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Que faire de sa vie ?

Tu es en vie !

Ça y est, tu as commencé l’aventure. À notre époque compte environ 83 années de temps de jeu.

Et un jour tu vas mourir. Chè !

Le truc, c’est qu’est-ce que tu vas faire entre temps ? Comment vas-tu mener ta vie ? Que faire de sa vie ?

Le champ des possibles

Commençons par une mini-expérience.

Prends une minute pour la faire. Lève-toi. Tends tes bras devant toi. Tends tes pouces de manière à ce qu’ils fassent face l’un à l’autre. Plie tes bras de manière à toucher tes épaules avec tes pouces (pouce gauche sur épaule gauche, pouce droit sur épaule droite). Fléchis légèrement les genoux. Descends rapidement tes coudes le long de ton torse et remonte lentement. Répète à 5 reprises.

Prends ton temps, applique-toi, ça te permettra de mieux assimiler la suite de l’article. Ça ne prend qu’une minute et c’est très facile.

Reprends ta lecture une fois l’expérience terminée.

C’est bon ? Super !

Félicitations, tu sais faire le poulet.

Bon du coup quel est le rapport ?

L’objectif de cette expérience est simple.

C’est de te montrer que tu as le pouvoir de faire des choses, même si celles-ci sont vraiment bizarres.

Je veux dire, tu as le pouvoir d’agir sur ton corps pour entreprendre des actions. Quelles qu’elles soient !

C’est un pouvoir formidable n’est-ce pas ?

On va aller un peu plus loin. Si tu le veux, tu es capable, tout de suite, de prendre ton ordinateur/smartphone et de le jeter le plus loin et le plus fort possible (ne le fais pas avant d’avoir terminé l’article !). Tu peux aussi décider de partir de l’endroit où tu es, de te diriger dans une direction et de parcourir plusieurs pays.

Bien sûr, je ne dis pas que tu devrais faire l’un ou l’autre. Je veux simplement te faire remarquer que c’est réalisable.

C’est le champ des possibles.

L’enclos et le berger

Bon les termes d’enclos et de berger sont carrément moutonneux ! Je ne traite personne de mouton. Ce sont juste des termes métaphoriques qui permettent de décrire une situation qui existe. Bref, continuons !

Dans une certaine mesure, ce qui nous empêche d’agir ce sont les limites de notre conscience. Nos peurs, notre fierté, notre logique parfois illogique.

Par exemple, jeter son ordinateur peut sembler une mauvaise chose au premier abord : perdre des tas de données, coûter de l’argent, etc… Et c’est certes vrai ! Cependant peut-être qu’il y aurait de bonnes retombées également : plus de temps pour faire autre chose, moins de dépendance et de stress.

Tout dépend de la situation et de l’état d’esprit de chacun.

L’enclos, c’est là où s’arrête notre vision des possibles.

C’est la limite au-delà de laquelle on ne veut/peut pas aller. Dehors, il fait nuit, il fait froid ! Enfin, il paraît…

Le berger, c’est les entités plus grandes qui vont définir les limites de ton enclos. Par exemple ta religion, qui te dit comment penser et agir, tes amis qui te disent que c’est cool de se saouler en soirée et de fumer des clopes, ta famille qui te dit qu’il faut avoir un emploi sûr, la société qui te dit que pour exister tu dois consommer.

Le berger, c’est tout ce qui définit ton enclos. Tout ce qui construit ton univers à ta place. Tout ce que tu laisses te guider.

Le berger, c’est le conditionnement.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de religion, ne pas acheter ou ne pas boire en soirée, ni même qu’il ne faut pas avoir d’emploi !

Je dis juste qu’il faut remarquer que si l’on n’y fait pas attention, notre contexte est dicté par l’extérieur.

Pour s’émanciper de l’enclos et du berger, je te propose de voir la vie sous un autre angle.

 Voir la vie autrement

Si ce que j’ai écrit jusqu’à présent ne t’a pas fait fermer ton navigateur en hurlant d’indignation, alors je vais te proposer une manière de voir la vie.

« Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions »

Même si la phrase n’est pas de lui, c’est mon père qui me l’a faite découvrir. J’ai mis du temps avant d’en comprendre la portée.

Cette manière de penser prend à revers l’enclos. Il n’y a théoriquement pas d’impossibles dans le champ de la réalité.

Prenons quelques phrases fréquemment entendues :

« Je ne peux pas parce que je n’ai pas assez d’argent » – Solution : gagne plus d’argent

« Je ne peux pas parce que je ne sais pas faire » – Solution : apprends à le faire

« Je ne peux pas parce que j’ai des responsabilités » – Solution : transfère ces responsabilités

« Je ne peux pas parce que j’ai peur » – Solution : travaille ton courage

Au-delà de la réalité, ce n’est pas le même problème. Par exemple, je ne peux pas léviter sans équipement spécifique ni me téléporter dans une autre galaxie !

Pour tout ce qui peut exister dans le champ des possibles, il y a une solution.

Parfois celle-ci est extrêmement difficile à mettre en œuvre mais elle existe.

Le pouvoir d’envisager ces choses permet d’éclater littéralement l’enclos.

Il reste à se débarrasser du berger !

Le berger, c’est ce qui donne un sens à ta vie.

Se séparer du berger peut s’avérer extrêmement difficile parce que cela implique de prendre sa responsabilité en tant qu’individu.

De se reposer sur son propre jugement plutôt que sur celui d’une entité plus grande.

Aller jusqu’à remettre en cause la morale sociale.

La solution pour se libérer du conditionnement, c’est de répondre à cette question : comment puis-je mener ma vie en harmonie avec mes convictions ?

La réponse à cette question deviendra ton nouveau terrain de jeu. Ton pâturage idéal.

Clarification

J’aimerais apporter quelques précisions pour éviter les malentendus.

On a tous un enclos, c’est la limite de notre conscience. Une fois qu’on l’a identifié, notre rapport avec celui-ci est bien plus clair. On peut délibérément choisir d’en sortir, d’y rester, ou de le modifier.

On a tous des bergers, c’est l’auto pilote. On est tous hyper chargé en conditionnement. Ça demande du temps et de l’implication pour dissocier ce qui est juste de ce qui est normal.

Dans tous les cas, chacun d’entre nous vit dans sa propre réalité.

Le chemin

Que faire de ta vie ?

Déjà, définir en quels termes tu veux vivre ta vie.

Dans tous les cas, un jour il sera temps de mourir.

Essaye de rendre ta vie aussi satisfaisante que possible.

Au pire, tu te mangeras un méchant échec et tu pourras reconstruire ce que tu as déjà été capable d’obtenir.

Au mieux, tu auras une vie en adéquation avec ce qui compte vraiment pour toi !

Le jeu en vaut la chandelle 🙂

Je pense que la finalité de la vie n’est pas d’atteindre un but.

Je pense que la vie doit être menée sur le bon chemin.

Tu ne peux pas prétendre à une vie meilleure tant que tu sais que tu n’es pas sur le bon chemin.

Sois honnête envers toi-même et aie le courage de déterminer : ça, c’est la vie que je veux avoir !

Une fois que c’est fait, vis en accord avec cette définition.

C’est ça que tu devrais faire de ta vie !

NOTE : Et si tu veux approfondir des pistes concrètes pour trouver ton « bon chemin » , je t’invite à jeter un œil à mon livre La Danse de l’Air.


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