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pleindetrucs.fr, Damien Fauché

Tu devrais créer un easy-business, maintenant (en 4 étapes)

Tu devrais créer un easy-business.

Maintenant.

Ok monsieur Fauché, je veux bien, mais c’est quoi un easy-business ?

Ah, oui, bonne question.

Dans cet article on va voir ce que c’est un easy-business et identifier les 4 étapes clefs pour en créer un.

Un easy-business, c’est une activité professionnelle qui a les propriétés suivantes :

  • Liberté géographique. Tu peux aller où tu veux.
  • Liberté hiérarchique. Pas de patron et pas d’employés.
  • Liberté horaire. Tu bosses quand tu veux.

Et qu’est-ce que tu y gagnes ?

  • Tu choisis sur quoi tu veux travailler. Tu offres ta créativité au monde.
  • Tu ne dépends pas de quelqu’un pour gagner ta vie mais de toi-même. Tu offres directement tes compétences sans intermédiaire.
  • Tu structures tes journées et ta vie comme bon te semble. C’est quand même bien cool.

Et là, j’entends les foules hurler à l’unisson :

« Bin, évidemment qu’on veut un easy-business ! Mais comment on fait ? »

Pas de panique mes loulous, c’est ce dont on va parler aujourd’hui.

En 4 étapes.

 

1. Il faut y croire

Ouep, la première chose à faire, c’est de croire que tu peux y arriver.

La semaine dernière, j’ai regardé Under The Dome (une série américaine). Attention, spoiler dans la ligne qui suit : Dans la saison 2, ils parlent de faire un « acte de foi » pour se jeter dans un trou noir béant (qui est en fait un genre de porte spatio-temporelle vers la liberté).

Créer un easy-business, c’est un peu la même chose : quitter le confort éternel de ce que l’on connaît déjà (notre bon vieux CDI) et sauter dans les méandres d’une cavité insondable. Owmaïgad itsow scayree (Oh my god it’s so scary) !

Pour créer un easy-business, la première question essentielle à te poser, ce n’est pas « est-ce que j’en suis capable ? », c’est :

« Est-ce que je crois que j’en suis capable ? »

La nuance est simple :

Dans la première question, tu interroges tes capacités.

Dans la seconde, tu interroges ta foi en tes capacités.

C’est une distinction super importante.

Par exemple, quand j’ai quitté mon boulot, et même quand j’ai créé mes premières entreprises, je n’étais certainement pas capable de créer un easy-business. Pas les compétences, pas d’idée précise, pas de stratégie…

En revanche, j’ai cru en mes capacités à en développer un. C’est ce qui m’a donné la force de lire des livres exceptionnels, de rencontrer des personnes fantastiques et d’aiguiser mes compétences.

Pour citer mon papy Henri Ford :

« Que tu penses en être capable ou non, gamin, dans les deux cas, tu as raison. »

La phrase résumée : Créer un easy-business est un acte de foi, un pari sur tes propres capacités.

 

2. Trouver l’idée

Les idées, c’est comme de la mauvaise herbe, ça pousse dans tous les sens.

Tu n’en as pas ? Lis un peu plus.

Prends-en une, même si elle n’est pas terrible et c’est parti. On va l’épurer dans le point suivant.

Ce qui compte, c’est que l’idée te plaise.

Formule-la aussi simplement que possible.

Exemple : J’aime la pizza et les voyages. J’aimerais voyager en vendant des pizzas.

Tout le monde peut trouver des tas d’idées à la minute.

Très peu de monde met ces idées en pratique.

Créer un easy-business, ça ne se passe pas dans la tête.

La phrase résumée : Ne te triture pas trop les méninges sur l’idée, choisis-en une et avance.

 

3. Définir le plus petit pas

Hier, je discutais avec un pote. Il a un projet exceptionnel qui implique environ 20000 personnes, la télévision et des personnalités éminentes.

Franchement, le projet est top, et je pense qu’il est capable de le mener à terme. Bonne chance man !

Le truc, c’est que l’investissement en temps et en argent pour réaliser un truc pareil est monstrueux !

Ce n’est pas un easy-business.

Un easy-business implique un minimum de personnes dans sa mise en place. Juste toi idéalement.

Pour poursuivre l’exemple de vendre des pizzas en voyageant, voyons deux alternatives, la première conventionnelle et la seconde en easy-business :

Conventionnelle : Créer des pizzerias de par le monde et aller y travailler quand tu en as envie.

Easy-business : Parcourir le monde avec un camion de pizza/camping-car et créer un twitter pour narrer tes aventures et avoir de la visibilité. Genre le film #Chef de Jon Favreau.

À partir de là, les possibilités sont illimitées, s’arrêter un moment à un endroit, trouver des partenariats avec des maisons d’hôtes (dans ce cas, tu n’as même pas besoin d’un camion !).

Je sais pas pour toi, mais pour moi, l’idée conventionnelle est sympa, et l’idée easy-business est géniale ! Peut-être parce que j’aime les pizzas et les voyages.

Bon, là c’est juste un exemple.

Le point clef de cette partie 3, c’est de faire en sorte que ton idée soit facile à initier et ne dépende pas d’une myriade d’autres personnes. Si ton idée ne s’y prête pas, modifie-la.

Ton idée de base va probablement changer 20 fois avant que ton easy-business ne soit vraiment en place.

Garde seulement en tête que l’essentiel, c’est que l’idée TE plaise toujours.

Si tu veux voyager en vendant des pizzas mais que tu dois gérer 10 employés en permanence, tu ne vas pas voyager (tu seras juste à l’étranger) et tu ne feras pas des pizzas (tu gèreras une bande de personnes qui les fera à ta place).

La phrase résumée : Quelle que soit l’ampleur de ton idée, commence par faire le plus petit pas possible.

 

4. Fais-le

Tu crois que tu peux créer ton easy-business. Tu as une idée. Tu as défini le plus petit pas à faire.

Fais-le.

Do it.

Hazlo.

それを行います

افعلها

Faça.

做到这一点

Chaque jour.

Commence aujourd’hui.

Crée ton site web. Passe un coup de fil. Apprends telle compétence.

Consacres-y au moins une heure par jour. Tous les jours.

N’imagine pas que ça va te prendre une ou deux semaines.

Investis-toi au moins sur trois ans.

C’est comme ça qu’on crée un easy-business.

Pas autrement.

Pas en y pensant pendant des années.

Si tu n’as pas le temps, trouve-le dès aujourd’hui en supprimant certaines activités.

Si tu n’as pas l’argent, trouve-le chaque jour en devenant minimaliste.

La phrase résumée : Créer ton easy-business, ça demande des avancées tangibles, aussi, consacre lui du temps tous les jours, dès aujourd’hui.

 

Dans l’intro, je disais : « Tu devrais créer ton easy-business. Maintenant. »

Mais concrètement, j’en sais rien, je ne te connais pas.

Je pense juste que c’est la manière la plus épanouissante et satisfaisante de mener sa vie professionnelle.

Mais c’est seulement mon avis.

Puis quand je dis « tu », il y a un tas de « tu » :

  • Il y a toi qui lis ces lignes et qui consacres déjà du temps chaque jour à progresser sur le chemin de tes rêves
  • Il y a toi qui vas rester le cul posé sur sa chaise pendant encore 40 ans tout en lisant des tas de bouquins/blogs/magasines tout en te disant que les choses pourraient se passer autrement
  • Il y a toi qui préfères penser que ça ne te concerne pas et que c’est un article pour « les autres »
  • Il y a toi qui es complètement perdu(e) et qui ne sais pas ni quoi faire ni quoi penser
  • Il y a toi qui préfères le confort d’un CDI et d’une voie plus « classique »
  • Il y a toi qui accumules petit à petit le courage de te lancer dans une telle aventure et qui commences à planter tes graines

Il n’y a pas de meilleur « tu », juste des opinions différentes.

Créer un easy-business, ce n’est pas pour tout le monde.

Et même si des gentils messieurs et mesdames te disent que c’est facile et qu’il te suffit d’y penser très fort pour que ça se réalise, ça ne te rend pas forcément service.

Ce n’est pas « facile ». Ça ne va pas se faire « en y pensant ».

Il y a deux types de personnes, celles qui se sortent les doigts du *culiguli culigula* et celles qui les gardent bien au chaud.

Créer un easy-business, ça concerne les personnes de la première catégorie.

 

Si tu as des questions pour t’aider à créer ton easy-business, elles sont les bienvenues dans les commentaires.

Et si tu es vraiment motivé(e) pour créer ton easy-business, que tu as commencé à y bosser dessus et que tu veux m’en parler pour qu’on explore ton champ des possibles… et seulement dans ce cas… tu peux envisager de suivre ce lien.

Dans tous les cas, pense à partager l’article et liker ma page Facebook pour montrer à tes copains comme je suis trop cool !

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Ma vue au réveil devant l'Artesonraju, pleindetrucs.fr

Comment travailler n’importe où autour du monde ?

Je me lève¹. Je sors de la tente. De toutes parts, les pointes enneigées des glaciers de la Cordillère Blanche côtoient le bleu pâle du jour naissant. L’air est frais. Je suis bien.

Je sors mon carnet pour partager une idée avec toi.

L’objectif de cet article, c’est que tu puisses préparer à ton tour ta stratégie pour devenir libre géographiquement.

Remettons les choses dans le contexte : aujourd’hui est une journée normale pour moi, je vais travailler, et chose moins commune, je suis à 4500 mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer au Pérou.

Si tu ne sais pas ce que je fais dans ma vie, j’en parle ici.

Plus de voiture. Plus de bureau. Plus de contraintes horaires.

Comment tu peux en faire autant ?

Lis la suite ! Lire la suite…

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Comment se rendre au Machu Picchu sans agence

Disons que tu veux aller au Machu Picchu.

Disons que tu n’as pas envie de payer une fortune.

Disons que tu ne veux pas être dans un groupe de 25 personnes.

Cet article est pour toi cousin(e).

 

On va d’abord voir rapido les options possibles pour se rendre à la « vieille montagne ». Machu Picchu en Quechua.

Ensuite, je te propose un itinéraire en 5 jours et 4 nuits pour moins de 115€ (400 soles) pour te rendre au Machu Picchu sans agence.

Ouep. Cinq jours. Moins de 115€. En comptant le billet d’entrée pour le site.

Et pour situer tout ça dans le temps, on est le 14 Juillet 2015, les prix sont donc ceux en vigueur à cette date.

Accroche-toi à ton slip, c’est parti !

 

Les options possibles

Sans faire un listing détaillé, voici les options proposées depuis Cusco.

L’aller-retour dans la journée : Cher (400 USD), en train, vite ! Vite !

Deux jours et une nuit : Option commune et relativement économique (120 USD).

L’Inka Trail : Le parcours « officiel », ultra limité en nombre de places, cher (400 USD – Dollars US), il faut réserver longtemps en avance (genre un an)

L’Inka Jungle Trek : Un peu moins cher (200 USD), 4 jours, 3 nuits, avec du vélo, du rafting en option.

Le Salkantay Trek : Un trek avec beaucoup de marche qui passe par les hauteurs, tente obligatoire. 240 USD, cinq jours, quatre nuits.

Le Choquequirao : Une expédition qui passe par un site Inka quatre fois plus grand que le Machu Picchu, on peut aussi le faire sans agence (sinon c’est environ 600 USD) et ça me semble une option sympatoche que je n’ai pas testée. Caroline et Grégory en parlent ici : Le Choquequirao sans guide ni mulet.

 

Quelques précisions

L’itinéraire que je te propose, c’est un genre d’Inka Jungle Trek (sans le vélo, certes) avec un jour de plus, quasiment la moitié du prix et sans groupe ni agence. Easy.

On va l’appeler l’Inka Easy trail. Class !

Avant tout, on va préciser une paire de choses.

Contrairement à ce qui est écrit sur certains sites, on peut acheter le billet d’entrée pour le site archéologique du Machu Picchu à Aguas Calientes (le village au pied de la montagne) et pas forcément à Cusco.

Certains me rétorqueront qu’il vaut mieux réserver en avance.

Ok pour le Wayna Picchu où les places sont limitées à 200 par jour et deux bons mois sont une marge correcte pour faire ta réservation.

Ensuite, pour le Machu Picchu lui-même ou la montagne Machu Picchu (qui domine le site archéologique), en plein mois de Juillet qui est censé être la saison haute, j’ai pu prendre mon ticket du jour pour le lendemain. En investiguant un tantinet, les officiels qui gèrent l’entrée au site m’ont dit que même en saison haute, on pouvait trouver une entrée dans les cinq jours maximum.

Donc pas d’affolement inutile : pour ne pas prendre de risque quant à ta possibilité d’entrer sur le site le jour « j », renseigne-toi sur l’affluence de touristes depuis Cusco avant de commencer ton aventure. Le temps d’arriver au pied du Machu Picchu, ce sera tout bon.

 

L’Inka Easy Trail

Note : Pour la conversion monétaire, au 14 Juillet 2015, 1€ égale environ 3,5 PEN (nuevo Sol, la monnaie du Pérou).

Premier jour

Départ de Cusco pour aller jusqu’à Ollantaytambo :

Prendre un mini-bus au croisement de l’avenue Grau et Pavitos (demande une carte de la ville à l’office de tourisme) : 10 PEN

Manger à Ollantaytambo : Disons 10 PEN, le village est un peu cher car très touristique.

En bonus, tu peux visiter Pinkuy Lluna, c’est un site archéologique donc l’accès est gratuit.

Ensuite, il y a un bus pour Santa-Maria pour 10 ou 15 PEN vers 15h.

Perso, j’y suis allé en stop. Les voitures s’arrêtent facilement et te demandent combien tu es prêt(e) à payer. J’ai payé 8 PEN.

Une fois à Santa Maria, si ça te branche, tu peux faire du rafting, il me semble que c’est 60 PEN (si quelqu’un veut bien préciser ça en commentaire, c’est cool !).

Pour manger et dormir à Santa Maria, c’est super économique : compte 7 PEN pour une cena (dinner) complète et 13 PEN pour une nuit.

Le village n’est pas terrible selon moi. Il y a beaucoup de trafic routier et peu d’espaces tranquilles à l’intérieur du village. Tu peux marcher un peu (10 minutes) en direction de Santa Teresa pour te caler à côté de la rivière.

Coût de la journée 1 : 50 PEN soit 14€.

 

Deuxième jour

Commence assez tôt pour bien profiter de la journée et éviter la marche pendant les heures chaudes.

Levé vers 6h environ. Petit-dèj au marché avec un bon jus d’orange et une part de gâteau pour 3 PEN.

Tu peux acheter de l’eau avant de partir pour ne pas la payer le double sur le trajet. Dans tous les cas, il y a (assez) régulièrement des petits stands qui te proposent de l’eau, du coca et autre snacks et boissons en tout genre.

Ensuite, c’est parti pour une marche sur la route en terre pendant une bonne heure, voire 1h20. Tu pourras y croiser quelques voitures et camions qui soulèveront moult volutes de poussière, un régal pour les yeux et les narines. Au final, je me dis que ça aurait été plus sympa de faire ce tronçon en stop. À toi de voir.

Après avoir passé une paire de mini cours d’eau qui traversent la route, fais attention de ne pas louper un chemin qui monte abruptement sur la droite. C’est l’entrée de l’Inka Jungle Trail.

Pour ne pas le manquer, pense à demander aux locaux « el camino del Inka », ils te l’indiqueront sans problème.

À partir de là, ça va monter sec pendant 1h. Il y aura plusieurs stands pour t’abreuver et t’accorder une petite collation si le cœur t’en dit.

Tu arrives ensuite sur un chemin assez magnifique, avec des escaliers en flanc de montagne.

Si tu as pris un pique-nique. C’est bien.

Sinon, marche encore 1h environ et tu pourras manger au bord de la rivière en suivant la route de Colcamayo. Il y a un petit hameau où tu peux trouver une échoppe pour faire des courses, quelques restaurants et une auberge qui s’appelle Yellow River et qui vaut le détour.

Compte 5 PEN pour te repaître.

Reprends ensuite ta marche pour les termes de Santa Teresa. Hop, 1h10 de promenade sans trop de dénivelé.

Sur ton chemin, tu rencontreras une nacelle suspendue à un câble. Tu peux tirer la corde pour ramener la nacelle vers toi. Ensuite, sautes-y dedans et tu vas dévaler le câble à toute allure pour t’emmener de l’autre côté de la rivière. C’est assez fun.

Il paraît que c’est payant avec les agences (5 PEN). Mais il n’y avait personne. Du coup c’était gratuit. Yeah !

Tu arrives ensuite aux sources d’eau chaude. Ça coûte 5 PEN pour y aller. C’est agréable après les 4h30 de marche de la journée.

Il te reste encore une petite balade sur la route de terre d’environ 30 minutes pour arriver à Santa Teresa.

Repas pour 10 PEN. Nuit pour 15 PEN.

Bien joué. Tu as terminé la journée la plus intense.

Résumé : 5h de marche, sans compter les pauses.

Coût de la journée 2 : 38 PEN soit 11€.

 

Troisième jour

Attentioooooooon ! Le chemin de l’Inka qui existait il y a quelques années a fermé pour être préservé.

Du coup, les agences font passer par la route en terre… pendant plus de 10km. Ça a l’air vraiment naze. Et en plus, ils font payer pour ça !

Donc pour ton jour 3, tu as le choix entre marcher une bonne dizaine de kilomètres avec les voitures et les camions qui te projettent leur flot de poussière terreuse dans la tronche ou profiter du trajet d’un travailleur vers Hidro Electrica pour qu’il t’emmène avec lui pour la modique somme de 5 PEN. C’est ce que j’ai fait.

À noter aussi qu’il existe une route alternative en te rendant à Lucmabamba, puis en suivant un petit chemin jusqu’à Hidro Electrica. Il paraît que c’est sympa…

Bref, prends un bon petit déjeuner pour 3 PEN à Santa Teresa (ou emporte-le avec toi pour le déguster plus tard) et décolle assez tôt pour profiter de la fraîcheur du matin.

Deux heures et demie de marche ou 20 minutes de voiture plus tard, te voilà donc à Hidro Electrica. Tu peux soit prendre le train pour environ un milliard de dollars US (à peu près). Ou alors entreprendre une marche assez tranquille et ombragée de 3h pour accéder à Aguas Calientes.

La balade est agréable et il y a plein d’endroits où te poser pour admirer le paysage (et savourer ton petit dèj si tu ne l’as pas encore fait !)

Tu arrives alors à Aguas Calientes (ou Machu Picchu Village, comme ils aiment s’appeler).

Il est temps d’acheter ton billet pour le site du Machu Picchu.

128 PEN pour le site archéologique.

142 PEN pour le site archéologique ET la montagne Machu Picchu. J’ai pris ça, je suis pas certain que ça vaille le coup.

Compte la moitié du prix si tu es étudiant(e) muni(e) de ta carte.

Prépare ton petit-déj pour le lendemain 6 PEN. Prends-en beaucoup, il me semble qu’on ne peut pas manger sur le site du Machu Picchu.

La ville est blindée de touristes, dont toi. C’est cher. C’est assez dur de trouver un logement et un repas économique.

Compte environ 10 PEN pour manger le midi, 15 PEN pour manger le soir et 20 PEN pour dormir. Paf !

Note : Il y a aussi des sources chaudes où tu peux aller pour 10 PEN supplémentaires.

Couche-toi tôt, le lever, c’est à 4h demain !

Résumé : 3h de marche, sans compter les pauses.

Coût de la journée 3 : 196 PEN soit 56€. C’est largement la journée la plus chère.

 

Quatrième jour

Le grand jour. Arme-toi d’une bonne paire de jambes, ça va cheminer.

Levé 4h. Départ 4h30 pour arriver tranquillement à 5h pour l’ouverture du pont qui permet l’accès au pied de la montagne. Premier contrôle des billets.

Compte environ 45 minutes de montée au milieu d’une foultitude d’autres personnes.

Une autre alternative est de prendre un bus pour 12,5 USD l’aller-simple jusqu’à l’entrée du site archéologique… 25 USD l’aller-retour.

Te voilà aux portes du Machu Picchu. Woaaah !

Le site ouvre à 6h. L’accès à la montagne à 7h. Prends ton petit déjeuner en attendant l’ouverture, il me semble que tu n’as (officiellement) pas le droit de manger sur le site (même si des tas de gens le font). Tu peux ensuite te balader dans les ruines jusqu’à ce que l’accès à la montagne ouvre. L’entrée pour la montagne est sur le site, demande aux guides de t’indiquer son emplacement !

Profite.

par Damien Fauché, pleindetrucs.fr

Le matin et la fin de journée sont les moments avec le moins de monde.

L’accès au site ferme à 16h. On peut en sortir jusqu’à 17h. Sinon tu es coincé dedans pour l’éternité Inka.

Rentre pépère et satisfait(e) à Aguas Calientes.

Gros repas (parce que tu n’as pas le droit de manger sur le site), 20 PEN.

Grosse nuit (parce que tu as marché toute la journée), 20 PEN.

Résumé : Beaucoup de marche. Mais c’est toi qui voit en fait.

Coût de la journée 4 : 40 PEN soit 12€.

 

Cinquième jour

Retour à Cusco.

Lève-toi pas trop tard, histoire de ne pas te speeder. 7h par exemple.

Petit déjeuner pour 3 PEN.

Retour soit en train (environ 80 USD), soit par le chemin par lequel tu es venu, 3h.

Retour à Santa Teresa pour 5 PEN.

Retour à Santa Maria pour 10 PEN.

Repas pour 7 PEN.

Retour à Cusco pour 25 PEN. Ou en stop pour un prix libre. Tu peux trouver facilement pour 15 PEN.

Taxi pour le centre pour 4 PEN.

Arrivé !

Résumé : 3h de marche, environ 6h de transport.

Coût de la journée 4 : 54 PEN soit 16€.

 

Bilan de tout

Et voilà comment découvrir le Machu Picchu pour moins de 400 PEN (378 dans mon cas) soit 115€ (108€ en pratique).

Cinq jours, 17h de marche, avec des repas copieux.

Profite bien de ton Inka Easy Trek !

Et si tu veux voyager sur des longues périodes comme wam (genre 6 mois par an), tu peux lire cet article que j’avais écrit il y a un bail : Partir à l’aventure.

J’espère que tu vas te régaler à découvrir le Machu Picchu !

Indjoille.

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Damien saute en parachute, pleindetrucs.fr

#PC5. Le seul moyen d’atteindre tes rêves (probablement la leçon la plus importante que j’ai apprise)

De tous les #PC, si tu n’en retiens qu’un, il faut que ce soit celui-là.

L’objectif de cet article, c’est que tes idées, tes idéaux, et ta vision idéale de la vie puissent potentiellement devenir concrètes.

Et pour ça, il n’y a pas à se tortiller du *tortifoin*, il n’y a qu’un seul moyen : AGIR.

Ne prends pas ce billet à la légère. C’est pas du tralala.

Si tu ne mets pas ce principe en action, tu n’auras jamais la vie que tu souhaites.

Note bien ceci :

Aucun changement ne va s’opérer dans tu vie si tu n’agis pas dans le sens de ce changement.

C’est tout.

Tu auras beau lire tous les écrits du monde pour profiter à fond de la vie, de la semaine de 4h au pouvoir du moment présent en passant par s’organiser pour réussir, ça ne va pas changer d’un broc ton existence.

Le seul moyen d’avoir ce que tu désires, c’est de te sortir les doigts du *trafalgar rodoïde* et d’agir dans la bonne direction.

Prenons un exemple : la série des #PC.

En mettant en pratique tous les exercices que je partage avec toi dans cette série, ton quotidien peut changer considérablement en quelques semaines.

L’objectif est de faire exploser les limites de ce que tu penses être capable de faire puis te donner les outils nécessaires pour construire ta vie idéale.

Ce n’est ni facile, ni magique.

Actuellement, l’humanité est divisée en deux parties (furieusement inégales, certes) : ceux qui ont lu les #PC (au moins ceux dont j’ai parlé dans la newsletter) et ceux qui ne les ont pas lus.

À la fin de chaque PC (à part le premier), il y a une série d’exercices.

Parmi ceux qui ont lu les PC, on peut encore remarquer au moins trois catégories de personnes :

  • Ceux qui n’ont même pas amorcé l’idée de faire les exercices. Pfff, je suis sûr que ça sert à rien.
  • Ceux qui ont commencé, de loin, et qui se sont rapidement arrêtés. L’eau est trop froide, je rentre à ma maison et je vais regarder la TV.
  • Ceux qui constatent déjà des changements dans leur quotidien.

Petite précision : je souligne que faire les exercices des #PC est seulement un exemple. Peut-être que tu as fait des tas d’autres choses ou lu des tas d’autres blogs/bouquins/astuces pour devenir multi-milliardaire en 3 jours. Dans ce cas, adapte mon propos à ta situation !

Alors pour aujourd’hui, quelques simples questions pour toi.

► De quelle catégorie fais-tu partie ?

► Est-ce que tu veux vraiment avoir des résultats ou est-ce que tu te complais dans une pseudo-recherche d’amélioration de ta vie théorique ?

► Qu’est-ce qui a changé de manière positive et de ton fait dans ta vie depuis 3 mois ?

Prends bien le temps de répondre. Sois honnêtes avec toi-même (#PC4).

Compte 5 bonnes minutes. Vas-y, réponds à ces questions. Maintenant.

Ok ?

La suite :

Je sais qu’une bonne partie des lecteurs et lectrices de ce blog font partie de la catégorie de ceux qui agissent.

C’est la bonne voie. C’est parfois difficile. Ça secoue. Et ça fonctionne.

Il te reste juste à développer quelques compétences et tu taperas le niveau 1. Ça va être énorme.

Si c’est ton cas, tu peux sauter le paragraphe suivant !

*****

Si ce n’est pas ton cas, que tu n’as pas essayé les exercices ou que tu les as effleurés du bout des pieds : tu fais partie de la majorité des gens.

C’est une réaction assez normale et ce n’est pas si grave !

Alors pourquoi tu n’as pas agi ?

  • Peut-être que tout simplement tu n’as pas encore lu les autres #PC ou d’autres sources qui suggèrent des actions à entreprendre et dans ce cas, c’est normal !
  • Peut-être que tu as mieux à faire. Après tout, avoir une vie épanouie est moins important que de regarder ma série préférée.
  • Peut-être que tu ne penses pas que ces exercices vont fonctionner sur toi. Qu’est-ce qu’ils sont bien ces articles, je me demande si ça marche !
  • Peut-être que tu te dis que tu les feras « plus tard ». En ce moment, j’ai trop de boulot. Je ne peux certainement pas débloquer 5 minutes par jour.
  • Peut-être que tu ne veux pas rencontrer de changement dans ton quotidien. Ma copine/mon copain me tuerait…
  • Peut-être que tu flippes sévère. Go #PC3.
  • Etc…

Peu importe la raison en fait… Le fait est que lorsque tu ne passes pas à l’action, tu ne bénéficies que d’une infime partie de ce que je fais passer (ou du message de l’auteur si tu as lu d’autres sources).

L’objectif de ce blog est d’avoir une influence positive dans ton quotidien. Pas seulement de te divertir le temps d’un article. Petite fuite, divertissement Pascalien.

C’est pour ça que j’écris ce billet.

Pour te dire qu’agir, c’est le seul moyen de construire la vie dont tu as envie.

Et bien sûr, quelque part, tu le sais.

Tu espères peut-être sinueusement l’esquiver.

Mais maintenant c’est écrit. Devant tes yeux. Ce n’est pas un secret.

C’est le cinquième principe des #PC.

Tout cet article lui est consacré.

Pour mettre l’emphase dessus.

Pour ne pas que tu y passes à côté.

Agir.

Agir dans le sens des changements que tu veux voir se réaliser.

On en est là :

À l’heure actuelle, peu importe que tu n’aies pas fait les exercices (ou autre chose hein !) ou que tu te sois arrêté peu après avoir commencé.

C’est déjà du passé.

À présent, laisse-toi imprégner de ce nouvel élément : l’action.

Ne cherche plus à l’esquiver.

Confronte-la.

Avec courage (#PC3).

Que ce soient les exercices des #PC, ou n’importe quels conseils que tu peux lire où que ce soit.

Ne te contente pas passivement de les absorber.

Mets-les en pratique. Embrasse-les.

Le torse bombé, les cheveux dans le vent, prêt(e) à croquer la vie à pleine dents.

Pépé Dale Carnegie (pas de jeu de mots mal placé) disait plus ou moins :

« L’inaction engendre le doute et la peur. L’action engendre la confiance et le courage. Si tu veux vaincre tes peurs, reste pas planté à la maison en pensant à elles. Sors d’ici, et commence à te secouer. »

Chaque jour, je me dis qu’il a raison.

Une idée, tant qu’elle n’est pas mise en pratique, c’est du vent.

Ce n’est pas celui qui a des idées qui fait quelque chose de sa vie.

C’est celui qui les réalise.

*****

Exercices

1. Sors ton carnet.

2. Retrouve l’exercice 6 du #PC4. Si tu ne l’as pas encore fait, c’est l’occasion.

3. Choisis une action déterminée lors de cet exercice. Fais-là. Aujourd’hui.

Concrètement, rien ne remplace l’action.

Il n’y a pas de subterfuges. Pas de raccourcis.

Tu auras beau penser toute ta vie à un gâteau au chocolat, tu ne connaîtras rien de comparable à la sensation de le manger.

La satisfaction est dans l’action.

(4.) Exercice bonus, fais un truc inhabituel cette semaine. Vas dans un nouveau club de sport. Prends un cours de guitare. Parle à un inconnu. Ce que tu veux du moment que c’est un défi pour toi.

 

 

On se rapproche du niveau 1.

Ce sera une référence sur laquelle tu pourras te situer.

Fais les exercices avec attention. Le nouveau monde est juste après.

Quitter ton boulot, être super social(e), faire le tour du monde, ça demande quelques prérequis. Focalise-toi sur les exercices que je te propose aujourd’hui.

C’est pour bientôt.

Dans le prochain #PC, tu verras l’arsenal ultime des compétences à développer pour que tes actions soient couronnées de succès.

Encore un peu d’entrainement. Tu vas t’auto-stupéfier.

 

Note : La semaine dernière, après mon trek dans les Andes, j’ai transformé une vieille idée en action. J’ai sauté en parachute (d’où la photo de cet article), c’était sympa. Maintenant, je sais ce que ça fait.

Note 2 : Et si tu veux une méthode très progressive de passage à l’action, tu peux jeter un œil à mon guide ultime pour profiter de la vie.

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Le bépo, pleindetrucs.fr

Augmentez votre vitesse de frappe au clavier avec le bépo !

En cette belle journée fraîche et ensoleillée (chez moi en tout cas !), je te propose une révolution dactylographique !

J’ai nommé : le bépo !

 

Le quoi ?

Le bépo !

 

C’est quoi ?

C’est une disposition de clavier optimisée pour la langue française ainsi que pour les langages informatiques (C++ et ce genre de trucs).

Les premières lettres du clavier (là où sont habituellement les lettres « azer ») sont b, é, p et o. D’où le nom : bépo ! Malin

 

À quoi ça sert ?

À écrire plus vite sur clavier et à moins se fatiguer les doigts.

 

Un peu d’histoire

T’es-tu déjà demandé pourquoi les lettres sur le clavier sont comme elles le sont ?

Azertyuiop en français, qwertyuiop en anglais. D’où sort cette disposition ?

 

Voilà la réponse :

Bon, déjà l’azerty vient du qwerty.

Donc on va commencer par le qwerty.

La disposition qwerty vient des anciennes machines à écrire mécaniques américaines.

L’objectif était d’éviter le chevauchement des barres qui percutaient le papier.

Le principe était d’espacer les lettres souvent utilisées ensembles pour faire en sorte que ces barres ne s’entremêlent pas.

C’est tout !

Ça n’a pas été étudié pour faciliter la frappe.

La disposition des touches, légèrement de traviole plutôt qu’orthogonale, vient aussi de là !

 

Et l’azerty alors ?

Bin c’est sensiblement la même chose, très légèrement amélioré pour les francophones. Avec l’apparition notamment des lettres avec accents dans la barre des chiffres.

Comme il est écrit sur le site officiel du bépo :

L’efficacité de l’azerty est proche de celle d’une répartition aléatoire ! Et le hasard n’a pas bien fait les choses. Ainsi, sans qu’on puisse affirmer que c’est une disposition dangereuse et responsable de pathologies, elle est génératrice d’inconfort, rend la frappe compliquée et ne permet pas d’écrire dans un français correct.

Je t’invite à consulter le site consacré au bépo qui est super bien fait.

On retrouve donc cette disposition en azerty sur nos claviers actuels.

Je pense que ça s’explique par le fait que les premières personnes à se servir des claviers étaient les mêmes que celles qui se servaient de machines à écrire. Garder la même disposition devait leur permettre de ne pas chambouler leurs repères.

D’un point de vue plus pragmatique, à l’heure actuelle, l’azerty c’est n’importe quoi !

Les anglophones ont le dvorak et les francophones ont maintenant le bépo.

Tu peux l’installer ici, c’est complètement gratos.

C’est pas évident à prendre en main, mais après c’est génial.

 

Mon expérience

Alors, déjà, niveau vitesse en azerty, j’étais à peu près au niveau de la moyenne nationale française : 33 mots par minute.

Tu peux tester la tienne sur ce site ou celui-là.

Normal de chez normal quoi. J’utilisais tous les doigts sauf les auriculaires et je regardais un peu le clavier.

Je me suis donc mis au bépo pour écrire plus vite et ne plus du tout regarder le clavier.

 

À noter :

J’utilise un clavier qwerty parce que j’ai acheté mon ordi au Cambodge.

Il existe des claviers bépo. Ça peut servir dans un premier temps mais vu que l’objectif est de ne pas regarder le clavier, je n’ai pas jugé nécessaire de m’en procurer un !

À la place, j’ai imprimé cette image :

bépo

Je la plaçais à coté de moi à l’envers pour ne pas la regarder et je m’en servais uniquement lorsque j’étais bloqué.

Le but était de m’habituer à ne pas regarder en direction du clavier.

Bon, le début, comme tous les débuts, c’est galère.

On a l’impression de ne plus savoir écrire, ça prend trois plombes pour noter des mots tout simples, c’est épouvantable.

 

Après 70 jours de pratique, j’écris en moyenne à 45 mots par minutes sans regarder le clavier !

Note : atteindre mon ancienne vitesse de 33 mots minute en bépo a pris environ 40 jours.

 

Franchement, pour moi, c’est de la bombe.

Aujourd’hui, je me dis que ces deux gros mois d’investissement en valaient largement la peine !

Ça me servira toute ma vie d’écrire plus vite.

À présent, je vise les 60 mots minute (édit septembre 2015 : J’ai dépassé les 60 mots minutes. Booyah !), comme un dactylo professionnel. Je te tiendrai au courant de ma progression !

Hervé de changeons.fr a lui aussi prévu de s’y mettre cette année 🙂

 

J’espère que ça t’aura donné envie d’essayer, en tout cas, maintenant, tu sais que ça existe !

Si tu fais le test de vitesse de frappe, ça m’intéresse de connaître ton résultat sur la page Facebook.

À bientôt !