^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

Lyvia Cairo | Comment « te casser » et créer ton métier sur-mesure

Lyvia Cairo est une fille incroyable. Un jour elle a décidé de quitter son (très bon) boulot de conseil en management qui commençait à la saouler pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Comme ça, paf !

Résultat ?

À présent, elle est écrivaine, blogueuse et elle t’aide à te casser de ton boulot s’il ne te plaît pas, créer ton propre métier sur-mesure et inventer une vie qui te ressemble !

J’aime beaucoup ce qu’elle propose. Et je suis loin d’être le seul vu les milliers de lecteurs qui la suivent sur son blog : jemecasse.fr !

Du coup, aujourd’hui, je suis fier de te présenter l’interview que j’ai fait d’elle sur comment « te casser » à ton tour et créer ton métier sur-mesure.

Si tu ne trouves pas un boulot qui te convient, lis attentivement la suite…

 

Damien Fauché : Lyvia, il y a quelques années, nous avons tous les deux décidé de « nous casser » de nos boulots respectifs pour vivre autre chose. Pourrais-tu définir pour nos lecteurs ce que ça veut dire « se casser » ?

Lyvia Cairo : « Se casser », ça veut dire accepter que la situation dans laquelle on est ne nous convient pas. Accepter que l’on aspire à plus, et tourner le dos à quelque chose qui peut paraître confortable, pour aller vers quelque chose d’extraordinaire !

Se casser, ça veut dire quitter un boulot qui nous plaît moyennement, qui ne nous donne pas envie de se lever le matin, et qui peu à peu, nous fait oublier qui on est vraiment – pour réfléchir à ce que l’on souhaite vraiment, contribuer au monde, et le faire !

C’est prendre des risques, en sachant que l’on va sur un chemin qui nous rendra plus nous-même !

Mais cela ne s’arrête pas au boulot. On peut se casser d’une relation toxique en décidant que l’on vaut mieux que ça. On peut se casser d’une ville dont on a fait le tour pour explorer le monde. Je pourrais écrire un livre dessus, mais la chose à retenir, c’est que se casser n’est pas quelque chose de négatif. C’est au contraire, se tourner vers du positif, pour nous, et pour les autres.

 

Damien Fauché : Qu’est-ce qui t’a donné la force/volonté/courage de vraiment te casser ?

Lyvia Cairo : Je ne sais pas si on peut parler de courage.

On m’a souvent dit « tu as été courageuse », mais ce n’est pas ce qui me vient à l’esprit en premier. Me casser a été plus comme une nécessité. Je ne me sentais pas à ma place. Je me sentais dépérir. J’oubliais qui j’étais. Par moments je me sentais nulle et impuissante.

Ce qui m’a motivée, ça a été la croyance que j’étais capable de mieux, de beaucoup mieux. Que je pouvais vraiment apporter des choses au monde autour de moi. Et qu’il y avait peut-être un environnement dans lequel mes talents s’exprimeraient mieux. Alors je dirais que c’était mi nécessité, mi envie d’explorer un peu plus ce dont j’étais capable.

 

Damien Fauché : Penses-tu que tout le monde, nos lecteurs y compris, peuvent en faire de même ?

Lyvia Cairo : Je pense que chaque personne est en mesure de choisir la vie qu’il veut avoir, surtout dans les pays occidentaux. Je ne vois absolument aucune raison qui empêche quelqu’un de se casser d’un boulot qui ne lui convient pas pour faire autre chose. Vous pouvez venir avec une liste de raisons – que j’appellerais excuses 🙂 – longues comme le bras, je trouverais quelqu’un dans cette situation qui l’a fait.

Après, tout le monde n’a pas les mêmes situations à gérer, ou les mêmes risques. Certaines personnes ont des enfants ou des proches à charge. Ont des maladies, ou des handicaps. Donc cela peut prendre plus de préparation, plus de temps. Mais je crois profondément que tout est possible. Personne n’a encore réussi à me démontrer que ce n’était pas le cas 🙂

 

Damien Fauché : Et selon toi, qu’est-ce qui empêche certaines personnes de passer le cap ?

Lyvia Cairo : Il y a toute une liste de choses ! De ce que j’ai vécu, et de ce que je vois c’est : le fait de ne pas avoir d’idée de quoi faire après. C’est plus facile de se casser si on sait vers quoi on va, à quoi on va se consacrer.

C’est ce que j’aide principalement les gens à faire, trouver l’idée. Une fois cette première impulsion donnée, tout devient plus facile.

Ensuite, il y a toute une série de peurs et de croyances. La peur de l’inconnu, la peur de décevoir, la peur d’échouer.

Moi, j’avais peur d’être devenue complètement excentrique ou même dingue. Ce n’est pas une blague. Par moments je me disais « attends, est-ce que t’es pas carrément à côté de la plaque en voulant faire ça ? Est-ce que c’est ce que tu es sensée faire ? »  Bien sûr que non ce n’était pas ce que j’étais sensée faire. Mais on ne fait pas ce qu’on est sensé faire quand on se casse !

Et puis les croyances peuvent être: « je suis trop jeune, trop vieux/vieille, trop gros(se), pas assez entouré(e), pas assez riche pour y arriver ». « Ce n’est pas pour moi », « ce sont les autres qui font ça ».

Il y a également les réactions des proches, qui projettent souvent leurs propres peurs et croyances sur nous.

Mais surtout, il y a toute notre expérience, notre manière de penser qui est ancrée. Par exemple, j’avais un chemin de vie assez bien tracé après de longues études. C’est ce que l’on attendait de moi. C’est ce que je pensais devoir faire. Sortir du chemin que l’on s’était initialement tracé est difficile.

Il y a également l’argent qui est un frein, et plus on est confortable financièrement dans son boulot, plus il semble difficile de se casser, car on s’habitue au confort, à ce que l’on peut s’offrir, mais aussi à notre statut dans la société.

Se casser est un changement de vie important. Il y a pas mal de choses à gérer ! (mais c’est gérable!)

 

Damien Fauché : Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent se casser ?

Lyvia Cairo : – Écoutez-vous, seulement. N’écoutez pas les personnes qui vous disent « fais attention, c’est un gros risque, mais tu es sûr(e) » et qui projettent leurs peurs sur vous. Et n’écoutez pas non plus les personnes qui vous disent « fonce sans réfléchir ! » – personne d’autre que vous ne connaît votre situation, et votre tolérance au risque, qui peut être plus ou moins forte. Prenez votre temps, ou foncez, mais cela ne doit dépendre que de vous

– Rencontrez le maximum de personnes au moment de vous casser, exposez-vous à des environnements différents. Au début, c’est ce qui m’a beaucoup stimulée

– Prenez conscience des croyances qui vous freinent, et de ce qui vous fait peur et notez-les. Décidez que vous les mettez de côté

– Rappelez-vous que la vie, c’est ce que l’on vit chaque jour. Pas dans 1 mois, pas dans 5 ans, aujourd’hui. Ainsi choisissez de vivre

Et pour finir :

– Tout est possible. Pour vous, pas que pour les autres. J’y crois fort. Et si vous y croyez aussi, vous verrez que de nombreuses portes s’ouvriront.

 

Damien Fauché : Tu as aussi créé une formation, Des idées à tout casser, pour aider celles et ceux qui veulent se lancer dans un changement de vie radical. En quoi consiste-t-elle ?

Lyvia Cairo : Ce programme, c’est celui que j’aurais aimé avoir au moment de quitter ma boîte. J’ai passé beaucoup de temps à réfléchir, à douter, à ne pas pouvoir dormir, et à me rendre presque malade parce que je n’étais pas à ma place. Je veux minimiser cela autour de moi !

Ainsi, ce programme a pour objectif de vous aider à trouver une idée d’activité qui vous ressemble, qui est en ligne avec qui vous êtes vraiment ET que vous pouvez monétiser. Parce que c’est bien beau de trouver un truc qui nous fait kiffer, si ça ne nous fait pas manger, c’est moins drôle !

C’est un programme de groupe, que j’ai conçu pour être très ludique et créatif. La dynamique du groupe est géniale, et non seulement vous trouverez un projet vers lequel aller, mais vous rencontrerez de belles personnes. Tout se passe en ligne, donc il n’y a pas de contrainte de géographie.

J’aime énormément ce programme. Il est facile pour moi d’en parler, car j’y ai mis tout mon cœur, tout ce que j’ai appris, et toute mon énergie. J’aimerais que chacun puisse le faire ! (c’est pour ça qu’il est plutôt abordable)

 

Damien Fauché : Concrètement, si quelqu’un en train de lire cette interview veut suivre ta formation, qu’est-ce que ça peut lui apporter ?

Lyvia Cairo : De la clarté, sur ce qui est important pour cette personne, mais aussi sur ses talents et ses valeurs. Des pistes pour débloquer sa créativité, et avoir des idées de manière plus spontanée. Du concret aussi, car on parle argent, et comment en gagner. Pour de nombreuses personnes, la communauté et le fait d’être entouré(e) par des personnes sur la même longueur d’ondes a été un gros boost. Elles se sont senties moins isolées. Sincèrement, il est top !

 

Damien Fauché : Quels sont tes projets pour la suite ?

Lyvia Cairo : Ohlala, j’en ai tellement. Je me concentre sur ce programme en ce moment, et je chouchoute mes participants. Mais sinon je réfléchis à en créer un pour les personnes qui sont plus avancées dans leur idée. Je travaille sur un roman également. J’espère en avoir une première version en septembre (je croise les doigts). On travaille également à la traduction du site en anglais. Et j’ai deux ou trois autres idées d’entreprises sous le coude, mais qui sont encore à l’état d’idée.

Damien Fauché : Merci Lyvia pour avoir partagé tout ça avec nous.

★★★★★

Le programme de Lyvia, Des idées à tout casser, est ouvert pour une période limitée :

Il ferme ses portes le 8 Juillet 2015. C’est dans à peine une grosse semaine !

Clique ici pour découvrir « Des idées à tout casser » plus en détail.

Et si tu passes par ce lien, tu me soutiens aussi pour t’avoir dégoté cette formation qui déchire. Et ça, c’est vraiment cool !

Perso, je pense que c’est le genre de programme qui peut te donner l’impulsion nécessaire pour changer radicalement ton quotidien. C’est pour ça que j’ai choisi de t’en parler ici.

J’espère que ça va te plaire.

Et en bonus, la vidéo-témoignage de celles qui ont déjà suivi le programme :

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

Trouver du travail : les 3 règles essentielles

Que tu cherches un emploi ou que tu sois à ton compte, trouver du travail peut s’avérer difficile pour beaucoup de personnes.

Dans cet article, je partage avec toi quelques règles essentielles pour trouver du travail.

Et là, tu me dis : « Ok, mais c’est quoi tes qualifications pour me parler de ça man ? Avec ton langage de djeuns étou étou ? Hein ? »

Et moi de te répondre :

Cher(e) ami(e) internaute, je ne professe que ce que j’ai expérimenté.

Je ne suis pas un expert, ni un coach et je n’ai pas gagné des millions en conduisant des séminaires sur comment trouver du travail.

En revanche, j’ai obtenu un emploi dès le jour de ma sortie d’études. J’ai même eu le luxe de refuser plusieurs propositions. J’ai ensuite créé trois sociétés, trouvé des clients et des partenaires et reçu des centaines de candidatures.

En bref, même si je suis (très) loin d’être milliardaire, trouver du travail n’a jamais été un problème pour moi.

À partir de mes expériences et notamment de toutes les demandes d’emploi que j’ai reçues, j’ai remarqué que la plupart des gens n’abordent pas leurs recherches de travail de manière optimale.

Peut-être que c’est aussi ton cas.

En tout cas, si tu es sur cette page, c’est probablement parce que tu as la perspicacité de chercher une stratégie adaptée pour trouver un travail ou un emploi. C’est déjà une bonne chose !

Et ça tombe bien, c’est justement ce que je te propose.

Si tu ne veux pas galérer toute ta vie pour trouver du travail, alors tu dois accorder une attention particulière à ce que tu es sur le point de lire parce que c’est une solution qui pourra t’aider à ne pas faire du surplace dans tes recherches.

 

1. Sois vraiment bon(ne) dans ce que tu fais

Ça peut paraître évident au premier abord mais c’est primordial.

Ne cesse jamais de te former.

Quel que soit le domaine dans lequel tu exerces, deviens vraiment bon(ne).

Ce que je veux dire par là, ce n’est pas d’être un peu au-dessus des autres sur le marché. Je veux dire qu’il faut que tu sois vraiment balèze.

Il faut que tu sois remarquable dans ton activité.

Ça ne veut pas dire que tu dois être le/la meilleur(e) au monde, ça veut simplement dire que tu dois investir du temps à t’améliorer.

La plupart des gens arrêtent de se former à la fin de leurs études. Ne fais pas cette erreur. Prends l’habitude de t’entraîner à devenir meilleur(e) dans ton secteur.

Peut-être que tu n’as pas envie d’entendre ça et que tu espères avoir de la chance lors de ton prochain entretien d’embauche ou ton prochain prospect.

Mais c’est n’importe quoi.

Se réfugier derrière la chance ne t’apportera rien de bon.

Au lieu de miser sur la chance, mise sur toi-même. C’est plus sûr.

 

2. Aie de la valeur ajoutée

En plus de ta fonction primaire au top, développe des compétences secondaires.

Ce sont ces compétences secondaires qui peuvent faire la différence entre toi et tes concurrents.

Par exemple, parler couramment anglais peut être un avantage décisif dans un tas de domaines. Entraîne-toi un peu chaque jour, et dans 6 mois tu parleras anglais !

Si l’employeur ou le client a le choix entre plusieurs personnes également qualifiées, il choisira celle avec les meilleures compétences secondaires.

Note que les compétences secondaires ne sont pas forcément liées à l’activité. Par exemple, si tu es souriant(e), sympathique et sociable, ça peut jouer davantage en ta faveur que si tu es aigri(e), vulgaire et crado.

Prends donc le temps de progresser dans d’autres domaines que tu peux corréler à ton activité. Bin ouais, si tu es un cador de la pêche au gros et que tu cherches un métier de comptable, ça ne va pas trop t’aider.

Développe un truc en plus, bien à toi.

 

3. Sache te vendre

J’ai déjà écrit tout un article sur le sujet, tu peux le retrouver ici.

Je te conseille de le lire si ce n’est pas déjà fait, il y a un certain nombre d’informations qui pourraient t’être utiles pour trouver du travail.

En bref, il faut que tu sois capable de montrer le plus possible tes qualités tout en restant humble (Ah ! La belle hypocrisie de notre société !).

Ce dont tu es capable, ou ce dont tu penses être capable, il n’y a que toi pour en témoigner.

Il faut donc développer tes compétences de communication pour que ton interlocuteur soit lui aussi convaincu de tes capacités.

Pour progresser violemment en communication, je t’invite à lire ce (gros) article sur comment formuler tes pensées. Tu pourrais y apprendre quelques petites choses qui pourraient littéralement changer ta vie.

Un investissement de 10 minutes de lecture sur le sujet (à la place de regarder une vidéo marrante par exemple) pourrait améliorer considérablement ta capacité à communiquer pour le reste de ta vie, et par extension t’aider à trouver du travail.

Tout est question de priorité. Des tas de gens passent leur temps à tourner en rond en ayant un objectif vague et lointain.

Certains passent des mois ou des années à chercher du travail.

Leur problème, c’est qu’ils n’ont pas cherché à trouver du travail.