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Idée Business Rentable

Idée business : 3 étapes pour trouver celle qui TE correspond

Ça y est :

T’en es arrivé à un point de ta vie où tu veux te libérer du métro-boulot-dodo à perpétuité !

C’en est fini d’obéir à des directives imposées, tu veux devenir ton propre patron.

Respect !

Le salariat, ce n’est plus pour toi :p

Idée de business pour quitter son travail

Bien sûr tu appréhendes un peu ce gros changement professionnel mais t’as le courage de te tourner vers l’entrepreneuriat et c’est valeureux de ta part.

Le truc, c’est que pour y arriver, évidemment…

Il te faut déjà une idée de business.

Qu’elle soit rentable.

Et surtout qu’elle soit adaptée à TOI, spécifiquement, en tant qu’individu. Pour que tu puisses y arriver toi-même avec TES propres compétences.

Et pour ça, il ne te suffit pas de choisir une idée d’entreprise un peu au hasard dans une liste de « 157 idées de business » pour te lancer corps et âme dedans et gagner ta vie avec.

Nope.

Loin de là !

Il te faut prendre en considération des paramètres bien plus subtils que l’idée de projet en elle-même.

Parce qu’une idée qui n’est pas applicable dans TA situation ne sert à rien.

Alors prends-toi une petite boisson (perso, je viens de me servir un thé à la menthe) et pose-toi bien tranquillou pour lire l’article que j’ai concocté pour toi !

Il y a 3 éléments critiques à considérer pour trouver ton idée de business :

  1. Tes dispositions naturelles
  2. Tes compétences existantes et potentielles
  3. La demande du marché (ce pour quoi les gens seraient prêts à payer)

Parce qu’une idée de business qui laisse de côté ne serait-ce qu’une de ces 3 composantes est vouée à l’échec.

Regarde les choses sous cet angle :

Idée de business sans dispositions naturelles

Si l’idée n’est pas basée sur tes dispositions naturelles, tu vas avoir l’impression d’être dans un « effort » permanent et ton entreprise deviendra juste un emploi déguisé en business où tu travailleras à contrecœur.

Je connais bien cette situation : dans mon tout premier business (de jeux-vidéos), je m’étais créé une situation où je passais mon temps à répondre aux moindres désirs des clients à toute heure du jour et de la nuit (vu que j’avais des clients sur un tas de fuseaux horaires différents, des États-Unis au Japon).

Au lieu de mettre à profit mes dispositions naturelles (créativité et capacité à mettre rapidement en application des idées), j’étais devenu une machine à répondre au téléphone. Ouch !

Ça ne me correspondait pas, et je me sentais furieusement sous pression.

Résultat : même si cette activité était intéressante financièrement, elle n’était pas viable à long terme au risque de partir en burnout de l’enfer !

Ensuite…

Idée de business sans compétences

Si l’idée n’est pas basée sur tes compétences existantes ou potentielles, tu vas être incapable de fournir les résultats souhaités par tes clients. Et ton business ne pourra pas fonctionner.

Donc c’est primordial d’identifier lesquelles de tes compétences actuelles tu peux exploiter au mieux ou lesquelles tu peux développer pour que ton activité entrepreneuriale tourne !

Et enfin…

Idée de business sans demande du marché

Si l’idée n’est pas basée sur la demande du marché, tu vas te régaler à bosser sur ton projet et tu seras hyper compétent(e) dessus mais… tu ne vas pas gagner un rond !

Ce qui ne serait pas très pratique pour payer tes factures, te nourrir et même si tu ne cherches pas à gagner des fortunes : avoir de quoi mener une vie confortable !

C’est pour cela que CHACUN des 3 paramètres est essentiel.

Malheureusement, la plupart des idées de business qu’on voit passer dans des listes se focalisent surtout sur des « tendances ».

Genre : « Vendre des produits pour allergiques »… même si l’idée peut être bonne, juste lire cette idée dans une liste ne va pas t’aider, TOI, spécifiquement, à trouver ta vocation profonde.

Résultat ?

On voit pulluler des listes de « bonnes idées » qui ne prennent pas vraiment en compte l’humain dans l’équation.

Et dans le cas de ton projet d’entreprise, l’humain… c’est toi…

…et c’est l’essentiel !

Tu ne veux pas 90 millions d’idées de business, tu en veux juste une. Une qui TE correspond.

Et dans laquelle tu vas t’épanouir, aider au maximum tes clients ET gagner de l’argent.

Pour ça, pas besoin d’une liste d’idées impersonnelles agrémentée du jargon froid et technique de l’entrepreneuriat « classique » qui donne l’impression qu’entreprendre rime avec complexité à tous les étages.

Parce que ce qui t’intéresse, c’est pas de devenir la prochaine multinationale, c’est juste de gagner de l’argent sans dépendre d’un emploi tout en aidant un max de monde.

Il y a une différence considérable entre « avoir un business plan plein de termes compliqués » et savoir vendre tes compétences.

Entreprendre − si on simplifie au max − c’est donner de la valeur aux gens et recevoir de l’argent en retour.

On est d’accord ?

Nickel !

Donc dans la suite de cet article, je te montre comment trouver une idée de business qui TE correspond à travers les 3 paramètres essentiels qu’on a identifiés plus haut :

  1. Tes dispositions naturelles
  2. Tes compétences existantes et potentielles
  3. La demande du marché (ce pour quoi les gens seraient prêts à payer)

Et avant de commencer, je voulais te dire que j’ai compilé un cours offert en 5 micro-leçons qui reprend les points essentiels de l’article. Ça te permettra d’être accompagné dans ton processus de réflexion étape par étape pour trouver ton idée de business. Tu veux jeter un œil à mes réflexions ? Clique ici pour découvrir le cours 😉

C’est parti !

 

1/ Tes dispositions naturelles

Tes dispositions naturelles

Toutes les choses que tu as accomplies dans ta vie ont un point en commun :

TOI.

Tu es tel(le) que tu es et c’est le premier point à considérer pour déterminer ton idée de business.

Tu as des forces. Tu as des faiblesses.

Tu as des caractéristiques qui te sont propres.

Si tu es méticuleux(se), rationnel(le) réservé(e), tu ne t’épanouiras pas forcément dans les mêmes tâches que si tu es désordonné(e), créatif(ve) et excentrique !

Le monde du travail a tendance à nous « uniformiser » : ne pas faire ressortir nos aspérités pour entrer dans le moule.

Au contraire, lorsque tu choisis ton idée de business, ce sont tes aspérités qui vont te permettre de sortir du lot.

Donc capitalise dessus !

Ne passe pas au travers de cette étape au risque de te retrouver dans une activité qui ne te ressemble pas.

Il y a des tas de tests en ligne pour t’aider à identifier tes dispositions naturelles.

Un des plus intéressants que je connaisse (et aussi l’un des plus « reconnu » en management) est le test de Myers et Briggs sur les types de personnalités : Clique ici pour découvrir le test (le lien s’ouvre dans un nouvel onglet donc tu pourras le faire après ta lecture 😉 ).

Évidemment, mettre en avant tes dispositions naturelles ne se limite pas à passer quelques tests :

Le plus important est de faire un travail d’introspection profond sur ton identité.

C’est une phase assez intimidante que beaucoup de personnes ne font jamais de leur vie…

…ce qui explique d’ailleurs pourquoi tant de personnes disent qu’elles « aimeraient créer une entreprise » …

…mais n’avancent pas d’un pouce année après année : parce qu’elle ne savent pas qui elles sont ni ce qu’elles veulent.

La différence avec toi, c’est que t’es déterminé(e) à trouver ton idée de business.

Et tu sais que pour la trouver, il te faut passer par un questionnement intensif pour réaliser quelles sont tes dispositions naturelles.

 

2/ Tes compétences existantes et potentielles

Tes compétences actuelles et potentielles

C’est quand même la base : ce que tu PEUX faire pour gagner de l’argent.

Par exemple, si tu n’as jamais touché une ligne de code de ta vie, tu ne vas pas créer le nouveau Facebook du jour au lendemain.

Logique ^^

Cependant…

…au-delà de tes compétences actuelles, le plus important, ce sont tes compétences potentielles.

Regarde :

Disons que tu as fait des études de… peu importe… disons « d’ingénieur ».

Ok ?

Bon.

Et disons que pendant ces études tu as appris à modéliser des objets avec des logiciels de 3D (genre Catia) qui te permettent de mesurer tout un tas de paramètres pour la faisabilité d’un produit.

C’est une compétence.

Et tu la maîtrises plutôt pas mal.

Mais disons que ça te fait royalement chier.

Donc dans ce cas, c’est pas vraiment judicieux de ta part de monter ton entreprise autour de cette compétence-là.

Ce que tu SAIS faire à l’heure actuelle n’est pas la limite de ce que tu peux offrir parce que tu peux apprendre… même bieeeeeeeeen après tes études.

Notamment en capitalisant sur tes dispositions naturelles comme on l’a vu dans le point précédent !

Et ouais, tout est lié nuggets 😉

C’est pour ça que Laure dit que les bilans de compétences ne peuvent pas t’aider à trouver ta voie.

Et dans tous les cas, au-delà de tes compétences actuelles, lorsque tu lances ton propre business, tu vas avoir besoin d’acquérir tout un tas de nouvelles compétences.

Ne serait-ce que pour la partie administrative, la comptabilité et la vente.

DONC :

Détermine les compétences que tu vas pouvoir monétiser (vendre) dans ton business.

Et ne te limite pas à celles que tu as. Même si c’est tout de même une bonne base de réflexion.

Idéalement, choisis une compétence que tu AS et que tu VEUX encore perfectionner.

Ça peut notamment être une « passion » (même si j’aime pas vraiment ce terme parce qu’il veut dire un peu tout et n’importe quoi) ou un domaine dans lequel tu es balèze, du genre : la photographie, le code, l’enseignement, le graphisme, l’analyse de courbes, un sport, etc…

Parce que lorsque ton business est un support qui te permet de perfectionner des compétences qui t’intéressent, tu te lèves avec plaisir tous les jours pour servir tes clients, même quand c’est difficile 😉

 

3/ La demande du marché (pour avoir une idée business rentable)

Si personne ne veut de ce que tu proposes, tu vas pas gagner un rond.

Et c’est tout de même un point à considérer si tu veux gagner ta vie avec ton business :p

Le problème, c’est que souvent, les gens partent sur une idée qui leur plaît à EUX sans se soucier de si ça va intéresser les autres et de s’ils seraient prêts à payer pour ça :

« Ooooooooh ! Je vais aider les gens à être plus conscient des déchets qu’ils produisent pour préserver notre belle planète ! Vive le zéro-déchet ! »

L’idée est top… mais elle ne correspond à aucune DEMANDE.

Est-ce que les gens VEULENT être plus conscients de leur production de déchets ? Est-ce qu’ils seraient prêts à PAYER pour ça ?

Pas du tout !

En revanche, il y a des gens DÉJÀ conscients de leur production de déchets et qui VEULENT y faire quelque chose.

C’est à ces personnes-là que tu peux VENDRE une solution. Pas à celles qui ne sont pas encore conscientes de leur production de déchets.

Par exemple, tu pourrais leur proposer ton « système pour atteindre le zéro-déchet chez vous » ou encore des « sacs écologiques réutilisables ».

Peu importe !

Mais dans la mesure où il y a une DEMANDE réelle.

Tu vois l’idée ?

Si tu occultes ce point-là, tu vas te retrouver avec un projet qui te rapporte que dalle.

Donc prends bien soin d’y prêter considération en amont 😉

Fais tes recherches pour voir si ton idée se vend.

À notre époque, s’il n’y a pas de concurrence (et que personne ne vend quelque chose de similaire à ton idée), ça ne veut pas dire que tu as trouvé une idée exceptionnelle, ça veut dire qu’il n’y a pas de potentiel financier.

 

Ta prochaine étape pour avoir un business rentable

Faire une recherche POUSSÉE sur ce que tu peux faire pour gagner ta vie sans dépendre de ton emploi.

T’y consacrer à fond pendant une période.

Parce que tant que tu as vaguement le projet de « lancer ton business un jour », chaque nouvelle idée qui se présente chasse la précédente…

…et tu te retrouves avec un tas de pensées contradictoires et AUCUN résultat.

C’est frustrant à mort !

Au contraire, si tu t’investis intensivement pendant quelques temps, ça te donne la possibilité de réellement CONSIDÉRER si tes idées de business sont viables ou non.

Et c’est à partir de là que tu peux définir une piste concrète qui TE correspond pour créer ton alternative à ton boulot.

Tu n’es plus dans un « et si » hypothétique.

Tu es dans une démarche de création.

Tu deviens le héros de ton aventure.

Et tu te sens motivé(e) à fond.

Donc comment t’y prendre pour trouver ton idée de business ?

Pose-toi sérieusement pendant quelques semaines – 3 semaines devraient suffire en passant au moins 3h par semaine sur tes réflexions − et fais passer tes idées à travers les 3 filtres que je t’ai présentés dans cet article : 1/ Tes dispositions naturelles 2/ Tes compétences existantes et potentielles 3/ La demande du marché.

Prends un stylo, une feuille (ou ouvre un doc sur ton ordi ^^), divise ta page en 3 sections correspondantes…

…et commence à noter tes idées dès maintenant !

À toi de jouer nuggets 😉

Je te souhaite un max de réussite dans tes projets,

► Damien

PS : Si tu veux recevoir mon mini-cours en 5 leçons qui approfondit cet article pour t’aider à trouver ton idée de business, clique ici.

PS2 : Et si tu veux discuter de ton projet directement avec moi, tu peux me contacter ici.

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pleindetrucs.fr

Comment trouver sa voie professionnelle quand on se sent hors-cadre

«  Je suis en dernière année d’école d’ingé et je sais pas ce que j’y fous ! »

« J’ai peur de ne jamais réussir à trouver ma voie. D’être un cas désespéré. »

« J’ai peur de passer ma vie à faire des choses qui ne m’apportent aucune satisfaction. »

Comment trouver sa voie professionnelle peut être un sujet flippant pour beaucoup de monde. Je le sais, je suis passé par là.

Peut-être que tu apprends très rapidement et que tu es toujours en recherche de changement pour échapper à l’ennui.

Ou peut-être simplement que ce que tu as fait jusqu’à présent ne réveille pas particulièrement ton intérêt.

Et peut-être que tu imagines que trouver sa voie professionnelle , ça veut dire trouver l’activité dans laquelle tu vas vraiment t’épanouir pour le restant de tes jours.

À mon avis, c’est une grosse connerie.

Dans cet article, je te propose une autre définition de trouver sa voie professionnelle et une piste pour le faire.

Écoute bien ça :

Tu ne peux pas savoir précisément aujourd’hui ce que tu voudras faire dans 10 ans, ni même dans 2 ans ou dans 6 mois.

Il n’y a pas une action/métier qui te correspond parfaitement pour le reste de ta vie.

Pourquoi ?

Parce que tu es un(e) humain(e). Tu n’es pas une machine.

Tu n’es pas programmé(e). Tu n’es pas mono-tâche.

Cependant, ça ne veut pas dire pour autant que tu dois changer de profession toutes les deux semaines.

Pour t’épanouir dans une activité, ce n’est pas l’activité en elle-même qui compte, c’est la raison qui te motive à la faire.

Une motivation externe, comme l’argent ou la peur (carotte et bâton), peut-être satisfaisante sur du court terme mais ne te procure aucun bien-être sur le long terme. Et finit par te défoncer ta santé et ton estime de toi.

En revanche, une motivation intrinsèque, c’est-à-dire faire une action pour le seul plaisir de faire cette action, peut t’apporter une grande satisfaction personnelle.

C’est pour ça que des gens passent des heures à apprendre la guitare, à peindre, à faire du sport sans être payés un kopek : pour le simple plaisir de se surpasser et de progresser dans un domaine.

Je t’invite à regarder cette conférence géniale de Dan Pink pour approfondir le sujet :

Si tu cherches à trouver ta voie professionnelle à travers une activité, tu t’enfonces le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Pour trouver ta voie professionnelle, il te faut trouver ce qui te motive.

Ensuite, ton activité sera l’expression de cette motivation.

Voilà un exemple perso pour illustrer le concept. Avant j’étais dégoûté à l’idée de devoir faire la même chose toute ma vie. Ça ne me donnait pas envie le moins du monde.

Cependant, j’avais et j’ai toujours des motivations qui semblent perdurer. J’adore essayer de comprendre les choses. J’adore communiquer des idées. J’adore aider les autres sur les domaines que je maîtrise. J’adore voir leurs progrès.

Tout ça, c’est une partie des choses qui me motivent.

J’adore aussi voyager, écrire, faire du sport, de la musique et un tas d’autres trucs.

Et ça, c’est une partie des choses que j’aime faire.

Grosse différence.

Les choses que tu aimes faire, ça va et ça vient. Il y a quelques années, j’adorais dessiner, j’adorais faire du basket et du freefight, j’adorais faire la fête, et bien d’autres choses encore.

Maintenant, mes centres d’intérêts ont évolué, pas en mieux ni en moins bien mais en différent. Et dessiner ou faire du basket me plaît toujours, mais je n’ai pas envie de le faire tous les jours.

Si j’avais choisi comme voie professionnelle d’être dessinateur ou basketteur pour la seule finalité de faire ce que j’aimais faire, je me serais planté de chemin.

Parce qu’une fois de plus :

L’activité professionnelle que tu fais est moins importante que pourquoi tu la fais.

Du moment que tu choisis ton activité en fonction de tes motivations profondes et de tes valeurs, tu es libre de l’expression de ces dernières.

Alors arrête de te demander comment trouver ta voie professionnelle et focalise-toi plutôt sur comment trouver ce qui te motive.

À partir de là, tu seras libre de trouver n’importe quelle activité qui satisfasse ces conditions. Je pourrais éventuellement être dessinateur toute ma vie si cela me permet de satisfaire une de mes motivations profondes, par exemple communiquer des idées. Et dans ce cas, ma voie ne serait pas de « dessiner » mais de « communiquer des idées à travers le dessin ».

Et si tu ne trouves pas d’activité qui te correspond, tu pourras alors trouver un moyen en accord avec tes motivations profondes qui te permet d’aider les autres, et tu sauras exactement quelle activité il te reste à créer.

En d’autres termes :

Ce que tu aimes faire, ça peut changer avec le temps.

Ce que tu aimes vraiment : tes motivations profondes, tes valeurs, elles, changent beaucoup moins.

Par exemple si tu as des valeurs humanitaires et un profond respect pour les êtres humains, il y a peu de chances que dans 2 ans, tu commences à exploiter des enfants dans un pays émergeant pour créer des chaussures bon marché.

En revanche, si tu aimes aller en boîte et boire comme un trou, peut-être que dans 2 ans, ça te paraîtra moins intéressant qu’à l’heure actuelle !

Je le répète : tes désirs d’activité peuvent changer facilement, tes valeurs et tes motivations sont plus fermement ancrées.

Alors, au lieu de baser ta voie professionnelle sur les activités que tu peux faire, essaye de la baser sur tes motivations profondes et tes valeurs.

Évidemment, ça demande davantage de réflexion que de choisir bêtement un job après l’autre, mais j’imagine que si tu as lu cet article jusque-là, c’est que tu n’es pas n’importe quel quidam qui ère dans l’existence comme un zombie, et que tu as déjà le courage de réfléchir à ce genre de choses.

J’espère que cette piste te fera cogiter.

Et si tu n’étais pas arrivé(e) à trouver ta voie professionnelle jusque-là, maintenant, tu as une explication de pourquoi. Ce n’était pas vraiment ta faute. Juste une conception erronée du travail que nous envoie la société.

Tu es humain. Tu as un pouvoir énorme si tu as le courage de l’utiliser.

Ta voie ne se définit pas par un métier.

Ta voie se définit par qui tu es et qui tu veux être.

Tu n’as pas à vivre comme les autres s’y attendent.

Et merci de partager l’article amig@ ! Ces idées, c’est aussi les tiennes. Vive les dissidents !

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Ma vue au réveil devant l'Artesonraju, pleindetrucs.fr

Comment travailler n’importe où autour du monde ?

Je me lève¹. Je sors de la tente. De toutes parts, les pointes enneigées des glaciers de la Cordillère Blanche côtoient le bleu pâle du jour naissant. L’air est frais. Je suis bien.

Je sors mon carnet pour partager une idée avec toi.

L’objectif de cet article, c’est que tu puisses préparer à ton tour ta stratégie pour devenir libre géographiquement.

Remettons les choses dans le contexte : aujourd’hui est une journée normale pour moi, je vais travailler, et chose moins commune, je suis à 4500 mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer au Pérou.

Si tu ne sais pas ce que je fais dans ma vie, j’en parle ici.

Plus de voiture. Plus de bureau. Plus de contraintes horaires.

Comment tu peux en faire autant ?

Lis la suite ! Lire la suite…

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Lyvia Cairo | Comment « te casser » et créer ton métier sur-mesure

Lyvia Cairo est une fille incroyable. Un jour elle a décidé de quitter son (très bon) boulot de conseil en management qui commençait à la saouler pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Comme ça, paf !

Résultat ?

À présent, elle est écrivaine, blogueuse et elle t’aide à te casser de ton boulot s’il ne te plaît pas, créer ton propre métier sur-mesure et inventer une vie qui te ressemble !

J’aime beaucoup ce qu’elle propose. Et je suis loin d’être le seul vu les milliers de lecteurs qui la suivent sur son blog : jemecasse.fr !

Du coup, aujourd’hui, je suis fier de te présenter l’interview que j’ai fait d’elle sur comment « te casser » à ton tour et créer ton métier sur-mesure.

Si tu ne trouves pas un boulot qui te convient, lis attentivement la suite…

 

Damien Fauché : Lyvia, il y a quelques années, nous avons tous les deux décidé de « nous casser » de nos boulots respectifs pour vivre autre chose. Pourrais-tu définir pour nos lecteurs ce que ça veut dire « se casser » ?

Lyvia Cairo : « Se casser », ça veut dire accepter que la situation dans laquelle on est ne nous convient pas. Accepter que l’on aspire à plus, et tourner le dos à quelque chose qui peut paraître confortable, pour aller vers quelque chose d’extraordinaire !

Se casser, ça veut dire quitter un boulot qui nous plaît moyennement, qui ne nous donne pas envie de se lever le matin, et qui peu à peu, nous fait oublier qui on est vraiment – pour réfléchir à ce que l’on souhaite vraiment, contribuer au monde, et le faire !

C’est prendre des risques, en sachant que l’on va sur un chemin qui nous rendra plus nous-même !

Mais cela ne s’arrête pas au boulot. On peut se casser d’une relation toxique en décidant que l’on vaut mieux que ça. On peut se casser d’une ville dont on a fait le tour pour explorer le monde. Je pourrais écrire un livre dessus, mais la chose à retenir, c’est que se casser n’est pas quelque chose de négatif. C’est au contraire, se tourner vers du positif, pour nous, et pour les autres.

 

Damien Fauché : Qu’est-ce qui t’a donné la force/volonté/courage de vraiment te casser ?

Lyvia Cairo : Je ne sais pas si on peut parler de courage.

On m’a souvent dit « tu as été courageuse », mais ce n’est pas ce qui me vient à l’esprit en premier. Me casser a été plus comme une nécessité. Je ne me sentais pas à ma place. Je me sentais dépérir. J’oubliais qui j’étais. Par moments je me sentais nulle et impuissante.

Ce qui m’a motivée, ça a été la croyance que j’étais capable de mieux, de beaucoup mieux. Que je pouvais vraiment apporter des choses au monde autour de moi. Et qu’il y avait peut-être un environnement dans lequel mes talents s’exprimeraient mieux. Alors je dirais que c’était mi nécessité, mi envie d’explorer un peu plus ce dont j’étais capable.

 

Damien Fauché : Penses-tu que tout le monde, nos lecteurs y compris, peuvent en faire de même ?

Lyvia Cairo : Je pense que chaque personne est en mesure de choisir la vie qu’il veut avoir, surtout dans les pays occidentaux. Je ne vois absolument aucune raison qui empêche quelqu’un de se casser d’un boulot qui ne lui convient pas pour faire autre chose. Vous pouvez venir avec une liste de raisons – que j’appellerais excuses 🙂 – longues comme le bras, je trouverais quelqu’un dans cette situation qui l’a fait.

Après, tout le monde n’a pas les mêmes situations à gérer, ou les mêmes risques. Certaines personnes ont des enfants ou des proches à charge. Ont des maladies, ou des handicaps. Donc cela peut prendre plus de préparation, plus de temps. Mais je crois profondément que tout est possible. Personne n’a encore réussi à me démontrer que ce n’était pas le cas 🙂

 

Damien Fauché : Et selon toi, qu’est-ce qui empêche certaines personnes de passer le cap ?

Lyvia Cairo : Il y a toute une liste de choses ! De ce que j’ai vécu, et de ce que je vois c’est : le fait de ne pas avoir d’idée de quoi faire après. C’est plus facile de se casser si on sait vers quoi on va, à quoi on va se consacrer.

C’est ce que j’aide principalement les gens à faire, trouver l’idée. Une fois cette première impulsion donnée, tout devient plus facile.

Ensuite, il y a toute une série de peurs et de croyances. La peur de l’inconnu, la peur de décevoir, la peur d’échouer.

Moi, j’avais peur d’être devenue complètement excentrique ou même dingue. Ce n’est pas une blague. Par moments je me disais « attends, est-ce que t’es pas carrément à côté de la plaque en voulant faire ça ? Est-ce que c’est ce que tu es sensée faire ? »  Bien sûr que non ce n’était pas ce que j’étais sensée faire. Mais on ne fait pas ce qu’on est sensé faire quand on se casse !

Et puis les croyances peuvent être: « je suis trop jeune, trop vieux/vieille, trop gros(se), pas assez entouré(e), pas assez riche pour y arriver ». « Ce n’est pas pour moi », « ce sont les autres qui font ça ».

Il y a également les réactions des proches, qui projettent souvent leurs propres peurs et croyances sur nous.

Mais surtout, il y a toute notre expérience, notre manière de penser qui est ancrée. Par exemple, j’avais un chemin de vie assez bien tracé après de longues études. C’est ce que l’on attendait de moi. C’est ce que je pensais devoir faire. Sortir du chemin que l’on s’était initialement tracé est difficile.

Il y a également l’argent qui est un frein, et plus on est confortable financièrement dans son boulot, plus il semble difficile de se casser, car on s’habitue au confort, à ce que l’on peut s’offrir, mais aussi à notre statut dans la société.

Se casser est un changement de vie important. Il y a pas mal de choses à gérer ! (mais c’est gérable!)

 

Damien Fauché : Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent se casser ?

Lyvia Cairo : – Écoutez-vous, seulement. N’écoutez pas les personnes qui vous disent « fais attention, c’est un gros risque, mais tu es sûr(e) » et qui projettent leurs peurs sur vous. Et n’écoutez pas non plus les personnes qui vous disent « fonce sans réfléchir ! » – personne d’autre que vous ne connaît votre situation, et votre tolérance au risque, qui peut être plus ou moins forte. Prenez votre temps, ou foncez, mais cela ne doit dépendre que de vous

– Rencontrez le maximum de personnes au moment de vous casser, exposez-vous à des environnements différents. Au début, c’est ce qui m’a beaucoup stimulée

– Prenez conscience des croyances qui vous freinent, et de ce qui vous fait peur et notez-les. Décidez que vous les mettez de côté

– Rappelez-vous que la vie, c’est ce que l’on vit chaque jour. Pas dans 1 mois, pas dans 5 ans, aujourd’hui. Ainsi choisissez de vivre

Et pour finir :

– Tout est possible. Pour vous, pas que pour les autres. J’y crois fort. Et si vous y croyez aussi, vous verrez que de nombreuses portes s’ouvriront.

 

Damien Fauché : Tu as aussi créé une formation, Des idées à tout casser, pour aider celles et ceux qui veulent se lancer dans un changement de vie radical. En quoi consiste-t-elle ?

Lyvia Cairo : Ce programme, c’est celui que j’aurais aimé avoir au moment de quitter ma boîte. J’ai passé beaucoup de temps à réfléchir, à douter, à ne pas pouvoir dormir, et à me rendre presque malade parce que je n’étais pas à ma place. Je veux minimiser cela autour de moi !

Ainsi, ce programme a pour objectif de vous aider à trouver une idée d’activité qui vous ressemble, qui est en ligne avec qui vous êtes vraiment ET que vous pouvez monétiser. Parce que c’est bien beau de trouver un truc qui nous fait kiffer, si ça ne nous fait pas manger, c’est moins drôle !

C’est un programme de groupe, que j’ai conçu pour être très ludique et créatif. La dynamique du groupe est géniale, et non seulement vous trouverez un projet vers lequel aller, mais vous rencontrerez de belles personnes. Tout se passe en ligne, donc il n’y a pas de contrainte de géographie.

J’aime énormément ce programme. Il est facile pour moi d’en parler, car j’y ai mis tout mon cœur, tout ce que j’ai appris, et toute mon énergie. J’aimerais que chacun puisse le faire ! (c’est pour ça qu’il est plutôt abordable)

 

Damien Fauché : Concrètement, si quelqu’un en train de lire cette interview veut suivre ta formation, qu’est-ce que ça peut lui apporter ?

Lyvia Cairo : De la clarté, sur ce qui est important pour cette personne, mais aussi sur ses talents et ses valeurs. Des pistes pour débloquer sa créativité, et avoir des idées de manière plus spontanée. Du concret aussi, car on parle argent, et comment en gagner. Pour de nombreuses personnes, la communauté et le fait d’être entouré(e) par des personnes sur la même longueur d’ondes a été un gros boost. Elles se sont senties moins isolées. Sincèrement, il est top !

 

Damien Fauché : Quels sont tes projets pour la suite ?

Lyvia Cairo : Ohlala, j’en ai tellement. Je me concentre sur ce programme en ce moment, et je chouchoute mes participants. Mais sinon je réfléchis à en créer un pour les personnes qui sont plus avancées dans leur idée. Je travaille sur un roman également. J’espère en avoir une première version en septembre (je croise les doigts). On travaille également à la traduction du site en anglais. Et j’ai deux ou trois autres idées d’entreprises sous le coude, mais qui sont encore à l’état d’idée.

Damien Fauché : Merci Lyvia pour avoir partagé tout ça avec nous.

★★★★★

Le programme de Lyvia, Des idées à tout casser, est ouvert pour une période limitée :

Il ferme ses portes le 8 Juillet 2015. C’est dans à peine une grosse semaine !

Clique ici pour découvrir « Des idées à tout casser » plus en détail.

Et si tu passes par ce lien, tu me soutiens aussi pour t’avoir dégoté cette formation qui déchire. Et ça, c’est vraiment cool !

Perso, je pense que c’est le genre de programme qui peut te donner l’impulsion nécessaire pour changer radicalement ton quotidien. C’est pour ça que j’ai choisi de t’en parler ici.

J’espère que ça va te plaire.

Et en bonus, la vidéo-témoignage de celles qui ont déjà suivi le programme :