^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

Passer à l’action : Pourquoi c’est si difficile

Ça faisait des mois que ça trainait.

Un sentiment de confort dans lequel subsistait une pointe d'insatisfaction lancinante.

En apparence, tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde : 

Je travaillais à mon compte, seulement quelques heures par semaine, je n'avais aucun souci financier, je pouvais bosser de mon ordi depuis n'importe où dans le monde, j'avais des amis, une famille et une compagne que j'aimais…

…et pourtant, il y avait quelque chose qui clochait.

Ce n'était pas comme si c'était quelque chose de grave non plus.

Mais c'était persistant.

Comme une mouche qui venait te buzzer à la tronche par une belle journée d'été.

Peut-être que tu connais ça aussi :

Ta vie est cool, tu as accompli un tas de belles choses, et du coup, il y a plein bonnes choses dedans : peut-être au niveau de ton travail, peut-être au niveau de tes relations, peut-être au niveau personnel, etc…

Mais il y a une pointe de monotonie là dedans qui te pèse.

Une petit chose qui te manque.

Comme si tu n'exprimais pas totalement ce que tu désirais vraiment.

Pour moi, j'en étais à un point de ma vie où j'avais accompli la plupart des choses dont je rêvais il y a quelques années.

Et même si l'aventure pour arriver jusque là était palpitante… le travail accompli, les personnes rencontrées, etc…

L'"après" avait un goût un peu monotone.

Et ça n'avait rien à voir avec mes résultats extérieurs.

C'était plutôt un constat interne.

Donc je ne sais pas si ça te parle… mais si tu continues de lire ces mots après l'introduction de l'article, ça t'évoque probablement quelque chose.

Et cette sensation commençait à me serrer le cœur de plus en plus souvent.

Mais je n'arrivais pas à m'en dépêtre.

Et la seule personne à qui je pouvais m'en prendre c'était moi-même.

Parce que rester dans mon confort était un choix.

Un choix que je faisais chaque jour.

Parce que je connaissais le confort que je protégeais.

Mais que ce confort m'empêchait de passer à l'action pour créer quoi que ce soit d'autre.

C'était une lutte intérieure impitoyable.

La lutte éternelle entre notre situation actuelle et nos idéaux irréalisés.

Et chacun a sa propre lutte.

Ce que tu désires d'un côté, et ce que tu as déjà de l'autre.

Tu as la tienne, j'ai la mienne, ton cousin a la sienne, José Bové a la sienne, Lady Gaga a la sienne, et n'importe qui que tu croises dans la rue a la sienne.

Une lutte accompagnée de cette question lancinante : et si je changeais ?

Si je passais à l'action.

Si j'agissais différemment de ce que je l'ai fait jusqu'à aujourd'hui.

Si je "risquais" tout ce que j'ai construit jusqu'à présent pour quelque chose que j'imagine.

Est-ce que ça en vaudrait la peine ?

Et si j'échouais.

Si je perdais tout.

Autant garder les choses comme elles le sont aujourd'hui n'est-ce pas ?

Ou pas en fait…

Il n'y a pas de réponse simple.

Ni pour toi, ni pour moi.

La seule chose qui est sûre, c'est que c'est un pari.

Un pari pour une autre vie.

Un saut dans le vide sans savoir où tu vas atterrir.

Pour atteindre un lieu que tu ne sais même pas si tu vas aimer.

Et je trouve ça absolument fascinant.

Cette notion de "quitter sa zone de confort" pour atteindre de nouveaux résultats.

Pas "quitter sa zone de confort" comme la phrase clichée, répétée dans tous les sens jusqu'à en perdre son sens.

Dans le genre : "Tiens, goûte ça, c'est un criquet, ils en mangent en Thaïlande, il faut que tu quittes ta zone de confort, tu vas voir, c'est très bon, et c'est plein de protéines !"

Mais "quitter sa zone de confort" au sens profond du terme.

Au sens tellement profond qu'en quittant cette zone de confort, tu risques de perdre ton identité :

Faire face à tes rêves, et potentiellement réaliser que tu n'es pas capable de les concrétiser…

Ou réussir et te retrouver dans une vie totalement différente de celle que tu avais.

C'est terrifiant de l'envisager.

En fait, quitter ta zone de confort c'est créer un pont.

Un pont entre ce que tu vis et ce que tu imagines que la vie pourrait être.

Et c'est admirable de le franchir parce que − que ce soit réel ou imaginé − tu te dis qu'une fois franchit, tu ne pourras plus jamais retourner en arrière.

Et c'est pour ça que la plupart des gens préfèrent parfois gâcher leur vie accrochés à leurs routines plutôt de se confronter à leurs rêves.

Et quand je dis ça, je ne jette la pierre à personne.

Je serais mal placé pour le faire tant de fois je me suis dérobé.

Mais dans des moments de clarté, ou de souffrance, j'ai agi parfois aussi.

Et ces actions, ce sont celles qui ont eu le plus de sens dans ma vie :

Quitter mon boulot, créer ma première entreprise, et les suivantes, commencer ce blog, écrire un livre, inviter Lady Superstar à sortir avec moi, faire le tour du monde, etc…

Ce sont toutes les choses dont je tire le plus de joie et de fierté.

Et comme je te le disais dans l'intro, ça faisait quelques mois que j'étais de nouveau coincé…

Pris à la gorge par le statu quo.

Parce que ta pire prison, c'est dans ta tête que tu te la crées.

Quand tu arrêtes de grandir et de rêver, et que tu te contentes de préserver ce que tu as accumulé.

Tu n'essayes plus de gagner. Tu as juste peur de perdre.

La vie est éphémère.

Et 30 ans après ta mort personne ne se souviendra que tu as existé.

Le but du jeu n'est pas d'atteindre un oasis de satisfaction et de sérénité.

C'est de continuer de croître.

Année après année.

Être à l'écoute de ce qui t'anime.

Et t'investir jour après jour pour le concrétiser.

Malgré les doutes. Malgré la peur. Malgré le confort de ce que tu connais.

Moi ?

Au-delà de cette vie confortable que je me suis créée, aujourd'hui, j'aimerais créer quelque chose de nouveau.

Quelque chose de mémorable, quelque chose que je sois vraiment fier d'avoir créé.

Même si dans cette veine là, j'ai déjà accompli pas mal de choses à ma petite échelle… c'est déjà du passé.

Mon bouquin, mes business, mes relations…

Ce qui compte à l'heure actuelle, ce n'est pas ce que tu as déjà créé, c'est de quoi aujourd'hui sera fait.

Parce que la vie est en mouvement.

Et c'est là où je veux en venir :

Par exemple, pendant la création de chacun de mes business, ou pendant toute l'écriture de mon livre, je me sentais vivant, malgré les difficultés (ouais, au cas-où tu te le demandes, c'est assez galère de lancer un business ou d'écrire un livre !).

Parce que l'objectif au fond, c'est de tirer du sens de ce que tu fais.

Et que cette "pointe d'insatisfaction lancinante", comme je l'ai appelée, c'est le signe indubitable que cet appel au sens n'est pas respecté.

Et le seul remède, c'est l'action.

Pas la recherche, pas le désir, pas se jouer des scénarios dans sa tête, mais l'action.

Et souvent, c'est douloureusement simple.

La difficulté n'est pas de savoir quoi faire.

La difficulté est d'avoir le courage d'agir.


Peu importe ton rêve.

Si tu veux perdre du poids : mange moins, fais plus d'exercices.

Si tu veux rencontrer l'amour : rencontre des personnes, parle leur.

Si tu veux avoir un business : crée une offre, vends la.

Affreusement simple. Comme je te le disais.

Alors on préfère s'entourer de complexité pour se rassurer.

Et chercher le dernier régime à la mode. La phrase d'approche parfaite. Ou le dernier hack sur Facebook pour attirer un torrent de clients en folie.

On compense en esprit ce qu'on n'est pas capable d'affronter dans la réalité.

Et même si ces approches peuvent fonctionner quand elles sont appliquées (et souvent, c'est le cas), il n'en reste pas moins vrai qu'au cœur de la réussite de n'importe quel projet…

…le mécanisme est simple…

Et c'est trouver le courage d'agir qui est compliqué.

Par exemple :

Ça fait des mois que je me dis que j'aimerais créer quelque chose de nouveau et de fantastique.

Au début de l'année, je pensais que ce serait retaper une maison…

Mais je me suis pris quelques baffes de ce côté là (trop long à expliquer dans cet article ^^), avec des imprévus que je ne pouvais pas imaginer… donc le projet n'est pas mort, mais il est tout de même violemment reporté.

Et ce projet étant en veille, je me suis retrouvé dans la torpeur dont je te parlais au début de l'article.

Parce que le désir profond était toujours là : faire quelque chose de nouveau et fantastique, quelque chose qui a du sens, mais que je n'avais plus d'exutoire pour l'exprimer.

Donc à l'heure actuelle, même si je ne sais pas la forme que cela va prendre, j'imagine que ce sera soit un nouveau business, soit quelque chose à l'écrit, soit, effectivement, retrouver un projet immobilier qui me fait vibrer.

Le challenge, c'est de passer à l'action.

Parce que, comme on en a déjà parlé, c'est ça qui est terrifiant :

Je sais ce que j'ai à perdre… sans avoir la moindre garantie de ce que je peux gagner.

Concrètement ?

À l'heure actuelle, j'ai mon activité avec PleinDeTrucs.fr, et c'est quelque chose dont je suis très fier :

Ça m'a demandé énormément de travail, de temps et d'effort, pendant des années, mais à l'heure actuelle, je peux envoyer un email et gagner en quelques jours suffisamment d'argent pour couvrir mes dépenses de plusieurs mois (voyage, logement, divertissement, etc…).

Donc en d'autres termes, c'est EXTRÊMEMENT confortable.

Et c'est gratifiant aussi : parce qu'après tout ce boulot, j'ai développé le "super-pouvoir" de pouvoir apprendre aux gens à gagner leur vie avec leur propre biz en ligne, et développer le mental qui va bien pour accomplir les choses qui leur tiennent à cœur, donc c'est un honneur de pouvoir impacter la vie de certaines personnes de cette manière.

J'ai l'impression de contribuer à leur permettre d'atteindre leurs rêves, j'en tire une grande fierté, et c'est confortable aussi.

Et c'est justement là que ça devient compliqué.

Parce que tout ça, je SAIS que je SAIS le faire.

Donc c'est ma zone de confort en somme.

Et créer quelque chose de radicalement nouveau, ça pourrait mettre en péril ce bel équilibre.

Imagine un instant :

Si j'écrivais un bouquin de philosophie de vie moderne ! Est-ce que ça me permettrait de gagner autant d'argent ? Est-ce que ça vaudrait vraiment le coup de m'investir pendant un an ou deux à écrire un nouveau livre ? Et si personne n'en voulait ?

Et si je lançais un nouveau business complètement dédié aux personnes qui ont déjà un business en ligne et qui veulent faire plus de vente par email ! Est-ce que je ne perdrais pas une grande partie de mes lecteurs actuels ? Par exemple les débutants, ou ceux intéressés davantage par ma philosophie de vie que par le business en ligne ?

Et si je me remettais à écrire des articles partageant ma philosophie de vie sur le blog (genre celui-là en fait) ! Est-ce que ce serait intéressant pour mes lecteurs ? Est-ce que ça toucherait au moins UNE personne ? Ou est-ce que ce serait juste une perte de temps qui ne sert à que dalle ?

Pour chaque possibilité, je vois des pertes possibles.

Donc l'action la plus confortable… ce serait de ne pas passer à l'action !

Et c'est ce que j'aurais pu continuer de faire…

Mais dans ce cas là, la "pointe d'insatisfaction lancinante" ne serait pas prête de se barrer.

Et c'est pour ça que je publie cet article aujourd'hui.

Pour agir sur le dernier point des trois que je viens de te présenter (même si ce n'est pas grand chose dans le grand ordre des choses  !). Et le mot clef, c'est AGIR.

Parce que savoir que tu agis directement sur ta "pointe d'insatisfaction lancinante", c'est libérateur.

Même si tu ne sais pas exactement où ça va t'amener au final.

Alors je ne vais pas te prêcher que c'est facile.

Parce que ça ne l'est pas.

Mais je t'invite à y réfléchir.

À regarder le "pont" entre ce que tu vis et ce que tu imagines que la vie pourrait être.

À considérer les actions douloureusement simples à accomplir.

Puis à les noter noir sur blanc.

Et malgré les doutes, malgré la peur, malgré l'inconnu qui se dresse à perte de vue…

Les faire.

Le sourire aux lèvres.

En te disant que la vie, c'est maintenant.

C'est pour ça que je pose ces mots sur cette page aujourd'hui.

En espérant toucher un autre humain avec mes pensées.

Si t'es encore en train de me lire, cet humain, c'est peut-être toi ^^.

Et c'est à toi de choisir comment tu va les interpréter :

Est-ce que tu vas prendre mes mots comme de simples caractères qui dansent sur une page web ?

Ou est-ce que tu vas les laisser te toucher pour passer à l'action sur ton plus grand projet ?

Dans tous les cas, c'est toi qui est aux commandes !

Je te souhaite plein de belles expériences et un max de succès.

Si tu n'es pas encore inscrit(e) à mes emails, tu peux rejoindre la bande ici et recevoir des idées/pensées/conseils qui ne sont pas sur le site.

Et si tu as lu jusque là, j’ai un truc à te demander :

Si l'article t'a parlé, ce serait cool de me le dire dans les coms en me disant ce que t’en as pensé, histoire que je continue à t’écrire des articles du genre − ou pas d'ailleurs ^^ !

Et ce serait bien sympatoche de le partager avec quelqu’un à qui ça pourrait plaire parce que ça permet de toucher plus de monde avec ces idées.

Merci pour ta contribution nuggets !

Bonne journée et à très vite,

Damien PleinDeTrucs.fr

- Damien

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

Nouvelle direction

Bon…

Ça fait un moment que j'ai rien publié.

Ni sur le blog. Ni dans les mails (à part les mails de bienvenue pour les nouveaux).

Donc peut-être que certains d'entre vous se demandent ce qu'il se passe.

Et peut-être que d'autres n'en ont rien à carrer. Lol.

Pour ceux que ça intéresse, voilà le topo :

Ça fait 10 ans que j'ai quitté mon taf, créé mon premier business, et commencé à voyager "long terme".

Deux ans plus tard, je créais pleindetrucs.fr.

Et depuis, j'ai publié à bloc d'articles (environ 200) et encore beaucoup plus de mails.

Et là, depuis quelques mois, bin je publie que dalle.

Pourquoi ?

La raison principale est simple :

J'ai besoin d'espace pour faire de nouvelles choses.

Tu vois, ces dernières années, écrire, coacher et tourner des vidéos sont devenus mes activités pro principales. 

C’est devenu mon "métier" en somme.

Et pendant un certain temps, c’était génial parce que je pouvais faire ça de n’importe où dans le monde, des Canaries au Mexique en passant par le Japon, le Maroc ou les Balkans.

Mais là, ça commence à faire un bon bout de temps que je fais ça…

Et l’envie d’explorer de nouvelles options pro me titille à nouveau !

Surtout que − dans l’idée − je PEUX explorer ces options sans me mettre la pression grâce à mon approche de l’Homme Libre au Repos (c'est là où j'en suis niveau indépendance financière).

Mais le hic − en pratique − c’est que tant que je reste accroché à mon métier actuel, à cette identité de "créateur de contenus", je me bride pour expérimenter de nouvelles directions radicalement différentes.

Genre devenir artiste digital, maçon ou dresseur de lampadaires sauvages.

Comme s’il y avait encore une petite voix dans ma tête qui me disait : "tiens, il faudrait que je fasse un nouveau lancement".

Donc je constate que continuer de me considérer comme blogueur / créateur de contenu m’empêche de passer à autre chose.

Comme un frein à main qui limite ma marche de manœuvre.

C’est pour ça que j’ai rien écrit ces derniers temps.

Parce qu’après avoir passé des années à créer ce blog, cette liste email, mes bouquins et mes formations…

Je crois que j'arrive à un tournant de ma vie.

Et l'étape suivante implique pas mal de changements.

Pour pouvoir créer de nouvelles choses, j'ai besoin de me détacher de mon identité pro actuelle.

Donc je pense prendre de la distance avec.

Et pour ça, redéfinir la direction du blog et des emails.

La suite

L’idée, c’est de continuer le blog et les mails… MAIS de ne plus considérer ça comme un taf.

C’est-à-dire, que jusqu’à nouvel ordre, ne plus me positionner en tant que "formateur" qui sort régulièrement des formations, écrit plusieurs mails par semaine et propose des coachings…

Mais plutôt me positionner en tant que mec lambda qui partage des idées quand ça lui chante.

En pratique, mes bouquins seront toujours accessibles. 

Et je pense aussi proposer l’accès à toutes mes formations d’une manière où d’une autre histoire que vous puissiez en profiter si ça vous branche.

Il y a quand même des heures et des heures de contenus qui peuvent vous montrer en détail comment gagner votre vie en ligne avec un petit business flexible, et ce serait dommage de ne pas rendre ça accessible à ceux que ça intéresse (d'ailleurs si ça t'intéresse, envoie-moi un mail !).

Ensuite, au niveau des prochaines publications… je n’ai aucune idée de leur régularité (ce sera même probablement assez ponctuel) ^^

Et les thèmes risquent de s’élargir de nouveau, comme au début du blog :

Pas seulement "comment devenir indépendant" mais aussi des idées sur ma philosophie de vie, mes perceptions et mes expériences un peu hors normes (sommeil polyphasique, voyage long terme, minimalisme, nomadisme digital, entre autres…).

Peut-être que ça plaira à certains, et peut-être que ça ne conviendra pas à d’autres.

Dans tous les cas, vous êtes tous libres de continuer de me suivre ou d’arrêter !

Et dans tous les cas aussi, je profite de ce changement de direction pour faire une grosse dédicace à ceux qui me suivent depuis des années, à ceux avec qui j’ai échangé et partagé tant de choses depuis tout ce temps : merci 😀

Il est temps d’enlever ma casquette de formateur : pas d'engagement de "je vais vous apprendre", pas de régularité de publication…

…et de remettre ma casquette de blogueur détente, juste un mec qui partage des idées et des expériences qui le font tripper ^^

Je reste bien sûr joignable par mail, ou dans les commentaires pour discuter, réagir, parler de la vie et partager des idées !

Et je te souhaite un max de bonnes choses pour la suite,

Bonne journée nuggets et à très vite,

PleinDeTrucs.fr

- Damien

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
Damien à Calakmul assis sur un rocher avec la jungle et des ruines Mayas en arrière plan

Bilan de mes 33 ans

Seurty forh yerz.

Ça veut dire 34 ans en anglais.

Et ce matin, en me levant, c’était mon âge !

C’est complètement dingue :

Ce chiffre arrête pas d’augmenter.

Évolution. Croissance. Régularité. DISCIPLINE. lol

Avec un peu d’huile de coude, j’arriverai à 35 l’an prochain !

En attendant, comme le veut la tradition ancestrale (depuis 4 ans quoi), il est temps de poser mon *souple-double* et faire un point sur el año que paso.

Histoire d’en tirer des leçons pour la suite (et t'en faire profiter aussi nuggets !).

En 3 axes, comme d’hab :

  • Qu’est-ce qui s’est bien passé cette année ? 
  • Qu’est-ce qui aurait pu mieux se passer cette année ? 
  • Qu’est-ce que j’ai appris cette année  

Les deux premières sont plus "perso", elles sont surtout pour moi-même, histoire d'avoir une trace du temps qui passe, donc tu peux les zapper sans problème.

Dans la troisième, je partage quelques réflexions / prises de conscience de cette année qui peuvent (peut-être) te servir à toi aussi pour la suite.

Ce bilan annuel, c’est un exercice que je trouve utile à chaque fois d'un point de vue introspectif :

Ça permet un temps de réflexion et d’ajustement sur la vie qu’on mène.

Je t'invite à le faire aussi. Genre une fois par an. À la date qui te chante. Par exemple pour MON anniversaire. Ou le tien. Ou le nouvel an. C’est toi qui vois.

Dompter un tantinet le chaos, prendre du recul, avoir une vue d’ensemble, préparer la suite… et sourire à cette aventure trépidante qu’est la vie !

Alors, sans autre forme de procès, c’est parti.

Go DJ !

Qu’est-ce qui s’est bien passé cette année ? 

Love, love, love. C’est le premier truc qui m’est venu à l’esprit en pensant à cette année. Je vais pas en faire des plombes ici (parce que je suis timide) mais après 7 milliards de relations éparpillées aux 4 coins du monde, je suis enfin emballé pour en continuer une ! Damien content.

Damien au Mexique - 2021

Ça, c'est en ce moment au Mexique (j'en parle juste après !)

Les petits moments avec la famille, les amis et les gens de passage. Chaque année, je me rends compte que c’est ce pour quoi j’ai le plus de gratitude : les moments de vie partagés. Un surf trip aux Canaries ou dans les Landes avec les amis, une escapade dans les Cévennes, un trek dans la jungle Mexicaine, les repas en famille. On a beau passer sa vie à faire plein de trucs, ce qui compte au final, ce sont les gens avec qui on les partage. Et j’ai eu la chance de passer beaucoup de beaux moments partagés dans les 12 derniers mois 😀

Retour aux sources. J’ai réussi à voyager moins cette année ! Et c’était génial. J’ai passé environ 5 mois en France (bon… certes, ça fait quand même 7 mois de voyage). Et ça m’a beaucoup plu. Je crois que j’aime profondément voyager, mais je constate aussi que je me sens bien en France. Je réalise aussi que chaque pays a autant d’avantages que d’inconvénients et que notre appréciation de chaque pays dépend surtout de ce sur quoi on se focalise (exemple : mon appréciation du Mexique n’est PAS proportionnelle à la qualité de sa raclette !).

Voyages. Encore et toujours. C’est ouf. Même après plus de 8 ans de voyage, j’ai toujours cette sensation d’extase à découvrir et redécouvrir le monde (même les coins vers chez moi dans les Cévennes). Là, je suis au Mexique depuis Janvier et je m’en prends plein les yeux et plein le cœur. On est allé à des endroits magnifiques. On a rencontré des gens géniaux.

Pyramide de Calakmul au Mexique

Il y a 5 jours à La Pyramide de Calakmul dans la région de Campeche au Mexique (c'est le même endroit que la photo en tête d'article)

Les destinations des 12 derniers mois : Canaries, France, Madère, re-France, Mexique. Je ne connaissais ni Madère, ni le Mexique, et j’ai kiffé les deux. Grave.

Damien à Madère !

Madère

Crypto-monnaies. Pour ceux qui suivent un peu les cryptos… ça a re-explosé cette année. Bien, bien, bien 😀

Qu’est-ce qui aurait pu mieux se passer cette année ? 

Sport. Je me suis défoncé la clavicule et la première côte en coupant du bois en novembre. Du coup, je suis passé de “faire du sport tous les jours” (128 jours consécutifs quand même !) à “que dalle pendant 3 mois”. Là j’ai repris un rythme un peu… comment dire ? Irrégulier. C’est déjà ça, mais c’est pas folichon. Pourtant, je SAIS que c’est satisfaisant de faire du sport une fois qu'on s'y met régulièrement… mais sur le moment… c’est souvent plus séduisant de me gaver de tacos sur la terrasse que de faire des pompes. Bref, vivement d’aller sur la côte pacifique pour me remettre au surf !

Trois tacos dans une assiette rouge sur une table en bois

Travail. Je cogite un peu à ce niveau là. J’ai déjà gagné de quoi vivre pour le reste de l’année donc pas trop de pression de ce côté là. Mais je me demande quelle va être ma prochaine étape. L’idée, ce serait peut-être de commencer quelque chose de nouveau. Il y a pas mal de curiosités que j'aimerais approfondir. Ou alors mettre les bouchées doubles sur un truc que j’ai déjà commencé. J’ai pas encore décidé quoi. Donc affaire à suivre !

Blog. Même si j’ai envoyé des tas de mails cette année, je n’ai pas trop créé d’articles. Donc mon “capital blog” n’a pas trop augmenté. Les emails, c’est cool sur le coup, mais ça ne reste pas. Peut-être faire plus d’article l’année qui vient ? Ou explorer d'autres formats. À voir. J’ai aussi des nouvelles envies à explorer.

Qu’est-ce que j’ai appris cette année ? 

La liberté a un prix et il faut se le rappeler régulièrement. Ça fait des années que j’en parle, mais ça m’a encore frappé cette année. Si tu veux pouvoir gérer ton temps de vie comme tu veux tout en gagnant ta vie, il te faut être vraiment efficace dans certains domaines (que ce soit une compétence que tu monétises, des business, des investissements, etc…). Et ça n’a rien d’inné, c’est un entraînement constant. Je le dis avec “tu” mais c’est surtout un message de rappel pour moi-même : être libre, ce n’est PAS facile. Personne ne va te donner le droit d’être libre, il faut aller le chercher. Il faut être impitoyable avec sa gestion du temps, faire les choses “difficiles”, celles qui te sortent de ta zone de confort, qui challengent ton cerveau et tes émotions et qui augmentent ton expertise, parce que c’est seulement quand tu fais ces choses-là que tu te crées un “capital liberté” que tu peux exploiter. 

On peut être misérable et heureux dans la même journée. Ce sur quoi on porte notre attention grandit. Si on se focalise sur ce que l’on a et ce que l'on est en train d'accomplir, la vie est belle, satisfaisante, complète. Si on se laisse submerger par une vison du succès externe et radicalement différente, on peut se sentir incomplet et frustré. Par exemple, j’ai un pote (qui bosse dans le web aussi) qui gagne des sommes astronomiques, et qui change la face du web… et après une conversation avec lui au tel la dernière fois, je me suis dit “*Lutin* mec… peut-être que toi aussi tu devrais bosser comme ça”… mais en réfléchissant un peu plus, je me suis vite rendu compte que… même si une partie de ses résultats ont l’air sympa, la vie qu'il est en train de se créer ne m’attire pas du tout ! Et la vie, c’est ça qui compte. Perso, je ne cracherais pas sur des millions d'euros, mais si le prix à payer, c'est d'être enchaîné à mon ordi chaque jour, weekends compris, je préfère passer mon tour pour le moment (on ne sait pas de quoi demain sera fait ^^). Comme on vient d'en parler dans le point précédent, chaque résultat a un prix caché, donc deux questions importantes à se poser ce sont : 1. Quels résultats on cherche à atteindre (la définition du succès n'est pas la même pour Mère Theresa que pour Donald Trump) ? 2. Et quel est le prix qu’on est prêt à payer pour ça ?

La plupart des gens ne savent pas de quoi ils parlent. (Et moi non-plus d’ailleurs !). Plus tu progresses dans un domaine, plus tu te rends compte de la complexité de ce domaine. C’est pour ça que les (vrais) experts sont pleins de nuances, alors que les débutants sont pleins de certitudes ! Il y a même un nom pour ça : l’effet Dunning-Kruger. C’est pour ça que des gens qui n’ont rien accompli dans un domaine particulier mais qui ont regardé 3 vidéos Youtube sur ce sujet pensent qu’ils peuvent te donner des conseils pertinents. C'est aussi pour ça que certaines personnes qui réussissent dans des conditions particulières (par exemple parce qu’elles ont choisi un domaine en plein essor au bon moment) pensent qu'elles détiennent le "secret" de la réussite. La vérité ? C’est un peu comme s’ils te disaient “j’ai gagné au loto en tirant les numéros X, Y, Z, etc… et si tu veux réussir, il te faut faire comme moi”. Donc même si une partie des conseils peuvent être excellent, il faut aussi prendre en compte qu'il y a une dose d'aléatoire. Et je suis un peu embarrassé d'admettre que j'ai aussi eu tendance à penser comme ça ! Depuis 10 ans, au-delà de tout le travail accompli, je réalise aussi à quel point la chance, les opportunités et… il faut l'avouer… mon enthousiasme un peu démesuré… ont eu un rôle dans mes propres résultats. Certaines choses ne se répliquent pas. Les conseils sont seulement des lignes directrices. Il n'y a pas de solution miracle pour quoi que ce soit. Juste des guides plus ou moins pertinents. Et c'est à chacun de choisir les siens.

Voilà pour mes 33 ans.

C'était fun !

Les 34 commencent bien 😀

À très vite pour la suite !

Damien PleinDeTrucs.fr

- Damien

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

Ce que les Mayas m’ont appris sur la vente de produits

La semaine dernière, avec ma copine, on est allé visiter les ruines Maya de Chichen Itza.

Imagine : un grand site archéologique dans la jungle où sont parsemées des constructions antiques imposantes. (Note : c'est une des Sept nouvelles merveilles du Monde)

L’ambiance y est particulière, à la fois chargée d’histoire, de rituels violents, de sacrifices, d’un empire puissant, magnifique et riche de sa culture…

…et à la fois teintée par le tourisme de masse qui − au-delà des touristes − attire aussi des centaines de petits vendeurs locaux refourguant leur camelote Made in China.

Cette période étant un peu particulière à cause du Covidou (le petit nom du virus), il y avait probablement beaucoup moins de touristes que d’habitude… 

Damien à Chichen Itza - PleinDeTrucs.fr

Mais les vendeurs étaient toujours là ! 

Et c’était relou.

Tous te hélaient de loin en te faisant des offres plus insensées les unes que les autres : "HEY ! ONE DOLLAR" "HEEEEEEEEY, OK, TWO FOR ONE DOLLAR". (Ils ne te disaient même pas QU'EST-CE QU'ILS TE VENDAIENT à ce prix !!!)

RelooOOOOooouuuUUUUuuu !!! 

Et évidemment, quand tu te fais attaquer les tympans comme ça, la dernière chose dont tu as envie, c’est de leur accorder ton temps.

De plus que TOUS les stands étaient identiques. Les mêmes produits. Et la bataille de la vente se jouait à celui qui aurait le meilleur emplacement et qui crierait le plus fort.

Beurk… 

Pourtant… au détour du "temple des guerriers", il y avait un petit stand en retrait. Avec un gars d'âge moyen qui sculptait tranquillement un morceau de bois.

Pas de hurlement, pas d’incitation à la vente, juste un mec qui faisait son truc.

Et c’est lui que je suis allé voir, il était tranquille, sympathique et se contentait de répondre à mes questions quand j’en avais.

Rien à voir avec la foule des hystériques qui beuglait dans les allées principales.

La moralité de l’histoire ?

Si quelqu'un a besoin de hurler pour vendre, si un business mise sa survie sur des efforts marketing intempestifs ou un copywriting agressif… c'est probablement parce que leur offre est pourrave.

Ne soit pas ce genre de personne.

Attention ! Je ne dis pas que le marketing, les techniques de vente et le copywriting ne sont pas importants, bien au contraire !!! Je dis que ces choses là deviennent importantes QUAND TU AS UN PRODUIT QUE LES GENS VEULENT (pas en remplacement d'un bon produit !).

Donc pour avoir un produit que les gens veulent ? 

Focalise toi sur sa qualité et sa valeur aux yeux de tes clients.. Écoute attentivement ton audience. Aide-les. Améliore encore et encore tes créations et tes services.

De cette manière ? 

Les gens viendront à toi d’eux même. Et ils parleront de toi à leur proches. 

Ce ne sera pas des clients sans noms et sans tête que tu enchaines à la file, mais des individus auxquels tu auras apporté une vraie valeur et avec qui tu auras établi une relation de confiance et de respect mutuel.

Parce que développer un business, ce n’est pas crier plus fort que les autres. C’est apporter de la valeur. Faire quelque chose de bien qui améliore la vie de tes clients.

Certains formateurs enseignent le contraire : vendre le plus vite possible avec des techniques plus ou moins recommandables sans jamais mentionner la notion de valeur apportée.

Et tu es libre de les suivre si tu en as envie. Mais ce n’est pas mon approche.

Parce que je pense sincèrement que la beauté d’avoir ton propre business, c’est de pouvoir créer quelque chose qui a du sens pour toi et dont tu es fièr(e). 

Bien sûr, l’argent est important aussi, mais ce n’est qu’une retombée de la qualité de ce que tu apportes, pas la priorité à tout prix (quitte à cracher sur tes valeurs)

Et paradoxalement, c’est quand tu te concentres d’ABORD sur la valeur que tu apportes aux gens que tu gagnes le plus d’argent par la suite. 

Parce que la valeur relative apportée est la priorité.

Donc, quelques mots pour emporter avec toi aujourd’hui ? 

Ok :

Peu importe où tu en es du développement de tes projets d’indépendance, pose toi la question :

Comment est-ce que tu apportes de la valeur aux gens ? Qu’est-ce que tu pourrais faire de plus / de différent pour apporter encore plus de valeur ? 

C’est comme ça que tu auras un business pérenne, respecté et respectable.

Et c’est comme ça que tu pourras être authentiquement toi-même et être libre à la fois ✊ 

À toi de choisir quelle direction tu donnes à ta vie et ton business nuggets !

Bonne journée et à très vite,

NOTE : Cet article est à la base une partie d'un email que j'ai envoyé à la bande. Toutes les semaines, j'envoie des emails pour t'aider à devenir libre (financièrement, géographiquement et psychologiquement), si ça te branche, c'est par ici que ça se passe !

Damien PleinDeTrucs.fr

- Damien | King Burritos

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

Trouver des clients : la méthode du cueilleur et du jardinier

Illustration pour le cueilleur : métaphore pour partir explorer le monde pour trouver des clients
Selon où tu en es du développement de ton activité…

Le moyen le plus efficace POUR TOI de trouver de nouveaux clients ne va PAS DU TOUT ÊTRE LE MÊME !

Donc peut-être que tu vois des compétiteurs dans ta branche attirer des foules de clients avec un moyen ou un autre et t'as beau essayer de faire la même chose, tout ce que ça te ramène, c'est beaucoup d'épuisement, de frustration et un portefeuille client aussi désert qu'une rue piétonne en plein confinement.

Donc si c'est le cas, pas de panique, c'est NOR-MAL ! C'est probablement parce que ton approche actuelle n'est pas adaptée au niveau de développement de ton activité.

Du coup dans cet article, je vais te montrer comment inverser la tendance et trouver des clients en fonction de là où tu en es

Ça va zouker dans les chaumières !

En d’autres termes : 

  • Si ton entreprise tourne depuis 10 ans…
  • Si tu es freelance depuis 6 mois…
  • Ou si tu viens à peine de lancer ton activité et que tu cherches encore tes premiers clients…

Il te faudra faire des choses complètement différentes si tu veux acquérir de nouveaux clients.

Un exemple ?

Quand j'étais dirigeant de mon entreprise de jeux vidéos (en BtoB (Business To Business) avec 8 employés et des clients de grands groupes internationaux) je n'utilisais pas les mêmes canaux et approches pour trouver des clients que lorsque j'ai lancé mon premier ebook sur mon site perso ^^ (en BtoC donc (Business To Customer))

Ça paraît évident mais c'est important de faire la distinction ! Parce que c'est TA situation qui va dicter la meilleure approche à adopter.

Pour illustrer :

Si tu as une entreprise qui tourne bien, une bonne réputation, que tu bosses en BtoC (Business To Customer) et que tu as déjà eu des centaines, voire des milliers de clients, ça peut éventuellement être rentable de lancer une grosse campagne de pub sur Facebook, Adwords ou Youtube (parce que tu connais ton audience et tu sais ce qui marche)

Alors que si tu en es à peine aux balbutiements de ton activité indépendante (moins de 6 mois), et que tu n’as pas encore VALIDÉ la demande pour ton offre (lire : que les gens n’achètent pas encore régulièrement ce que tu fais !)… et que tu décides de commencer ta recherche de clients par un gros investissement en pub (et que tu n'as pas une grosse expérience dans le domaine)…  tout ce que tu risques de faire c’est de cramer ton budget sans récolter un kopek en retour. Pas glop !

Donc pour ne pas que ce genre de scénario catastrophe t’arrive, et pour que tu puisses trouver efficacement des clients en fonction de ta situation, je t’ai concocté un petit guide pour trouver des clients.

Pourquoi ce guide ?

Parce que les résultats de Google sur “trouver des clients” sont parfois intéressants mais ils restent assez peu ciblés en fonction de la situation du lecteur. 

Donc peut-être que tu cherches à trouver de nouveaux clients toi aussi mais que tu te sens un peu perdu face à la masse d’options proposées (Réseaux sociaux ? Publicité ? SEO ? Blogging ?). Et que tu ne sais pas trop ce qui serait le plus efficace pour toi, en fonction de TA situation.

Donc rassure-toi nuggets :

Le but de ce guide c’est de te donner des directions concrètes à explorer en fonction de là où tu en es et de ce qui te parle le plus. Histoire que TU trouves des clients le plus efficacement possible.

On va faire ça en deux étapes :

D'abord je vais te présenter les subtilités de l'acquisition de clients, histoire que tu aies une compréhension plus profonde du panel de possibilités et que tu puisses te servir de ces connaissances à ton avantage.

Ensuite je vais te donner des actions concrètes à faire histoire que tu puisses choisir ta stratégie dès la fin de ta lecture et commencer à la mettre en place .

Ready ?

C’est parti !


Comment trouver des clients ?

Tout d’abord, on va faire une distinction majeure.

Concrètement, il y a deux grands moyens de trouver des clients.

  1. Aller les chercher. Parcourir le monde et le web à la recherche de clients potentiels. C’est ce que j’appelle la méthode du cueilleur. Le terme plus “officiel” est : prospection. En somme, tu "pars à la recherche" de clients.
  2. Les faire venir à toi. Créer des contenus et les disposer de manière à attirer des clients. C’est ce que j’appelle la méthode du jardinier. Et le terme plus “officiel” est : inbound marketing. En somme, tu "plantes des graines" et elle grandissent avec le temps.

Chacun de ces moyens présente des avantages et des inconvénients. Les voici :

Le cueilleur et le jardinier

L'approche du cueilleur

Trouver des clients avec l'approche du cueilleur

En d'autre termes : Partir à la recherche de clients. Ou faire de la prospection. Explorer le monde et le web et "récolter" des clients. 

Points forts : 

  • Interaction directe avec l'audience…
  • … donc retour (feedback) immédiat (y compris le fait de NE PAS avoir de retour qui est une indication considérable !)
  • Possibilité d’ajuster l’offre et la communication rapidement en fonction des problèmes, désirs, et besoins spécifiques de la cible

Points faibles :

  • Demande des efforts répétés (aller sur le terrain, engager la communication)
  • Peu de scalabilité (scalabilité se traduirait en français par “effet d’échelle” : c’est-à-dire la possibilité de toucher virtuellement infiniment de gens pour un effort donné) à part pour la publicité

Exemples de canaux d’acquisition "cueilleur" :

  1. Démarchage dans l’entourage
  2. Démarchage sur les groupes Facebook
  3. Démarchage sur Linkedin
  4. Démarchage dans les forums
  5. Démarchage individuel ciblé (Pages jaunes, sélection de prospects sur internet)
  6. Email direct à une liste ciblée (Direct Mail)
  7. Publicité Facebook
  8. Publicité Youtube
  9. Publicité adword
  10. Partenariat ponctuel
  11. Salons professionnels
  12. Événements hors ligne

À noter : Cette liste n'est pas exhaustive. Et j'ai intégré la publicité dans cette catégorie "cueilleur" parce que cela implique "d'aller chercher" des clients là où ils se trouvent (en les interrompant dans leurs vie quotidienne) plutôt que de les "faire venir" à soi.

Idéal pour :

  • Avoir un feedback rapide
  • Trouver RAPIDEMENT des clients
  • Créer un lien personnel avec tes prospects
  • Vendre des produits et prestations coûteuses via des interactions personnelles
  • Dans le cas de la publicité : Faire grossir une activité en y mettant le budget

L'approche du jardinier

Trouver des clients avec l'approche du jardinier

En d'autres termes : Faire venir les clients à toi. Cultiver la terre et "faire pousser" des clients. Ou inbound marketing.

Points forts :

  • Potentiel d’attirer des clients “en automatique” une fois les efforts mis en place (référencement SEO, email marketing, chaîne Youtube, etc…)
  • Scalabilité virtuellement illimité (potentiel d’attirer une quantité virtuellement infinie de clients)

Points faibles :

  • Beaucoup de travail en amont
  • Peu de résultat si le travail n’est pas suffisamment bien fait (exemple : en référencement internet (SEO) 91,5% des clics sont faits sur les résultats qui apparaissent en première page de la requête… et 31,7% de ces clics sont sur le résultat qui apparaît en première position ! Donc si un article n'est pas bien positionné, il n'aura que peu de trafic)

Exemples de canaux d’acquisition "jardinier" :

  1. Référencement dans les moteurs de recherche (SEO : Search Engine Optimisation)
  2. Email marketing (construire une liste email)
  3. Présence sur les réseaux sociaux
  4. Partenariats long terme
  5. Marketing de contenus
  6. Recommandations
  7. Réseautage
  8. Affiliation
  9. Blogging
  10. Youtube

Idéal pour :

  • Attirer “automatiquement des clients” sur la durée
  • Construire une réputation
  • Faire des ventes plus facilement une fois la réputation de l'offre ou du produit en place (prospects "chauds")

Quelle méthode privilégier pour trouver des clients en fonction de TA situation ?

Choisir la méthode la plus adaptée à ta situation pour trouver des clients

C'est l'étape cruciale.

Parce qu'en choisissant un canal d'acquisition de clients qui n'est pas adapté à la nature de ton activité et à son niveau de développement, tu risques de perdre pas mal d'énergie et/ou d'argent pour rien… et te retrouver nulle part.

Donc voici comment t'y prendre :

La méthode pour choisir le meilleur canal d'acquisition de clients pour toi

Il y a deux éléments à considérer :

  • La nature de ton activité
  • Le niveau de développement de ton activité

À partir de ces deux considérations (qu'on va explorer juste après !), le principe est de faire une hypothèse des canaux les plus adaptés et…

…de les EXPÉRIMENTER.

C'est seulement en expérimentant un canal d'acquisition de clients que tu découvriras son potentiel réel.

Processus

Un des meilleurs moyens de procéder est de sélectionner 3 canaux possibles (qui te semblent adaptés) et de te focaliser exclusivement sur ces derniers pendant 9 à 12 semaines.

(À noter tout de même l'exception que certains canaux, comme le SEO, n'apporteront des résultats visibles que plusieurs mois après leur mise en place, donc ce dernier est à considérer différemment sur une plus longue période.)

À partir de là, mettre les bouchées doubles sur la ou les options qui ont le mieux fonctionnées et ARRÊTER de dépenser de l'argent et de l'énergie sur les autres canaux ET…

les remplacer par de nouveaux canaux à explorer.

Puis recommencer le processus jusqu'à ce que l'acquisition de client ne soit plus du tout un problème pour toi.

Important :

Ce système est à la fois très simple et très efficace. Utilise-le. Les résultats parleront d'eux-mêmes.

Par exemple, personnellement, j'ai expérimenté des tas de canaux d'acquisition sur mes différents business : 

Pour la vente de formations par exemple, j'ai expérimenté le blogging, les réseaux sociaux, les partenariats, et des tas d'autres canaux, puis je me suis dirigé et recentré vers l'email marketing qui m'apporte le plus de résultats.

Certain de ces canaux ont été des étapes cruciales à des étapes différentes de mon développement. Et ils ont étés remplacés par d'autres de manière avantageuse suite à l'évolution de mon activité.

À retenir :

Trouver des clients n'est pas une formule générique adaptée à tout le monde, c'est un processus dynamique qui évolue en fonction de ton activité et du marché dans lequel tu évolues.

Ceci étant dit, voici quelques éléments à considérer pour faire ta sélection de canaux d'acquisition.

Je t'invite à te référer aux exemples ci-dessous et aux deux listes ("cueilleur" et "jardinier") un peu plus haut sur cette page.

Ça te permettra de choisir une stratégie et commencer à l'appliquer dès aujourd'hui pour trouver des clients au plus vite !

Trouver des clients en fonction du niveau de développement de ton activité et de sa nature

Trouver des clients en fonction du développement et de la nature de ton activité

On va faire au plus simple, avec 3 niveaux de développement :

  • Si tu débutes dans ton activité
  • Si tu as une activité en phase de croissance
  • Si tu as une activité qui tourne et que tu vises son développement

Et pour chacun de ces stades, on va envisager 5 types d'activité :

  • Business en ligne
  • Freelance
  • Libéral
  • Startup
  • Entreprise

Pour chaque niveau de développement, je te donnerai quelques recommandations. Et pour chaque type d'activité, je te donnerai des exemples de canaux à explorer.

Bien entendu, tu es libre de choisir d'autres canaux que ceux de mes exemples (dans les listes "cueilleur" et "jardinier" plus haut sur cette page) si tu juges ça pertinent !

Ces exemples sont là à titre… well… d'exemple ^^. Et dans tous les cas, comme on l'a vu, la validation ou le rejet d'un canal d'acquisition POUR TOI passe par une expérimentation poussée de celui-ci sur plusieurs semaines.

Ceci étant rappelé… à toi de choisir ce qui te botte !

Go !

Si tu débutes dans ton activité

Même si la méthode du jardinier peut sembler séduisante, ce n’est pas forcément celle qui va te rapporter le plus rapidement des clients ! 

Pourquoi ? Parce qu'elle implique un gros investissement en temps et que les résultats risquent d'arriver bien plus tard.

Par exemple, tu auras beau passer des jours ou des semaines sur ton blog ou ton marketing de contenu, les vagues de trafic envoyées par Google ne pointeront pas le bout de leur nez avant plusieurs mois.

Au contraire, tu peux démarcher en mode cueilleur quelques heures dans des groupes Facebook, trouver quelqu’un qui serait ton client idéal, le contacter, et faire une vente dans la journée.

Mon conseil : Faire les deux. Être en mode cueilleur pour TESTER ton offre et trouver des clients rapidement et en parallèle commencer à planter des graines en mode jardinier pour leur laisser le temps de "faire pousser" des clients. Tu pourras aussi profiter des feedbacks rapides de tes recherches en tant que cueilleur pour façonner ton jardin et "faire pousser" les meilleurs clients pour ton offre (lol, je pousse la métaphore un peu loin mais tu vois l'idée ^^).

Exemples en fonction de ton type d'activité :

La voie du business en ligne

  • Démarcher l'entourage
  • Démarcher les groupes Facebook
  • Commencer un blog / une chaîne Youtube

La voie du freelance

  • Démarcher les groupes Linkedin
  • Faire une page de capture d'emails pour construire une liste mail (email marketing)

La voie du libéral

  • Partenariats ponctuels
  • Démarchage individuel ciblé (Pages jaunes, sélection de prospects sur internet)
  • Commencer à avoir une présence sur les réseaux sociaux pertinents

La voie de la startup

  • Aller dans des événement offline
  • Commencer à créer des partenariats long terme

La voie de l'entreprise

  • Direct mail
  • Salons professionnels
  • Commencer un site de marketing de contenus

Si tu as une activité en phase de croissance (≈ 6 mois à 3 ans)

Dans ce cas, peut-être que la prospection répétée commence à te saouler un peu. Peut-être que tu te retrouves dans des périodes où tu as des tas de clients et des périodes désertiques. Et ça peut être stressant.

Mon conseil : Continuer la cueillette en "tâche de fond" et investir une bonne partie de ton énergie dans ton jardin. Vu que tu commences à bien connaître ton audience, tu SAIS ce dont elle a besoin et tu peux donc le lui mettre à disposition directement. De cette manière, tu vas attirer les "bonnes personnes" à toi naturellement (lire : les gens prêts à ACHETER tes offres).

Exemples en fonction de ton type d'activité :

La voie du business en ligne

  • Rédiger des articles optimisés pour les moteurs de recherche (SEO)
  • Construire une liste email et communiquer via une newsletter
  • Mettre en place des partenariats long terme
  • Commencer à explorer la publicité Facebook et/ou Youtube

La voie du freelance

  • Développer activement son réseau
  • Faire un site de marketing de contenu

La voie du libéral

  • Inviter tes clients actuels à recommander ton activité à leur entourage
  • Mettre en place un site internet référencé localement
  • Faire de la publicité ciblée localement

La voie de la startup

  • Utiliser le réseau des investisseurs

La voie de l'entreprise

  • Site internet
  • Exploiter un réseau social pertinent
  • Expérimenter avec la publicité et partenariats
  • Explorer le marketing d'influence (en partenariat ponctuel et/ou long terme avec des influenceurs)

Si tu as une activité qui tourne (≈ plus de 3 ans)

Le but ici est la croissance. Si ce n'est pas déjà fait, tu peux par exemple envisager d'engager des personnes spécialisées dans la prospection cueillette pour ne plus avoir à t'en charger toi-même et/ou pour signer PLUS de gros clients qui impliquent une interaction directe. 

C'est aussi une phase de développement où la publicité peut avoir un impact majeur.

Un autre angle serait de développer la partie inbound jardin en engageant des créateurs de contenus : marketing de contenu sur un blog, site web, Youtube, ou réseaux sociaux.

Attention tout de même à ne pas s'éparpiller dans tous les sens et être "faible" de partout. Mieux vaut avoir fait des tests en phase de croissance (et continuer d'en faire régulièrement pendant des périodes relativement courtes : genre 3 mois) puis privilégier les canaux qui fonctionnent le mieux.

Mon conseil : Expérimente différents canaux. Met le paquet sur ce qui marche le mieux. Sous-traite les moyens d'acquisition (que ce soit des cueilleur qui démarchent ou des jardiniers qui produisent du contenu).

Une note importante : Avant d'investir lourdement dans un canal d'acquisition, explore-le d'abord en profondeur toi-même. Pourquoi ? Parce que tu ne veux pas être dépendant d'un sous-traitant qui devient responsable de l'acquisition de clients sans que tu n'en comprennes les rouages. Attention : ça ne veut pas dire qu'il faut que tu deviennes un expert dans tous les domaines d'acquisition ! Simplement que tu comprennes les tenants et les aboutissants pour faire appel aux personnes les plus qualifiées.

Exemples en fonction de ton type d'activité :

La voie du business en ligne

  • Campagnes de publicité Facebook et/ou Youtube
  • Rédacteurs SEO freelance
  • Affiliation de TES offres

La voie du freelance

  • Le nombre d'heures que tu peux travailler étant limité : Former d'autres personnes
  • Sous-traiter les démarchages

La voie du libéral

  • Publicité locale

La voie de la startup

  • Partenariats BtoB
  • Campagnes de pub BtoC

La voie de l'entreprise

  • Engager des personnes spécialisés dans la création de contenus inbound (si c'est quelque chose que tu souhaites déléguer bien sûr !)
  • Engager des personnes spécialisés dans le démarchage
  • Partenariats BtoB (Business To Business)
  • Campagnes de pub BtoC (Business To Customer)

Une note sur le timing

Hop ! Avant de passer à la partie Action de l'article, un petit point sur lequel j'aimerais attirer ton attention : le timing.

Il y a des canaux d'acquisition qui ont le vent en poupe en fonction des périodes.

Par exemple commencer le blogging était une formidable stratégie d'acquisition de clients vers 2015. Puis commencer une chaînes Youtube était un excellent choix vers 2017. Puis la pub Facebook vers 2018. Etc, etc…

Ces canaux d'acquisition fonctionnent toujours aujourd'hui mais leur impact est moins fulgurant qu'à l'époque. Et c'est un paramètre à prendre en compte :

Le marché évolue et les moyens d'acquisition de clients aussi.

Donc parfois, miser sur un nouveau canal d'acquisition peut avoir des retours sur investissement gigantesque, si tu saisis le bon timing.

Conseil :

Garder un œil sur les nouvelles tendances de communication et expérimenter avec elles !

À l'heure actuelle, pourquoi pas explorer Tiktok ou Telegram par exemple ?

Ceci étant précisé, il est temps pour…

Action !

Pfiou ! C'était un gros morceau n'est-ce pas ?

Et beaucoup d'infos et de conseils pratiques à digérer.

Donc maintenant que tu as vu tout ça, qu'est-ce que tu fais concrètement ?

Simple :

Tu sélectionnes 3 canaux d'acquisitions.

Tu approfondis ta maîtrise de ces derniers en te formant (une excellente ressource est de lire mes emails chaque semaine).

Et tu les expérimentes pendant 9 semaines

Au bout de ces 9 semaines, si les résultats ne sont pas clairs, continue pendant 3 semaines supplémentaires.

Puis tu mets le paquet sur ce qui marche et tu remplaces les canaux les plus faibles.

Attention :

Les canaux les plus efficaces au début de ton activité ne seront probablement pas les mêmes quelques années plus tard !

Donc pense à continuer ton exploration. 

Un business est un organisme vivant. Quand il arrête d'évoluer, il commence à mourir.

Je t'invite à appliquer les conseils de cet article dès aujourd'hui. Prends un des canaux et fais un petit pas dans cette direction.

La pure connaissance théorique ne sert à rien si elle n'est pas couplée à un passage à l'action massif.

Donc c'est à toi de jouer !

Et si ce n'est pas déjà fait, pense à t'inscrire à mes emails persos pour recevoir des conseils exclusifs pour trouver des clients, développer ton business et bien en vivre.

Ça peut changer le cours de ton activité nuggets ^^.

Bonne journée et à très vite dans les emails !

Damien PleinDeTrucs.fr

- Damien