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Devenir nomade digital : le guide du débutant

Devenir Nomade Digital
Le guide du Débutant (2024)

Mise à jour 2024


Ceci est un guide complet pour devenir nomade digital en 2024.

Alors si tu veux pouvoir gagner ta vie depuis n'importe où dans le monde, accroche ta ceinture nuggets, ça devrait te plaire !

C'est parti 😀

Dessin Damien, Nomade Digital - PleinDeTrucs.fr

Chapitre 1

Les Bases : Digital Nomade

Chapitre 2

Gagner de l'argent

Chapitre 3

Voyager et vivre à l'étranger

Chapitre 4

Construire sa vie de nomade

Chapitre 5

Trouver son équilibre

Chapitre 1

Les Bases : Digital Nomade


Dans ce chapitre, je te présente de manière réaliste ce que ça signifie être nomade digital

Histoire de te donner une vision d'ensemble concrète et dégommer quelques idées reçues.

Comme ça tu pourras savoir à quoi t'attendre si tu veux toi aussi devenir nomade digital cette année.

Go !

Qu'est-ce qu'un nomade digital ?

C'est quelqu'un qui :

  • Travaille en ligne − depuis son ordinateur ou son téléphone
  • N'est pas attaché à un lieu précis pour pouvoir bosser
  • Voyage une partie de l'année (ou toute l'année !)

Qui suis-je pour te parler de ça ?

Si tu es nouveau sur le site, je m'appelle Damien Fauché (ouais, je sais, on me l'a déjà faite !) et je t'écris ces lignes en direct du Mexique.

Damien au Mexique - 2021

Je suis nomade digital depuis 2012j'ai visité plus de 37 pays, et j'utilise le mot "nuggets" de manière intempestive.

J'ai aussi l'honneur de partager mes idées (sur la vie et la liberté) à des milliers de personnes qui ont choisi de suivre ma newsletter.

Pourquoi devenir Digital Nomad ?

  • Pas de bureau
  • Pas de contraintes horaires

Ce qui implique que :

  • Tu peux bosser d'où tu veux dans le monde (du moment qu'il y a internet !)
  • Tu gères tes horaires comme ça te chante
  • Tu peux voyager à gogo

Idées reçues sur le nomadisme digital

Alors, pour que ce soit clair :

Être nomade digital, ce n'est pas être payé pour voyager.

Ce n’est pas non-plus un métier

Personne ne va te payer pour être “nomade digital”.

Si tu veux vivre en voyageant autour du monde, il te faut gagner de l’argent depuis ton ordi, en exerçant un vrai travail.

Tu as des nomades digitaux de toutes sortes :

  • Des travailleurs à distance
  • Des infopreneurs
  • Des freelances

Perso, j’ai fait les 3. Et résultat des courses ?

J’ai une préférence MARQUÉE pour l’une de ces options. Je t’explique laquelle, pourquoi, et comment la mettre en place dans la suite du guide.

(D'ailleurs, je vais te montrer comment mettre en place les TROIS options pour que tu puisses choisir celle que TU préfères !)

Chapitre 2

Comment gagner de l'argent depuis n'importe où dans le monde


Lancer un business en ligne - Pleindetrucs.fr - Damien Fauché

Si tu veux devenir nomade digital, il te faut être capable de te financer depuis n'importe où sur la planète.

Évidemment, si tu as toujours été employé(e) dans ta vie (comme je l'étais avant de commencer l'aventure), c'est pas évident de faire la transition.

Mais rassure-toi ! Il y a des tonnes de personnes qui deviennent nomades digitales chaque année et avec les bons outils tu peux y arriver toi aussi.

Je vais te montrer comment dans ce chapitre.

On continue !

Comment devenir nomade digital ?

L’idée est donc de gagner de l’argent sans être contraint à un lieu précis.

Et pour ça, tu as trois options. Tu peux devenir :

  • Freelance
  • Infopreneur
  • Travailleur à distance

On va explorer chacune de ces pistes, puis je te dirais celle que je préfère :

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Devenir freelance

Qu'est-ce qu'un freelance ?

Le petit Robert définit le mot freelance comme ça : 

Qui est indépendant dans sa profession et n'a pas de contrat de longue durée avec un employeur particulier.

En gros, tu signes des contrats avec des sociétés ou des individus en échange de services ponctuels que tu leur proposes.

Par exemple : faire des sites internet, du référencement SEO, être graphiste, traducteur, rédacteur, etc…

Pour simplifier : "Je vous fais un site internet pour X€, ça prendra X temps". Et tu peux avoir plusieurs clients à la fois.

Le statut juridique le plus simple pour commencer est celui d'auto-entrepreneur.

Comment devenir freelance ?

  • Choisis une compétence tangible
  • Choisis un marché en demande
  • Deviens vraiment bon dans ta compétence 
  • Propose ta compétence le plus clairement possible (par exemple sur Upwork)
  • Développe ton activité à partir de là
    • Fais-toi un réseau de clients récurrents
    • Crée-toi un canal d'acquisition de clients récurrents (blog, réseaux sociaux)

Pour plus de détails sur le sujet : Comment commencer à vendre tes compétences en ligne.

Devenir travailleur à distance

Qu'est-ce qu'un travailleur à distance ?

Well, well, well… comme son nom l'indique, c'est quelqu'un qui conserve un emploi dans une entreprise tout en ayant l'autorisation d'exercer son travail à distance.

Bémol : Évidemment… ça marche plutôt bien pour les métiers informatiques, beaucoup moins pour les maçons !

Donc du moment que tu as un emploi, l'idée est de négocier avec ton patron ta « non-présence » au bureau dans la mesure où tu fais bien le job à distance. Un paquet de potes à moi fait ça d’ailleurs.

Comment devenir travailleur à distance ?

  • Définis précisément comment tu pourrais apporter de la valeur à ton employeur tout en travaillant à distance
  • Fais une liste d'arguments à présenter à ton employeur
  • Demande à ton employeur

Et que ça fonctionne ou que ça ne fonctionne pas… ça vaut toujours le coup de demander, même si ça te fait flipper.

Parce que ce qui est sûr, c’est que tant que tu n’essayes pas, tu n’as aucune chance que ça marche.

À noter : Même avant le Covid, beaucoup d'entreprises étaient déjà ouvertes à ce genre de demande. Et depuis le Covid, l'Etat soutient même ce genre d'initiative !

Mention spéciale 

Mention spéciale aussi pour faire des boulots sur place en voyageant. Ce n'est pas vraiment "être digital nomad" à proprement parler. Mais ça permet de vivre et travailler en voyage (sans le côté numérique).

Ryan Le sac à Dos a fait un super article sur le sujet : 40 façons de travailler et voyager autour du monde.

Ceci étant dit, on passe à la troisième option du digital nomadisme, ma préférée !

Devenir infopreneur

Qu'est-ce qu'un infopreneur ?

C’est quelqu’un qui propose des produits et/ou des services dématérialisés et les vends dans le cadre d’une structure légale (entreprise ou auto-entreprise).

Par exemple : vendre des ebooks, vendre des formations, coaching via Skype, consulting, etc…

Note 

Quelle est la différence entre un freelance et un infopreneur ?

Un freelance propose seulement des prestations de services à des entreprises ou des particuliers (et il est donc sous contrat)

Un infopreneur peut proposer des services également… mais aussi des produits, des infoproduits, et il peut même employer des personnes au sein de son entreprise.

Avantage d'être infopreneur par rapport aux deux autres options

Le truc, c’est qu’être freelance ou bosser à distance pour un patron (ou même trouver des boulots ponctuels en voyage) ça reste encore contraignant !

Il y a toujours un patron ou une minorité de clients qui déterminent comment tu dois faire les choses.

Être infopreneur donne bien plus de flexibilité.

Comment devenir infopreneur ?

  • Identifie une thématique dans laquelle les gens dépensent de l'argent
  • Identifie un problème spécifique de cette thématique pour lequel les gens réclament une solution
  • Crée un produit ou un service qui apporte une solution unique à ce problème
  • Attire les gens vers ton offre grâce à un canal d'acquisition (blog, site, Youtube, Instagram, publicité, etc…)
  • Vends ton offre
  • Développe ton business à partir de là
    • Crée d'autres produits
    • Attire d'avantage d'audience en améliorant ton marketing

Pour plus de détail sur le sujet : Article à venir ! (Je suis en train d'écrire un nouvel article bien costaud aussi sur ce sujet, je mettrai le lien ici quand il sera terminé !)

Et une fois que tu as déterminé comment gagner de l’argent sans être enchaîné(e) à un lieu fixe, tu es libre de t'installer où tu veux sur la planète !

Chapitre 3

Comment voyager ou vivre à l'étranger en tant que Nomade Digital


La grosse différence entre les voyageurs "classiques" et les nomades digitaux :

Le travail fait partie intégrante du voyage…

…et tu n'es pas pressé par le temps !

Comment voyager tout en travaillant ?

Un des aspects les plus fun du nomadisme, c’est de pouvoir voyager en même temps que tu travailles.

Note bien le « en même temps que tu travailles ».

C’est-à-dire qu’en tant que nomade digital, tu passes un certain temps à bosser.

C’est pas du pur voyage freestyle.

Benjamin parle même de son « expérience ratée » en tant que nomade digital quand il a voulu concilier voyage intensif et boulot nomade.

En gros, tu n'appréhendes pas de la même manière une semaine de vacances tranquillou en Thaïlande et du nomadisme digital long terme.

Perso, je préfère me caller plusieurs semaines voire plusieurs mois au même endroit, histoire d’avoir un certain rythme de vie, profiter du pays sans me sentir méga pressé.

Contre-exemple, il y a quelques années, en Amérique du Sud pour un voyage assez "court" de 6 mois, avec ma copine, on a voyagé en bougeant beaucoup (parce qu’elle avait sa soutenance de mémoire en septembre en France et qu’on voulait voir un certain nombre de choses avant). Résultat, je me suis retrouvé à taffer à 4700m d’altitude dans la cordillère des Andes, dans une station de bus au Chili, ou sur une place de village aux Galápagos.

Damien Fauché de pleindetrucs.fr au travail dans la Cordière des Andes

Un petit dèj et au boulot à 4700m d'altitude dans la Cordillère des Andes !

C’était le rush de temps en temps et c’était crevant.

Donc, l’étape 3, c’est de revoir ta notion du voyage.

Quand quelqu’un te dit, « Oh ! Tu sors pas avec nous ce soir, c’est dommage, tu devrais profiter de tes vacances ». Tu réalises que lui il est pressé parce que dans 2 semaines son boulot reprends mais toi, tu peux rester là 5 ans si t’en as envie.

En d’autre termes, pour devenir nomade digital, il te faut prendre le coup de dissocier voyage et vacances

…Tout en ayant la possibilité de prendre des vacances un peu quand tu veux quand même vu que tu gères ton emploi du temps !

C’est juste une manière de bosser qui implique un certain mode de vie.

D’ailleurs…

Chapitre 4

Construire sa vie de nomade


Il y a un tas de choses qui font partie de la vie de nomade digital

Et auxquelles on ne pense pas forcément quand on se lance dans cette voie !

Les voici :

Comment construire sa vie de nomade digital ?

Parce que c’est bien beau de devenir nomade digital, il y a plein de trucs qu’on n’imagine pas du tout quand on se lance dans l’aventure.

À commencer par le fait que tu deviens un genre d’ovni :

Plein de gens trouvent ça super cool mais quasiment personne n’est prêt à tenter la même chose, du coup, c’est pas évident de profiter pleinement de ta liberté géographique quand ton entourage est fixe.

Alors il faut composer avec ça. Soit tu te fais des potes nomades. Soit tu te débrouilles autrement.

Genre, tu passes un mois dans la ville où il y a ta famille. Puis tu pars 3 mois avec ta copine. Puis tu voyages 2 mois avec une bande de potes. Etc…

Je reçois des tas de mails de personnes qui assument que j’ai pas d’attaches, pas d’obligation, que j’ai eu la « chance » d’avoir une formation parfaitement adaptée, etc…

Et bien sûr, ce serait trop simple ^^

À la base, j’ai un bon vieux CDI des familles et aucune formation à la création d’entreprise. J’ai une famille avec laquelle je m’entends bien. Une copine. Et des amis.

Être nomade, ça ne veut pas dire tout lâcher pour partir à l’aventure !

Donc, si tu veux devenir nomade digital, prends bien ça en considération : construit ta vie en incluant le nomadisme parce que tu ne te définis pas seulement par ton activité. Tout le reste compte autant.

C’est pour ça qu’il faut aussi que tu trouves ton équilibre.

Chapitre 5

Comment trouver son équilibre en tant que Digital Nomade


Les choses à prendre en considération pour adopter ce mode de vie sur le long terme.

Comment trouver son équilibre quand on est nomade digital ?

Être nomade digital, ce n’est pas être obligé de voyager tout le temps.

Bien sûr, les premières années, c’est normal d’être à fond et de croquer le monde au maximum.

Après, tu peux temporiser en fonction de ce qui compte pour toi.

Avoir un chez-toi (j’ai acheté mon premier appart l’an dernier). Passer du temps avec ta famille, tes amis, ton couple si ton/ta partenaire n’est pas nomade. Ce genre de choses.

Puis aussi définir ce que tu attends personnellement de ton activité de nomade. Si t’es nomade et que tu gagnes 3 francs 6 sous en vivant dans une guest house au Cambodge, et que tu n'économise rien du tout, c’est pas la même chose que si tu as un vrai business en ligne et que tu peux te permettre de louer une villa dans les hauteurs de Naples et économiser des dizaines de milliers d’euro chaque année 😉

Damien Fauché de pleindetrucs.fr sur une terrasse dans les hauteurs de Naples avec vue sur le Vésuve

Couché de soleil depuis les hauteurs de Naples. Easy Life ^^

Être nomade, c’est un état d’esprit de liberté.

Et il y a autant de manière d’être nomade que d’individus :

Ce sont des choix à faire, qui impliquent des actions différentes. C’est toi qui vois.

Écoute tes envies et adapte ton nomadisme en fonction.

Devenir nomade digital, ce n’est pas un choix de vie à prendre à la légère. Il n’y a pas de chemin tout tracé. Ça demande de la réflexion, de l’action et beaucoup de persévérance.

Ça prends du temps. Si tu débutes aujourd’hui, compte au moins une année.

Ce n’est certainement pas pour tout le monde (parce que tout le monde n’a pas envie de ça pour commencer ^^).

Mais si ça te branche de devenir nomade digital, la meilleure chose à faire, c'est de recevoir des conseils pertinents pour y arriver.

C'est gratuit, et ça se passe par ici :

Recevoir la formation continue pour devenir un Humain Libre (et Nomade Digital si ça te chante)

Bonne journée amig@ et à très vite,

Damien PleinDeTrucs.fr

- Damien

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pleindetrucs.fr Damien Fauché

Si je devais re-créer mon indépendance professionnelle depuis le début

Imagine un instant que tu viennes de te lever

T’es à côté de la piscine, dans un pays exotique, il fait chaud et tu viens de dévorer une délicieuse omelette aux petits légumes, un pancake à la banane et un tas de fruits frais : de la mangue, des ramboutans et de la pastèque.

Et alors que l’hivers pose son voile glacé sur la France, tu regardes le soleil du Vietnam illuminer les rizières autour de toi, et tu allumes ton ordi… pour travailler.

Et le mieux, c’est que tu vas faire quelque chose qui te plaît. T’es excité(e) à l’idée de partager tes connaissances avec les autres. Et en plus, tu es payé pour ça.

T’es avec ta/ton conjoint(e) et des gens que t’apprécies.

Et bien entendu, c’est pas des vacances, c’est ta vie normale. Donc tu peux continuer ce rythme de vie aussi longtemps que tu le souhaites (et si tu veux bouger au Japon ou rentrer en France faire du ski dans un mois ou deux, tu peux aussi).

Tu vas bosser environ 4h et tu seras libre pour le reste de ta journée.

Qu’est-ce que tu penses de ça ?

Plutôt correct comme quotidien hein !

Certes, ça t’empêche pas de te taper occasionnellement la honte au karaoké quand tu chantes Céline Dion avec les locaux mais c’est quand même sympa :p

Alors si ça te branche d’avoir ce genre de liberté, prends-toi une bonne dizaine de minutes, je viens d’écrire un FAT article sur mes 8 conseils pour créer son indépendance professionnelle depuis le début.

C’est des choses qui j’aurais aimé réaliser plus tôt.

Et ces 8 trucs, tu peux les appliquer. Dès aujourd’hui. Et tout le temps.

Pour créer ton indépendance professionnelle à ton tour.

Enjoy cousin(e) !

C’est parti 😉

Premier truc

Arrête de te reposer sur les autres.

Sans déconner.

Si tu attends que les autres : tes profs, tes parents, tes amis, ton/ta partenaire, ton patron, la télé, le dalaï-lama, ton pote Norbert, moi, l’état ou qui que ce soit s’occupe de tes problèmes et t’apporte des solutions prémâchées, tu vas rien faire de ta vie.

Toutes ces personnes ont des éléments de réponses. Pas des solutions toutes faites qui vont t’aller sur-mesure.

Alors voilà une manière plus productive de voir les choses :

Chaque personne à quelque chose à t’apporter.

Et en fonction de ce que tu cherches personnellement, certaines personnes ont davantage à t’apprendre que d’autre.

Peut-être que le dalaï-lama a plus à t’apprendre sur le bonheur que ton oncle dépressif. Peut-être pas, je connais pas ton oncle.

À toi de sélectionner et d’UTILISER ce que tu apprends.

Tous les points de vues sont bons à entendre mais pas forcément à suivre.

Donc une question intéressante à te poser, c’est « ok, mais qui écouter alors ? »

Et ma réponse est maxi-simple : les gens qui ont déjà accomplis ce que tu cherches à accomplir.

Pas ceux qui ne font que parler sans rien faire.

Petite illustration : Il y a une paire de semaine, dans une soirée où j’étais, il y avait  un gars qui expliquait qu’il n’avait jamais investi dans l’immobilier et qu’il ne fallait surtout pas le faire parce que c’était risqué, que souvent les locataires ne payaient pas, etc…

Mais est-ce que t’as vraiment envie d’écouter ses conseils à lui ?

Toi, j’en sais rien. Mais moi, ça ne m’intéresse pas des masses.

Pourquoi ?

Parce que ce gars n’a jamais investi dans l’immobilier ! Tout ce qu’il fait, c’est parler. Je respecte son point de vue (parce que chacun pense ce qu’il veut !) mais il ne m’intéresse pas.

Si je veux investir dans l’immobilier, je demande à quelqu’un qui l’a déjà fait ET pour qui ça se passe bien. Et c’est ce que j’ai fait il y a deux ans quand j’ai acheté mon premier appart. Résultat : ça s’est super bien passé !

Donc, pour résumer : n’attends pas que les autres viennent te livrer des réponses toutes faîtes, va les chercher chez ceux qui savent.

Tu peux être astronaute si tu veux.

Tu peux être indépendant(e).

Tu peux être champion du monde de claquettes acrobatiques.

Et si quelqu’un te dis le contraire, remercie-le de son point de vue et trouve quelqu’un d’autre qui peut t’y aider. Écoute cette personne-là à la place.

Deuxième truc

C’est pas grave de te manger les dents.

C’est-à-dire que tu vas te planter. Plein de fois. Et parfois méchamment.

Et c’est pas grave. Ça fait partie du processus d’apprentissage.

Se manger les dents

Quand tu es encore un bébé, que tu as une dizaine de mois dans ta vie, tu ne peux pas te dire, « ça y est, je suis prêt(e) ! » et te lever puis te mettre à marcher parfaitement.

En pratique, tu vas tomber. Des centaines de fois. Et éventuellement, un jour, tu vas savoir marcher.

Dans la suite de la vie c’est pareil.

Combien de fois j’ai vu des gens qui n’osent pas parler une langue étrangère quand ils en ont l’occasion ?

« Olala, t’imagine la honte ! »

Donc ils font de leur mieux pour cacher leur ignorance et ne « pas perdre la face » et… ils n’apprennent rien. Confortablement planqués dans leur zone de confort.

J’ai encore constaté ça hier à un repas avec des voyageurs de passage.

C’est compréhensible. Mais c’est peu productif !

Mon conseil : quand quelque chose t’intéresse, essaye.

Peu importe que tu passes pour un con ou qu’on te montre du doigt. Le jeu en vaut la chandelle.

Et les moqueries feront bien pâle figure quand tu auras atteint ton objectif.

C’est aussi simple que ça :

Si tu n’essayes pas, tu ne progresses pas.

Donc expérimente. Tout ce qui te fait envie.

Et apprends de tes expériences. Même quand tu échoues avec fracas.

Une mentalité défaitiste, c’est de te dire « J’y arrive pas, je suis vraiment trop bidon ».

Une mentalité de réussite, c’est de te dire « J’y arrive pas, j’ai appris quelque chose, il faut que je fasse des améliorations ».

Je pourrais jamais suffisamment insister sur ce fait : la vie, ça s’expérimente.

Tu ne seras jamais indépendant(e) (ou polyglotte ou quoi que ce soit d’ailleurs) si tu ne fais aucune tentative.

Troisième truc

Abandonne les excuses.

La raison pour laquelle tu peux ou tu ne peux pas faire quelque chose, on s’en fiche.

Ça n’a aucune importance.

Philippe Croizon a traversé la Manche sans bras ni jambes.

Il l’a fait quand même bordel !

Ne cherche pas pourquoi tu ne peux pas faire quelque chose.

Cherche comment tu peux le faire.

Et garde aussi en tête que :

Ce n’est JAMAIS la faute des autres.

Les autres ont pu CAUSER quelque chose – par exemple ton éducation a pu te rendre timide/colérique/feignant/névrosé/etc… – mais c’est de TA FAUTE à toi si tu le reste.

Et pourquoi c’est important de prendre ta responsabilité sur ça ?

Parce que tant que tu responsabilises les autres, tu n’as aucun pouvoir d’action.

Si tu penses que c’est la faute de ton prof de CE1 si tu as peur de t’exprimer devant un groupe de personne parce qu’il t’avait humilié au tableau quand t’étais gamin, alors tu es totalement impuissant(e) et tu te complais dans cette situation de victime.

Tandis que si tu admets que c’est ta propre faute si  tu as peur de t’exprimer devant un groupe de personnes parce que tu n’as rien fait depuis le CE1 pour t’y entrainer, là tu peux te prendre en main et CHANGER TES RÉSULTATS.

Peut-être que ton prof de CE1 s’était levé du pied gauche ce jour-là. Peut-être que de son point de vue c’était « la faute » de sa femme qui l’avait lui-même humilié à leur diner entre amis la veille et qu’il se vengeait en faisant un transfert. Ou peut-être simplement que c’était un gros connard.

La raison, on s’en fiche.

Ce qui est intéressant en revanche, c’est la leçon que tu en tires. Et ce que tu en fais.

Si tu te dis « Je peux pas faire [X] à cause de [Y] », tu as déjà perdu.

Abandonne les excuses, trouve des solutions.

Quatrième truc

Ne cherche JAMAIS  un travail juste pour avoir un salaire.

Chercher un travail juste pour avoir un salaire, c’est la plus grosse connerie du monde.

Et là, je précise ma pensée avant que les yeux de la moitié des personnes qui lisent ces mots sortent de leurs orbites.

CALME-TOI ! CAAAALME-TOI ! Tout va bien. Voiiiilà ! Tu veux un petit jus de fruit ? Hmm ? Ça va ?

Ok, on est tous là, c’est reparti :

Le travail, tel qu’on nous le présente pendant nos études et dans la société, c’est une activité qui permet de gagner de l’argent.

Et pendant la scolarité, on nous invite grandement à devenir ingénieur ou médecin plutôt que plombier ou boulanger parce que… « c’est de meilleurs boulots ».

Évidemment, c’est une connerie intersidérale.

Meilleur boulot, ça veut rien dire. Tout dépend de ce que t’aimes faire.

Exemple : mon petit frère était balèze dans ses études, il était en 3ème ou 4ème année d’Ostéo et il se faisait chier à mort. Il était là parce que justement, c’était censé être un « bon boulot »… et pourtant il détestait ça !

Alors il a arrêté, et maintenant il est chef cuisinier. Il se régale ! Il n’est plus stressé, il prend du plaisir à faire ce qu’il fait ET il est bien payé (bon, il bosse comme un malade aussi !).

Trouver un travail juste pour avoir de quoi se financer c’est une manière pourrie de voir les choses.

Ce qui compte, c’est de trouver ce que tu aimes faire (pour ça, retour au point numéro deux : expérimenter) puis trouver comment tu peux aider les autres avec ça et de te faire payer pour ça !

Alors au lieu de chercher un travail juste pour avoir de quoi payer ton loyer et tes frais quotidiens :

Cherche plutôt ce que tu aimes faire et trouve comment gagner de l’argent en le faisant.

Peu importe que tu sois employé ou que tu crées ton business.

On passe l’essentiel de notre vie à bosser, autant faire quelque chose qui nous plaît !

Et pour vivre de ce qu’il te plaît…

Cinquième truc

Deviens vraiment balèze.

C’est ça qui te permettra de vivre de ce que tu aimes.

À l’école on nous « oblige » à avoir un certain niveau : la moyenne. 10/20. Être bof, bof en tout.

Il faut une note minimale pour « passer ».

Mais dans la vie, il y a pas de notes.

Et être tout juste moyen, ça limite ton champ de possibilités.

Si tu veux vivre d’un truc qui te plaît, il faut que tu maîtrises grave et que tu aies ton propre style.

C’est seulement pour ça que les gens seront prêts à te payer.

Prenons un exemple hyper concurrentiel : imaginons que tu crées des sites internet.

Si tu fais les mêmes sites « classique » que tous tes concurrents, t’es complètement noyé dans la masse et le seul moyen de t’en sortir, c’est de casser tes prix (c’est naze comme stratégie, ça fait chuter ta valeur perçue et tu dois bosser comme un dingue pour avoir des revenus corrects).

En revanche, si tu fais des sites pour les artistes peintres en intégrant leurs propres œuvres à ton design, tu sors du lot.

Et pour faire ça, il te faut sortir des cases : pas seulement connaître les techniques de base pour créer des sites mais entre autre maîtriser l’intégration d’œuvres graphiques dedans, savoir POURQUOI tes clients potentiels ont besoin d’un site (Pour se faire connaître ? Pour avoir une plateforme de vente ? Pour s’en servir de portfolio ? Pour avoir un espace communication avec la presse ?) et répondre au mieux à ce besoin.

Donc, c’est en te formant et en devenant de plus en plus doué(e) dans le domaine qui te plaît que tu pourras te distinguer de manière positive et gagner de l’argent…

…et tu ne peux pas faire ça en étant juste moyen !

Note : Évidemment, pour cet exemple, je pars du principe que l’art t’intéresse. Tu peux bien sûr aller dans la direction qui te branche : la nourriture bio, l’aïkido, le macramé…

Alors comment tu peux faire pour être vraiment balèze ?

Forme-toi !

Suis des cours. Demande aux personnes que tu admires.

Lis chaque jour. 2h par jour si tu peux. Lis à propos de ton sujet de prédilection et des sujets qui gravitent autour.

Deviens excellent(e).

Rocky est balèze

Plus tu es bon(ne) dans ce que tu fais, plus tu pourras facilement te faire payer pour ça.

Si tu veux être indépendant, deviens une brute en création de valeur, en psychologie, en science sociale, en marketing, en copywriting.

Évidemment, tu ne peux pas devenir balèze dans tout ces domaines du jour au lendemain, alors progresse petit à petit.

La clef du succès professionnel, c’est d’avoir quelque chose de remarquable à apporter aux autres.

Personne ne s’intéresse à ce qui est moyen. Alors deviens exceptionnel(le).

Et exceptionnel(le), ça ne veut pas dire « le meilleur », ça veut dire : « extrêmement bon et avec ton style perso ».

C’est en apportant ta touche perso que tu te distingues de la masse lobotomisée qui répète les mantras de la normalité.

Un exemple perso :

J’apprends aux gens à créer leur business en ligne. Il y a plein de monde qui fait la même chose. C’est un business sérieux.

Mais au lieu d’utiliser des formulations pompeuses et d’embrouiller les esprits avec un jargon technique, je m’adresse à mes clients comme à des amis ! Je parle de ce qu’ils peuvent appliquer immédiatement pour avoir des résultats. Je désacralise la création de business et je la rends accessible aux personnes qui n’ont pas fait d’études de commerces ou qui n’ont pas 30 ans d’ancienneté dans leur boîte.

Et pour pouvoir faire ça, je l’ai pas sorti de mon chapeau… j’ai créé cinq sociétés, lu des centaines de livres, écrit des milliers de pages, et aidé des dizaines de personnes à créer leur propre business online à leur tour.

Ça n’a rien de magique. Ça implique juste beaucoup d’entrainement. Et n’importe qui peut en faire autant.

C’est cette grosse implication qui permet d’avoir les compétences pour apporter des résultats à tes clients. Et d’être payé pour tes compétences.

Et cette grosse implication, elle vient du fait que tu te donnes les moyens de progresser : lire des bouquins de psychologie, de philosophie et de marketing, écrire, échanger avec tes lecteurs, partager tes connaissances et voir leurs avancées.

Donc, si tu veux vivre de ce que tu aimes, il y a pas de raccourci : donne-toi les moyens d’exceller dedans.

Sixième truc

Choisis bien qui tu vas aider.

Tu ne peux pas aider tout le monde.

Et quoi que tu fasses, il y a des gens qui vont adorer, et d’autre qui vont détester.

Alors n’essaye pas de plaire à tout le monde… ou tu vas créer une bouillie fade qui ne plaît finalement à personne.

Identifie les gens que tu veux (et peux) aider et concentre-toi sur eux.

Pourquoi ?

Parce que si tu essayes de te travestir pour plaire à des personnes qui ne reflètent pas tes valeurs et ta philosophie de vie, tu vas être misérable.

Et pour illustrer ça, je m’en vais te raconter une petite fable improvisée de derrière les fagots. Ambiance basse-cours :

Si t’es un lapin et que t’es entouré de poulets, tu vas galérer à faire ton commerce de carotte (ce que tu aimes). Alors pour que ce soit lucratif et que tu te régales, trouve une bande de lapins qui seront ravis de t’acheter ce que tu offres. Fin de la fable.

Pour être indépendant(e), il faut que tu saches à qui tu t’adresses et comment tu peux les aider.

Septième truc

Montre ce que tu fais avec fierté.

Parce que c’est en montrant ce que tu sais faire que tu vas pouvoir te faire payer pour ça.

Et effectivement, dans une certaine mesure, ça fait flipper de s’exposer et de dire aux autres : je peux t’aider avec [insère ici une compétence que tu as].

Mais c’est juste une peur primaire : la peur de ne pas être à la hauteur.

Et cette peur, elle se dompte.

Par l’action.

Si tu n’es pas à l’aise de te faire payer pour ta compétence, offre-là gratuitement dans un premier temps !

Tu sais combien de coaching gratuits j’ai offert avant de me faire payer ? Quasiment 100 ! Presque cent coaching offerts sur une période d’un an et demi avant de commencer à me faire payer pour ça (chaque coaching durait entre 20 minutes et 2h). Crois-moi que ça dompte tes peurs !

Et qu’est-ce qui m’a donné la confiance de me faire payer un jour : la pratique et les résultats de ceux que j’ai coaché.

Parce qu’une fois que tu SAIS que les gens ont les résultats qu’ils veulent quand ils travaillent avec toi, ça devient une évidence que tu te fasses payer pour ça.

Et tu leur RENDS SERVICE en mettant tes compétences à leur disposition. Parce que c’est ça qu’ils achètent : une compétence qui va les rapprocher d’un de leurs objectifs de vie.

Comme Candy, une cliente qui assure grave :

« Avant de [travailler avec Damien], j’avais une idée mais c’était encore flou, alors j’ai suivi son programme et depuis, mon idée à pris forme. Tout est devenu de plus en plus clair.

J’ai aujourd’hui deux cours de Yoga en place (en parallèle de mon travail). J’ai créé un site internet avec un cadeau offert. La promotion de mon produit est en cours, je n’ai jamais autant avancé vers mes objectifs !

Je suis très reconnaissante de m’être autorisée à m’inscrire ce programme. Merci beaucoup Damien de l’avoir créé ! » – Candy R.

Alors, montre ce que tu fais ! Parce que tu vas aider les autres grâce à ça !

Et si tes premiers retours sont critiques : apprends et améliore-toi. Peaufine tes compétences. Encore et encore.

Il suffit pas d’être balèze dans ton domaine, il faut aussi que les autres comprennent que tu PEUX les aider.

Donc prends l’habitude de montrer ce dont tu es capable.

C’est la voie vers ton indépendance professionnelle.

Et bien sûr…

Huitième truc

Garde le cap.

Une des phrases fétiches de mon papi Winston, c’est :

« La réussite, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme »

Il y a des tas de gens qui essayent de faire quelque-chose, qui se plantent et qui disent « j’y arrive pas ».

Alors ils abandonnent.

Ne fais pas comme eux !

Adapte-toi.

Modifie légèrement ta trajectoire. Et continue ta route.

Comme le dit mon autre papy, Albert :

« La folie, c’est de toujours faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Et pour continuer cette frénésie de citations, voilà ce dit le cousin Claude :

« Ne crois pas que tu t’es trompé de route quand tu n’es pas allé assez loin. »

Tous ces conseils sont super pertinents.

L’échec. L’abandon. Ça arrive seulement quand TU choisis d’arrêter.

Tant que tu continues ton chemin, ça s’appelle de l’expérience.

Et c’est cette expérience qui te permet d’atteindre tes objectifs.

Ne laisse personne te dire ce que tu ne peux PAS faire.

Trouve un moyen.

Et fait-le !

J’espère que ce bon gros article t’aidera à être indépendant(e).

C’est pas un texte qui se consume une fois pour te divertir. Ce sont des principes à garder en tête chaque jour pour vivre ta vie selon tes propres termes.

Alors, force et honneur cher frère/sœur dissident(e) !

Je te souhaite bon courage dans ton aventure vers l’indépendance professionnelle.

Et si l’article t’a plu, est-ce que tu veux bien faire quelque chose pour moi ?

Ce serait génial que tu partages l’article.

Parce que ça permettrait de faire passer le message à plus de monde : comment se donner les moyens de créer son indépendance professionnelle.

Et j’espère que ça en inspirera quelques uns !

Alors merci du partage et à très vite pour de nouvelles aventures 😉

– Damien

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Comment développer son activité en accord avec ses valeurs

Comment développer son activité en accord avec ses valeurs

Aujourd’hui, j’ai invité Selma Païva pour nous parler d’identité de marque et de stratégie marketing.

À quoi ça sert ?

À développer ton activité en accord avec tes valeurs et vendre plus.

Ça s’adresse aux entrepreneur(se)s et aux aspirants entrepreneurs.

On a fait un podcast blindé d’infos pratiques.

Si tu veux développer (ou prévoir) ton activité dans un sens qui te convient, check ça amig@ :

Les liens dont on parle dans le podcast :

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et les projets de pleindetrucs.fr

L’avenir du travail et les projets de pleindetrucs.fr

Salut l’ami !

Je t’écris un petit article de transition. À la bien. Pépère.

Comme tu le sais sûrement, j’ai sorti mon programme pour créer sa liberté professionnelle.

J’ai bossé à fond dessus parce que je pense que créer sa liberté professionnelle c’est méga important.

Voilà pourquoi :

Le monde du travail « classique » est mourant.

Le salariat, les grosses sociétés, tout cet amas de conventions, ça subsiste encore mais c’est en train de décliner.

Pourquoi ?

Parce qu’ils cherchent des pions, qu’ils ont le choix parmi un bataillon et que ça peut plus durer.

Parce que nous ne pouvons accepter des conditions pourraves ou semi-pourraves et baisser la tête pour l’éternité.

Nous sommes des putains d’Humains et on nous bourre le cervelet : on nous apprend à trouver un métier, à obéir, à s’adapter aux règles.

On est réduits au stade d’automates, juste bons à effectuer des tâches à la con. Avec ou sans motivation.

Travailler pour travailler. 40 années de sa vie. Sans sens. Pour la monnaie. *Phoque*.

Aujourd’hui, c’est pas ça la vie.

Ça marchait il y a 50 ans, à l’époque de nos grands-parents et de nos parents peut-être, parce qu’il y avait de la demande et que chacun y trouvait son compte, mais aujourd’hui y’a plus de travail. C’est la pénurie, c’est la merde.

À l’époque on manquait de main d’œuvre pour accomplir de grands projets.

Maintenant, c’est le contraire, on est tellement lobotomisé qu’on n’ose plus rien proposer.

Alors évidemment, j’extrapole, je pense pas qu’on ne crée plus rien non plus. En vrai il y a plein de personnes exceptionnelles qui proposent des trucs géniaux. Je dis que la tendance générale est à l’accusation passive du système. « Et gnagnagna, mon patron est pas sympa… et gnagnagna, je vais me faire licencier… »

OSEF !

Le problème, c’est ni le travail, ni le système. C’est nous. C’est toi. C’est moi.

T’aime pas ton boulot ? T’es pas assez payé ? T’as pas de travail ?

Tu sais quoi ? Crées ton job. Bim ! Rétroshoot rectal !!

Produit de la valeur pour les autres. Vends-là.

Pleurnicher ça sert à rien.

On vit à une époque où tout peut se monétiser : le divertissement, l’information, l’éducation, le sport, la connaissance et bien entendu les produits, les services, la nourriture, etc…

En haut de la pyramide, il y a la bouffe, et c’est les méga groupes qui dominent le marché. Ils cultivent par centaine de milliers de tonnes dans l’irrespect de l’environnement. Pour réduire les coûts et attirer la préférence du client. Il y a quelques siècles, ce qui comptait le plus c’était d’avoir des terres. Pour cultiver. Ce qu’il y avait de plus précieux, c’était ce qu’on pouvait manger.

Depuis l’ère industrielle, avec les machines, on est arrivés à produire assez (même si on donne pas de la nourriture à tout le monde parce que les dirigeants n’en ont rien à cirer). La nouvelle denrée précieuse, c’était de pouvoir travailler.

Ensuite, c’est à la connaissance qu’on s’est attaqués. Et la génération précédente a dû exploiter l’économie de l’apprentissage et de l’enseignement.

Puis, on arrive à ce jour. On gâche des tonnes de nourriture chaque jour. Le marché du travail est over-saturé. La connaissance est accessible en un clic sur internet. Résultat : on se pose des questions comme « quelle est notre place dans la société ? ». On est en manque d’attention. On a un désir d’être et de s’exprimer. La situation est un peu plus compliquée que quand ton père te disait : « Ok Michocle, tu seras fermier » et que ça traçait le reste de ta destinée.

Le problème, c’est qu’on cherche des réponses à l’école et à la télé. Et que ces derniers fonctionnent à la mode du siècle dernier. C’est des vestiges. Des antiquités.

« Quand le vent du changement souffle, les uns construisent des murs les autres des moulins à vent »

Ta place, c’est toi qui te la crée.

Ça, c’est un morceau de ma réflexion de base.

Pleindetrucs.fr, c’est un exutoire vers la liberté.

Alors je continue de m’exprimer.

Et si ça te chiffonne, t’es pas obligé d’écouter.

J’écris pour les dissidents, ceux qui construisent le monde de demain.

Pour ceux qui ont des rêves, des idéaux, qui veulent donner du sens et apporter leur touche personnelle, peu importe l’échelle, dans l’humanité.

Je prépare un tas de nouvelles choses pour cette année.

Et ça prend du temps.

Je m’occupe aussi de mon groupe Easy Business avec beaucoup d’attention et je veux être disponible au maximum.

J’annonce du coup que j’écrirais moins d’un article par semaine à partir de maintenant. Peut-être un toutes les deux semaines voire un par mois. Mais je continue de produire. Probablement des vidéos aussi. Va y avoir du costaud cette année.

Alors, pour la suite de pleindetrucs.fr je vais continuer de te partager mes réflexions et te donner les outils pour définir ta liberté et la créer. En se focalisant sur trois axes : le plan personnel, professionnel et relationnel.

Parce qu’on veut tous une bonne vie.

Alors je t’écris avec gratitude, beaucoup de tendresse et de considération, même si parfois mes mots claquent comme un nunchaku parce que ta vie, c’est ta meilleure occasion d’exprimer qui tu es.

J’espère que mes idées stimulent les tiennes.

Et merci de me lire, sincèrement. Content que mes lettres résonnent. Content de constater qu’on est plusieurs dans cette épopée.

Je te souhaite le meilleur dans tout ce que tu feras et on se retrouve très vite amig@ !

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pleindetrucs.fr - Damien Fauché sur Koh Tunsay

Le véritable intérêt de créer ta liberté professionnelle

Il y a 6 ans de ça (édit 2022 : 12 ans maintenant !), par un beau matin de Juin, j’entrais fièrement dans la pépinière d’entreprise où je venais de trouver le boulot de mes rêves.

J’étais officiellement concepteur de jeux vidéos. J’avais un job. Du haut de mes 23 ans, le monde s’ouvrait à moi.

Après les petits boulots étudiants, la vraie vie professionnelle venait de commencer.

Et alors que je prenais place à mon bureau, la réalité du travail s’est installée elle aussi à mes côtés.

Face à l’écran, 8h par jour à subir les projets selon le bon vouloir des clients. Les deadlines serrées. La créativité bridée.

Je tiens à préciser que mon boulot était quand même cool dans l’ensemble. Que l’équipe et les patrons étaient super sympas. Je peux même dire que j’aimais bien mon job.

Et pourtant, il y avait trois problèmes qui bouffaient ma réalité :

  • Je devais aller au boulot 5 JOURS PAR SEMAINE, du matin au soir. Pas le choix. 70% de mon temps de vie était réservé. Peu de chance de diminuer le rythme tant que je serais employé. Est-ce que j’allais faire ça pendant encore 40 ans ?
  • Je devais aller AU BOULOT 5 jours par semaine. Pas le choix. Je devais me rendre à un lieu précis, chaque jour, quasiment toute la journée. Est-ce que j’allais y retourner pendant encore 40 ans ?
  • Je devais faire ce qu’on me disait. Peu importe que le projet me semble intéressant ou non. Peu importe que je me sente en accord avec le projet. Je devais faire ce qu’on me disait. Point. Est-ce que je voulais qu’on me dise quoi faire pendant les 40 prochaines années ?

Mon excitation fondait au rythme des journées.

Je me sentais de plus en plus comme un automate. Comme un putain de zombie.

Petite note : Alors, là j’introduis une grosse nuance pour éviter l’amalgame, je ne dis pas qu’être employé, c’est être un zombie. C’est pas du tout ça que je pense.

Je dis simplement que MOI j’étais un zombie PARCE QUE je vivais comme ça alors que ce n’était pas en accord avec ma vision de mon existence.

Il m’a fallu deux ans pour prendre la décision d’arrêter.

 

J’aimerais pouvoir te dire que quitter mon boulot était un moment de gloire. Que je marchais au ralenti avec des lunettes noires alors qu’il y avait des explosions en arrière-plan et que je plissais à peine les yeux comme Clint Eastwood.

En pratique, je ne savais pas du tout où j’allais.

Je savais juste ce que je ne voulais pas. Et j’avais une vague idée de ce que je cherchais.

Je ne voulais pas passer 40 ans de ma vie à aller au même endroit, presque tous les jours, faire la même chose, sans choisir ce que je faisais.

Même si l’école et la société m’avaient bombardé cette image dans le crâne comme une définition du succès.

En pratique, ça ressemblait plutôt à ça :

Une cage. Une grosse cage. Avec une roue qui te donne de l’argent. Pour l’activer, il faut courir dedans. 70% de ton temps.

Avec cet argent, tu peux habiter dans une autre cage et te payer à manger, des loisirs, une télé.

La roue est toujours là, jamais bien loin. Tu t’en échappes seulement quelques jours par mois.

Et elle sera là demain. Pour des dizaines d’années. Ça craint.

Quand tu vois les choses comme ça, il te reste deux choix.

Anesthésier ton cœur, tes ressentis, porter haut ton masque et te dire que ça pourrait être pire, et continuer la course en étouffant tes sentiments.

Ou sortir de là. Peu importe le prix. Ta vie, tu n’en as qu’une et tu ne veux pas la passer ainsi.

Alors, j’ai choisis la deuxième option.

Ce que je voulais, c’était être libre.

Libre de comment utiliser mon temps de vie.

Et quand je dis libre de comment utiliser mon temps de vie, ça ne veut pas dire rien glander.

Je pense que travailler c’est bien. Je pense que travailler, c’est fondamental pour que la société puisse fonctionner. Si personne ne faisait rien, nous n’aurions rien à manger.

Travailler, c’est produire de la valeur pour les autres. De la nourriture, des soins, des produits, des services, de l’éducation.

À mon avis, le principe du travail dans la société est plutôt bon. Le principe de l’argent est plutôt bon. Ce sont les dérives qui font tout déconner.

Alors au lieu de maugréer et chercher des responsables, je pense que c’est plus judicieux de passer à l’action.

Et la plus petite action concrète que j’ai trouvé, c’est de créer de la valeur.

J’ai appelé ça un Easy Business ! Pas parce que c’est facile. Mais parce que la structure est simple et authentique.

Ne pas dépendre d’une entreprise ou d’une multinationale pour me dire ce que je dois créer.

Plante des tomates. Quand elles sont mûres : vends-les. C’est de la valeur. C’est un business. C’est concret. C’est sain.

Les tomates, c’est juste un exemple. Ça marche aussi avec donner des cours de piano ou faire de la comptabilité pour un restau.

Ce qui compte, c’est de le faire de ton propre chef, pas d’attendre qu’on te l’intime.

On nous a inculqué l’assistanat, ne pas prendre de risque, attendre les ordres, rechercher la « sécurité ». Ça marchait il y a 50 ans pendant l’essor économique. À l’époque actuelle, c’est du flan.

Adam Smith et les fondateurs de l’économie moderne ont fondé le système sur le fait que l’humain moyen était un feignant qui devait être motivé par le gain financier.

Je pense que c’est faux. L’humain est créatif, sensible et a un désir intrinsèque d’évoluer.

Ceux qui ont succombé à ce système sont devenus des produits de la société.

Le monde ne peut pas continuer dans cette direction. Il faut se réveiller.

Chacun doit prendre sa responsabilité.

Et même si je n’ai pas toutes les réponses, je propose au moins quelques idées : assumer d’être un humain, assumer d’évoluer dans la société et produire de la valeur sans attendre qu’on nous l’ait demandé.

Et faire tout ça avec un minimum de contrainte, en respectant notre identité.

Travailler quand on veut, d’où on veut et faire ce qu’on veut, du moment qu’on apporte de la valeur aux autres et au monde pour contribuer à la cohésion de la société.

Par faire ce qu’on veux, ça ne veut pas dire forcément des choses agréables. Ça veut dire qu’on est prêt à les faire en échange d’une rétribution adaptée ET définie par soi-même.

Par travailler quand on veut, ça ne veut pas nécessairement dire travailler peu. Ça veut dire qu’on peut choisir la quantité de travail qu’on veut fournir en fonction de la rétribution qu’on souhaite.

Par travailler d’où on veut, ça ne veut pas obligatoirement dire voyager toute l’année. Ça veut aussi dire qu’on a le choix de travailler au même endroit si on décide de faire un travail qui implique une présence localisée.

Cette liberté professionnelle, depuis 2012, c’est la vie que j’ai décidé de mener.

Peu importe que certains me prennent pour un fou. Peu importe que mes choix soient critiqués.

*Phoque* mon CDI. *Phoque* ma BMW. L’argent arrive toujours mais mes priorités ont changées.

J’avance en accord avec mes valeurs. Et je continuerai d’avancer.

Parce qu’il ne suffit pas de critiquer le monde pour le faire évoluer. Parce que passer à l’action, c’est le seul moyen de faire changer les choses. Et même si c’est une goutte d’eau dans l’océan, c’est quand même une goutte d’eau.

Parce que chacun est capable de redessiner sa place dans la société. Et que c’est ainsi, que un par un, on redessine la société.

Le monde change. Et il faut faire évoluer notre manière de penser.

 

Je ne veux pas être un esclave qui passe sa vie à trimer pour maintenir un système en train de sombrer.

Je veux apporter ma valeur au monde, ma créativité.

Je veux être libre.

Et quand je te parle de liberté professionnelle, je ne te parle pas seulement d’une situation confortable et pleine d’aventures, je te parle aussi d’un positionnement éthique pour le monde de demain.

Avoir une belle vie et être en accord avec ses valeurs.

Plutôt que d’avoir une vie creuse en captivité.

Lever la tête, ouvrir son cœur et poser un regard neuf sur la société.

On ne peut pas prendre la responsabilité de tous les malheurs du monde, mais on peut agir sur sa propre existence. Assumer son humanité et ne pas se contenter d’acquiescer.

On peut vivre libre. Se lever chaque jour pour offrir au monde ce qui nous plaît et être remerciés en retour.

Je ne vais pas te dire que c’est une idée largement accepté. La plupart des gens se contente de chercher un emploi et évite d’y penser.

Mais c’est faisable.

Et ça rend le travail plus sensé.

Tu veux que je t’aide à avancer vers cette liberté ?

Alors inscris toi à mes emails nuggets, ça pourrait t’intéresser.