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Comment gérer une mauvaise situation

Parfois, on est dans une situation, et on s’y sent mal.

Par exemple, on sait qu’on « devrait » faire quelque chose mais on n’en a pas envie… Du tout… Merde quoi ! Genre rendre un boulot. Rendre visite à quelqu’un. Aller faire les courses.

Mais on se sent piégé. On « doit » faire ce truc à la con, parfois pour soi, parfois pour les autres. Et plus on y pense, moins on a envie de le faire. Et on a beau y penser, ça change que dalle à la situation.

Alors, on se cherche des excuses, on évite, on tourne autour du pot. Et pourtant, ça nous ronge. Et on aimerait qu’on nous enlève cette maudite obligation.

Ou alors on se sent mal parce qu’on « attend » désespérément que quelque chose arrive. Les vacances. La fin d’une échéance. L’été. Un appel. Un message. Un messie avec la réponse à tous nos soucis.

Et le temps passe à deux à l’heure. Personne ne vient. Pourtant, on « sait » que ce sera mieux quand le moment arrivera.

En attendant, c’est des situations pourries…

Et là, t’as toujours un gugusse avec une toge blanche et des talismans autour du cou qui va te dire qu’il y’a pas de situations pourries, que c’est juste ton interprétation…

…mais à ce moment-là, quand t’es bien vénère,  même si tu sais déjà que c’est ton interprétation qui déconne, t’en as rien à foutre du tout de son conseil de hippie et t’as juste envie de le gifler.

Dans l’article d’aujourd’hui, je vais essayer d’être un peu plus diplomate que le gugusse en toge et te filer ma technique méga concrète en 3 points pour gérer une mauvaise situation.

Je sais que c’est tendu du slibox de se sortir la tête du pâté quand on est pris dans certaines émotions – d’ailleurs j’y arrive pas tout le temps non-plus – mais ça vaut le coup d’essayer. En tout cas, cette technique marche plutôt bien pour moi et j’espère qu’elle pourra t’aider aussi amig@ !

Alors accroche-toi à ton kilt, ça va déménager.

Déjà, pourquoi tu te sens mal dans ce genre de situation ?

La réponse psychologique, c’est parce que la réalité ne correspond pas à tes attentes.

Tu voudrais X, la réalité à ce moment-là c’est Y.

Tu voudrais ne pas avoir à travailler, la réalité à ce moment-là c’est que tu « dois » travailler pour gagner ta vie/avoir de bonnes notes/aider les autres/ne pas décevoir quelqu’un/atteindre tes rêves.

Tu voudrais ne pas te disputer avec ta copine/ton copain/ta famille, la réalité à ce moment-là c’est que tu es déjà en train de te disputer.

Tu voudrais ne pas être triste/énervé/stressé/frustré/déçu, la réalité à ce moment-là c’est que tu l’es.

Tu voudrais gagner plus d’argent/être en meilleure santé/trouver le boulot de tes rêves/être propriétaire/trouver l’amour/savoir jouer du ukulélé, la réalité à ce moment-là c’est qu’elles ne font pas partie de ta réalité.

C’est pour ça que tu souffres. C’est pour ça que tout le monde souffre parfois. On veut ce qui n’existe pas. Et on croit qu’en éprouvant de la souffrance, ça va changer quelque chose à la réalité.

C’est naturel. C’est contre-productif. Mais c’est comme ça.

Cause : La réalité immédiate n’est pas acceptable par ton mental.

Résultat : Tu te sens mal.

Ce que tu voudrais à la place, c’est que la souffrance s’arrête.

Tu voudrais sortir de cette mauvaise situation.

Certains s’échappent par les drogues, l’apathie ou les compensations.

Bon… peut-être que ça peut marcher, mais c’est pas de ça dont je vais te parler.

Imagine si je concluais cet article en te disant :

« Comment gérer une mauvaise situation : Prends du Xanax mon pote ! »

Je pense que les drogues, l’apathie et la compensation sont des petites fuites : ça fixe temporairement un problème mais ça ne résout rien.

Les drogues créent une nouvelle réalité alternative… et si tu veux t’y retrouver, t’es obligé d’en consommer sur une base régulière et tu deviens un camé.

L’apathie, c’est faire taire tes émotions, les réprimer, devenir insensible et en moins de temps qu’il ne le faut pour t’en rendre compte, tu deviens un zombie.

Compenser, c’est puiser du réconfort dans un autre domaine que celui qui te pose problème et là aussi, ça ne résout rien dans le fond. « Ma vie professionnelle/amoureuse/sociale est un fiasco… MAIS LE CHOCOLAT C’EST TELLEMENT BON ! Miam, miam, miam !!! »

Du coup, maintenant que le décor, les échappatoires foireuses, les causes et les effets sont plantés, c’est parti pour la solution en 3 points :

 

1. La question magique

« Qu’est-ce que je voudrais et qui est différent de la réalité actuelle ? »

Sérieux. Pose-toi la question. Trouve une réponse.

Je voudrais que mon travail soit fini alors que je n’ai pas du tout envie de m’y mettre.

Je voudrais que mon patron me traite avec plus de respect alors qu’il me surnomme « Jojo le bouricot » ou « Jejette la bouriquette » et qu’il me flanque des pichenettes sur les oreilles 2748 fois par jour.

Je voudrais que ma femme/mon mari m’apporte de l’attention alors qu’il/elle est en train de geeker sur facebook.

Je voudrais être indépendant financièrement alors que je me fais exploiter dans mon métier.

Je voudrais être svelte et musclé(e) alors que les bourrelets de mon bide m’empêchent de voir mes pieds.

Une fois que tu as trouvé. Le gros avantage, c’est qu’au lieu d’éviter la réponse, tu peux y faire face.

Et du coup, tu peux passer à…

 

2. La réalisation inévitable

Wow ! Effectivement la réalité ne correspond pas à mes attentes.

Ça m’en bouche un coin dis-donc !

La première partie de la réalisation inévitable, c’est de se dire : « Ok, j’aimerais que les choses soient différentes : je sais ce que j’aimerais, je vois comment les choses se passent en pratique, et c’est pour ça que je me sens mal ».

La deuxième partie, c’est d’accepter la réalité telle quelle est.

Accepter, ça ne veut pas dire cautionner ou ne rien faire pour changer.

Ça veut juste dire, accepter qu’à l’instant présent, les choses sont telles qu’elles le sont.

Ok, je n’ai pas envie de bosser.

Ok, mon patron me parle comme à une *flâflûh*. Ça ne me plaît pas mais c’est un fait.

Ok, ma femme/mon mari me tape l’ignore. Ça m’énerve mais c’est ce qui se passe en ce moment.

Ok, je n’aime pas mon job.

Ok, je n’aime pas mon corps.

Et là, mon ami(e), c’est le moment où tu peux sortir de ta mauvaise situation !

Une fois que tu as accepté la situation. Pas avant.

Et tu peux passer à…

 

3. L’action adaptée

L’action adaptée a 3 variables : La dérobade. Le full-contact. L’embrassade.

La dérobade, c’est quand tu n’affrontes pas la situation.

Ça ne te plaît pas mais tu ne fais rien. Du coup, ça ne t’avance en rien.

Du moment que tu assumes la dérobade, tu sors de ta mauvaise situation par la fuite. Le mot-clef dans cette phrase, c’est « assumes » : tu ne te sens pas bien mais tu choisis de ne rien faire.

Une dérobade de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Quand tu te sens vraiment dépassé par les événements et que tu as un coup de mou, c’est même une bonne option.

Bon, bin… je vais regarder un film au lieu de bosser.

Bon, bin… je vais laisser mon patron me persécuter un jour de plus.

Bon, bin… je vais rester dans mon coin et faire autre chose.

Bon, bin… je vais aller au boulot encore une fois.

Bon, bin… je vais reporter mon inscription au club de sport.

Perso, j’aime pas trop me dérober. Ça me fait culpabiliser et je me sens naze. Ça m’arrive quand même de temps en temps, disons une fois tous les deux mois.

 

Ensuite, le full-contact : c’est-à-dire que tu prends le taureau par les cornes et que tu défonces la tâche en question.

T’acceptes que la situation ne te plaise pas mais tu agis quand même.

Du moment que tu passes au full-contact, tu brises l’inertie de la situation et tu en sors par la force.

Allez ! Je bosse non-stop jusqu’à ce que j’ai terminé mon objectif de la journée !

Allez ! Je vais dire à mon boss ce que je pense, même si je perds mon job ! Et puis de toute façon, même si je perds mon job, au moins plus personne ne m’appellera « Jojo le bouriquot »/« Jejette la bouriquette » et mes oreilles arrêteront de saigner.

Allez ! Je vais proposer à ma femme/mon mari d’aller au restau ensemble !

Allez ! Je commence à bosser sur mon projet d’indépendance au moins 1h par jour tous les jours !

Allez ! Je m’inscris à la salle de sport !

L’avantage du full-contact, c’est que ça amène du changement.

Quand tu fais face aux mauvaises situations et que tu agis directement dessus, ta situation change. Tu évolues.

Même si parfois l’action est incroyablement difficile ou déplaisante sur le moment, les retours sont souvent super positifs. Exemple : ça fait mal et c’est contraignant d’aller faire du sport tous les jours mais ça fait plaisir quand ton corps se sent vif, léger et puissant quand tu fais du sport depuis un moment.

C’est comme ça que tu obtiens des résultats.

 

Et enfin, l’embrassade, c’est la troisième variable. C’est-à-dire que tu acceptes inconditionnellement ce qui est en train de se passer et que tu agis librement.

Tu trouves de la satisfaction dans l’action et ta vision n’est plus obscurcie par tes attentes.

Bon, évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire. C’est pas vraiment un choix mental d’embrasser une situation. C’est plutôt un choix émotionnel. Tu te retrouves à faire les choses avec fluidité sans « effort ».

Tu fais ton boulot.

Tu ne te laisses plus maltraiter par ton patron.

Tu exprimes librement tes émotions.

Tu construis ton futur.

Tu honores ton présent.

Cet état, c’est le plus cool à mon avis. Le truc, c’est qu’il n’y a pas de recette pour l’atteindre à coup sûr.

La meilleure technique que j’ai trouvé c’est de me poser la question magique accompagnée de la réalisation inévitable qui s’en suit.

Parfois, ça me fait embrasser la situation. Parfois je me dérobe. Et parfois, je l’affronte en full-contact.

Dans tous les cas, le temps s’écoule et la situation dans laquelle tu es est bien réelle.

Tu peux te sentir complètement impuissant(e) et dépassé(e) et cracher ta souffrance et ta haine.

Ou tu peux essayer d’y apporter ta lumière pour la gérer.

Bref, voilà une technique que j’utilise et je me suis dit que peut-être qu’un jour ça pourrait t’aider !

J’espère que l’article t’a plu.

Si c’est le cas, merci de lui donner de la voix et de le partager !

Ça m’aidera à devenir connu, à créer une armée de dissidents, toi y compris, à changer les mentalités, à changer le monde, rentrer en politique, transformer la société et ensemble DOMINER LE MONDE. Mwahahahaha !

Bref… partage amig@ !

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pleindetrucs.fr, Damien au Laos

5 idées pour affronter ses doutes et ses peurs

On a tous des doutes.

On a tous des peurs.

Dans bien des situations différentes.

Il y a cette fille qui se retrouve après cinq années de master à faire un travail qui ne correspond pas à ce qu’elle avait imaginé. Elle y retourne chaque jour en se demandant comment elle en est arrivée là. Elle ne sait plus trop où elle veut aller et son ventre se noue lorsqu’elle pense aux choix qu’elle devrait faire pour prendre en main sa situation.

Il y a ce garçon qui se sent complètement paumé dans la société, pas à sa place. De nombreux aspects de la structure sociale lui semblent malsains, faux et basés sur des principes qu’il ne cautionne pas. Alors il se marginalise. Il doute chaque jour de ne jamais pouvoir trouver un endroit où vivre en adéquation avec ses valeurs sans devoir faire d’énormes sacrifices.

Il y a cet entrepreneur qui a décidé de ne pas dépendre d’un patron pour gagner sa vie. Il passe ses nuits et ses jours à créer un projet en lequel il croit, pourtant, les clients ne semblent pas même lui accorder le moindre intérêt et son compte en banque reste aussi vide qu’un village abandonné au fin-fond du Far West. Il doute de ses compétences, il a peur d’échouer.

Il y a cette employée proche de la retraite qui réalise qu’elle a envie de changer de vie. Elle ne sait pas par quoi commencer. Elle a peur de perdre l’identité qu’elle avait endossée jusqu’alors.

Il y a ce mari qui souffre dans son couple et qui est encore plus terrifié à l’idée de se retrouver célibataire.

Il y en a qui ont peur de la solitude, il y en a qui ont peur de s’engager dans une relation, il y a ceux qui ont peur d’être indépendants, il y a ceux qui ont peur d’assumer leurs responsabilités.

Certains ont peur d’être rejetés par leurs familles, leurs parents, leurs enfants, d’autres ont peur de ne jamais rencontrer l’amour. D’autres encore ont peur de perdre tout ce qu’ils ont créé ou de ne jamais arriver là où ils le voudraient vraiment.

Tout le monde à des doutes et des peurs.

Toi. Moi. Ton voisin. Ton facteur.

Ce sont des sensations plus ou moins présentes selon chacun.

Mais elles sont là. Jamais bien loin. Souvent cachées.

Parfois, elles pointent le bout de leur nez. Parfois, elles se jettent sans ménagement à l’assaut de celui qui les a trop longtemps ignorées.

Et quand elles sont là, elles prennent de la place.

Le doute et la peur.

Pourtant, ce ne sont pas nos ennemis, bien au contraire.

On peut les voir comme des guides.

Le doute est un indice qu’il faut prendre une décision.

La peur est une occasion de travailler son courage.

Alors, au lieu de subir passivement les doutes et les peurs, je te propose 5 idées pour les affronter :

 

Idée 1 : Accepte-les. Accepte tes peurs et tes doutes. Accepter, ce n’est pas subir : c’est les regarder en face et les accueillir.

Assume leur existence et cherche à les comprendre.

Pourquoi sont-ils là ? Qu’est-ce qu’ils veulent te dire ?

Est-ce que tu dois agir par rapport à eux ?

Si tu les passes sous silence ils ne s’en iront pas.

C’est un peu comme si une chaine hi-fi hurlait une musique que tu ne supportes pas et que tu te bouchais les oreilles pour ne pas l’entendre.

C’est comme si tu avais une plaie purulente et que tu regardais ailleurs pour prétendre qu’elle n’existe pas.

Écoute la musique. Soigne ta plaie.

Oui, ça peut être déplaisant sur le coup. Mais si tu ne fais rien, le bruit déchire tes tympans, la douleur se propage.

Prends-toi un moment. Regarde tes doutes et tes peurs en face. Accepte-les.

 

Idée 2 : Fais quelque chose. L’action est un remède à la peur et au doute.

L’action transforme la peur et le doute en résultat.

Alors, effectivement, tu ne peux pas prévoir à coup sûr ce résultat. Ce qui est sûr en revanche, c’est que si tu ne fais rien, il ne se passe rien.

Alors, si tu doutes, prend une décision.

Et si tu as peur, agis quand même.

Observe ce qui se passe.

Un résultat te permet d’apprendre. De rebondir. De découvrir. Et de progresser.

La peur et le doute te paralysent. Il n’y a pas de solution miracle : juste passer à l’action en faisant de ton mieux. C’est comme ça qu’on grandit. C’est comme ça qu’on évolue.

Sans action il n’y a pas d’évolution possible.

 

Idée 3 : Regarde cette conférence de Brené Brown :

 

Idée 4 : Ne te compares pas aux autres. Ouaip, ton pote Gilbuche Protogaz sait exactement ce qu’il veut faire dans sa vie. Ouaip, il réussit brillamment dans son travail et a une femme formidable et trois enfants parfaits. Ouaip, il est aussi capable d’aller parler à n’importe qui et de s’en faire un véritable ami en moins de 17 secondes. Ouaip… et tu sais quoi ? Peut-être que c’est bien pour lui.

Il y a aussi Kaspierre qui vit reclus dans son coin, incapable de communiquer avec autrui, rejeté par sa famille et la société… et tu sais quoi ? Peut-être que c’est bien pour lui aussi.

Le truc, c’est que ça ne change rien à ta réalité. Peut-être qu’à un moment donné, tu te sens tellement effrayé par une situation précise que ça ne t’aidera en rien de savoir que d’autres puissent la surmonter ou non. Épargne-toi cette comparaison improductive.

Tes peurs et tes doutes, ce sont les tiens. Et ils sont exactement tels qu’ils sont. Peu importe le référentiel des autres.

 

Idée 5 : Demande de l’aide. Choisis quelqu’un dont tu respectes l’opinion, demande lui son avis sur tes doutes et tes peurs. N’attend pas que la solution vienne d’elle ou de lui. Personne d’autre que toi ne peut apporter la solution. Accueille simplement des avis supplémentaires.

Lis des livres en rapport avec tes doutes et tes peurs, renseigne-toi sur le sujet, adopte une démarche active pour les affronter.

Au plus tu t’intéresseras à ces derniers, au mieux tu pourras les appréhender et agir en connaissance de cause.

 

Les doutes et les peurs font partie intégrante de la vie.

Parfois, ils sont latents, parfois, ils se déchaînent comme une tempête.

Ça me rappelle cette magnifique phrase de Sénèque :

« La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. »

J’espère que ces 5 idées pourront t’être utiles.

Et comme d’hab, si l’article t’a plu, merci de le partager autour de toi. Merci amig@ !

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Comment gérer son temps quand on est overbooké

Aujourd’hui*, j’ai trop de choses à faire.

Du coup, je te propose une idée pour gérer son temps quand on est overbooké, avec un exemple maxi-concret en 3 étapes : ma journée d’aujourd’hui et comment tu peux appliquer ces principes à la tienne.

Voici le planning du jour :

Il faut que j’écrive un article, que je contacte 8 personnes, que je réponde à 17 mails, que je continue de préparer ma formation, que je m’occupe de trois dossiers administratifs, que j’aille à deux rendez-vous. (Ouais, parce que mon boulot ne consiste pas juste à écrire un article par semaine, hein !)

J’aimerais aussi trouver du temps pour faire du sport, jouer de la musique et lire.

Je sais pas pour toi, mais pour moi, ça fait beaucoup.

En plus de ça, je viens de recevoir un coup de fil d’un ami avec qui je n’avais pas parlé depuis un moment. Du coup, j’ai pris mon temps au téléphone parce que ça m’a fait plaisir.

Je me sens un peu dépassé. Et au final, je me dis que ce serait plus facile de me caler devant une série et de reporter tout ça à demain.

Mais ce sera la même chose demain. Plus les choses qui vont s’ajouter d’ici là.

J’imagine que ce genre de situation, ça t’arrive aussi plus ou moins régulièrement.

Alors comment gérer son temps quand on est overbooké ?

En 3 étapes.

 

Étape 1 : Se recentrer

Dans ce genre de situation, le cerveau turbine à 300 à l’heure.

Certaines tâches sont mécaniques (remplir des dossiers administratifs), d’autres demandent de stimuler la créativité (écrire un article).

Certaines tâches ont un impact important sur ta vie, d’autres moins.

La première chose à faire, c’est de se calmer. Ne pas foncer vers une tâche au hasard puis changer en cours de route vers la suivante comme une furie.

Ça fait piétiner. Ça fait du travail bâclé. Ça fait perdre plus de temps que ça n’en fait gagner.

Alors, étape 1 : se recentrer, faire une pause, respirer amplement, souffler.

Ça peut paraître improductif sur l’instant mais c’est ce qui va justement te permettre de t’organiser.

Alors, n’ouvre pas tes mails, ne check pas ton Facebook, éteins ton téléphone. Respire. À fond. Pendant au moins deux minutes.

 

Étape 2 : Prioriser

Ensuite, vient le temps de se poser des questions.

Qu’est-ce qui a le plus d’importance pour toi dans cette liste de tâches ?

Qu’est-ce qui aura le plus d’impact dans ta vie ?

Qu’est-ce qui t’utilise le plus d’espace mental ?

Qu’est-ce qui te fait le plus peur/stresser/douter ?

Une fois que tu as trouvé ta réponse, c’est ça que tu dois faire en premier.

Deux réponses pour moi aujourd’hui :

Déjà, l’un de mes deux rendez-vous. C’est contraignant, je vais devoir me déplacer, j’ai l’impression que ça va être relou (c’est pour des démarches administratives concernant les impôts fonciers sur mon appart).

Tâche suivante, beaucoup plus agréable, écrire cet article. C’est la partie émergée du blog. C’est une des raisons pour lesquelles tu me lis. C’est mon échange avec toi, mon activité préférée et celle qui peut potentiellement t’inspirer quelques idées !

Ce sont mes missions prioritaires du jour : les tâches les plus importantes.

Pourquoi faire les tâches les plus importantes en premier ?

Parce que si tu les reportes à plus tard dans la journée (ou au lendemain), elles restent présentes dans un coin de ta tête à te dire « Hey ! N’oublie pas de me faire ! ». Et forcément, ça prend de l’espace et tu ne peux pas vraiment arrêter d’y penser.

Donc, étape 2 : choisis entre une et trois tâches prioritaires en fonction de ce qui est le plus important pour toi.

Ne te speede pas trop pour ça. Dix bonnes minutes pour les définir peuvent faire l’affaire.

 

Étape 3 : Défoncer les tâches une par une

Voilà le secret absolu de la productivité : faire une chose à la fois.

Tu n’avances pas si tu cours dans tous les sens.

À l’heure actuelle tu es dans une situation donnée. Appelons-la ton point A (chaque personne a donc un point A différent), le but d’une action constructive doit être de t’amener au point B.

Donc une fois que tu as défini ton point B (à l’étape 2), dirige-toi directo vers lui.

Pas de détour par la case, « je vais vérifier si j’ai des nouveaux emails ».

La technique : faire l’action malgré le fait que tes envies te disent d’aller te servir un thé, appeler un pote, faire une tâche moins importante, ou n’importe quoi d’autre.

Tu n’es pas obligé(e) de succomber à tes envies. Tu contrôles ton corps.

Garde en tête POURQUOI certaines tâches sont importantes. Et fais-les.

Au passage : j’ai une note qui s’affiche en gros sur mon écran :

« Ne pas travailler sans but »

Tu peux bien sûr l’utiliser comme mémo si ça t’aide aussi.

 

Alors, voilà ce que ça donne en pratique :

Je me suis levé ce matin, avec des objectifs pas nets et trop de choses à faire.

Après avoir pris mon petit dèj, je savais pas par où commencer alors j’ai regardé mes mails, je me suis levé 30 fois pour boire du jus de fruits,  j’ai fait mon sport, pris une douche, etc…

Bref, je faisais n’importe quoi et j’avançais pas vraiment où que ce soit.

Du coup je me suis posé un moment, et je me suis recentré : étape un.

Là, j’ai réalisé que je rechignais pour mon rendez-vous et que le plus important c’était d’écrire cet article : étape deux.

J’ai commencé par téléphoner pour confirmer mon rendez-vous et poser quelques questions, au moins, je sais à peu près à quoi m’attendre.

Et là… bin, je suis en train d’écrire l’article : étape trois.

Ça avance. Ça fonctionne.

Il me reste encore un tas d’autres choses à faire mais je me sens avancer dans la bonne direction.

Il me faut juste recommencer les trois étapes :

  1. Se recentrer
  2. Prioriser (entre 1 et 3 tâches)
  3. Défoncer les tâches une par une

J’espère que ça pourra t’aider aussi en cas de rush.

On a tous des journées overbookées de temps à autre.

Le mieux à mon avis, c’est d’éviter le plus possible que ça arrive en répartissant au maximum les impératifs.

Mais quand ce genre de journée arrive, ça peut valoir le coup de lever la tête, respirer un bon coup et lui botter le *bubble fitzbubble* bien comme il faut !

Ça te videra la tête et ton emploi du temps.

Comme le dit le vieil adage, « Ce qui est fait n’est plus à faire ».

Bonne journée amig@ !

Et si tu as des amis/potes/connaissances qui ont des emplois du temps de dingue, merci de partager l’article avec eux 😉

*NOTE : j’ai écrit l’article hier matin !

NOTE 2 : j’ai pas tout fait, mais j’ai fait l’essentiel !

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#BN5. Le (véritable) lâcher-prise

Dans le #BN précédent, on parlait de l’importance de sentir que l’on contrôle sa vie pour être heureux.

Si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à le faire maintenant. C’est par ici que ça se passe.

C’est bon ?

Nickel !

Dans cet article, on va aborder le lâcher-prise.

Ça va être assez différent de ce que tu peux trouver sur d’autres sites.

Ça va être assez subtil aussi.

Je pense que c’est une notion essentielle pour prendre du recul sur ton existence.

On a vu dans le dernier #BN que prendre le contrôle de ta vie te donne l’illusion de maîtriser ton existence.

Ça t’écarte de tes peurs liées aux aléas du destin et à la mort. Divertissement Pascalien, tout ça…

« Je veux faire ça, j’en suis capable ! » C’est bien mon grand !

On a aussi relevé – à plusieurs reprises, je sais – les limites du contrôle.

Parce qu’évidemment, on est bien loin de tout contrôler dans sa propre vie.

Du coup, on se retrouve avec l’équation suivante. Concentration… c’est parti :

Contrôle de ta vie = Sensation de sécurité, divertissement pascalien, donner du sens, bonheur – Go #BN3 pour te rafraîchir les idées

Accepter ce qui t’arrive = Adaptabilité, connexion à l’univers, bonheur

Contrôle de ta vie ≠ Accepter ce qui t’arrive

Alors, comment on fait péter le signe ≠ ?

Avec la magnifique notion de lâcher-prise. Woaaah on s’y attendait pas du tout !

Le premier objectif de cet article, c’est que tu comprennes ce qu’est le lâcher-prise (selon moi bien sûr) parce que la plupart des définitions que j’ai lues me semblent un peu floues…. pour ne pas dire creuses ou à côté de la plaque.

Le deuxième objectif, c’est que tu puisses l’appliquer dans ta vie.

 

Le lâcher-prise

Le lâcher-prise, c’est quand ton bonheur ne dépend pas de tes résultats.

C’est tout.

Ce n’est pas être détaché de tes biens matériels.

Ce n’est pas être détaché des autres.

Ce n’est pas accepter passivement tout ce qui t’arrive.

Ce n’est pas ne pas avoir d’ambitions.

Certains disent que le lâcher-prise, c’est accepter qu’on ne peut pas tout contrôler…

Non mais, t’es sérieux là ? Tu crois vraiment qu’il y a des gens qui pensent qu’ils peuvent tout contrôler ? Évidemment qu’on ne peut pas tout contrôler, Einstein.

D’autres disent que le lâcher-prise, c’est de ne pas s’attacher au passé et au futur et vivre dans le présent…

Bon… ça, ça n’a aucun rapport avec le lâcher-prise. Je pense aussi que ça te bousille le cerveau de ne pas vivre au présent mais ça n’a rien à voir avec le lâcher-prise.

Le lâcher-prise, c’est simplement ne pas t’attacher aux résultats de tes attentes.

 

Quelques exemples

À noter : Pour illustrer la notion de lâcher-prise, j’ai choisi trois situations bien distinctes afin d’explorer différents domaines d’application du concept. Tous ces exemples sont donc évidemment adaptables à d’autres cas auxquels tu peux être confronté.

1. Tu viens de marcher dans de la *flâflûh* de canidé – On avait déjà pris cet exemple dans le #PC2, on va le pousser un peu plus.

Le lâcher-prise dans cette situation, ce n’est pas accepter d’avoir de la *maartsheul* de chien plein tes baskets et de ne rien y faire.

Le lâcher-prise, c’est d’accepter que tu en aies et d’enlever tranquillou cette odorante texture.

Analysons vite fait le principe psychologique sous-jacent :

Tu as marché dans la susnommée *flâflûh* et tu n’avais pas pour intention de le faire.

Ton résultat est différent de tes attentes.

Le lâcher-prise, c’est quand tu acceptes la situation telle qu’elle est.

Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas agir sur cette dernière pour autant.

Si tu considères que ce n’est pas normal d’avoir des excréments sur tes godasses, tu ne vas pas volontairement sauter dans des monticules de déjections de quadrupèdes à longueur de journée parce que tu n’es pas attaché au résultat. Logique.

En revanche, si cette malencontreuse situation se produit, tu l’acceptes puis tu la change. Easylife.

2. Tu viens d’échouer à un concours pour lequel tu t’étais énormément préparé

Dans ce cas, lâcher prise, ça ne veut pas dire prétendre n’en avoir rien à faire et passer à autre chose.

Dans cette situation, tu as le droit d’avoir méga les boules.

Ici, lâcher prise, c’est accepter ta déception et accepter que tu aies raté ton concours.

Abandonne juste l’idée que tu aurais dû réussir ce concours.

Ça ne veut pas dire pour autant que tu dois abandonner l’idée de le repasser.

Encore une fois : le résultat n’est pas celui auquel tu t’attendais, accepte-le, agis en conséquences.

3. Tu viens de perdre un proche

Lâcher prise, ici, ce n’est pas hausser nonchalamment les épaules et dire, « Ok, il est mort » ou se focaliser sur les choses positives.

C’est accepter la dose d’émotions négatives qui accompagnent cette perte, c’est lâcher prise sur ta volonté que cette personne soit encore en vie.

L’existence, ce n’est pas toujours rose.

Le bonheur, ce n’est pas être en permanence enseveli sous des émotions positives.

Et le lâcher-prise, ce n’est pas être insensible à tout ce qui se passe.

Il faut arrêter le délire quoi !

Encore une petite analyse du processus psychologique :

Émotionnellement, on pense que nos proches ne vont jamais mourir, et nous non plus d’ailleurs ! Même si intellectuellement on le sait…

Donc quand on perd un proche, le résultat est insupportable par rapport à nos attentes.

Lâcher prise, c’est accepter que l’autre ne vive plus.

Lâcher prise, c’est accepter ses propres émotions, ne pas les refouler pour faire semblant que tout va bien.

 

Apprendre à lâcher prise

Je disais donc que lâcher prise, c’est de ne pas t’attacher aux résultats de tes attentes.

Le meilleur moyen pour t’en détacher, c’est de ne pas avoir d’attentes précises de résultats.

Aïe, ma tête !

Introduisons donc une subtile nuance.

Vouloir un résultat est différent d’avoir une attente d’un résultat.

Le souci, c’est que le mot « attente » est super limité. Tout comme un tas d’autres mots d’ailleurs qui définissent les limites du langage.

Prenons un exemple :

Tu veux inviter cette jolie fille ou ce joli garçon à sortir.

Le résultat que tu désires obtenir, c’est qu’elle ou il accepte.

C’est normal, c’est ce que toi tu veux.

En revanche, là où ça risque de te poser problème, c’est si tu t’attends à ce qu’elle ou il accepte.

C’est une nuance vraiment importante pour ton bonheur personnel.

Quand tu imagines que le résultat escompté doit être atteint, tu te positionnes comme si l’univers devait se conformer à tes attentes.

Et ça, c’est l’opposé du lâcher-prise.

C’est te conforter dans l’illusion que tu domines le destin. C’est très con.

Pour résumer : vouloir un résultat, c’est normal, t’attendre à ce que ce résultat se réalise, c’est une illusion.

Lâcher prise ne veut pas dire abandonner le fait de rechercher à atteindre des résultats.

Lâcher prise veut dire abandonner le fait de croire que les résultats que tu recherches doivent être atteints.

Relis bien ces deux phrases, autant de fois que nécessaire.

Pour lâcher prise, il te faut accepter que ce que tu veux peut être différent de ce qui est.

En avant pour les exercices !

 

Exercices

1. Sors ton carnet.

2. Observe tout ce qui ne te convient pas dans ta vie et prends-en note sous forme de liste.

Mon boulot me saoule, ma copine/mon mec me trompe, les pigeons du quartier prennent ma voiture pour cible…

3. Pour chaque point de ta liste, accepte que ça ne te convienne pas. Accepte ta frustration, ta tristesse, ta colère, ta souffrance.

Ça ne veut pas dire que tu ne vas rien faire pour changer ça.

Le lâcher-prise, ce n’est pas de la résignation.

4. Si tu peux faire quelque chose pour améliorer ta situation, fais-le.

Et surtout, fais-le sans t’attendre à un résultat précis.

Quitte ton boulot, discute des problèmes avec ta copine/ton mec ou quitte la/le, change ta voiture de place ou vend ta voiture…

Bien sûr, agis en visant un résultat, mais ne t’attends pas à ce qu’il soit exaucé.

C’est ça le lâcher-prise :

Agir dans le sens de ce qui te convient sans t’attacher au résultat.

 

Je sais que c’est un état d’esprit très difficile à aborder parce qu’on a tendance à penser qu’on a toujours raison. Et donc que si l’on imagine quelque chose, c’est ce qui doit se passer !

Lâcher prise, c’est le chaînon manquant entre contrôler ta vie et accepter ce qui t’arrive.

C’est ce qui permet à ces deux aspects apparemment paradoxaux de cohabiter.

Essaye de faire ce que tu veux de ta vie et accepte que tout ne se passe pas comme tu veux pour autant.

C’est l’une des grandes subtilités de l’existence.

Le lâcher-prise, c’est ce qui te permet de ne pas dépendre de tes résultats pour être heureux.

C’est probablement l’une des réalisations les plus importantes que l’on puisse avoir concernant le bonheur.

La prochaine fois, on va aborder un autre sujet d’une importance capitale pour notre exploration du bonheur : sortir de ta propre perspective.

Là aussi, ça va être intense… digère tout ça et prépare-toi pour la suite.

Bestialement vôtre.

– Le marsupilami (Damien Fauché)

 

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Mini guide anti-stress

La plupart du stress que l’on ressent ne vient pas réellement des choses que l’on a à faire.

Il vient de l’appréhension que l’on a à faire ces choses.

Le stress est une projection du futur dans le présent.

En d’autres termes, au moment présent, là, tout de suite, tu n’es probablement pas en train de faire des choses stressantes.

En revanche, il se peut que tu éprouves du stress.

Peut-être que tu es dans une situation financière stressante ou que tu as une présentation importante à faire à ton travail ou alors que ta relation de couple est en train de péricliter.

Toutes ces choses-là pèsent sur le mental (comme le fromage).

Pourtant, ce n’est pas la réalité de l’instant.

C’est une projection.

Le fait d’y penser et d’y accorder toute ton attention va seulement augmenter ton stress. Ce n’est absolument pas productif !

Imagine que ton esprit soit un ordinateur. Disons que tu veux utiliser un programme en rapport avec ta situation du moment. Et bien toutes les choses stressantes auxquelles tu penses, ce sont comme des autres programmes lancés en tâches de fond dont tu n’as pas utilité immédiatement et qui font ramer la machine : elles ne servent à rien dans le moment présent et perturbent ton activité.

Pour te libérer de ce stress, il faut éteindre ces tâches de fond.

Et là, tu te dis « Ok, ok, ça a du sens mais comment on s’y prend ? »

 

Quelques habitudes anti-stress

1. Réalise que tu ne peux agir que dans le présent

Ekhart Tolle dit un truc comme ça : « Tout ce que vous avez vécu et tout ce que vous vivrez ne peut avoir lieu que dans le présent. »

Ça ne sert à rien de te focaliser sur le passé ou le futur puisque tu ne peux y agir dessus.

Alors concentre-toi sur ce que tu es en train de faire.

Mets les choses stressantes à distance dans ton esprit.

Quand le moment sera venu d’agir sur ces choses-là, alors affronte-les à 100%.

Tu peux te dire ça : « Bon, *dans une date future*, il faudra que je *fasse une action difficile*. Pour l’instant, je ne peux pas agir dessus donc ça ne sert à rien d’y penser. Je sais qu’il faudra que je le fasse mais c’est impossible à présent. Je mets cette pensée de côté jusqu’à *la date future en question*. »

Par exemple : « Bon, demain matin, il faudra que je fasse ma présentation orale sur l’utilisation des nanotechnologies dans l’industrie pharmaceutique devant 90 milliards de personnes. Pour l’instant, je ne peux pas agir dessus donc ça ne sert à rien d’y penser. Je sais qu’il faudra que je le fasse mais c’est impossible à présent. Je suis déjà prêt pour ça et je mets cette pensée de côté jusqu’à demain matin. »

 

2. Note pour libérer ton esprit

Un truc difficile à gérer, c’est la sensation d’avoir un tas de choses à faire.

C’est comme si le cerveau se disait : « il faut que je pense à tout ça en même temps, sinon je vais oublier. »

Résultat, ça pollue le mental de données qui ne sont pas utiles dans l’immédiat.

Une bonne solution pour s’en débarrasser, c’est de noter ces choses dans un système en lequel tu as confiance. Par exemple un cahier de choses à faire, ou sur des post-it. Perso, j’utilise Trello tous les jours. C’est gratuit et c’est de la bombe.

Ainsi, alloue une date et une durée à l’exécution d’une tâche. Et de cette manière, tu peux mettre ponctuellement les autres de côté.

Ne te donne que de une à cinq tâches par jour. Au-delà, ça risque d’être difficile.

 

3. Fais face à tes peurs.

S’il y a une chose qui te fait flipper : un travail long et fastidieux à effectuer, une conversation difficile avec un proche, une dette à régler.

Fais-la !

Puisque tu sais que ça aura lieu à un moment donné, fais-la dès que tu en as l’occasion.

Cette chose prendra de la place dans ton esprit tant qu’elle ne sera pas résolue.

Bien sûr, tu peux la planifier comme nous en parlions dans les points précédents, mais ne laisse pas traîner cette tâche plus longtemps que nécessaire.

Ne pas agir, c’est comme si tu te disais que tant que tu ne fais rien, elle n’arrivera jamais. C’est un mensonge à toi-même !

Ainsi, tu projettes indéfiniment ta peur et tu pourris ton présent en imaginant un résultat théorique alimenté de tes craintes.

Fais face et passe à la suite.

Même si ça peut paraître inconfortable un instant, tu pourras ensuite passer à autre chose et te libérer de ce poids.

 

Souviens-toi que tu ne peux agir que sur le présent.

Inutile d’appréhender l’étendue de tout ce que tu as à faire en permanence parce que c’est un puits sans fond. Tu auras toujours de nouvelles choses à faire.

Quand tu es stressé(e), ralentis, respire à fond et arrête un instant ce que tu es en train de faire. Pense à ce qui est important et focalise-toi sur l’accomplissement d’une seule chose à la fois.

Lorsqu’une tâche est achevée, prends le temps de souffler avant de commencer la suivante. Observe ce que tu as accompli et félicite-t’en.

Souris.

Passe à la suite.