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« Viens, on s’en fout ! » : Une histoire d’entrepreneuriat – avec Morgane Sifantus

Aujourd’hui, je reçois Morgane Sifantus de canardalorange.com.

Morgane, elle s’est créé son alternative au métro-boulot-dodo dans le domaine de l’écriture.

Ça fait un moment qu’on se suit mutuellement via nos newsletter − deux ans environ − et je suis ravi de l’accueillir aujourd’hui !

Elle a une approche de l’entrepreneuriat qui est pleine de bon sens qui résonne à fond chez moi.

Donc aujourd’hui  on parle de :

  • Comment elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat
  • Comment elle a trouvé ses premiers clients
  • Comment elle a fait évoluer son activité entre ses débuts et maintenant

Plein de trucs pour t’aider à te créer toi aussi ton alternative au métro-boulot-dodo !

Enjoy :

Dans cette conversation, on aborde :

0’43 – Comment elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat

3’55 – Ce qu’elle a fait au tout début de son aventure entreprenariale

5’18 – Comment elle a trouvé ses premiers clients

7’23 – Comment son activité a évoluée à partir de là

9’46 – La formule pour découvrir ce qui nous plaît vraiment

12’42 – Comment elle en est arrivée à son activité actuelle

19’39 – Comment « être juste avec soi-même »

22’36 – Comment elle organise sa vie (pro et perso) en fonction de sa connaissance d’elle-même

24’10 – Le danger de suivre les conseils généralistes et comment tourner un désavantage en atout

25’07 – Comment trouver les choses qui TE conviennent

26’52 – Ses projets du moment

32’40 – Comment « s’autoriser » à faire ce qu’on a envie

37’44 – Comment éviter le piège du perfectionnisme

41’00 – Le paradoxe entre résultat visible et travail invisible

43’08 – L’état d’esprit pour se développer et se sentir bien quand on est dans l’action

44’50 – Un concept sous-évalué pour atteindre les résultats auxquels on aspire

46’11 – Comment se différencier avec courage dans l’entrepreneuriat

47’21 – Quelques mots d’amour et où retrouver Morgane !

En bonus

Je t’ai préparé un petit résumé en pdf avec les points clefs de toute la conversation.

Et le titre de trois livres que m’a conseillé Morgane après l’interview.

Je t’enverrai aussi mes meilleurs conseils pour te créer ton alternative au métro-boulot-dodo par la suite et je te tiendrai au jus des prochaines interviews :

 

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Comment voyager à durée indéterminée – avec Michael Pinatton

Aujourd’hui, je reçois Michael Pinatton de TraverserLaFrontiere.com.

Michael, ça fait environ 9 ans qu’il voyage.

Et qu’il gagne sa vie en même temps.

Donc lui aussi, il s’est créé une alternative au métro-boulot-dodo

…et du coup, je lui ai posé pas mal de questions sur à quoi ressemble sa vie de voyageur, là où il en est de ses projets, comment il se finance, comment il s’est lancé…

…Plein de trucs qui peuvent t’intéresser et t’aider à te créer aussi une alternative au métro-boulot-dodo !

Dans cette conversation, on aborde :

0’38 – Ses news, son actu, ses projets

4’25 – Comment il a commencé à financer cette vie de voyage au tout début

7’56 – Comment il gagne sa vie actuellement tout en voyageant

10’31 – Ce qui le rend différent des autres blogs voyage

15’16 – Le voyage en solo et l’amitié

18’44 – La liberté de voyager VS. l’envie de se poser et d’avoir des relations profondes : La solution !

21’50 – Les 3 endroits où Michael se verrait bien rester

26’23 – Le darkside du voyage (les côtés qu’on ne voit pas au début !)

27’17 – Comment savoir si le voyage à long terme est fait pour toi ? Le test sur lequelle on est carrément d’accord Michael et moi

27’58 – L’obstacle numéro #1 pour se lancer dans une vie de voyage

30’01 – La prise de conscience pour surmonter ses blocages mentaux sur le voyage à long terme

33’09 – L’élément déclencheur qui a permit à Michael de se lancer dans cette vie de voyages

38’13 – Comment il voit sa vie dans 5 ans

En bonus

Je t’ai préparé un petit résumé en pdf avec les points clefs de toute la conversation.

Et le titre de trois bouquins que m’a conseillé Michael après l’interview (j’en ai commencé un !).

Je t’enverrai aussi mes meilleurs conseils pour te créer ton alternative au métro-boulot-dodo et je te tiendrai au jus des prochaines interviews :

 

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Ryan Merabet, Selma Païva, Théophile Eliet, Kalagan, Damien Fauché, André Dubois, Greg Lagrange, Tony et Haydée sur pleindetrucs.fr

Qui suivre sur le web francophone pour créer un business en ligne (et leurs conseils)

Note : La semaine dernière, j’interviewais Ev Bogue (un gros blogueur américain dont je suis fan) qui évoquait la difficulté de gagner sa vie online.

Suite à notre conversation, j’ai décidé d’investiguer sur les personnes qui gagnent bien leur vie sur le net en francophonie pour voir comment elles s’y prennent.

En ce moment, tout le monde parle de gagner de l’argent sur internet, être indépendant, ce genre de choses.

Résultat, des tas de données dans tous les sens.

Alors si tu sais pas qui écouter dans ce tintamarre, je t’ai fait une petit sélection de celles et ceux qui se démarquent sur le net francophone, histoire que tu voies un peu la philosophie de chacun et voir ce qui te convient le mieux. J’ai interviewé des voyageurs, des marketeurs, des consultants, des coach, etc… qui gagnent leur vie sur internet.

Pour que tu te fasses ton avis, j’ai posé la même question à tout le monde :

Si tu devais créer un business de zéro, avec 500€ et en une semaine, tu ferais quoi ?

Bon évidemment, on peut pas vraiment créer un business de zéro en une semaine (au cas où il y ait des bisounours parmi vous), l’idée, c’était plutôt de mettre une contrainte temps et argent pour qu’ils mettent en avant leurs priorités et leur vision des choses.

Pour chacun(e), j’ai aussi mis des liens vers 3 articles à eux que je trouve vraiment bien. C’est une mine d’or. Sans déconner. C’est pas des articles qui se lisent une fois à la va-vite, c’est du méga-lourd à lire et à relire !

Voilà les personnes à suivre sur le net pour devenir indépendant et leur réponse à la question :

Greg Lagrange – Lifestylers

Greg Lagrange Lifestylers sur pleindetrucs.fr« – Le premier jour, je chercherais quel est le problème le plus pénible, frustrant, urgent qui concerne une majorité de personnes sur la thématique sur laquelle je compte me lancer. Je chercherais un moyen efficace, plus rapide, si possible jamais vu ailleurs, qui permet de résoudre ce problème (et, idéalement, sans les choses que les gens ne veulent pas faire pour le résoudre)

– Le second jour, j’enregistrerais une formation sur le sujet, et je rédigerais un argumentaire de vente qui enseigne des choses aux gens, de façon à ce qu’ils retirent déjà de la valeur, avant même de voir l’offre, et qui casserait toutes les objections qui constituent les freins à l’achat les plus répandus.

– Ensuite, je créerais une série de vidéos gratuites qui apportent toutes énormément de valeur, de conseils en rapport avec ce problème et qui proposent toutes de cliquer pour aller voir le contenu de vente

– Puis, je ferais de la publicité sur Facebook pour montrer ces vidéos aux personnes les plus à même d’avoir ce problème avec mes 500 euros (sans oublier de retargeter les gens ayant cliqué sur mon mini site pour leur montrer les prochaines vidéos)

– J’encaisserais les ventes et ré-investirais mes gains dans plus de publicité

– Le plus rapidement possible, je ferais un sondage demandant à mes clients les plus gros problèmes qu’ils ont sur cette thématique, et créerais un second produit à leur proposer qui y réponde. »

3 articles super intéressants chez Greg :

Pour ceux qui veulent vendre facilement : cet exercice fait peur, mais ils change tout
Comment créer des titres qui cliquent et qui claquent, en quelques secondes
Le modèle le plus rapide de gagner sa vie sur le web (et pourquoi les marketeurs vous mentent)

Ryan – Le sac à dos

Lesacados« Déjà j’utiliserai 300 euros pour booker un vol pour Bali. Un lieu magnifique ou des tas d’expats et nomades digitaux vivent. C’est important d’être entouré de personnes dans le même état d’esprit.

Ensuite pour le business en lui-même, j’utiliserai mes compétences pour créer un produit en rapport avec quelque chose qui me passionne énormément et qui pourrait aider les autres.
Le format dépendrait de mes compétences : Une application mobile, un ebook, une formation.
En même temps je commencerai à créer une communauté autour pour promouvoir par la suite le produit.

Le plus important c’est de garder un certain équilibre (pour éviter de tomber dans un burn out), et l’environnement que propose Bali le permet totalement 🙂 »

3 articles super intéressants chez Ryan :
Voyager moins cher partout dans le monde
Voyager Ultra léger
Ne plus payer de frais bancaires en voyage

Théophile Eliet – Blog Influent

Théophile Eliet bloginfluent sur pleindetrucs.fr

« Je créerais des vidéos contentant des mots clefs ultra ciblés et j’utiliserais les 500 euros en déléguant à un monteur vidéo qui améliorerais la valeur perçue d’une formation payante que je lancerais une fois que j’aurais mes 100 premiers emails collectés. »

3 articles super intéressants chez Théo :

Créer un blog qui rapporte
Référencement WordPress
Email marketing

André Dubois – Traficmania

André Dubois traficmania sur pleindetrucs.fr« 1) Étudier LONGTEMPS ma thématique pour être certain qu’elle est porteuse. Un mauvais choix de thématique est la cause n°1 d’échec de monétisation

2) Écrire un excellent Lead magnet

3) Installer un bon thème premium (150 euros) + Thrive leads (100 euros)

4) Faire des articles invités uniquement pour avoir des inscrits avant de publier mes premiers posts. »

3 articles super intéressants chez André :

41 types d’articles de blog: le guide complet anti-page blanche.
Comment réussir ce qui semble impossible à tous
Comment faire connaître son blog

Haydée et Tony – Travelplugin

Haydée et Tony travelplugin sur pleindetrucs.fr Haydée : « Je garderai mes 500€ et ne dépenserai rien au départ.

Je ferai un bilan de mes compétences, points forts et centres d’intérêt. Je choisirai une idée de business en relation avec une de mes meilleures compétences, je déterminerai une niche dont je définirai les besoins pour formuler mon offre accompagnée de ses bénéfices.

Puis je m’adresserai au marché cible pour leur poser des questions en rapport avec mon idée. Ainsi, je déterminerai le besoin réel pour réadapter mon offre. Voilà ce que je ferai la première semaine. »

3 articles super intéressants chez Haydée et Tony :

Être payé sans produit, sans abonnés et sans pub
20 erreurs mortelles au démarrage de votre business en ligne (et comment y remédier)
11 choses que vous devez oublier pour devenir entrepreneur

Kalagan – Kalagan.fr

Kalagan sur pleindetrucs.fr

« Voici un conseil que je répète souvent à mes clients, aux lecteurs de mon blog et à toutes les personnes qui débutent sur le Web et qui veulent suivre le pas des grands blogueurs à succès.

Ayez un modèle économique solide, avec plusieurs activités distinctes.

 
Pour que vous compreniez bien le concept, je vais essayer de prendre un exemple simple. C’est d’ailleurs une idée que j’avais eu il y a quelques années.
Vous êtes un spécialiste du développement d’application mobile et vous avez une idée géniale : vous voulez développer une application mobile qui permet aux utilisateurs de repérer les bars les plus proches de leur position, avec une terrasse ensoleillée, en fonction de l’heure, de la météo… Avouez que l’idée est chouette ! Je l’ai d’ailleurs eu en terrasse d’un bar de Lille 🙂 Vous savez que cela va vous demander beaucoup de travail et que vous n’êtes pas certains d’en vivre. Ne vous y mettez pas à 100% de votre temps ! En tout cas pas pendant une trop longue période. Vous pourriez très bien avec 2 activités distinctes : celle de votre application mobile « Sunbar », mais également une activité qui consiste à maintenir des applications mobiles pour quelques clients (payée à l’heure).

– Si votre projet Sunbar décolle, vous pouvez diminuer votre activité avec vos clients, devenir manager et déléguer le travail, ou tout simplement augmenter vos tarifs et travailler avec moins de clients.

– Si votre projet Sunbar ne décolle pas, vous avez toujours 50% de votre temps qui est rémunéré avec vos clients. Vous pouvez également vous lancer sur d’autres projets. En plus, cela vous permet de vous créér des contacts, de l’expérience, une réputation…

Le fait d’avoir au moins 2 sources de revenus distinctes et indépendantes m’a aidé personnellement à me relever 2-3 fois de situation financière difficile. Aujourd’hui, j’ai plusieurs projets qui m’apportent des revenus « semi-automatiques », et je continue également à équilibrer mon activité en travaillant avec mes clients.

Si vous êtes débutant et que vous avez une ou plusieurs compétences que vous pouvez vendre à vos clients, ce modèle vous permet d’avoir une entreprise plus solide, dès les premiers mois. »

3 articles super intéressants chez Kalagan :

Selma Païva – selmapaiva.com

Selma Païva sur pleindetrucs.fr« Au début, je ne dépenserai rien. Je passerai plusieurs jours uniquement à faire des recherches pour repérer des personnes avec qui j’aurais envie de travailler.

Je les étudierai à fond, pour bien comprendre qui elles sont, comment ça se passe pour elles, ce qui leur fait envie, ce qui leur pose problème. Ensuite, je rentrerai en contact avec elles sur leurs réseaux sociaux, leurs blogs, voir si effectivement j’ai bien ciblé et si le courant passe bien.

A partir de là, j’écrirai 3 à 5 articles correspondant à des sujets qui les intéressent, et en apportant une autre manière de voir les choses. Vu qu’on est déjà en contact sur les réseaux, je leur proposerai de lire les articles, et je leur demanderai un RV pour mieux les connaître : en échange de leurs réponses à mes questions, j’identifierai les points sur lesquelles elles ont besoin d’aide en priorité, on validerait ensemble, et je les aiderai gratuitement.

Ce n’est pas de la fiction, c’est comme ça que j’ai commencé !

Je me rends compte que ça implique de dépenser une centaine d’euros pour un nom de domaine et un hébergement, pour le thème du blog, ça peut varier de quelques dizaines d’euros à moins d’une centaine. Si c’était à refaire en revanche, je demanderai à quelqu’un sur Fiverr de m’installer tout ça plutôt que de transpirer toute seule sur la technologie. On est à moins de 200 euros dépensés environ. Certains RV peuvent avoir lieu autour d’un café, donc bien sûr j’offrirai le café ! Pour skype, c’est gratuit. Un fournisseur de services mails pro, ça coûte environ une vingtaine d’euros par moi tant qu’on a encore une petite liste.

Ensuite, les premiers clients payants seront sûrement une partie des premiers clients gratuits (ça c’est passé comme ça pour moi). Je demanderais aussi à ces premiers clients s’ils ont des personnes de leur entourage à me recommander, et de m’aider à partager mes nouvelles publications. A partir du travail fait avec ces personnes là, j’aurais d’autres idées d’articles, que je publierais chez moi et ailleurs. Comme j’ai un tempérament d’ermite, je suis restée dans ma caverne virtuelle très longtemps, je ferais différemment si c’était à refaire ! J’irais d’avantage vers les autres, c’est ce que je fais maintenant, et que je devrais faire encore davantage d’ailleurs !

Une fois que j’ai à mon actif une dizaine d’expériences acquises sur le terrain, donc, je les mets en avant sur mon site pour vendre mon travail directement, et le proposer à mes nouveaux abonnés.

Ensuite, je m’arme de courage pour affronter le Power Editor de FB et la constitution d’une audience, et je mets un budget d’environ 100-150 dans FB Ad pour offrir un super contenu (à télécharger, ou un webinaire) et avoir de nouveaux abonnés pour mon blog, vu que je peux les contacter par mail. Une fois que j’ai le sentiment de bien maîtriser le sujet,et que mon audience grandit je prépare une 1ère version d’un produit numérique, probablement le même travail que fait précédemment en individuel, mais cette fois en petit groupe pour commencer à générer plus de revenu, en y passant moins de temps. »

3 articles super intéressants chez Selma :

Pourquoi tes clients te mentent (et comment résoudre le problème)
Comment rédiger ta page à propos
Comment lire dans les pensées de tes clients

Et enfin, voilà ma propre réponse à la question :

Damien Fauché – PleinDeTrucs.fr

Damien Fauché sur pleindetrucs.fr

« Jour 1 : Je choisirais une thématique qui me plaît et dans laquelle il y a du monde. Je passerai ma journée sur le web à voir les questions que les gens se posent sur le sujet, leurs difficultés, leurs attentes. Idéalement, je ferai quelques Skypes avec les personnes concernées pour cerner leur contexte. Avec 350€, je réserverais une semaine dans un endroit cool avec AirBnB.

Jour 2 : Je créerai une solution au problème le plus fortement exprimé. Par exemple, je commencerais à tourner une formation vidéo, ou je préparerais une séance de coaching avec une structure qui résous ce problème.

Jour 3 : Je donnerai de la visibilité à cette « solution ». Créer un site sous WordPress (disons 50€ l’année). Préparer un article pour le proposer à un blog qui a de la visibilité. J’en parlerais à mon entourage étendu.

Jour 4 : J’irai à la plage, à la rivière ou à la montagne avec des amis selon le coin du monde où je me trouve (j’aime pas trop travailler plus de 3 jours consécutifs !). Disons que je ferais du canyoning ou une activité du genre (100€).

Jour 5 : J’entrerais en contact avec les personnes qui ont montré de l’intérêt pour ma solution. Je leur proposerai un Skype et je les aiderais au max gratuitement tout en étant attentif à leur feedback.

Jour 6 : J’améliorerais mon offre en fonction des feedbacks.

Jour 7 : Je vendrais ma « solution » probablement sous forme de coaching le temps que ma formation vidéo soit prête. Et bim, j’aurais une base business tout neuf !»

3 articles à lire chez wam :

4 questions pour savoir si tu devrais changer de travail (et trouver ton travail idéal)
*Phoque* trouver sa passion
Pourquoi certaines personnes réussissent ?

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Interview sur pleindetrucs.fr

Everett Bogue sur le mode de vie minimaliste (et comment gagner sa vie sur Internet)

This is a french translation. To see the original interview in english, click here.

Mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de recevoir sur pleindetrucs.fr l’un des minimalistes les plus minimalistes de la planète, quelqu’un qui a contribué à faire connaître et développer le mouvement minimaliste aux USA, monsieur Everett Bogue !

J’en ai profité pour lui poser des questions sur son mode de vie, son financement et sa philosophie.

Ses réponses sont claires, précises et elles te font cramer le cerveau.

Si tu veux être libre et indépendant(e), enjoy amig@ :

 

Ev Bogue sur pleindetrucs.frEv : En 2009, j’ai créé un blog qui s’appelait Far Beyond The Stars (FBTS). FBTS est devenu super populaire pour quelques raisons : j’écrivais comment j’ai quitté mon boulot, comment je suis devenu minimaliste, et déménagé dans une autre ville. [Note : Ev ne possède plus le nom de domaine de FBTS aujourd’hui]

Avec du recul, je vois mon blog comme une réponse à la crise financière de 2008. Après quelques temps, le blog a commencé à parler de business sur Internet au fur et à mesure que j’apprenais des choses sur le sujet.

Grâce à la popularité du blog à l’époque, j’ai vendu quelques livres et gagné suffisamment d’argent pour voyager un peu en 2010. J’ai fermé FBTS en 2011 et commencé à blogger sur evbogue.com, où je continue d’écrire depuis.

 

Damien : En deux mots, à quel point ton blog était populaire ? Et de quel ordre étaient tes revenus ?

Ev : À l’heure actuelle, on ne peut plus parler des statistiques comme à l’époque à cause des ad blockers et de la grande quantité de robots qui parcourent le web, mais FBTS à passé la barre des 80,000 « clics uniques » par mois en Octobre 2010.

2010 à probablement été l’année ou j’ai gagné le plus d’argent mais je n’ai pas dépassé les $100.000 avec mes ventes de livre. Mais il faut aussi prendre en compte que j’ai gagné moins de $6000 dans l’année en 2012 et en 2015.

Quand je repense à 2010, c’était une drôle d’année pour écrire. Il y avait plein de monde dans le milieu qui gagnais des revenus stables grâce à l’écriture.

 

Damien : Et pourtant tu es revenu à un boulot d’employé ? Pourquoi ?

Ev : En 2015, j’ai travaillé quelques mois dans un restaurant en Caroline du Nord en tant que serveur. La raison était simplement que je ne gagnais plus suffisamment  d’argent en ligne, et que j’avais besoin de trouver un moyen pratique d’avoir d’autres revenus.

Au moment ou j’écris ces lignes (Juillet 2016 donc), je vis à Mexico City et j’écris à plein temps de nouveau. Travailler dans un restaurant aux USA m’a permis d’économiser suffisamment d’argent pour quitter le pays encore une fois.

Ce qui me ramène à ta question : pourquoi j’ai dû trouver un boulot d’employé alors que mon blog avait autant de succès ?

D’abord, c’est important de prendre en compte que ce n’est pas parce que je gagnais de l’argent en écrivant des livres en 2010 que j’ai continué d’en gagner pour toujours après ça. Je me suis retrouvé sans argent en 2012 pendant que je vivais à Berlin.

De la même manière, je me suis retrouvé presque sans argent en 2015 ici à Mexico City. Alors au lieu de me retrouvé complètement fauché (Note : Oui, je sais.), j’ai décidé de prendre un emploi pour éviter ça. Je ne pouvais pas gagner beaucoup sur place à Mexico, du coup comme je suis américain, retourner aux USA pour gagner un peu d’argent me semblait une bonne option.

Une de mes théories, c’est que le mois de Juillet est un mois pathétique pour gagner de l’argent en ligne. Peut-être que ce n’est pas le cas pour tout le monde, mais pour moi, ça l’est. Je recommande à celles et ceux qui prévoient de gagner de l’argent en ligne de faire des réserves d’argent pour passer le mois de Juillet. Juillet est un mois mort sur internet, parce que presque tout le monde dans l’hémisphère nord est dehors en train de faire des barbecues et d’aller à la plage.

Au lieu de gagner de l’argent en ligne en Juillet, je suggère de faire ce que je faisais au moment où j’ai lancé FBTS : économiser suffisamment d’argent pour faire décoller son business aux mois d’Octobre, Novembre et Décembre. L’une des raisons qui a fait que FBTS a eu autant de succès était que je n’avais presque plus du tout d’argent en décembre 2009 plutôt qu’en Juillet. En Juillet 2009, je quittais mon boulot en essayant de trouver ce que je pourrais bien faire de ma vie.

De manière un peu étonnant, aujourd’hui je me retrouve dans une situation très similaire à laquelle j’étais en Juillet 2009. J’ai quitté mon boulot, j’ai peu d’argent de côté, je fais quelques ventes de ci de là de mon livre The Art of Being Minimalist. Tout ce que j’ai a faire, c’est de faire grossir mon blog et mon business jusqu’au point de gagner une somme qui me convient avec.

La grosse question qui reste, c’est comment je vais me débrouiller cette fois-ci ? Rien de ce que j’ai créé en ligne ne m’a permis de gagner un revenu qui dure indéfiniment. La seule question que je continue de me poser, c’est comment je vais gagner de l’argent maintenant ?

J’ai beaucoup de gratitude pour mon expérience de travail dans un restaurant pendant un mois. C’était un travail incroyablement dur. Si je dois un jour encore travailler dans un restaurant, je saurais que j’ai ça en moi.

 

Damien : Quand tu auras trouvé comment gagner suffisamment d’argent, tu as une stratégie pour rendre ces revenus durables ?

Je pense qu’aspirer à un revenu durable pour quiconque dans notre tranche d’âge actuelle, avec l’instabilité économique où elle en est (particulièrement dans le monde développé, et de manière encore plus forte en Europe) est un challenge incroyablement difficile. Je trouve ça incroyablement difficile de savoir ce qui va se vendre jour après jour, sans parler de ce qui va se vendre dans vingt ans.

Je suggère aussi à quiconque qui pense qu’écrire un livre et faire un site internet est de « l’argent facile » d’aller plutôt trouver un boulot dans un restaurant où au moins les rentrées d’argent sont constantes.

 

Damien : T’as envisagé d’investir dans l’immobilier ? Même si t’es un méga minimaliste ?

Ev : Je crois que c’est fort peu probable que je sois un jour en mesure d’acheter une maison en écrivant des livres sur le minimalisme et la programmation. J’ai lu plusieurs livres qui ont essayé de me convaincre que l’immobilier est un « revenu passif », mais j’ai l’impression de mon point de vue en ayant loué un peu partout dans le monde qu’il n’y a rien de passif à être un bailleur.

Damien : De mon expérience, c’est assez passif et je pense sincèrement que ça vaut le coup de s’y intéresser. J’ai acheté mon premier appart il y a deux ans. J’ai eu seulement deux personnes qui l’on loué. Une la première année et l’autre est toujours dedans. Les loyers arrivent sur mon compte, et je n’ai pas grand chose à faire [Note : À part trouver les bonnes personnes une fois par an]. Même quand je voyage.

J’ai juste à acheter un autre appart du genre et je n’aurais plus besoin de travailler.

Ev : Cool. Et qu’est-ce qui se passe quand les canalisations sont bouchées et que tu voyages ?

Damien : Je leur dis d’appeler un plombier et de m’envoyer la facture.

Ev : C’est censé.

 

Damien : Tu as envisagé de créer de nouveaux contenus payants en ligne ? 

Ev : J’ai écrit une douzaine de livres depuis 2010. The Art of Being Minimalist est en vente sur evbogue.com en ce moment même ! J’ai appris que si j’essaye de vendre trois livres ou plus en même temps, un paradoxe de choix se met en place et personne n’achète.

 

Damien : Et si t’avais $500 et une semaine, comment tu commencerait un business nomade minimaliste ?

Il y a seulement quelques moyens de gagner de l’argent en ligne. Tu peux écrire, programmer ou consulter – c’est tout. Tu ne peux pas faire des tacos et les envoyer par internet.

En théorie, si je n’avais rien du tout à part $500 USD, j’écrirais un livre sur la programmation.

1. $334 (6000 pesos mexicains) pour une location à Mexico City
2. $5 pour un serveur virtuel privé
3. $10 pour un nom de domaine

Ce qui laisse $151 pour la nourriture et les boissons. Ce n’est pas beaucoup, mais à Mexico ce serait suffisant pour au moins une semaine d’alimentation.

Est-ce que les gens seront intéressés par le livre ? Et bien, c’est ma responsabilité d’écrire un bon livre. Je ne m’attendrais pas non plus à ce que qui que ce soit achète le livre en Juillet, parce que Juillet est le pire mois possible pour lancer un livre sur internet.

Est-ce qu’écrire un livre peut marcher pour tout le monde ? J’en n’ai aucune idée. Il y a tellement de facteurs complexes à prendre en compte, les expliquer prendrait tout un livre. Mais dans ce cas, je serais en train d’écrire un livre sur comment écrire un livre, ce qui est une boucle infinie. Quiconque ayant programmé un jour te dira qu’écrire une boucle infinie n’est pas une très bonne idée.

Si j’étais une petite nature, je garderais probablement mon job au restaurant. Travailler à un restaurant est simple parce que tu sais exactement ce qui doit être fait – la nourriture doit être amené à la table, et les clients doivent quitter le restaurant satisfaits. Lancer un business sur internet est difficile, parce que personne ne sait exactement ce que va devenir ce business, quels seront les résultats, et comment les gens vont l’accueillir.

 

Damien : De quoi tu es le plus fier ces 6 derniers mois ?

Ev : D’avoir économisé suffisamment pour quitter les USA de nouveau.

Damien : Quel est ton objectif principal pour les 6 prochains mois ?

Ev : Relancer mon business, peu importe l’implication nécessaire pour que ça se réalise.

Damien : Quel est ton plus gros challenge pour atteindre cet objectif (bon, peut-être que c’est trouver un moyen de gagner de l’argent comme tu le disais tout à l’heure mais comme je suis pas sûr, je te pose quand même la question. Et si c’est bien ça, pourrais-tu être plus précis) ?

Ev : Oui, tu as raison, c’est trouver un moyen de gagner de l’argent dans un monde digital exigeant.

Damien : Pourquoi tu as choisis de vivre à Mexico ?

Ev : Je suis venu à Mexico pour la première fois en 2013. J’étais dans une période assez horrible à Oakland, California et j’ai simplement réservé un vol pour Mexico quand une possibilité de logement s’est présentée. À ma grande surprise, Mexico City a été l’un des endroits les plus géniaux où j’ai eu l’occasion de vivre. C’est la plus grande ville dans laquelle j’ai vécu et tu peux avoir à peu près tout ce que tu veux ici. Aussi, c’est environ 60-80% moins cher que n’importe où au nord de la frontière. Mexico City n’est pas pour tout le monde, mais j’adore.

Damien : Comment tu gères tes relations (couple, famille, amis…) tout en étant nomade minimaliste (c’est un aspect super important, pour moi en tout cas !) ?

Ev : J’essaye de considérer les relations comme quelque chose de plus fluide. Si je rencontre des gens qui sont agréables, je sors avec eux, si je rencontre des gens qui ne sont pas agréable, je ne sors pas avec eux.

Il y a beaucoup de personnes dans le monde, j’essaye de me focaliser sur ceux qui sont sympas. Maintenir des relations juste pour le fait de maintenir des relations qui « ont existé » n’a pas beaucoup de sens pour moi. Mais parfois, je prends un verre avec un vieil ami s’il se trouve qu’on est au même endroit au même moment.

Damien : T’as des projets de voyages ou tu prévois de rester à Mexico ?

Ev : J’ai un vague projet de me rendre à Mendoza en Argentine, mais c’est un long trajet.

Du coup, considérant cette discussion avec Ev, je vais investiguer dans les prochaines semaines pour savoir comment les personnes qui gagnent bien leur vie sur le web s’y prennent. Hâte de voir leurs réponses à mes questions ! J’espère que ça pourra t’inspirer amig@ 😉 Pour être au courant, pense à t’inscrire à la newsletter.

Et tu peux retrouver Ev sur son site : EvBogue.com ou lire ses anciens articles ici : Far Beyond The Stars.

Original interview in English :

Ladies and gents, I have the honor to welcome on pleindetrucs.fr one of the most minimalist minimalist in the world, someone who has helped to popularize and develop the minimalist movement in the US, Mr. Everett Bogue !

I took the opportunity to ask him a few questions about his lifestyle , its funding and its philosophy.

If you want to be free and independent, enjoy amig@:

Ev : In 2009, I started writing a blog called Far Beyond The Stars (FBTS). FBTS was outrageously popular for a few reasons: I wrote about how I quit my job, became a minimalist, and moved to another city.

In hindsight, I see the blog as my response to the financial crisis of 2008. The blog eventually covered some elements of Internet business, as I learned about them.

Because of the popularity of the blog at the time, I sold a handful of ebooks and made enough money to travel a bit during 2010. I shut down FBTS in 2011 and started blogging at evbogue.com, where I’ve written since.

 

Damien : To get a bit more specific, how popular ? How much money ?

Ev : You can’t count metrics anymore as you could back then because of ad blockers and the large number of bots roaming the Internet, but FBTS hit 80,000 ‘unique clicks’ a month in October of 2010.

2010 was probably my highest earning year, but I didn’t break six-figures from book sales. But also figure I made less than $6000 a year in 2012 and 2015.

When I look back on 2010 I see it as a strange year for writing. There were a lot of people in the space who were making steady incomes from writing.

 

Damien : But you came back to a day job ? Why ?

In 2015, I worked in a restaurant in North Carolina for a few months as a food runner. The simple answer was because I wasn’t making all that much money online, and I needed to find an on-the-ground way to earn.

At the time of this writing, July 2016, I am living in Mexico City and writing full time again. Working in a restaurant in America, I was able to save up enough money to leave America again.

This brings me back to your question: why did I need to get a day job while my blog was so successful?

First of all, it’s important to point out that just because I was making a bit of money writing books in 2010, this didn’t mean that I’ve continued to enjoy making money forever and ever afterwards. I ran straight out of money once in July 2012 while living in Berlin.

In a similar way I ran low on money in 2015 living in Mexico City. Instead of running straight out of money, I decided to go get a job instead. I can’t earn on the ground in Mexico, so being an American moving to America to earn some money on the ground seemed to be a good option.

One of my theories is that July is always a pathetic month to earn online. Maybe this isn’t true for everyone, but it is for me. I’d recommend anyone who plans on making money online to stockpile enough money to make it through July. July is a dead month on the Internet, because almost everyone in the northern hemisphere is outside BBQing and going to the beach.

Instead of trying to make money online in July, I’d suggest doing what I did way back when I started FBTS is to save up at least enough money to get your business off the ground during the months of October, November and December. Part of the reason FBTS was so successful was I was running out of money in December in 2009 instead of July. In July 2009 I was quitting my job and trying to figure out what I was going to do with my life.

Interestingly enough, right now (July 2016) I find myself in a very similar place to where I was in July 2009. I quit my job, I have a little money saved up, I’m making a few sales here and there of The Art of Being Minimalist. All I have to do is scale up my blog and business to the point where I’m making a decent amount of money.

The big question that remains, is how do I crack the nut this time? Nothing I’ve ever done online has ever led to a sustainable income that lasts forever. The only question I can continue to ask myself is how will I make money right now?

I’m grateful for the experience of working in a restaurant for a month. It was an incredibly hard job. If I ever need to work in a restaurant again, I know that I have it in me.

 

Damien : After you’ll figure it out, do you have any investment strategie to make it sustainable ?

Ev : I think wishing for a sustainable income for anyone in our age bracket right now, with economic instability being where it is (especially in the developed world, and worse in Europe) is an incredibly difficult challange. I find it incredibly difficult to know what will sell from day to day, let alone what will sell twenty years from now.

I’d suggest anyone who thinks writing a book and doing business on the Internet is ‘easy money’ should probably go get a job in a restaurant where at least the money is consistent.

 

Damien : Have you considered investing in real estate ? Even if you are a uber-minimalist ?

Ev : I think it’s unlikely I’ll ever be able to buy a house from writing minimalist and technical books. I’ve read a few books that’ve tried to convince me that realestate is
a ‘passive income business’, but it appears to me from renting all over the world that there’s nothing passive about being a landlord.

Damien : From my own experience, real estate is pretty much passive and I think it worth considering it. I bought my first appartment 2 years ago. I had only two people who rent it. One year the first, and the second is still in the apartment. Money comes in, I do pretty much nothing [Note : except finding good people when needed once a year.]. Even when I travel.

Just have to buy one more apartment and I won’t have to work anymore.

Ev : Cool. What happens when a drain gets clogged and you’re traveling?

Damien : I tell them to call a plumber and send me the bill.

Ev : That makes sense.

 

Damien : Have you consider creating more online content to sale? 

Ev : I’ve written a dozen books since 2010. The Art of Being Minimalist is for sale on evbogue.com right now! I’ve learned that if I try to sell three or more books at a time a paradox of choice sets in and no one buys anything.

 

Damien : So if you had $500 and a week, how would you start a minimalist nomad business ?

There are only a few ways to make money online. You can write, program or consult – that’s it. You can’t make a taco and send it over the Internet.

In theory, if I had nothing right now except $500 USD, I’d write a book about programming.

1. $334 on $6000 peso rent in Mexico City
2. $5 on a virtual private server
3. $10 on a domain name

That’d leave $151 for food and drink. That’s not a lot, but in Mexico that’d be enough for at least a week of food.

Will anyone care about the book? Well, that’s up to me to write a decent book. I’d also not expect anyone to buy the book in July, because July is the worst month ever to launch a book on the Internet.

Will writing a book work for you? I have no idea. There are so many complex factors in place, explaining them would take a book. But then I’d be writing a book about writing a book which is an infinite loop. Anyone who’s ever programmed will tell you writing infinite loops isn’t a wonderful idea.

If I was faint of heart, I’d probably just stay at the restaurant job. Working at a restaurant is easy, because you know exactly what needs to be done — the food needs to get to the table, and the customers need to leave at least somewhat happy. Starting a business on the Internet is hard, because who know what will land, where it will land, or how it will land for people.

 

Damien : What are you the most proud of during the last 6 month?

Ev : Saving up enough money to leave the USA again.

Damien : What is your main goal for the next 6 month?**

Ev : Restarting my business, whatever it takes the make that happen.

Damien : What is the biggest challenge you’re facing right now to reach this  goal (well, maybe it’s figuring out how to make money but as I’m not sure then I ask. And even if it’s the answer, could you be more specific)?

Yes, you’re right, figuring out how to make money in a challenging digital world.

Damien : Why did you choose to live in Mexico City?

Ev : I came to Mexico City for the first time in 2013. I was having a horrible time in Oakland, CA and I just booked a flight out of there when a housing situation fell through. To my surprise, Mexico City has been one of the most awesome places I’ve lived. It’s the biggest city I’ve ever lived in, and you can pretty much get anything you want here. Also it’s anywhere form 60-80% cheaper than anywhere north of the border. Mexico City isn’t for everyone, but I love it.

Damien : How do you manage your relationships (couple, family, old friends…) while being a minimalist nomad (this aspect of minimalist lifestyle is tricky and really important, to me at least!) ?

Ev : I try to to think of relationships as being more fluid. If I happen to run into people who are agreeable, I’ll hang out with them, if people aren’t agreeable then I don’t. There are a lot of people in the world, I try to focus on the friendly ones. Maintaining relationships just for the sake of maintaining relationships that have « been there » doesn’t make a lot of sense to me. But sometimes I’ll grab a drink with an old friend if we happen to be in the same place at the same time.

Damien : Do you plan to travel again or stay in Mexico City?

Ev : I have a vague plan to retire in Mendoza Argentina, but that’s a long way off.

 

Considering this interview with Ev, I’ll investigate in the coming weeks how people that make good money online manage to have such results. Looking forward to get their answers ! Hope it can inspire you amig@ 😉

And you can find Ev on his website : EvBogue.com or read his old posts here : Far Beyond The Stars.

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Claudia Martin – De cadre stressée à prof de Yoga épanouie

Quitter ton boulot pour vivre de ta passion, non seulement c’est possible mais c’est aussi l’un des choix les plus judicieux pour t’épanouir.

Aujourd’hui, j’interviewe Claudia Martin qui est passé d’organisatrice d’évènements culturels overbookée et ultra-stressée à prof de Yoga et bloggeuse épanouie !

L’objectif de cette interview, c’est que tu puisses t’inspirer de l’expérience de Claudia pour te lancer dans un changement de carrière radical.

 

Damien Fauché : Salut Claudia ! Alors, pour poser le contexte, pourrais-tu te présenter et expliquer à nos lectrices et lecteurs qui ne te connaissent pas encore en quoi consiste ton activité ?

interview Pleindetrucs.fr Claudia Martin : Salut Damien ! Tout d’abord, je tiens à te remercier davoir pensé à moi pour cette interview sur ton super blog ! C’est un honneur 🙂

Pour me présenter en quelques mots, je dirais ceci : je m’appelle Claudia, je suis une jeune prof de Yoga de 26 ans qui vit et enseigne à Paris.

Ma mission est d’aider les personnes autour de moi à gérer leur stress et à vivre en toute sérénité.

J’enseigne en priorité un Yoga plutôt dynamique et fluide, qui sappelle « Vinyasa Yoga. » Je donne aussi des cours de Yoga plus doux et des cours de méditation. Lire la suite…