^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

Devenir nomade digital : le guide du débutant

Devenir Nomade Digital
Le guide du Débutant (2024)

Mise à jour 2024


Ceci est un guide complet pour devenir nomade digital en 2024.

Alors si tu veux pouvoir gagner ta vie depuis n'importe où dans le monde, accroche ta ceinture nuggets, ça devrait te plaire !

C'est parti 😀

Dessin Damien, Nomade Digital - PleinDeTrucs.fr

Chapitre 1

Les Bases : Digital Nomade

Chapitre 2

Gagner de l'argent

Chapitre 3

Voyager et vivre à l'étranger

Chapitre 4

Construire sa vie de nomade

Chapitre 5

Trouver son équilibre

Chapitre 1

Les Bases : Digital Nomade


Dans ce chapitre, je te présente de manière réaliste ce que ça signifie être nomade digital

Histoire de te donner une vision d'ensemble concrète et dégommer quelques idées reçues.

Comme ça tu pourras savoir à quoi t'attendre si tu veux toi aussi devenir nomade digital cette année.

Go !

Qu'est-ce qu'un nomade digital ?

C'est quelqu'un qui :

  • Travaille en ligne − depuis son ordinateur ou son téléphone
  • N'est pas attaché à un lieu précis pour pouvoir bosser
  • Voyage une partie de l'année (ou toute l'année !)

Qui suis-je pour te parler de ça ?

Si tu es nouveau sur le site, je m'appelle Damien Fauché (ouais, je sais, on me l'a déjà faite !) et je t'écris ces lignes en direct du Mexique.

Damien au Mexique - 2021

Je suis nomade digital depuis 2012j'ai visité plus de 37 pays, et j'utilise le mot "nuggets" de manière intempestive.

J'ai aussi l'honneur de partager mes idées (sur la vie et la liberté) à des milliers de personnes qui ont choisi de suivre ma newsletter.

Pourquoi devenir Digital Nomad ?

  • Pas de bureau
  • Pas de contraintes horaires

Ce qui implique que :

  • Tu peux bosser d'où tu veux dans le monde (du moment qu'il y a internet !)
  • Tu gères tes horaires comme ça te chante
  • Tu peux voyager à gogo

Idées reçues sur le nomadisme digital

Alors, pour que ce soit clair :

Être nomade digital, ce n'est pas être payé pour voyager.

Ce n’est pas non-plus un métier

Personne ne va te payer pour être “nomade digital”.

Si tu veux vivre en voyageant autour du monde, il te faut gagner de l’argent depuis ton ordi, en exerçant un vrai travail.

Tu as des nomades digitaux de toutes sortes :

  • Des travailleurs à distance
  • Des infopreneurs
  • Des freelances

Perso, j’ai fait les 3. Et résultat des courses ?

J’ai une préférence MARQUÉE pour l’une de ces options. Je t’explique laquelle, pourquoi, et comment la mettre en place dans la suite du guide.

(D'ailleurs, je vais te montrer comment mettre en place les TROIS options pour que tu puisses choisir celle que TU préfères !)

Chapitre 2

Comment gagner de l'argent depuis n'importe où dans le monde


Lancer un business en ligne - Pleindetrucs.fr - Damien Fauché

Si tu veux devenir nomade digital, il te faut être capable de te financer depuis n'importe où sur la planète.

Évidemment, si tu as toujours été employé(e) dans ta vie (comme je l'étais avant de commencer l'aventure), c'est pas évident de faire la transition.

Mais rassure-toi ! Il y a des tonnes de personnes qui deviennent nomades digitales chaque année et avec les bons outils tu peux y arriver toi aussi.

Je vais te montrer comment dans ce chapitre.

On continue !

Comment devenir nomade digital ?

L’idée est donc de gagner de l’argent sans être contraint à un lieu précis.

Et pour ça, tu as trois options. Tu peux devenir :

  • Freelance
  • Infopreneur
  • Travailleur à distance

On va explorer chacune de ces pistes, puis je te dirais celle que je préfère :

Ce contenu est réservé aux membres

En t'inscrivant, tu rejoins la bande des Dissidents : tu vas pouvoir accéder à ce contenu et recevoir un email tous les quelques jours pour devenir un Humain Libre.

Les emails sont gratuits. Tu peux te désinscrire en un clic. Pas de spam. Ambiance cosy. Bonne humeur. Tu veux un muffins ?

Devenir freelance

Qu'est-ce qu'un freelance ?

Le petit Robert définit le mot freelance comme ça : 

Qui est indépendant dans sa profession et n'a pas de contrat de longue durée avec un employeur particulier.

En gros, tu signes des contrats avec des sociétés ou des individus en échange de services ponctuels que tu leur proposes.

Par exemple : faire des sites internet, du référencement SEO, être graphiste, traducteur, rédacteur, etc…

Pour simplifier : "Je vous fais un site internet pour X€, ça prendra X temps". Et tu peux avoir plusieurs clients à la fois.

Le statut juridique le plus simple pour commencer est celui d'auto-entrepreneur.

Comment devenir freelance ?

  • Choisis une compétence tangible
  • Choisis un marché en demande
  • Deviens vraiment bon dans ta compétence 
  • Propose ta compétence le plus clairement possible (par exemple sur Upwork)
  • Développe ton activité à partir de là
    • Fais-toi un réseau de clients récurrents
    • Crée-toi un canal d'acquisition de clients récurrents (blog, réseaux sociaux)

Pour plus de détails sur le sujet : Comment commencer à vendre tes compétences en ligne.

Devenir travailleur à distance

Qu'est-ce qu'un travailleur à distance ?

Well, well, well… comme son nom l'indique, c'est quelqu'un qui conserve un emploi dans une entreprise tout en ayant l'autorisation d'exercer son travail à distance.

Bémol : Évidemment… ça marche plutôt bien pour les métiers informatiques, beaucoup moins pour les maçons !

Donc du moment que tu as un emploi, l'idée est de négocier avec ton patron ta « non-présence » au bureau dans la mesure où tu fais bien le job à distance. Un paquet de potes à moi fait ça d’ailleurs.

Comment devenir travailleur à distance ?

  • Définis précisément comment tu pourrais apporter de la valeur à ton employeur tout en travaillant à distance
  • Fais une liste d'arguments à présenter à ton employeur
  • Demande à ton employeur

Et que ça fonctionne ou que ça ne fonctionne pas… ça vaut toujours le coup de demander, même si ça te fait flipper.

Parce que ce qui est sûr, c’est que tant que tu n’essayes pas, tu n’as aucune chance que ça marche.

À noter : Même avant le Covid, beaucoup d'entreprises étaient déjà ouvertes à ce genre de demande. Et depuis le Covid, l'Etat soutient même ce genre d'initiative !

Mention spéciale 

Mention spéciale aussi pour faire des boulots sur place en voyageant. Ce n'est pas vraiment "être digital nomad" à proprement parler. Mais ça permet de vivre et travailler en voyage (sans le côté numérique).

Ryan Le sac à Dos a fait un super article sur le sujet : 40 façons de travailler et voyager autour du monde.

Ceci étant dit, on passe à la troisième option du digital nomadisme, ma préférée !

Devenir infopreneur

Qu'est-ce qu'un infopreneur ?

C’est quelqu’un qui propose des produits et/ou des services dématérialisés et les vends dans le cadre d’une structure légale (entreprise ou auto-entreprise).

Par exemple : vendre des ebooks, vendre des formations, coaching via Skype, consulting, etc…

Note 

Quelle est la différence entre un freelance et un infopreneur ?

Un freelance propose seulement des prestations de services à des entreprises ou des particuliers (et il est donc sous contrat)

Un infopreneur peut proposer des services également… mais aussi des produits, des infoproduits, et il peut même employer des personnes au sein de son entreprise.

Avantage d'être infopreneur par rapport aux deux autres options

Le truc, c’est qu’être freelance ou bosser à distance pour un patron (ou même trouver des boulots ponctuels en voyage) ça reste encore contraignant !

Il y a toujours un patron ou une minorité de clients qui déterminent comment tu dois faire les choses.

Être infopreneur donne bien plus de flexibilité.

Comment devenir infopreneur ?

  • Identifie une thématique dans laquelle les gens dépensent de l'argent
  • Identifie un problème spécifique de cette thématique pour lequel les gens réclament une solution
  • Crée un produit ou un service qui apporte une solution unique à ce problème
  • Attire les gens vers ton offre grâce à un canal d'acquisition (blog, site, Youtube, Instagram, publicité, etc…)
  • Vends ton offre
  • Développe ton business à partir de là
    • Crée d'autres produits
    • Attire d'avantage d'audience en améliorant ton marketing

Pour plus de détail sur le sujet : Article à venir ! (Je suis en train d'écrire un nouvel article bien costaud aussi sur ce sujet, je mettrai le lien ici quand il sera terminé !)

Et une fois que tu as déterminé comment gagner de l’argent sans être enchaîné(e) à un lieu fixe, tu es libre de t'installer où tu veux sur la planète !

Chapitre 3

Comment voyager ou vivre à l'étranger en tant que Nomade Digital


La grosse différence entre les voyageurs "classiques" et les nomades digitaux :

Le travail fait partie intégrante du voyage…

…et tu n'es pas pressé par le temps !

Comment voyager tout en travaillant ?

Un des aspects les plus fun du nomadisme, c’est de pouvoir voyager en même temps que tu travailles.

Note bien le « en même temps que tu travailles ».

C’est-à-dire qu’en tant que nomade digital, tu passes un certain temps à bosser.

C’est pas du pur voyage freestyle.

Benjamin parle même de son « expérience ratée » en tant que nomade digital quand il a voulu concilier voyage intensif et boulot nomade.

En gros, tu n'appréhendes pas de la même manière une semaine de vacances tranquillou en Thaïlande et du nomadisme digital long terme.

Perso, je préfère me caller plusieurs semaines voire plusieurs mois au même endroit, histoire d’avoir un certain rythme de vie, profiter du pays sans me sentir méga pressé.

Contre-exemple, il y a quelques années, en Amérique du Sud pour un voyage assez "court" de 6 mois, avec ma copine, on a voyagé en bougeant beaucoup (parce qu’elle avait sa soutenance de mémoire en septembre en France et qu’on voulait voir un certain nombre de choses avant). Résultat, je me suis retrouvé à taffer à 4700m d’altitude dans la cordillère des Andes, dans une station de bus au Chili, ou sur une place de village aux Galápagos.

Damien Fauché de pleindetrucs.fr au travail dans la Cordière des Andes

Un petit dèj et au boulot à 4700m d'altitude dans la Cordillère des Andes !

C’était le rush de temps en temps et c’était crevant.

Donc, l’étape 3, c’est de revoir ta notion du voyage.

Quand quelqu’un te dit, « Oh ! Tu sors pas avec nous ce soir, c’est dommage, tu devrais profiter de tes vacances ». Tu réalises que lui il est pressé parce que dans 2 semaines son boulot reprends mais toi, tu peux rester là 5 ans si t’en as envie.

En d’autre termes, pour devenir nomade digital, il te faut prendre le coup de dissocier voyage et vacances

…Tout en ayant la possibilité de prendre des vacances un peu quand tu veux quand même vu que tu gères ton emploi du temps !

C’est juste une manière de bosser qui implique un certain mode de vie.

D’ailleurs…

Chapitre 4

Construire sa vie de nomade


Il y a un tas de choses qui font partie de la vie de nomade digital

Et auxquelles on ne pense pas forcément quand on se lance dans cette voie !

Les voici :

Comment construire sa vie de nomade digital ?

Parce que c’est bien beau de devenir nomade digital, il y a plein de trucs qu’on n’imagine pas du tout quand on se lance dans l’aventure.

À commencer par le fait que tu deviens un genre d’ovni :

Plein de gens trouvent ça super cool mais quasiment personne n’est prêt à tenter la même chose, du coup, c’est pas évident de profiter pleinement de ta liberté géographique quand ton entourage est fixe.

Alors il faut composer avec ça. Soit tu te fais des potes nomades. Soit tu te débrouilles autrement.

Genre, tu passes un mois dans la ville où il y a ta famille. Puis tu pars 3 mois avec ta copine. Puis tu voyages 2 mois avec une bande de potes. Etc…

Je reçois des tas de mails de personnes qui assument que j’ai pas d’attaches, pas d’obligation, que j’ai eu la « chance » d’avoir une formation parfaitement adaptée, etc…

Et bien sûr, ce serait trop simple ^^

À la base, j’ai un bon vieux CDI des familles et aucune formation à la création d’entreprise. J’ai une famille avec laquelle je m’entends bien. Une copine. Et des amis.

Être nomade, ça ne veut pas dire tout lâcher pour partir à l’aventure !

Donc, si tu veux devenir nomade digital, prends bien ça en considération : construit ta vie en incluant le nomadisme parce que tu ne te définis pas seulement par ton activité. Tout le reste compte autant.

C’est pour ça qu’il faut aussi que tu trouves ton équilibre.

Chapitre 5

Comment trouver son équilibre en tant que Digital Nomade


Les choses à prendre en considération pour adopter ce mode de vie sur le long terme.

Comment trouver son équilibre quand on est nomade digital ?

Être nomade digital, ce n’est pas être obligé de voyager tout le temps.

Bien sûr, les premières années, c’est normal d’être à fond et de croquer le monde au maximum.

Après, tu peux temporiser en fonction de ce qui compte pour toi.

Avoir un chez-toi (j’ai acheté mon premier appart l’an dernier). Passer du temps avec ta famille, tes amis, ton couple si ton/ta partenaire n’est pas nomade. Ce genre de choses.

Puis aussi définir ce que tu attends personnellement de ton activité de nomade. Si t’es nomade et que tu gagnes 3 francs 6 sous en vivant dans une guest house au Cambodge, et que tu n'économise rien du tout, c’est pas la même chose que si tu as un vrai business en ligne et que tu peux te permettre de louer une villa dans les hauteurs de Naples et économiser des dizaines de milliers d’euro chaque année 😉

Damien Fauché de pleindetrucs.fr sur une terrasse dans les hauteurs de Naples avec vue sur le Vésuve

Couché de soleil depuis les hauteurs de Naples. Easy Life ^^

Être nomade, c’est un état d’esprit de liberté.

Et il y a autant de manière d’être nomade que d’individus :

Ce sont des choix à faire, qui impliquent des actions différentes. C’est toi qui vois.

Écoute tes envies et adapte ton nomadisme en fonction.

Devenir nomade digital, ce n’est pas un choix de vie à prendre à la légère. Il n’y a pas de chemin tout tracé. Ça demande de la réflexion, de l’action et beaucoup de persévérance.

Ça prends du temps. Si tu débutes aujourd’hui, compte au moins une année.

Ce n’est certainement pas pour tout le monde (parce que tout le monde n’a pas envie de ça pour commencer ^^).

Mais si ça te branche de devenir nomade digital, la meilleure chose à faire, c'est de recevoir des conseils pertinents pour y arriver.

C'est gratuit, et ça se passe par ici :

Recevoir la formation continue pour devenir un Humain Libre (et Nomade Digital si ça te chante)

Bonne journée amig@ et à très vite,

Damien PleinDeTrucs.fr

- Damien

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
Hervé Lero de changeons.fr invité sur pleindetrucs.fr

Comment se faire des amis facilement

Mon pote Hervé de changeons.fr vient de sortir un bouquin pour devenir super sociable en 30 jours. Je l’ai lu en avant-première. Et je l’ai trouvé méga-bien :p

L’histoire d’Hervé est super intéressante : il y a quelques années, c’était un timide maladif, je le connaissais pas encore à l’époque. Quand je l’ai rencontré (en 2014), j’aurais pas imaginé un instant qu’il puisse avoir été timide un jour dans sa vie ^^

Son truc, c’est qu’il a « appris » à devenir social. Avec du courage et beaucoup de pratique. Et ses résultats sont vraiment balèzes.

Du coup, je l’ai invité à partager ses connaissances avec nous pour devenir « super social ». Il a été carrément généreux dans cet article : il nous offre une myriade de réflexions intéressantes et pratiques qu’on peut appliquer illico pour développer nos compétences sociales immédiatement !

C’est du lourd. Enjoy amig@ :

On a tous plus ou moins intuitivement déjà réussi à se faire des potes. À force de passer du temps avec un collègue ou un camarade de classe, ça crée des liens naturellement.

Parce que le fond de ta personnalité, elle est cool.

Mais des fois, t’as peut-être du mal à la mettre en avant. Surtout avec des inconnus, ou des gens que tu connais peu.

Ça devient moins évident de se faire des amis régulièrement et quand on veut, surtout à l’âge adulte.

Du coup, la plupart des gens ont un cercle social un peu par défaut. Soit par la quantité d’amis (quelques très bons potes et derrière c’est le désert), soit par la qualité de certains amis qui ne nous correspondent pas vraiment. Ou qui nous tirent vers le bas. On a tous eu dans nos amis le ou la relou(e) de service qui passe son temps à se plaindre de tout, ou le pote un peu trop vanneur qui passe son temps à rabaisser les autres.

Et souvent, on s’en contente.

Parce qu’on ne s’en rend pas compte, ou parce qu’on ne se pose pas les bonnes questions.

Par exemple, est-ce que tu savais que d’après une étude scientifique (de James Fowler et Nicholas Christakis), si tu as un ami obèse dans ton entourage tu multiplies les chances de devenir toi aussi obèse ?

Et c’est vrai pour toutes les caractéristiques de tes proches.

On devient la somme des 5 personnes qu’on fréquente le plus souvent.

Et les 5 personnes qu’on côtoie le plus, on a le pouvoir de les choisir avec attention.

Si tu t’entoures de personnes plaintives, qui te répètent que c’est la crise en ce moment et que le monde est dangereux, il y a fort à parier que d’ici un an tu n’auras pas un état d’esprit très positif : tu ne vas pas vouloir monter ta boîte (c’est la crise ma bonne dame !), tu ne vas pas beaucoup voyager (c’est dangereux !).

Si au contraire tu choisis de t’entourer de personnes positives (j’insiste sur le mot choisir, car ça ne dépend vraiment que de toi) qui voyagent beaucoup, sont ouvertes aux rencontres et sont elles-mêmes entreprenantes, alors dans un an ton vœu de monter ta société au Pérou sera peut-être déjà exaucé.

Juste parce que ton entourage t’aura envoyé les bons signaux, t’aura encouragé, tiré vers le haut.

Tes potes, ils peuvent être inspirants. Ils peuvent t’aider à faire ce que tu as envie de ta vie.

Si tes amis actuels sont juste sympas, c’est cool tu passes des bons moments avec, mais tu pourrais vraiment passer au niveau supérieur.

Tu pourrais dans un premier temps compléter ton cercle social actuel, en rencontrant des personnes qui t’inspireront par leur passion ou leur comportement.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais comment on fait pour rencontrer des gens qui nous correspondent vraiment ?

Let’s go !

Améliore dès aujourd’hui ton cercle social

On va faire un petit exercice pratique pour t’aider à améliorer dès aujourd’hui ton cercle social. Prêt ?

1/ Détermine tes valeurs importantes

Autrement dit, les valeurs qui te semblent indispensables parce qu’elles comptent pour toi.

Pour moi, ça pourrait être le respect, la tolérance, l’honnêteté.

2/ Détermine qui dans ton entourage ne respecte pas tes valeurs importantes

On va voir quelques exemples :

Ta copine Caro est super marrante, mais elle fait des remarques racistes. Comme tu l’aimes bien, tu ne la reprends pas à chaque fois, tu fais même semblant de rire à ses remarques déplacées parfois. Et paf, viol de tes valeurs respect et tolérance.

Ton pote Ludo est carrément cool, mais il trompe sa copine tous les week-ends et te demande de mentir pour le couvrir. Pourtant sa copine tu l’aimes bien, et ça te fait des noeuds au cerveau de devoir lui mentir. Et paf, viol de tes valeurs respect et honnêteté.

Ton oncle Dédé est un bon vivant, mais il te raccompagne en voiture alors qu’il est bourré après les repas de famille, et te dit qu’il n’a pas bu. Bim, dans ta face les valeurs honnêteté et respect.

Ces exemples ils concernent mes valeurs, pour toi ça sera peut-être complètement autre chose.

À ce stade, tu devrais déjà avoir repéré quelques personnes dans ton entourage qui violent certaines de tes valeurs.

3/ Fais du tri dans ton entourage actuel

Le but ça ne va pas être de juger les autres, mais juste de déterminer ceux et celles qui ne correspondent pas à tes valeurs principales.

Ce n’est pas un jugement dans le sens où quelqu’un qui arrive tout le temps en retard ça va me souler moi, mais ça ne sera pas un problème pour mon voisin qui lui aussi est tout le temps à l’arrache.

Là on parle de ce que tu veux. De tes goûts et de tes valeurs personnelles.

Dans la liste des personnes qui violent une ou plusieurs de tes valeurs, tu vas te demander lesquelles sont les plus négatives pour toi.

Je te conseille d’en choisir 3.

Ces trois personnes, tu peux choisir dès aujourd’hui de beaucoup moins les côtoyer.

Moins voir les personnes qui ont une influence négative sur toi, ça va changer ta façon de voir les choses.

Continuer à les voir régulièrement, c’est comme nager avec un poids de 2 kilos attaché à chaque pied : ce n’est pas impossible, mais c’est épuisant, et ça risque de t’entrainer vers le fond un jour ou l’autre.

Imagine maintenant qu’à la place de ces trois personnes plutôt négatives, on mette trois personnes qui t’inspirent vraiment, qui partagent tes envies, tes passions, qui te poussent à te dépasser.

Ça sonne déjà un peu mieux, tu ne penses pas ?

On va donc voir comment faire pour trouver des personnes qui correspondent à cette définition.

4/ Détermine tes rêves et tes passions

Tu vas lister au moins 2 ou 3 de tes rêves ou passions.

Si tu n’en as pas, essaie des choses nouvelles régulièrement, ça t’aidera à trouver ce qui te motive vraiment. Ça n’a pas besoin d’être la passion de ta vie (si c’est le cas tant mieux !), une activité qui te rend curieux ou qui t’amuse ça suffit dans un premier temps.

Disons que c’est la musique, les voyages et la danse.

Tu vas ensuite te poser la question :

« Où se trouvent les autres gens passionnés par ces domaines ? »

Si je cherche au hasard dans la rue, j’ai peu de chance de trouver des gens passionnés de danse. Surtout si c’est un type de danse spécifique, tomber sur un danseur de cha-cha-cha par pure coïncidence ça relève du gros coup de bol, autant jouer au loto.

La chance, on va la provoquer.

Comment se faire des amis facilement

5/ Fais un pas vers l’entourage de tes rêves

On va donc faire un premier pas dans l’univers où se trouvent les gens qui partagent nos passions.

Pour la musique, tu peux par exemple commencer à rechercher des concerts autour de chez toi.

T’inscrire à un cours de guitare ou de batterie.

T’inscrire sur le forum de ton groupe préféré.

Ça, tu peux le faire, dès cette semaine.

Fais cet exercice sur tes trois rêves ou passions. En faisant ça, tu enclenches la première pièce de l’engrenage.

Mine de rien, si tu appliques vraiment ça, tu vas te donner la chance d’être plus heureux. Et c’est vraiment pas dur à mettre en place.

Parce que si tu t’entoures de potes musiciens, tu multiplies par 100 ou par 1000 tes chances de vivre ton rêve de monter un groupe et de jouer sur scène par rapport à un entourage qui n’aime pas la musique. Parce qu’ils te tireront vers le haut, te présenteront d’autres passionnés de musique, peut-être même ton futur bassiste ou ton manager, et ils t’encourageront dans tes projets musicaux.

6/ Va à des évènements liés à ta passion

Maintenant que tu es inscrit, tu vas aller à ces évènements. Seul ou avec un ami pour t’accompagner, peu importe. Évite juste d’y aller en groupe, ça te donnerait moins envie d’échanger avec de nouvelles personnes.

Peu importe que tu sois débutant complet ou confirmé.

Le but, ça va être de passer un bon moment en exerçant une de tes passions.

Et de te connecter aux autres qui sont là pour la même raison !

Si tu débutes, dis-toi que tu n’es surement pas le seul dans ce cas. Repère les autres débutants et va leur parler !

Parce qu’ils n’attendent surement que ça. Ils seront contents que quelqu’un brise la glace.

Demande aussi des conseils aux plus confirmés, sans être insistant.

Finalement, dans le contexte de ta passion, c’est assez facile de parler avec les gens autour, parce que les sujets de conversation sont déjà tout tracés au début !

Tu as très peu de risques de te tromper si tu parles escalade à un fan de grimpe pour l’aborder.

Si tu aimes les voyages, tu peux soit commencer à voyager, soit faire une activité liée (j’appelle ça une activité connexe) : apprendre une langue étrangère par exemple.

Pour ça, prends des cours collectifs, ou va à des soirées polyglottes ou meetups : c’est un moyen génial de rencontrer des gens qui viennent d’autres pays ou qui ont cette envie d’apprendre une autre langue, et avec qui tu pourras parler voyages sans problème !

En plus tout le monde est là pour la même chose : parler anglais / espagnol / moldave ou la langue de ton choix et rencontrer des gens.

Tu n’auras donc pas la pression de te demander si tu les déranges ou s’ils sont ouverts aux rencontres.

7/ Apprends à avoir une conversation intéressante

Pour intéresser tes nouveaux interlocuteurs, tu vas, à un moment ou à un autre, parler d’autre chose que de la passion commune, forcément.

Et là, tu te demandes peut-être : mince, de quoi je vais bien pouvoir parler….

La réponse : de ce que tu as envie.

Avec des inconnus, fais comme avec tes potes : si tu as envie de faire une blague ou un jeu de mots pourri fais-le, si tu as envie de parler de spaghettis bolognaise ou du dernier film que tu as vu, ce n’est pas un souci !

Souvent avec des inconnus, on se met des limites. Auto-censure power.

Du coup ça donne des conversations hyper ennuyeuses, du type :

Tu t’appelles comment ?

Tu travailles dans quoi ?

Tu habites où ?

Tu viens souvent ici ?

Il fait beau hein?

Oaaaahhhh (bruit de bâillement) !

Démarque-toi de 95% des gens qui vont avoir cette approche (ce chiffre est tiré de mon chapeau magique, mais d’après mes expériences on est pas loin de la vérité !).

Sors du schéma classique. Comment ? En te comportant avec des inconnus comme tu te comportes avec tes potes.

Fais comme si vous vous connaissiez depuis longtemps.

Zappe la phase CV.

Passe direct à des conversations qui te plaisent. Ne filtre pas. Laisse aller.

Au début ça va peut-être te paraître contre-intuitif, mais en réfléchissant : tes potes t’aiment pour ta personnalité. Sans filtre.

Bien sûr, en étant toi-même dès le début, tu vas polariser davantage. Mais c’est une bonne chose.

Plus de gens vont t’aimer. Certains n’accrocheront pas à ton humour ou à ton style. Pas grave, ça n’aurait pas collé avec ces gens de toutes façons, plus vite tu t’en rends compte et moins tu perds de temps.

Si tu n’as pas d’idées de sujets de conversation, tu peux demander à l’autre s’il a voyagé récemment par exemple, et embrayer sur le sujet des vacances et voyages : c’est un sujet que la plupart des gens apprécient (c’est plus agréable de se souvenir de ses voyages que de parler de son boulot en général !).

8/ Le réflexe pour transformer l’essai

Une fois que tu as parlé à ces gens, passé un bon moment avec eux, il y a une chose à faire, systématiquement : c’est de prendre leurs coordonnées.

C’est tout con, mais souvent on se dit : « À une prochaine ! ». Et si on vit dans une grande ville (donc quasiment aucune chance de se recroiser par hasard), autant se dire : « Adieu, on ne se reverra jamais ! ».

Si tu veux te donner une chance de revoir ces personnes et d’en faire des futur bons amis ou bonnes copines, tu vas prendre l’habitude de leur demander leur numéro ou leur facebook.

En général on demande ça à la toute fin. C’est bien, mais je préfère le faire de manière plus fluide au cours de la conversation.

On parle d’un endroit sympa : hop, je lui demande son numéro en lui disant que je lui enverrai le lien.

On parle de notre passion commune et j’ai prévu une activité liée à ça ? Je lui dis que je lui proposerai quand j’irai, et je prends son facebook.

Ça n’a pas besoin d’être compliqué. C’est normal de prendre des coordonnées des gens avec qui tu as passé un bon moment.

Évite juste de te barrer juste après avoir pris le numéro, ça donne un peu l’impression que ton seul but c’était de chopper son 06 ou 07. C’est pour ça que je préfère le faire au milieu.

9/ Sois actif avec tes contacts.

Pour transformer tes rencontres récentes en amitié, je te conseille de proposer rapidement aux gens de les revoir, et de le faire de la bonne manière.

Utilise des formulations qui donnent envie, oublie le texto : « Je m’ennuie, quelqu’un veut sortir ce soir ? » et opte pour des formulations plus enthousiastes.

« Demain soir je vais à un concert gratuit dans mon bar rock préféré, j’ai écouté la démo du groupe et ça a l’air vraiment cool ! » ça donnera plus envie à un fan de rock de te suivre.

En début d’amitié, l’intérêt décroit très vite, donc mon conseil c’est de proposer ce plan dans les jours qui suivent la prise de coordonnées, une semaine max, sinon l’envie de se voir diminuera des deux côtés.

Si elle n’est pas dispo, tu peux proposer un second plan quelques jours après, un troisième si tu sens que la personne a vraiment des excuses valables. Au delà, laisse tomber et rencontre d’autres gens, ou laisse la personne revenir d’elle-même vers toi : tu n’as pas envie de devoir supplier les gens de te voir.

10/ Expérimente, et amuse toi.

Enfin, dernier conseil pour cet article, sois toujours dans l’amusement et la curiosité durant tout le processus.

Se faire des amis, partager des choses, ça ne doit pas être douloureux ou stressant. Ne te mets pas d’enjeu trop important : tu y vas avant tout pour t’amuser, et rencontrer si possible des gens cool.

Parfois ça sera le cas. Parfois non. Mais dans tous les cas si tu prends du plaisir à parler à des nouvelles personnes, tu multiplieras tes chances d’en faire des amis.

Si tu ressens une peur d’aborder des inconnus ou si tu n’es pas à l’aise avec les autres, ne t’en fais pas : ça s’apprend. J’étais timide maladif dans le passé, et j’ai appris et développé toutes ces capacités sociales. Tu peux facilement faire la même chose si tu en as envie.

Un grand merci à mon pote Damien de m’avoir laissé la plume (ou plutôt la souris) pour écrire sur son blog, et te donner des pistes pour te faire des amis les doigts dans le nez !

C’était Hervé Lero, du blog changeons.fr, je te dis à très vite !

 

Note : Si tu veux jeter un œil au nouveau bouquin d’Hervé, ça se passe par là : 

Perso, je le recommande à fond si t’as l’intention de mettre un coup de boost à ta vie sociale. Y’a pas de blabla, c’est concret, le style est sympa, ça donne un tas de pistes à explorer.

 

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
pleindetrucs.fr, le mode par défaut

Le mode par défaut qui régit ton monde

Quand on est dans une situation de doute, d’inconfort, de stress ou n’importe quoi qui ne soit pas confortable : on a tendance à rentrer dans son « mode par défaut ».

C’est-à-dire qu’on va agir automatiquement en fonction de nos habitudes.

Un exemple simple : Tu es fatigué, tu as faim, tu es un peu énervé, tu veux aller au restau. Dans ce cas-là, c’est fort probable que tu ailles dans un restau que tu connais déjà et que tu aimes bien.

Pourquoi ? Parce que c’est rassurant. Tu vas vers le confort de ce qui est connu.

De cette manière, dans une certaine mesure, tu es en contrôle de la situation. Tu sais que la nourriture va te plaire, tu sais que la serveuse est super sympa et tu as une idée assez précise du prix que tu vas payer.

C’est le mode par défaut.

Et ça s’applique pour tous les domaines, pas seulement la bouffe.

Autre exemple : Tu dois rendre un dossier important au boulot, tu es en retard, ton boss te met la pression. Pif, paf, tu passes en mode par défaut.

Et là, évidemment, le mode par défaut de chacun est différent.

Peut-être que ça te paralyse, que tu te fermes au monde, que tu te focalises sur ta tâche en suant ton stress à grosses gouttes, que ton cœur bat à cent à l’heure, que tu aimerais être ailleurs et que ton cerveau est sur le point d’exploser.

Peut-être que ça t’excite, que tu sens l’occasion de montrer ce dont tu es capable et qu’une énergie vibrante parcours ton corps.

Encore un exemple : Tu es en soirée et tu ne connais pas grand monde, tu aimerais rencontrer des gens.

Un mode par défaut possible : Tu ne parles à personne, tu attends qu’on vienne t’aborder, tu te dis qu’après tout, tu es nouveau(elle) ici et que ce n’est pas à toi de faire le premier pas.

Autre mode par défaut possible : Tu remarques quelqu’un qui te semble sympathique, tu viens te présenter et tu commences à t’intéresser à cette personne, tu lui poses des questions et tu ouvres le dialogue.

Bien sûr, il y a encore des tas et des tas d’autres modes par défaut possibles : tu peux faire des blagues avec tout le monde, tu peux boire comme un trou et ne plus savoir ce que tu racontes, tu peux te plaindre sans cesse, etc…

Ton mode par défaut, c’est ce que tu fais habituellement, en autopilote.

Et évidemment, en faisant un effort conscient, tu peux faire des choses différentes de ton mode par défaut.

Par exemple dans cette soirée tu peux délibérément te « forcer » à aller parler aux autres même si tu ne le fais pas d’habitude.

La puissance du mode par défaut, c’est que tu agis de telle ou telle manière PAR DÉFAUT. Au cas où ce serait pas encore clair pour certains…

Te lever à 5h du matin, tu peux évidemment le faire ponctuellement. Mais lorsque tu le fais tous les jours depuis plusieurs mois, ça devient ton mode par défaut.

Pareil pour aller courir 10km en fin d’aprèm tous les jours.

Pareil pour travailler 1h sur ton projet perso tous les jours.

Tu vois l’idée.

Alors, pourquoi je te parle de ce putain de mode par défaut depuis tout à l’heure ?

Parce que c’est extrêmement important pour déterminer la vie que tu mènes.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’être en super bonne santé parce que tu manges équilibré et que tu fais du sport.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’assouvir tes besoins psychologiques de connexion parce que tu arrives facilement à créer des liens avec les autres.

Imagine que ton mode par défaut te permette d’avoir une bonne confiance et une bonne estime de toi parce que tu as une discipline qui te permet de mener une vie en accord avec tes valeurs.

Certaines personnes voient la vie comme une succession d’actes isolés.

Ils se disent que dans la mesure où faire une action donnée leur semble super difficile, ils ne veulent pas persévérer dans cette voie.

Par exemple faire 10 séries de 10 pompes avant le petit dèj peut sembler inaccessible pour quelqu’un qui ne fait pas de sport.

Alors que pour quelqu’un qui fait de la boxe depuis des années, c’est un simple échauffement quotidien pour commencer la journée.

En pratique, je pense que les actions isolées n’amènent pas forcément de grands résultats.

À part se suicider ou braquer une banque ou d’autres trucs irréversibles du genre qui sont plutôt des fuites de sa propre réalité qu’autre chose.

Si tu veux atteindre un résultat donné, une action isolée ne te fera pas avancer des masses, il faut que ton mode par défaut te permette de l’atteindre.

À mon avis, c’est méga-important.

Alors, comment tu modifies ton mode par défaut ?

C’est simple :

  • Déjà, tu arrêtes de te plaindre. On s’en fiche que tu penses que c’est parce que ton papa ne t’écoutais pas quand tu étais gamin que tu es devenu timide maladif. On s’en fiche que tu crois que tu ne peux pas poursuivre tes rêves parce que tu dois t’occuper de tes enfants. On s’en fiche que tu aies des problèmes de gestion émotionnelle parce que tu as accumulé un paquet d’échecs dans le passé.

    Quand je dis, « on s’en fiche », c’est pas qu’on n’en a rien à faire, c’est juste que c’est comme ça et qu’on n’y peut rien.

    Alors ça ne sert à rien de s’en plaindre.Ta situation, c’est ta situation. Tu commences de là et tu fais avec.

  • Si tu veux une méthode détaillée et structurée étape par étape : tu lis mon livre, la Danse de l’Air. Facultatif !
  • Tu identifies ton mode par défaut actuel.
  • Tu identifies le mode par défaut qui te permettrait d’atteindre tes objectifs de vie.
  • Tu te donnes un objectif mesurable sur 30 jours pour progresser vers ton mode par défaut ciblé. En te basant sur ton mode par défaut d’aujourd’hui bien entendu. Hein, si tu n’as jamais fait de sport, ne commence pas par faire 100 pompes tous les jours avant le petit dèj, c’est un coup à te démotiver illico.
  • Tu tiens les 30 jours.
  • Puis tu continues.
  • Et bim ! Tu es sur le chemin pour atteindre tes objectifs ! Youpi !

Comme je l’ai dit, c’est simple mais c’est loin d’être facile.

En tout cas, prendre conscience de l’existence et de l’importance du « mode par défaut », ça m’a bien secoué la tronche.

J’espère que ça pourra te servir aussi.

Et avant de finir, je voulais te dire merci.

Merci à toi de lire mes articles. Ça servirait pas à grand-chose que j’écrive si tu ne me lisais pas.

Je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre pleindetrucs.fr et c’est vraiment cool.

Donc merci à toi, spécifiquement, qui a lu tout l’article et qui continue de lire ces mots !

C’est génial de partager ces réflexions avec toi. J’ai un max de gratitude.

Et j’aime bien l’idée qu’ensemble on peut aider des gens à se sentir libre dans leurs vies !

Merci de faire partie de l’aventure et qu’on avance ensemble 😉

Bonne journée amig@ et à très vite !

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
pleindetrucs.fr

Pourquoi certaines personnes réussissent ?

Dans la vie, il y des gens qui réussissent.

Et d’autres qui n’y arrivent pas.

Peu importe le sens qu’on accorde au terme réussir.

Il y en a qui sont bons à l’école. D’autres qui se fadent des résultats médiocres toute leur scolarité.

Il y en a qui apprennent la guitare en un mois. D’autres qui abandonnent au bout d’une semaine.

Il y en a qui sont des superstars sociales. D’autres qui n’ont pas d’amis.

Il y en a qui courent des marathons. D’autres qui commencent à fusionner avec leur canapé.

Il y en a qui ont un boulot qu’ils adorent. D’autres qui dépriment chaque matin.

La question du jour, c’est POURQUOI certains réussissent et d’autres non ?

Alors, évidemment les premières réponses qui viennent en tête, c’est :

La motivation et les capacités.

Et c’est clair que ça fait partie de l’équation.

Le truc, c’est que parfois, des gens sont hyper-motivés pour quelque chose, mais ils n’ont aucune progression.

Pour prendre un exemple bien parlant de notre jeunesse : la fille ou le gars qui bosse comme un malade pour avoir de bonnes notes à l’école et qui reste tout juste médiocre.

Ou celui qui veut sincèrement créer son indépendance financière mais qui, en pratique, n’investit son temps et son argent nulle part et reste employé.

Être motivé, ça ne suffit pas.

Alors ça voudrait dire qu’ils n’ont pas les capacités ?

Je ne pense pas non plus.

À mon avis, la motivation et les capacités sont loin d’être les seules causes de la réussite.

Ce qui différencie surtout quelqu’un qui réussit ce qu’il entreprend et quelqu’un qui échoue, c’est sa capacité à prévoir ce qu’il faut faire pour réussir.

C’est-à-dire sa capacité à comprendre l’implication réelle que demande le succès dans un domaine donné. Que ce soit le succès professionnel, amoureux, social, familial, sportif, etc…

J’aime bien appeler ça : l’épreuve de la réalité.

Par exemple, si tu crois qu’en t’entrainant à la guitare 10 minutes par jour, tu vas jouer comme Jimi Hendrix dans 3 semaines, tu te plantes complètement sur la réalité.

Tu auras beau être hyper motivé(e) et hyper compétent(e), c’est pas ça qui va te permettre de réussir.

Pourquoi ?

Parce que dans ta représentation du succès, il te fallait t’entrainer 10 minutes par jour pendant 3 semaines pour jouer comme Jimi.

Et là, au bout d’une semaine de pratique, avec tes doigts à moitié en compote et tes premiers accords qui sonnent comme un chat à l’agonie, tu réalises que t’étais loin du compte.

Alors soit tu révises ton idée de l’implication nécessaire pour atteindre ton objectif – Par exemple, disons 10 ans de pratique intensive dans le cas où tu aies déjà de grandes dispositions naturelles – soit tu révises tes objectifs – et tu te dis que si t’arrives à jouer « I’m yours » de Jason Mraz d’ici 3 mois, ce sera déjà très bien – soit tu te dis que finalement, tu n’en as pas tellement envie que ça, et tu arrêtes.

Pif, paf, erreur de pronostic au niveau du temps d’implication (entre autre). La réalité l’emporte.

Ça peut aussi être une erreur sur la méthode.

Si tu décides de pratiquer la guitare 8h par jour tous les jours mais que tu penses qu’il faut jouer les accords avec les cheveux et gratter les cordes avec tes omoplates… bon, outre le fait que tu aurais de graves troubles psychiatriques, tu aurais aussi de grandes difficultés à progresser.

C’est pareil pour ceux qui galèrent à l’école.

Peut-être qu’en théorie, ils pensent qu’il suffit de bosser 3h par soir pour progresser. Mais peut-être qu’en pratique, le temps de travail n’est pas le problème, c’est leur manière de l’utiliser.

Et pour celui qui piétine pour créer son indépendance financière, peut-être qu’il croit qu’il lui faut plus de compétences et l’assurance à 100% que son projet va marcher pour enfin se lancer. Mais peut être qu’en pratique, il n’y a jamais d’assurance à 100% qu’un projet va marcher. Peut-être aussi qu’en pratique, il ne pourra acquérir les compétences que lorsqu’il aura commencé.

Dans tous les cas, c’est une erreur sur les attentes et l’implication que demande le succès.

Et là, évidemment, la question qui brûle toutes les lèvres, c’est :

« Ok, jovial camarade, mais comment on fait pour deviner par avance ce qu’il faut vraiment faire pour réussir ? »

Content que tu poses la question mon petit farfadet à la myrtille, on va y répondre en moins de temps qu’il ne faut pour répéter 370 fois : « I’m blue, dabedee dabedaa ».

Peut-être que tu veux apprendre la guitare.

Peut-être que tu veux avoir de bonnes notes.

Peut-être que tu veux courir un marathon.

Peut-être que tu veux créer ton propre business.

Peut-être que tu veux devenir président(e) de la république.

Peu importe.

Il y a des gens qui l’ont déjà fait.

Demande-leur.

Lis-leurs biographies.

Renseigne-toi sur leurs vies.

Tant que tu ne l’as pas fait toi-même, ils savent mieux que toi.

Et si tu veux faire quelque chose que personne n’a jamais fait, il y a des gens qui ont déjà fait quelque chose qui s’en approche.

Ça te permettra déjà de te faire une idée de ce qu’il faut accomplir pour réussir.

Mais peut-être que ça ne suffira pas.

Peut-être que tu devras l’expérimenter toi-même : être confronté en pratique à la réalité.

Et peut-être que cette semaine de guitare avec tes doigts en compote et les feulements félins discordants te seront nécessaires pour réévaluer l’épreuve de la réalité.

Plus tu observes la réalité, plus tu réalises le véritable prix à payer de chaque chose.

Et tu décideras alors si tu es prêt(e) à le payer.

Tu peux souhaiter un résultat mais ne pas vouloir payer son prix.

Par exemple, j’aimerais dessiner comme Glenn Keane, mais je n’ai pas du tout envie à l’heure actuelle de passer 8h par jour à pratiquer pour y arriver.

L’épreuve de la réalité, ça te permet de réaliser ce qu’il te faut faire pour réussir et choisir si tu veux le faire ou non.

Tant qu’une idée se forme uniquement dans ta tête, tu peux avoir l’illusion du succès.

Tu peux croire dur comme fer que dans 3 semaines, tu joueras comme Hendrix.

Tu peux croire qu’en bossant 1h par jour pendant 1 mois, tu vas gagner 1000€ par mois sur internet.

Tu peux croire qu’en lisant des dizaines de livres de développement personnel, tu vas améliorer ta confiance en toi.

Tu peux croire qu’un jour tu vas découvrir comme par enchantement l’idée parfaite de ce que tu veux faire de ta vie.

Tu peux croire qu’en répétant les choses que tu fais déjà, tu auras des résultats différents.

C’est du flan.

C’est une réalité factice.

Le monde réel est dehors.

Le succès se mesure dans le monde réel.

Et tu auras beau être une personne compétente et motivée, si tu ne te confrontes pas à la réalité, tu n’auras aucun résultat.

Quelques principes à prendre en considération avec des chiffres complètement arbitraires :

  • Si tu veux atteindre un résultat, observe 10 personnes qui l’ont déjà atteint
  • Donne-toi un objectif quantifiable relativement court : 3 mois (Être capable de jouer « I’m yours », avoir défini ce qui te plaît vraiment et avoir créé et vendu un produit ou service dans ce domaine, arriver à courir 22km, etc…)
  • Décompose cet objectif en sous objectifs mensuels
  • Décompose ces sous-objectifs en sous objectifs hebdomadaires
  • Constate précisément là où tu en es à l’heure actuelle
  • Pratique UN MOIS
  • Constate tes résultats
  • Si tu progresses, continue
  • Si tu ne progresses pas (ou trop peu), re-observe les gens qui ont atteint le résultat que tu convoites (ou demande-leur de l’aide) puis change de stratégie
  • Recommence

Le succès, ça se planifie.

Comme le dit tonton Keith Ferrazzi dans « Never Eat Alone » :

« Foirer sa planification, c’est planifier son échec »

Alors pourquoi certaines personnes réussissent ?

Parce qu’elles connaissent le prix à payer pour réussir.

Et qu’elles le payent.

La motivation et les capacités sont juste des bonus.

Mais bon… encore une fois, c’est juste une idée !

Je veux bien ton avis là-dessus dans les commentaires.

Et merci de partager l’article si tu l’as aimé 😉

Ça ne te prendra que quelques secondes, ça pourra m’aider à développer le blog et ça pourrait même aider tes amis ! Merci !

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
pleindetrucs.fr

Comment surmonter la peur de l’échec

Peut-être que tu es parfois en prise au terrible : « Je vais pas y arriver ». L’effroyable peur de l’échec.

Que ce soit pour créer ton propre business, commencer la guitare, apprendre une nouvelle langue ou partir tout(e) seul(e) à l’autre bout de la planète, la peur de l’échec pointe le bout de son nez.

Il y a cette voix dans ta tête qui te dit « Et si ça ne marchait pas » et « Je n’ai pas envie de faire tous ces efforts pour RIEN » ou encore « Je ne sais pas comment passer à l’étape suivante » ou tout simplement « J’ai peur de l’échec ».

Et cette voix, elle te retient de passer à l’action, comme des chaînes invisibles et pourtant très solides.

Aujourd’hui, je te propose un moyen de les faire exploser.

Et là, il y a deux trucs à prendre en compte :

Premièrement, la peur de l’échec ne s’en va jamais. Paf dans ton * fuchsbau* !

Deuxièmement, tu peux quand même surmonter ta peur de l’échec. Ouf, on a eu chaud !

Échouer, c’est quelque chose d’assez commun en somme.

Par exemple, un bébé qui apprend à marcher échoue des dizaines de fois, voire des centaines avant de tituber maladroitement sur ses petites gambettes. Un jour, éventuellement, il arrive à marcher.

Tout processus d’apprentissage est similaire.

Personne n’a la science infuse.

Les échecs amènent au succès.

Papi Winston Churchill présente les choses sous cet angle :

« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre ton enthousiasme gamin. »

Alors évidemment, ça fait peur de se planter.

Et c’est là que je te présente le code secret que j’utilise pour surmonter la peur de l’échec :

N’envisage pas l’échec.

Ça ne veut pas dire que tu ne vas pas échouer. Perso, je me ramasse la gueule trois fois par semaine !

Ça veut dire que quand tu commences un truc, n’importe quoi, tu le fais de tout ton cœur sans envisager que tu vas échouer.

Comme le disait mon prof de judo, Jean-Claude Yoda :

« N’essaie pas. Fais-le, ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai. »

Quand j’ai quitté ma situation « confortable » CDI, BMW, villa pour créer mon entreprise de jeux-vidéo et bosser avec une ONG au Cambodge, tout le monde m’a demandé horrifié : « Olala mais si ça ne marche pas, que tu n’arrives pas à t’en sortir, comment tu vas faire ? »

Et ma réponse : « Plan B : pas de plan B ».

Alors là, attention, j’introduis une méga-nuance : ça ne veut pas dire que je faisais ça sur un coup de tête, ni que je sautais dans la gueule du loup sans aucune préparation, loin de là.

Ça veut dire que je ne me laissais pas d’autre issue possible que la réussite. En pratique, j’avais un matelas financier assez confortable, et je savais très bien que je pouvais toujours retrouver un travail d’employé en cas de grosse galère.

Le truc, c’est que ce n’était pas réellement une option que je m’autorisais à prendre.

Si tu t’autorises à échouer, tu vas échouer.

Pourquoi ?

Parce que ton cerveau envisage une fuite dans l’échec.

Du genre « Si je n’y arrive pas, je peux toujours faire ceci ou cela ».

Et la dure et froide vérité, c’est que tu vas échouer. Des tas de fois. Tout comme j’ai échoué des tas de fois.

Mais ce n’est pas grave. Parce que ce n’est pas une fin en soi.

Nouveau tatouage pour ton front :

« L’échec n’est pas une fin en soi, c’est une étape vers la réussite »

– Damien Fauché, pleindetrucs.fr. Auto-citation power !

Concrètement, tu vas te manger les dents cinquante fois. Tu vas te dire que c’est trop dur. Tu vas vouloir abandonner.

Ça fait partie du processus.

Et un beau jour, tu vas voir que tous tes efforts ont payé.

Tu vas encaisser un chèque de 8000€.

Tu vas voir un levé de soleil sur la Cordillère des Andes et ce sera juste parfait.

Tu vas partager un repas avec des minorités autochtones dans l’arrière-pays Chinois et tu t’y sentiras comme chez toi. Cf. photo en haut de l’article.

Et à ce moment-là, tu réaliseras que chaque seconde de doute qui t’a mené jusqu’ici en valait la peine.

Ce qui est sûr, c’est que si tu ne tentes rien, rien de nouveau ne va arriver.

Comment surmonter la peur de l’échec ?

En l’accueillant à bras ouvert.

Voilà le script que tu peux te graver au fond de ton être :

« Oui, je vais me planter. Non, ce n’est pas une fin en soi. L’échec est seulement une étape vers le succès et peu importe le nombre de fois où je vais échouer, à la fin, j’atteindrai mon objectif. Il n’y a pas d’autre option ».

La société nous encourage à ne pas prendre de risque, à ne rien tenter pour ne pas se taper la honte de nos échecs. C’est naze.

Vivre, c’est prendre des risques mesurés. Pas des risques mortels, hein, on est bien d’accord.

Quand je dis « pas de plan B », ce n’est pas tout à fait exact. Prépare tout de même une solution de secours (et prépare-la bien). Par contre, ne l’envisage pas comme une option possible en cas de difficulté. Considère-la plutôt comme un échappatoire en cas de catastrophe.

Quand un avion décolle, il y a un plan B qui implique des masques à oxygène, des parachutes, des pertes humaines et des centaines de milliers d’euros de dommages matériels. Les plan B, ça pue du *brushmol*.

Si tu décolles, c’est pour arriver à destination.

Souris. Profite de la vie. Maintenant.

Je te souhaite une bonne continuation dans tes projets !

Et si tu veux m’aider à secouer le monde avec ces idées, merci de partager l’article amig@. Les idées ne servent à rien si elles ne sont pas diffusées. Ton rôle est super important 🙂