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Le sommeil polyphasique expliqué en 5 minutes

Chaque semaine, plusieurs fois par semaine, on me demande en quoi consiste le sommeil polyphasique, comment c’est possible de dormir 2h par jour, comment ça marche, tout ça… depuis plus de 2 ans maintenant :p

Du coup, je me suis dit qu’il était peut-être temps de faire une vidéo courte et précise sur : Qu’est-ce que le sommeil polyphasique ?

J’explique ça aussi simplement que possible en moins de 5 minutes dans cette vidéo :

Et si tu veux expérimenter le sommeil polyphasique, j’ai fait une autre vidéo pour t’aider à mettre ton rythme en placeMettre en place ton rythme polyphasique dès ce soir

Évidemment, ça s’adresse pas à tout le monde, c’est pour celles et ceux qui osent remettre en question pas mal de standards de la société. En tout cas, c’est une expérience de dingue !

Que ça te branche ou pas, au moins maintenant, tu sais comment ça marche.

Alors peut-être à bientôt dans l’univers polyphasique !

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Pourquoi certaines personnes réussissent ?

Dans la vie, il y des gens qui réussissent.

Et d’autres qui n’y arrivent pas.

Peu importe le sens qu’on accorde au terme réussir.

Il y en a qui sont bons à l’école. D’autres qui se fadent des résultats médiocres toute leur scolarité.

Il y en a qui apprennent la guitare en un mois. D’autres qui abandonnent au bout d’une semaine.

Il y en a qui sont des superstars sociales. D’autres qui n’ont pas d’amis.

Il y en a qui courent des marathons. D’autres qui commencent à fusionner avec leur canapé.

Il y en a qui ont un boulot qu’ils adorent. D’autres qui dépriment chaque matin.

La question du jour, c’est POURQUOI certains réussissent et d’autres non ?

Alors, évidemment les premières réponses qui viennent en tête, c’est :

La motivation et les capacités.

Et c’est clair que ça fait partie de l’équation.

Le truc, c’est que parfois, des gens sont hyper-motivés pour quelque chose, mais ils n’ont aucune progression.

Pour prendre un exemple bien parlant de notre jeunesse : la fille ou le gars qui bosse comme un malade pour avoir de bonnes notes à l’école et qui reste tout juste médiocre.

Ou celui qui veut sincèrement créer son indépendance financière mais qui, en pratique, n’investit son temps et son argent nulle part et reste employé.

Être motivé, ça ne suffit pas.

Alors ça voudrait dire qu’ils n’ont pas les capacités ?

Je ne pense pas non plus.

À mon avis, la motivation et les capacités sont loin d’être les seules causes de la réussite.

Ce qui différencie surtout quelqu’un qui réussit ce qu’il entreprend et quelqu’un qui échoue, c’est sa capacité à prévoir ce qu’il faut faire pour réussir.

C’est-à-dire sa capacité à comprendre l’implication réelle que demande le succès dans un domaine donné. Que ce soit le succès professionnel, amoureux, social, familial, sportif, etc…

J’aime bien appeler ça : l’épreuve de la réalité.

Par exemple, si tu crois qu’en t’entrainant à la guitare 10 minutes par jour, tu vas jouer comme Jimi Hendrix dans 3 semaines, tu te plantes complètement sur la réalité.

Tu auras beau être hyper motivé(e) et hyper compétent(e), c’est pas ça qui va te permettre de réussir.

Pourquoi ?

Parce que dans ta représentation du succès, il te fallait t’entrainer 10 minutes par jour pendant 3 semaines pour jouer comme Jimi.

Et là, au bout d’une semaine de pratique, avec tes doigts à moitié en compote et tes premiers accords qui sonnent comme un chat à l’agonie, tu réalises que t’étais loin du compte.

Alors soit tu révises ton idée de l’implication nécessaire pour atteindre ton objectif – Par exemple, disons 10 ans de pratique intensive dans le cas où tu aies déjà de grandes dispositions naturelles – soit tu révises tes objectifs – et tu te dis que si t’arrives à jouer « I’m yours » de Jason Mraz d’ici 3 mois, ce sera déjà très bien – soit tu te dis que finalement, tu n’en as pas tellement envie que ça, et tu arrêtes.

Pif, paf, erreur de pronostic au niveau du temps d’implication (entre autre). La réalité l’emporte.

Ça peut aussi être une erreur sur la méthode.

Si tu décides de pratiquer la guitare 8h par jour tous les jours mais que tu penses qu’il faut jouer les accords avec les cheveux et gratter les cordes avec tes omoplates… bon, outre le fait que tu aurais de graves troubles psychiatriques, tu aurais aussi de grandes difficultés à progresser.

C’est pareil pour ceux qui galèrent à l’école.

Peut-être qu’en théorie, ils pensent qu’il suffit de bosser 3h par soir pour progresser. Mais peut-être qu’en pratique, le temps de travail n’est pas le problème, c’est leur manière de l’utiliser.

Et pour celui qui piétine pour créer son indépendance financière, peut-être qu’il croit qu’il lui faut plus de compétences et l’assurance à 100% que son projet va marcher pour enfin se lancer. Mais peut être qu’en pratique, il n’y a jamais d’assurance à 100% qu’un projet va marcher. Peut-être aussi qu’en pratique, il ne pourra acquérir les compétences que lorsqu’il aura commencé.

Dans tous les cas, c’est une erreur sur les attentes et l’implication que demande le succès.

Et là, évidemment, la question qui brûle toutes les lèvres, c’est :

« Ok, jovial camarade, mais comment on fait pour deviner par avance ce qu’il faut vraiment faire pour réussir ? »

Content que tu poses la question mon petit farfadet à la myrtille, on va y répondre en moins de temps qu’il ne faut pour répéter 370 fois : « I’m blue, dabedee dabedaa ».

Peut-être que tu veux apprendre la guitare.

Peut-être que tu veux avoir de bonnes notes.

Peut-être que tu veux courir un marathon.

Peut-être que tu veux créer ton propre business.

Peut-être que tu veux devenir président(e) de la république.

Peu importe.

Il y a des gens qui l’ont déjà fait.

Demande-leur.

Lis-leurs biographies.

Renseigne-toi sur leurs vies.

Tant que tu ne l’as pas fait toi-même, ils savent mieux que toi.

Et si tu veux faire quelque chose que personne n’a jamais fait, il y a des gens qui ont déjà fait quelque chose qui s’en approche.

Ça te permettra déjà de te faire une idée de ce qu’il faut accomplir pour réussir.

Mais peut-être que ça ne suffira pas.

Peut-être que tu devras l’expérimenter toi-même : être confronté en pratique à la réalité.

Et peut-être que cette semaine de guitare avec tes doigts en compote et les feulements félins discordants te seront nécessaires pour réévaluer l’épreuve de la réalité.

Plus tu observes la réalité, plus tu réalises le véritable prix à payer de chaque chose.

Et tu décideras alors si tu es prêt(e) à le payer.

Tu peux souhaiter un résultat mais ne pas vouloir payer son prix.

Par exemple, j’aimerais dessiner comme Glenn Keane, mais je n’ai pas du tout envie à l’heure actuelle de passer 8h par jour à pratiquer pour y arriver.

L’épreuve de la réalité, ça te permet de réaliser ce qu’il te faut faire pour réussir et choisir si tu veux le faire ou non.

Tant qu’une idée se forme uniquement dans ta tête, tu peux avoir l’illusion du succès.

Tu peux croire dur comme fer que dans 3 semaines, tu joueras comme Hendrix.

Tu peux croire qu’en bossant 1h par jour pendant 1 mois, tu vas gagner 1000€ par mois sur internet.

Tu peux croire qu’en lisant des dizaines de livres de développement personnel, tu vas améliorer ta confiance en toi.

Tu peux croire qu’un jour tu vas découvrir comme par enchantement l’idée parfaite de ce que tu veux faire de ta vie.

Tu peux croire qu’en répétant les choses que tu fais déjà, tu auras des résultats différents.

C’est du flan.

C’est une réalité factice.

Le monde réel est dehors.

Le succès se mesure dans le monde réel.

Et tu auras beau être une personne compétente et motivée, si tu ne te confrontes pas à la réalité, tu n’auras aucun résultat.

Quelques principes à prendre en considération avec des chiffres complètement arbitraires :

  • Si tu veux atteindre un résultat, observe 10 personnes qui l’ont déjà atteint
  • Donne-toi un objectif quantifiable relativement court : 3 mois (Être capable de jouer « I’m yours », avoir défini ce qui te plaît vraiment et avoir créé et vendu un produit ou service dans ce domaine, arriver à courir 22km, etc…)
  • Décompose cet objectif en sous objectifs mensuels
  • Décompose ces sous-objectifs en sous objectifs hebdomadaires
  • Constate précisément là où tu en es à l’heure actuelle
  • Pratique UN MOIS
  • Constate tes résultats
  • Si tu progresses, continue
  • Si tu ne progresses pas (ou trop peu), re-observe les gens qui ont atteint le résultat que tu convoites (ou demande-leur de l’aide) puis change de stratégie
  • Recommence

Le succès, ça se planifie.

Comme le dit tonton Keith Ferrazzi dans « Never Eat Alone » :

« Foirer sa planification, c’est planifier son échec »

Alors pourquoi certaines personnes réussissent ?

Parce qu’elles connaissent le prix à payer pour réussir.

Et qu’elles le payent.

La motivation et les capacités sont juste des bonus.

Mais bon… encore une fois, c’est juste une idée !

Je veux bien ton avis là-dessus dans les commentaires.

Et merci de partager l’article si tu l’as aimé 😉

Ça ne te prendra que quelques secondes, ça pourra m’aider à développer le blog et ça pourrait même aider tes amis ! Merci !

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Un an de sommeil polyphasique !

L’an dernier, à peu près à la même période, je débutais un rythme de sommeil polyphasique Überman (dormir 2h par jour).

C’était une expérience aussi incroyable qu’intense qui a duré près de deux mois.

Depuis, j’ai continué d’expérimenter les différents types de sommeils polyphasiques sous toutes leurs coutures !

Aujourd’hui, je fais un point pour partager avec toi le fruit de mes apprentissages polyphasiques.

Dans cet article, tu auras un aperçu de ce que ça fait de vivre avec des rythmes polyphasiques sur le long terme, et ainsi tu pourras te faire une idée de l’expérience sur plus d’un an ! Lire la suite…

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Le bépo, pleindetrucs.fr

Augmentez votre vitesse de frappe au clavier avec le bépo !

En cette belle journée fraîche et ensoleillée (chez moi en tout cas !), je te propose une révolution dactylographique !

J’ai nommé : le bépo !

 

Le quoi ?

Le bépo !

 

C’est quoi ?

C’est une disposition de clavier optimisée pour la langue française ainsi que pour les langages informatiques (C++ et ce genre de trucs).

Les premières lettres du clavier (là où sont habituellement les lettres « azer ») sont b, é, p et o. D’où le nom : bépo ! Malin

 

À quoi ça sert ?

À écrire plus vite sur clavier et à moins se fatiguer les doigts.

 

Un peu d’histoire

T’es-tu déjà demandé pourquoi les lettres sur le clavier sont comme elles le sont ?

Azertyuiop en français, qwertyuiop en anglais. D’où sort cette disposition ?

 

Voilà la réponse :

Bon, déjà l’azerty vient du qwerty.

Donc on va commencer par le qwerty.

La disposition qwerty vient des anciennes machines à écrire mécaniques américaines.

L’objectif était d’éviter le chevauchement des barres qui percutaient le papier.

Le principe était d’espacer les lettres souvent utilisées ensembles pour faire en sorte que ces barres ne s’entremêlent pas.

C’est tout !

Ça n’a pas été étudié pour faciliter la frappe.

La disposition des touches, légèrement de traviole plutôt qu’orthogonale, vient aussi de là !

 

Et l’azerty alors ?

Bin c’est sensiblement la même chose, très légèrement amélioré pour les francophones. Avec l’apparition notamment des lettres avec accents dans la barre des chiffres.

Comme il est écrit sur le site officiel du bépo :

L’efficacité de l’azerty est proche de celle d’une répartition aléatoire ! Et le hasard n’a pas bien fait les choses. Ainsi, sans qu’on puisse affirmer que c’est une disposition dangereuse et responsable de pathologies, elle est génératrice d’inconfort, rend la frappe compliquée et ne permet pas d’écrire dans un français correct.

Je t’invite à consulter le site consacré au bépo qui est super bien fait.

On retrouve donc cette disposition en azerty sur nos claviers actuels.

Je pense que ça s’explique par le fait que les premières personnes à se servir des claviers étaient les mêmes que celles qui se servaient de machines à écrire. Garder la même disposition devait leur permettre de ne pas chambouler leurs repères.

D’un point de vue plus pragmatique, à l’heure actuelle, l’azerty c’est n’importe quoi !

Les anglophones ont le dvorak et les francophones ont maintenant le bépo.

Tu peux l’installer ici, c’est complètement gratos.

C’est pas évident à prendre en main, mais après c’est génial.

 

Mon expérience

Alors, déjà, niveau vitesse en azerty, j’étais à peu près au niveau de la moyenne nationale française : 33 mots par minute.

Tu peux tester la tienne sur ce site ou celui-là.

Normal de chez normal quoi. J’utilisais tous les doigts sauf les auriculaires et je regardais un peu le clavier.

Je me suis donc mis au bépo pour écrire plus vite et ne plus du tout regarder le clavier.

 

À noter :

J’utilise un clavier qwerty parce que j’ai acheté mon ordi au Cambodge.

Il existe des claviers bépo. Ça peut servir dans un premier temps mais vu que l’objectif est de ne pas regarder le clavier, je n’ai pas jugé nécessaire de m’en procurer un !

À la place, j’ai imprimé cette image :

bépo

Je la plaçais à coté de moi à l’envers pour ne pas la regarder et je m’en servais uniquement lorsque j’étais bloqué.

Le but était de m’habituer à ne pas regarder en direction du clavier.

Bon, le début, comme tous les débuts, c’est galère.

On a l’impression de ne plus savoir écrire, ça prend trois plombes pour noter des mots tout simples, c’est épouvantable.

 

Après 70 jours de pratique, j’écris en moyenne à 45 mots par minutes sans regarder le clavier !

Note : atteindre mon ancienne vitesse de 33 mots minute en bépo a pris environ 40 jours.

 

Franchement, pour moi, c’est de la bombe.

Aujourd’hui, je me dis que ces deux gros mois d’investissement en valaient largement la peine !

Ça me servira toute ma vie d’écrire plus vite.

À présent, je vise les 60 mots minute (édit septembre 2015 : J’ai dépassé les 60 mots minutes. Booyah !), comme un dactylo professionnel. Je te tiendrai au courant de ma progression !

Hervé de changeons.fr a lui aussi prévu de s’y mettre cette année 🙂

 

J’espère que ça t’aura donné envie d’essayer, en tout cas, maintenant, tu sais que ça existe !

Si tu fais le test de vitesse de frappe, ça m’intéresse de connaître ton résultat sur la page Facebook.

À bientôt !

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Aller au Portugal en stop ! (+ vidéo de mon périple)

Hohoho !

Me voilà tout juste rentré de mon expédition en stop au Portugal. (débutée le 27 novembre 2014)

En gros, l’objectif, c’était ça :

Sortir de chez moi et aller au Portugal, uniquement en stop.

Easy, tac tac, pépère.

Je te propose un genre de mini-guide pour faire la même chose.

Comme ça tu sauras ce qui est difficile, les erreurs à ne pas commettre et ce qui est génial (selon moi bien sûr).

Et comme je suis l’heureux possesseur de cette caméra qui déchire sa *rationnalité ambivalencienne*, je t’ai fait un petit film !

Alors hop 4, 3, 7, 18, 1, pof ! C’est parti :

Références

1. Dans la vidéo, je parle de Couchsurfing. C’est un site génial où tu peux héberger des gens ou te faire héberger chez eux.

Excellent pour faire des rencontres intéressantes et découvrir un coin du monde !

Je reviendrai probablement sur le sujet.

 

2. Je parle aussi de mon sac de ouf. J’en avais déjà parlé dans cet article.

 

Cette fois-ci, je t’ai donc fait une vidéo.

Si tu veux davantage d’astuces sur le stop en format texte, tu peux jeter un œil à mon périple en Bretagne !

 

Paix et amour, nuggets

 

Merci !

Un méga-merci à tous ceux qui ont contribué à rendre ce voyage possible !

C’est grâce à vous que tout ça a été faisable, alors merci 🙂

Yoyo, ma caméraman de l’extrême, Candy, Jérémy et ses aventures de choc, Pauline et son camion de luxe, Alexandra super zen, Xabi le surfeur, Gemma et Édouard, les camping-caristes du bout du monde, Nieves y Pépé, Bruno et Ekaterina, Alicia et Demetrio, Milos, Jorge, Yusuf et tous les autres.

Merci aussi à ceux qui ont suivi l’aventure.

Hâte de recommencer !

Merci