même pas amorcé l’idée de faire les exercices. Pfff, je suis sûr que ça sert à rien.
  • Ceux qui ont commencé, de loin, et qui se sont rapidement arrêtés. L’eau est trop froide, je rentre à ma maison et je vais regarder la TV.
  • Ceux qui constatent déjà des changements dans leur quotidien.

Petite précision : je souligne que faire les exercices des #PC est seulement un exemple. Peut-être que tu as fait des tas d’autres choses ou lu des tas d’autres blogs/bouquins/astuces pour devenir multi-milliardaire en 3 jours. Dans ce cas, adapte mon propos à ta situation !

Alors pour aujourd’hui, quelques simples questions pour toi.

► De quelle catégorie fais-tu partie ?

► Est-ce que tu veux vraiment avoir des résultats ou est-ce que tu te complais dans une pseudo-recherche d’amélioration de ta vie théorique ?

► Qu’est-ce qui a changé de manière positive et de ton fait dans ta vie depuis 3 mois ?

Prends bien le temps de répondre. Sois honnêtes avec toi-même (#PC4).

Compte 5 bonnes minutes. Vas-y, réponds à ces questions. Maintenant.

Ok ?

La suite :

Je sais qu’une bonne partie des lecteurs et lectrices de ce blog font partie de la catégorie de ceux qui agissent.

C’est la bonne voie. C’est parfois difficile. Ça secoue. Et ça fonctionne.

Il te reste juste à développer quelques compétences et tu taperas le niveau 1. Ça va être énorme.

Si c’est ton cas, tu peux sauter le paragraphe suivant !

*****

Si ce n’est pas ton cas, que tu n’as pas essayé les exercices ou que tu les as effleurés du bout des pieds : tu fais partie de la majorité des gens.

C’est une réaction assez normale et ce n’est pas si grave !

Alors pourquoi tu n’as pas agi ?

  • Peut-être que tout simplement tu n’as pas encore lu les autres #PC ou d’autres sources qui suggèrent des actions à entreprendre et dans ce cas, c’est normal !
  • Peut-être que tu as mieux à faire. Après tout, avoir une vie épanouie est moins important que de regarder ma série préférée.
  • Peut-être que tu ne penses pas que ces exercices vont fonctionner sur toi. Qu’est-ce qu’ils sont bien ces articles, je me demande si ça marche !
  • Peut-être que tu te dis que tu les feras « plus tard ». En ce moment, j’ai trop de boulot. Je ne peux certainement pas débloquer 5 minutes par jour.
  • Peut-être que tu ne veux pas rencontrer de changement dans ton quotidien. Ma copine/mon copain me tuerait…
  • Peut-être que tu flippes sévère. Go #PC3.
  • Etc…

Peu importe la raison en fait… Le fait est que lorsque tu ne passes pas à l’action, tu ne bénéficies que d’une infime partie de ce que je fais passer (ou du message de l’auteur si tu as lu d’autres sources).

L’objectif de ce blog est d’avoir une influence positive dans ton quotidien. Pas seulement de te divertir le temps d’un article. Petite fuite, divertissement Pascalien.

C’est pour ça que j’écris ce billet.

Pour te dire qu’agir, c’est le seul moyen de construire la vie dont tu as envie.

Et bien sûr, quelque part, tu le sais.

Tu espères peut-être sinueusement l’esquiver.

Mais maintenant c’est écrit. Devant tes yeux. Ce n’est pas un secret.

C’est le cinquième principe des #PC.

Tout cet article lui est consacré.

Pour mettre l’emphase dessus.

Pour ne pas que tu y passes à côté.

Agir.

Agir dans le sens des changements que tu veux voir se réaliser.

On en est là :

À l’heure actuelle, peu importe que tu n’aies pas fait les exercices (ou autre chose hein !) ou que tu te sois arrêté peu après avoir commencé.

C’est déjà du passé.

À présent, laisse-toi imprégner de ce nouvel élément : l’action.

Ne cherche plus à l’esquiver.

Confronte-la.

Avec courage (#PC3).

Que ce soient les exercices des #PC, ou n’importe quels conseils que tu peux lire où que ce soit.

Ne te contente pas passivement de les absorber.

Mets-les en pratique. Embrasse-les.

Le torse bombé, les cheveux dans le vent, prêt(e) à croquer la vie à pleine dents.

Pépé Dale Carnegie (pas de jeu de mots mal placé) disait plus ou moins :

« L’inaction engendre le doute et la peur. L’action engendre la confiance et le courage. Si tu veux vaincre tes peurs, reste pas planté à la maison en pensant à elles. Sors d’ici, et commence à te secouer. »

Chaque jour, je me dis qu’il a raison.

Une idée, tant qu’elle n’est pas mise en pratique, c’est du vent.

Ce n’est pas celui qui a des idées qui fait quelque chose de sa vie.

C’est celui qui les réalise.

*****

Exercices

1. Sors ton carnet.

2. Retrouve l’exercice 6 du #PC4. Si tu ne l’as pas encore fait, c’est l’occasion.

3. Choisis une action déterminée lors de cet exercice. Fais-là. Aujourd’hui.

Concrètement, rien ne remplace l’action.

Il n’y a pas de subterfuges. Pas de raccourcis.

Tu auras beau penser toute ta vie à un gâteau au chocolat, tu ne connaîtras rien de comparable à la sensation de le manger.

La satisfaction est dans l’action.

(4.) Exercice bonus, fais un truc inhabituel cette semaine. Vas dans un nouveau club de sport. Prends un cours de guitare. Parle à un inconnu. Ce que tu veux du moment que c’est un défi pour toi.

 

 

On se rapproche du niveau 1.

Ce sera une référence sur laquelle tu pourras te situer.

Fais les exercices avec attention. Le nouveau monde est juste après.

Quitter ton boulot, être super social(e), faire le tour du monde, ça demande quelques prérequis. Focalise-toi sur les exercices que je te propose aujourd’hui.

C’est pour bientôt.

Dans le prochain #PC, tu verras l’arsenal ultime des compétences à développer pour que tes actions soient couronnées de succès.

Encore un peu d’entrainement. Tu vas t’auto-stupéfier.

 

Note : La semaine dernière, après mon trek dans les Andes, j’ai transformé une vieille idée en action. J’ai sauté en parachute (d’où la photo de cet article), c’était sympa. Maintenant, je sais ce que ça fait.

Note 2 : Et si tu veux une méthode très progressive de passage à l’action, tu peux jeter un œil à mon guide ultime pour profiter de la vie.

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Voir :Tous les articlesLe dernier article :
Levé de soleil dans les Andes, pleindetrucs.fr

#PC4. Assumer ton existence, ouvrir la porte, regarder devant toi

Fraîche matinée dans la cordillère des Andes.

Alors que le soleil se lève, parfumé du voile enivrant des senteurs de la forêt, je sors mon carnet et rédige avec émotion cette quatrième étape de la série des #PC.

Encore une fois, l’article risque de te secouer.

On va parler de ta vision de la vie. De t’écouter toi-même. Et de t’assumer.

L’objectif de ce billet, c’est que tu assumes pleinement la vie que tu veux mener. Rien que ça.

Pour commencer, on va faire un tour de ton identité, de ta vie, et de ce que tu en penses.

Puis, on va tendre l’oreille et écouter les fausses notes de la réalité.

On verra ensuite ton panel de possibilités pour aborder la manière dont tu veux exister.

Et tu auras à choisir sur quelle voie tu souhaites voyager.

Enfin, avec quelques exercices, tu composera toi-même la symphonie de ta nouvelle identité. Grandiose. Immaculée.

Ça risque d’être intense. Ça risque de faire couler des larmes. Ça risque de te donner une lucidité que tu n’avais jamais envisagée.

Pour le meilleur, prépare la pommade, c’est parti !

 

Là où tu en es

En trois parties : toi-même, ta vie et ce que tu en penses.

1. Toi-même

Ok. Tu es là, pépère, dans ton corps, dans ta tête, à lire tranquillement ces quelques mots.

Quand je te parle de toi-même, tu as une idée plus ou moins précise de qui il s’agit.

Tu te définis probablement quelque part entre l’idée que tu te fais de toi-même, ce que les autres pensent que tu es et ton idée de ce que tu « devrais être », à la fois pour toi-même et pour les autres.

Ça peut devenir un gros *bordilum puducustanciel* en somme.

Alors comme point de départ, je te propose de simplifier tout ça.

Pour y arriver, on met son flux de pensées en pause un instant. On oublie le passé et le futur et on se focalise sur le présent. On essaye de ne pas juger.

Et là : tu es juste exactement comme tu es.

C’est tout.

Avec ton petit bidon, ton sourire de mannequin de mode, tes jambes cagneuses, tes idées politiques, tes goûts personnels, tes émotions, etc…

Si on supprime le référentiel, tu n’es ni beau/belle ni moche, ni intelligent(e) ni stupide, ni grand(e) ni petit(e), etc…

Tu es, tout simplement.

Pas d’excuses.

Inutile d’épiloguer sur le sujet pendant longtemps, ça ne changerait pas grand-chose au moment présent.

Première partie : tu es tel(le) que tu es. Point.

 

2. Ta vie

Maintenant, on prend ce « toi » et on le met dans un environnement, un contexte : c’est ta vie.

Tu as des amis, ou pas. Un(e) partenaire, ou pas. Une famille, ou pas. Un boulot, ou pas. Du temps libre, ou pas. Etc…

Idem, pas de jugement. C’est comme ça.

Partie deux : tu as la vie que tu as. C’est super profond dis-donc !

 

3. Ce que tu en penses

Si on part de là, tout va bien !

On ne juge pas. On est comme on est. On va jouer avec ses copains. Youpi ! C’est trop la fête ! Tralala, on se fait des câlins !

Plus de référentiel. Acceptation totale.

Le truc…

C’est que le référentiel, il est méga présent.

Et il est intrinsèque à ton développement.

C’est le – grondement de tonnerre – conditionnement.

Voir le : #PC1 (au cas où il existe encore des individus sur cette planète qui ne l’ont pas lu).

Ce que tu penses, ça aussi, il faut l’accepter.

Et bien sûr, ça ne veut pas dire cautionner : #PC2. Woaw, c’est fou, on dirait que tu as fait exprès d’écrire ces #PC dans l’ordre !

De cette manière, tu as une vision de toi-même, une vision de ta vie, une vision des autres et une vision de la vie des autres.

Ces visions sont agrémentées de tes peurs (#PC3, le voilà !), de tes désirs, de tes aspirations, de tes émotions, qui semblent plus réelles les unes que les autres et qui pourtant n’existent que dans ta réalité.

Tout ça t’est personnel dans une certaine mesure (une partie est commune au rêve de la société : #PC1)

Partie trois : ton conditionnement te donne un jugement sur toi-même et ta vie.

Ainsi, même si dans l’absolu, sans référentiel, tu es parfaitement parfait(e) tel que tu es, en pratique, ta n’arrives pas à t’en persuader.

Pourquoi ? Parce que nous sommes archi-conditionnés.

En d’autres termes, notre perception de notre identité est intimement liée à notre perception de la réalité.

Whaaaaaaaaat ?

Autrement dit, on a l’impression de se percevoir tel que l’on est alors que ce n’est le reflet QUE de notre propre réalité.

C’est une illusion primordiale. On y reviendra beaucoup plus tard. Chaque chose en son temps.

Là, ce qui nous intéresse, c’est de définir qui tu veux être et ce que tu veux faire de ta vie !

Alors résumons rapido avant de passer aux choses sérieuses :

Tu existes. Tu as une vie. Ton mental juge ton existence et ta vie.

Ok ? C’est parti !

 

Les fausses notes de la réalité

De cette manière, il y a des choses chez toi que tu aimes et d’autres que tu n’aimes pas. Il y a des choses dans ta vie que tu aimes et d’autres que tu n’aimes pas.

Ainsi, ton idée de ce qui est bien dans la vie existe quelque part dans ton esprit.

Et même si tu n’arrives pas à définir précisément de quoi il s’agit, tu as un genre de radar qui t’indique si tu es ou non en harmonie.

J’utilise le terme « harmonie » pour désigner l’état dans lequel ta perception de toi-même et de ta vie sont en accord avec ta vision de ce qui est bien dans la vie.

Ce radar, c’est tes émotions. Quand tu te sens mal, c’est que tu n’acceptes pas une situation.

Quand tu prétends qu’une situation te satisfait alors que ce n’est pas vrai, ça produit une fausse note dans ta réalité.

 

Différentes manières d’exister

Pour se sentir en harmonie avec qui tu es et la vie que tu mènes, il existe une myriade de possibilités :

► Se conformer.

C’est-à-dire adapter sa perception de la réalité pour se persuader que la personne que l’on est et la vie que l’on est en train de mener sont en harmonie avec nos pensées.

Pour certains, ça peut marcher. Pour d’autres, le souci, c’est qu’a travers cette perception filtrent les fausses notes de la réalité.

► Ignorer.

C’est-à-dire prétendre que tout va bien et ignorer les fausses notes de la réalité. La vie est belle, je pleure tous les soirs !

► Forcer.

C’est-à-dire être en permanence en recherche d’amélioration. Ne pas prendre le temps d’accepter ce qui est. Courir inlassablement vers la ligne d’arrivée. Modeler sans cesse le monde pour l’adapter à sa propre réalité. Je serai heureux dans 1 an… 5 ans ? 20 ans ? Hum…

Bon… jusqu’à présent, ce n’est pas très reluisant alors voilà deux autres options à envisager :

► Se déconditionner. Lol… On y reviendra plus tard…

C’est-à-dire ne plus prendre en compte absolument tout ce qui nous donne l’illusion de notre identité et aborder l’existence sur un autre plan. Trop hâte de parler de ça !

En pratique, c’est un peu compliqué.

► S’équilibrer.

C’est-à-dire accepter sa propre perception de soi et de sa vie. Accepter qu’il y ait des choses qui ne nous plaisent pas. Décider consciemment de les changer, au jour le jour, dans la bonne direction, celle de l’harmonie.

Et évidemment, il existe un tas d’autres possibilités…

 

Choisir où tu veux aller

On y est !

À l’heure actuelle, ta perception de toi-même en est à un certain point.

Le but de cet article, c’est de te permettre de redéfinir qui tu es et la vie que tu veux mener.

Je t’avais dit que l’article serait intense. C’est maintenant qu’il faut prendre les mouchoirs en papier.

Peut-être que tu te sens complètement enseveli dans ta propre vie.

Peut-être que tu penses être tellement défini, par toi-même et par les autres, que l’idée même d’harmonie sonne comme une chimère dans ton esprit.

Peut-être que tu te sens enfermé derrière le masque qu’on t’a attribué et que tu as accepté de porter. Fais taire le tonnerre et donne la papatte.

Pour te rassurer, tu peux te dire que c’est normal. Tu peux faire des raccourcis : tout ne peut pas être parfait.

Tu peux te dire que tu es un peu gros parce que tu es génétiquement prédisposé. Tu peux te dire que même si ta relation de couple est complètement gangrenée, elle te donne tout de même un sentiment de stabilité. Tu peux te dire que si tu ne trouves que peu voire pas du tout d’intérêt dans le boulot que tu exerces, il permet tout de même de te payer un bon loyer. Ah ! Qu’elle est rassurante la vie de sécurité !

Et plus tu te prélasses dans cette sécurité, plus il devient difficile de la questionner.

Les années passent, lacement, la vie s’écoule, passivement.

Jusqu’à la mort. Sans prendre de risque vraiment. Sans vivre vraiment. Au son des regrets.

Mais ça ne sonne pas juste : ce sont les fausses notes de la réalité.

Et dans le fond, tu l’entends. La suave mélodie de l’harmonie.

À chaque fois qu’elle pointe le bout de son nez, peut-être que tu as pris l’habitude de lui fermer son caquet.

Alors, elle se transforme en complainte lancinante qui vient te hanter.

Et tu continues de l’ignorer. C’est la voie de la facilité.

Ne pas prendre de risque. Ne rien changer. Souffrir, peut-être, mais être familier avec cette souffrance.

C’est une option. Peut-être qu’elle te convient.

En revanche, si ce n’est pas le cas, tu peux tout révolutionner !

Tu peux te dire que ce n’est pas la seule vie à laquelle tu aies accès. Que c’est juste une situation donnée. Qu’elle n’est pas immuable. Et qu’elle n’a aucune légitimité.

Prêt pour l’éclatage de limites ?

 

Exercices

1. Étape un : sors ton bon vieux carnet.

 

2. Retrouves la liste de l’exercice 2 du #PC2.

C’était une liste qui consistait à observer tout ce qui ne te satisfaisait pas dans ton quotidien.

Pour reprendre le vocabulaire d’aujourd’hui, ce sont toutes les fausses notes de votre réalité, tout ce qui ne sonne pas juste.

Si tu n’avais pas dressé cette liste, vas-y. Je t’attends.

C’est bon ?

Fort bien.

Tu peux compléter la liste autant que tu le désires.

 

3. Prends tes responsabilités sur ta situation.

Par exemple, peut-être que ta liste ressemble à ça :

  • Je suis célibataire depuis la nuit des temps
  • J’ai l’impression d’être inutile à mon travail
  • Je me sens rabaissé(e) par mon ami Jean-Bacule (Oula, pas mal ce nom !) à qui tout réussit
  • Etc…

Pour chaque point, assume complètement la situation, peu importe que ton contexte soit épouvantable et que le monde soit ligué contre toi : tu assumes.

Par exemple :

Je suis célibataire depuis la nuit des temps = Je n’ose pas aborder les personnes qui me plaisent

Ce n’est peut-être pas la véritable bonne réponse mais c’est une idée de réponse qui résonne en toi. De cette manière, tu as une piste que tu peux exploiter. Par exemple en utilisant la technique de division en plusieurs étapes de l’exercice du #PC3.

Si tu penses juste que tu es célibataire parce que tu n’as pas de chance. Bin là, tu ne peux rien faire et tu n’as rien compris à l’article. Retourne à la case départ.

De manière générale, tu sais très bien ce qui ne va pas, tu entends la mélodie. Tu as le choix de lui faire la part belle ou de prétendre ne pas l’entendre.

Reproduis le processus de responsabilité pour tous les points de la liste.

J’ai l’impression d’être inutile à mon travail = Je ne sais pas ce qu’on attend de moi et je n’ose pas demander de peur de passer pour un(e) naze

Je me sens rabaissé(e) par mon ami Jean-Bacule à qui tout réussit = je n’ose pas tenter ce qu’il ose tenter et au lieu d’essayer ces mêmes choses et de lui demander conseil, je râle contre son succès

Tu vois l’idée.

Ça peut faire mal à l’égo. Mais ça donne une vrai base sur laquelle s’appuyer.

 

4. Prends un moment de calme, disons 10 minutes. Assumes tes envies. Fais place à tout ce qui crépite en toi, qui grouille et qui veut craquer. Lâche-toi. Vide ton sac. Note tout ça. Sans te censurer.

  • Je veux être mince/musclé
  • Je veux grossir
  • Je veux plaire aux femmes/hommes
  • Je veux voyager
  • Je veux quitter mon job
  • Je veux sortir de cette relation malsaine
  • Je veux passer plus de temps avec mon poney
  • Etc…

Écoute-toi. Assume-toi.

La personne à laquelle il est le plus facile de mentir, c’est à soi-même.

Le souci, c’est qu’au fond, même si on veut se persuader du contraire, il reste toujours la petite flamme de l’harmonie.

Alors, rends-toi ce service. Écoute-toi.

Pour que ta vie soit sereine.

 

5. Décide de vivre en harmonie. Ne fuis pas la mélodie. Fais-lui de la place. Chaque jour. Reconnais-là et permets lui de s’exprimer.

Prends tes grandes décisions en conséquences :

  • Je ne veux plus de cette relation
  • Je ne veux plus cette pression
  • Je ne veux plus de ce travail
  • Je veux faire une activité qui me stimule
  • Je veux rencontrer quelqu’un
  • Je veux avoir du temps libre
  • Je veux voyager

Accepte. Relève la tête. Cherche comment faire. Agis.

C’est illusoire de penser que ces choses vont arriver toutes seules.

Ça va te demander du courage de les réaliser.

Et tu sais que c’est ce que tu veux.

Attention toutefois à ne pas te perdre dans la recherche de ta mélodie.

Le but n’est pas de la rendre parfaite.

Le but est d’éliminer les notes les moins agréables.

Le bonheur n’est pas un objectif à atteindre, c’est un chemin.

Agir sur ta mélodie, c’est déjà le bonheur.

Peu importe l’issue.

 

6. Une fois ta mélodie définie, décompose-la en actions concrètes, à la manière de l’exercice 3 du #PC3.

Qu’est-ce que tu peux faire aujourd’hui pour t’en approcher ? Un tout petit pas. Avec courage.

 

Je conclus cette article alors que le soleil va se coucher. J’y aurais passé ma journée , j’espère qu’il t’aura aidé.

La prochaine fois, on va se prendre un grand coup de réalité dans la face, je partagerai la plus importante leçon que j’ai apprise jusqu’à aujourd’hui : le seul moyen d’atteindre tes rêves.

En attendant, si l’article t’a plu, tu peux le partager en cliquant sur les boutons ci-dessous. J’espère qu’il va en secouer quelques uns. Merci amig@ de faire passer le mot.

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#PC3. Développer la plus importante des compétences

Ladies and Gentlemen,

Bienvenue dans ce #PC3 qui va réveiller dans votre poitrail un instinct guerrier issu des profondeurs de la terre.

Ce sera la clef pour t’ouvrir les portes d’une aube nouvelle. Mysticisme activé !

L’objectif de cet article, c’est de te permettre de développer la plus importante des compétences, celle qui va te permettre de façonner ton existence à ta convenance : le courage.

C’est pas un sujet à prendre à la légère.

Parce que cette compétence joue un rôle giganto-monstruous dans la manière dont ta vie va se dérouler. Et je pèse mes mots nuggets !

Dans un premier temps, je vais te donner une petite définition de ce qu’est le courage. Faut commencer par là pour qu’on parle bien de la même chose…

Ensuite, on verra le seul moyen de développer ton courage. Pour arrêter de se voiler la face une bonne fois pour toute et savoir quoi faire…

Et pour finir, tu pourras te confronter aux exercices les plus effrayants que tu puisses imaginer. Mwhahahahaha !

Go !

 

1. Qu’est-ce que le courage ?

Déjà, le courage, ce n’est pas seulement braver le danger en te jetant sans crainte dans un immeuble en flammes pour sauver un bébé d’une fin aussi tragique que douloureuse.

Le courage, tu y es confronté(e) tous les jours.

Le courage, c’est agir de la manière dont tu le désirerais quand tu es dans une situation qui te fait flipper.

Le courage, c’est d’aller dire à quelqu’un qui te martyrise depuis des années que tu n’acceptes pas qu’il te traite comme il le fait.

Le courage, c’est de pouvoir chanter en public.

Le courage, c’est d’aller parler à cette fille ou ce mec qui te plaît.

Syncope cette sentence pour t’enivrer de son sens :

Le courage… ce n’est pas l’absence de peur… c’est la capacité à agir tout en ressentant la peur.

C’est tout. Les gens ne sont pas courageux parce qu’ils n’ont pas peur.

Les gens sont courageux parce qu’ils agissent AVEC la peur.

Quelqu’un de courageux, c’est quelqu’un qui se confronte régulièrement à ses peurs et qui les affronte malgré la terreur qu’elles lui inspirent, malgré son envie de fuir, malgré son rythme cardiaque qui augmente et sa sensation de défaillir.

La peur ne disparaît jamais complètement.

Cependant, avec la pratique, les plus grandes terreurs peuvent se transformer en de légers picotements.

C’est ta capacité à affronter tes peurs qu’il faut développer.

C’est ça : le courage.

 

2. Développer ton courage

On y est !

Pour développer ton courage, il y’a pas 36 solutions… y’en a une seule : il faut affronter tes peurs.

Et là, le slip de certaines personnes commence à se tinter d’une couleur sombre, quelque part entre l’ocre et le noir.

Relax ! Take it eeeeee-eeeeasy ! Comme le disait mon cher collègue, le philosophe Mika en 2006.

Tu ne peux pas arriver et botter le *curibadoum intersticiel* de tes plus grandes craintes tout d’un coup du jour au lendemain.

Ce serait comme commencer la muscu en te chargeant à 100kg au développé couché. Le premier jour. À froid.

Ce serait super *con* (bon… là j’ai mis le vrai mot).

Les peurs sont propres à chacun.

Certains bonshommes que j’ai rencontrés sont capables d’affronter un ours à main nu (façon de parler) mais n’arrivent pas à décrocher un mot face à une fille qui leur plaît.

En d’autres termes, ce qui est flippant pour toi ne l’est pas forcément pour un autre.

Pour reprendre notre exemple de la muscu : chaque machine correspond à une activité de la vie réelle.

Peut-être que tu es très bon(ne) à la presse à cuisse : parler en public.

Peut-être que tu es archi-nul(le) au rameur : être sincère avec ton conjoint.

C’est ton point de départ. À toi. À toi seul(e).

À partir de là − pour rester dans la métaphore − il te reste à travailler tes faiblesses physiques : ton courage.

Pourquoi ?

Pour que les situations qui ne te conviennent pas puissent changer.

Bien sûr tu as toujours le choix.

Prenons par exemple une situation un peu pourrave : ton patron déverse sa bile sur toi… tous les jours… et t’en as ras le bol.

Tu peux accepter dans la souffrance et sans moufter de peur de « perdre » ton job OU tu peux développer progressivement ta capacité à faire changer cette situation.

Évidemment, ça fait un peu peur.

Mais c’est encore toi qui vois !

Et c’est la même chose pour n’importe quelle situation.

Pour travailler ton courage, continuons le parallèle avec la muscu : considère ton courage comme un muscle.

Il ne va pas phénoménalement se développer en une séance. Cela demande de la régularité, de l’application, et de la persistance.

Alors, on prend une grande respiration. On regarde l’objectif à atteindre (c’est toi qui te le fixe !) : par exemple 100kg au développé couché (ou quitter ton boulot ou avoir une grosse conversation dans ton couple parce qu’il y a un truc qui cloche).

Puis on commence l’entrainement, en fonction de là où on en est, peut-être soulever 30kg, peut-être 10kg.

Suffisamment pour que ce soit difficile. Pas trop pour ne pas se blesser. Et on recommence. Tous les jours.

Parce que c’est seulement passant à l’action que tu vas augmenter ton courage. Pas seulement en y croyant très fort en en attendant passivement (Cf. #PC2 !).

Ok, et comment je peux faire ça en pratique ?

En fonction de TA situation.

En fonction de TES peurs.

En fonction de TES objectifs.

Je t’ai préparé 4 petits exercices à customiser à ta sauce.

Ils te permettront d’augmenter ton COURAGE. Et de regarder dans les yeux ce qu’il te reste à faire pour passer de ta situation actuelle à ta situation idéale.

Ils font un peu flipper… mais ils sont diablement efficaces !

T’es libre de les commencer dès aujourd’hui et d’avoir tes premiers résultats avant ce soir. Évidemment… ça dépend de l’heure à laquelle t’es en train de lire ces lignes XD

3. Attends, mais si je fais preuve de courage, comme tu dis, je risque de perdre tout ce que j'ai !

Ouep !

C'est ça qui est flippant.

En affrontant tes peurs, tu t'ouvres la voie vers un univers de possibilités.

Tu te donnes l'opportunité de vivre ce qui te tiens le plus profondément à cœur.

Et tu mets en jeu toute la sécurité de ta routine.

Tu risques de perdre ta situation actuelle.

Donc, c'est à toi de choisir :

Ne pas regarder ailleurs et rester dans le confort de tes habitudes même celles qui te font souffrir ou lever la tête et prendre le risque d'une vie meilleure.

Personne n'est à ta place. Et personne ne peut savoir ce qui est le mieux pour toi.

En lisant les exemples de l'exercice 3, un tas de gens peuvent penser : "Hoho, à ce rythme-là, tu vas vite te faire virer !" ou "Et là, tu te fais larguer pour sûr !".

Et effectivement, ce sont des éventualités.

Se faire virer d'un boulot ingrat, ce serait juste la possibilité de commencer à s'épanouir dans une autre activité. Sortir d'une relation dysfonctionnelle, ce serait la possibilité d'en commencer une autre, plus saine.

La plupart de nos peurs naissent du conditionnement : "Si tu perds ton travail, c'est la ruine, c'est la mort" "Si tu te sépares de ton couple, c'est la honte, c'est un échec"

Tout ça, c'est juste une vue du rêve de la société. Pas de ton rêve personnel. Cf. #PC1.

Regarde les choses sous cet angle :

Envisage le pire du pire, est-ce si terrible ? Est-ce que ça va te tuer ?

Si c'est le cas, alors joue la sécurité. Sinon, qu'est-ce qui t'empêche d'agir ?

La réponse, tu la connais... c'est ton courage.

Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie, mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années."
- Tonton Oscar Wilde

Ton courage, c'est la compétence la plus importante que tu puisses développer.

Parce que − comme je te le disais dans l'introduction − c'est ça qui va déterminer l'existence que tu mènes.

Tu peux toujours prétendre que ce n'est pas vrai, que tout va changer pour le mieux sans que tu n'aies jamais à affronter ce qui te fait flipper... mais au fond... tu sais que ce serait juste te leurrer.

Sans courage, tu auras beau connaître le langage de la société et des Hommes (Cf. #PC2), c'est pas ça qui va te permettre de le maîtriser.

Parce qu'il te faudra ce *lutin* de courage pour passer à l'action !

Alors, tu peux une nouvelle fois décider :

Te résigner face aux situations qui ne te conviennent pas en te disant que c'est pas si grave…

OU…

…tu peux sortir ton carnet, faire les exercices, extérioriser tes peurs et apprendre à les dompter.

Courageusement.

À cœur ouvert.

Tu peux vivre comme une autruche, ou comme un lion.

C'est toi qui décides.

Faire les exos de ce chapitre, ce sera la validation de l'étape 3.

Ensuite, direction le #PC4 !

Dedans, je vais te montrer comment assumer pleinement la vie que tu veux mener, et tes désirs, sans te mentir à toi-même.

Ça va chialer dans les chaumières.

Mais ça va te faire un bien fou : parce que tu sauras dans quelle direction avancer.

Prépare le paquet de mouchoirs !