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Un principe à suivre pour trouver ce qui te rendra VRAIMENT heureux(se)

Est-ce que…

Ça va vraiment me rendre heureux(se) ?

Est-ce que créer mon business online va vraiment me rendre plus libre et plus indépendant(e) ?

Est-ce que voyager va vraiment me rendre plus épanoui(e) ?

Pif, paf, des doutes plein le crâne.

En tant qu’humains, c’est notre lot quotidien.

Comment savoir si nos décisions nous apporteront les fruits sucrés que l’on veut récolter ?

Ou si on se lance vers une quête désespérée dans un désert de poussière ?

Alors on fait tourner ces questions en boucle dans nos tête avec le bruit assourdissant d’un moteur de voiture de course :

Est-ce que ça, ça ou ça, va vraiment me rendre heureux(se) ?

Et évidemment, la voiture tourne en rond, sans jamais s’arrêter pour te laisser entendre une réponse claire.

La vérité, c’est qu’au fond, on a tous des envies.

Le souci, c’est qu’on ne sait pas si ces envies nous apporteront du positif ou non.

Donc notre tendance naturelle, c’est de réfléchir comme des malades en espérant que la réponse à nos interrogations se manifeste par enchantement un beau matin…

…et qu’on sache enfin précisément quoi faire.

Youpi !

Sauf qu’en réalité, ça se passe jamais comme ça.

Argh !

Le temps passe et les doutes subsistent.

Alors on rationalise.

Par exemple, imaginons que quelque part dans ton cerveau, t’aies envie de faire un grand voyage − disons aux USA, un road-trip California, Nevada, Arizona, Utah (ou si t’as pas envie de faire un grand voyage imagine autre chose qui te parle davantage !).

Tu te dis que ça pourrait être génialissime, et chaque parcelle de ton corps t’encourage comme une pom-pom girl pour FAIRE CE *LUTIN* DE VOYAGE !

Mais…

Ton cerveau t’envoie aussi des informations comme quoi ça pourrait ne pas être à la hauteur de tes attentes.

Et si tu n’arrivais pas bien à communiquer à cause de ton niveau d’anglais ? Et si ça ne se passait pas bien avec la ou les personnes avec lesquelles tu serais parti(e) ? Et puis ça coûte assez cher quand même, est-ce que ce ne serait pas mieux d’investir cet argent dans une nouvelle voiture ?

Tu vois l’idée ?

C’est la rationalisation de l’enfer.

Du coup, le réflexe automatique, c’est de reporter le projet à un futur hypothétique.

“On verra plus tard, je suis trop occupé(e) en ce moment de toute façon”.

Tu connais cette sensation, je la connais, on est tous passés par là.

Pourtant…

Ce qu’on fait vraiment dans cette situation, c’est loin d’être un choix rationnel et mesuré : c’est simplement un acte de protection.

En réprimant nos désirs, on supprime également les risques associés.

C’est une astuce du mental pour fuir une douleur potentielle et éviter la déception.

Si je ne fais pas ce grand voyage − ou si je ne crée pas mon business, que je ne me mets pas à la guitare, etc… − au moins, je suis certain(e) de ne pas être déçu(e) !

Et ça fonctionne.

Le hic, c’est qu’en se protégeant de tout type de déception…

on s’empêche également de vivre des expériences exceptionnelles.

Et c’est ça le piège.

C’est ça la limite de la réflexion.

Parce que tu ne trouveras jamais les réponses à :

“Est-ce que ça me rendra heureux(se) ?”

Seulement avec ton mental.

Le mental est limité par son champ d’expériences.

Et il ne peut évaluer une expérience hors de son champ de compréhension.

Ou plus précisément, il tente de l’évaluer à l’aune de ce qu’il connaît déjà et c’est justement ça sa limite !

Tu ne peux pas savoir si tu vas aimer la papaye avant d’en avoir goûté une.

Tu ne peux pas savoir si tu vas aimer voyager sur du long terme tant que tu ne l’auras pas fait.

Tu ne peux pas savoir si tu vas aimer avoir un business online tant que tu n’en auras pas créé un.

Ton esprit peut tenter d’imaginer si tu aimeras telle ou telle chose en les mettant en parallèle de ce qu’il connaît déjà.

Par exemple si tu aimes faire des voyages courts, il peut imaginer que tu aimeras probablement faire des voyages plus longs.

Mais si tu n’as aucune expérience de voyage, il se base sur des réflexions complètement arbitraires, par exemple des vidéos que t’as vu sur Youtube.

Et ton expérience réelle pourrait être très différente de tes expectatives.

Par exemple, un des mes meilleurs amis est venu me rendre visite quand j’étais au Cambodge. J’ai habité un peu plus d’un an là bas.

Avant de venir, il rêvait de voyages, de découvrir les temples bouddhistes, de partir en bateau sur les îles, de côtoyer les locaux et de vivre un tas d’aventures.

Il est venu pendant un mois. Et c’est ce qu’on a fait.

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À la fin du voyage, il m’a dit un truc du genre :

“C’était vraiment génial mais ça n’a rien à voir avec ce que j’imaginais… c’est épuisant en fait… je pourrais pas voyager autant que tu le fais nuggets !”

Du coup, à l’heure actuelle, il aime toujours voyager, mais seulement pour des périodes courtes !

Il a confronté ses attentes avec la réalité et en a tiré de nouvelles conclusions.

Et son envie “idéaliste” de voyage a été remplacée par une connaissance concrète de l’expérience.

Au lieu de penser pour le reste de sa vie qu’il aurait aimé être un grand voyageur, il a réalisé que ce mode de vie ne lui correspondait pas

…et il s’épanouit autrement !

En revanche, un autre de mes meilleurs amis est lui aussi venu me rendre visite au Cambodge à peu près à la même période.

Et pendant ce voyage, il a réalisé que c’était exactement le genre de vie qu’il rêvait de mener lui aussi.

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Depuis, il voyage à peu près autant que moi et sa vie n’a plus rien à voir avec celle qu’il menait jusqu’alors.

Pourquoi ?

Parce qu’il a lui aussi EXPÉRIMENTÉ son envie et en a tiré de nouvelles conclusions.

Pour mes deux amis, le processus a été le même et les conclusions ont été différentes.

L’un est devenu voyageur, l’autre à réalisé que ce n’était pas pour lui.

C’est seulement de l’expérience que naissent les réponses à tes questions.

Parce que personne ne peut savoir si telle ou telle chose va te permettre d’être heureux(se) avant d’avoir essayé.

Peut-être que l’idée de voyager te semble synonyme de liberté et de joie mais peut-être que tu vas détester ton premier grand voyage.

Peut-être que tu penses que créer ton business te permettra d’exprimer ta créativité et t’épanouir au travail mais peut-être que tu ne supporteras pas l’absence de directives.

Ou peut-être, au contraire, que tu vas réaliser que tu es fait(e) pour voyager et avoir ton business en ligne et que c’est comme ça que tu t’épanouiras pleinement !

Personne ne peut le savoir avant que tu aies expérimenté.

Et ce qui est sûr, c’est que tant que tu réprimes tes envies et qu’elles restent au stade d’embryon tu ne sauras pas si elles peuvent te rendre heureux(se) ou non.

La pire chose n’est pas d’être déçu de ton expérience.

La pire chose, c’est de ne jamais savoir à quoi ta vie aurait pu ressembler si tu avais essayé.

D’ailleurs, mon ami qui a réalisé que le voyage n’était pas pour lui n’a même pas été déçu de son expérience, bien au contraire.

Il a réalisé que voyager ne correspondait pas à l’image idyllique qu’il se faisait du voyage, et il a pu passer à autre chose.

Récemment, il m’a dit :

“Je suis vraiment content d’avoir fait ce voyage au Cambodge avec toi, sinon j’aurais pu me bercer d’illusions sur le voyage toute ma vie en croyant que je passais à côté de quelque chose qui au final ne me correspondait pas”.

Il a trouvé sa propre réponse à “Est-ce que voyager va me rendre heureux ?”.

Mon autre ami à trouvé une toute autre réponse !

Perso je n’avais aucune idée des choses que j’allais aimer ou pas aimer dans mes voyages et dans mon aventure entrepreneuriale.

C’est seulement en vivant ces choses là − voyager pendant des années autour du monde, créer plusieurs business − que je me suis rendu compte que certaines choses me plaisaient et d’autres ne me plaisaient pas.

J’ai pensé à ça hier soir avant d’aller me coucher parce qu’à l’heure actuelle je me sens un peu perdu sur mes objectifs de vie et je me suis souvenu de l’importance de l’expérimentation.

Je me suis séparé il y a quelques semaines après 3 ans de relation. Ça a complètement chamboulé mes plans et mes envies.

Et en partant de cette nouvelle situation, j’essayais de trouver des réponses dans ma tête sur ce qui pourrait bien me rendre heureux.

La vérité, c’est que j’en ai aucune idée.

Je peux seulement envisager des pistes. Mais ça me fait flipper.

Après 5 ans de voyage, d’aventures à travers le monde, et 3 ans de couple, je me dis que j’aimerais plus de stabilité : me créer un quotidien, prendre des habitudes.

Probablement à un endroit chaud, proche de la mer, et où je puisse faire du surf et bien manger ^^.

C’est seulement une hypothèse.

Du coup, je vais partir aux îles Canaries la semaine prochaine (je suis en rentré en France depuis un mois et demi environ). Avec des amis. Et un aller simple.

Je ne sais pas si ça va me plaire. Je ne sais pas si je vais trouver une maison/appart en bord de mer qui me plaît. Je ne sais pas si je voudrais y rester.

Mais je vais tenter le coup et on verra bien.

Parce que tant que je n’expérimenterai pas mes hypothèses, je sais que je n’aurai pas de réponse !

Et c’est la même chose pour toi.

Peu importe tes envies − que ce soit créer ton business, voyager, adopter un mammouth ou quoi que ce soit d’autre − tu peux les réprimer et ne jamais découvrir si elle t’apporteraient la satisfaction que tu recherches…

…ou tu peux mettre ton scepticisme de côté et expérimenter.

C’est seulement à ce moment-là que tu trouveras tes réponses.

Au delà des limites de la réflexion.

En regardant tes désirs dans les yeux.

Et en faisant ce qu’il faut pour les saisir.

Tu vois ce que je veux dire ?

Je sais que le simple fait d’envisager de te donner à 100% une chose pour laquelle tu n’as aucune garantie de satisfaction est méga flippant.

Tout comme c’est flippant pour moi de mettre de côté ma vie de voyages pour commencer une aventure de stabilité sur un territoire que je ne connais pas.

Et ni toi, ni moi ne savons à coup sûr ce que ça va donner en pratique.

Mais ce qui est sûr, c’est que si on veut se donner la chance de mener une vie sans regrets, il faut faire face à cette peur…

…et avancer quand même !

Du coup, j’ai deux petites questions pour toi nuggets :

1. Quel est LE truc que tu veux faire au fond de toi mais que tu n’as pas encore concrétisé jusqu’à aujourd’hui ?

Perso, à l’heure actuelle, c’est me caler quelque part et construire une vie équilibrée avec un tas d’activités fun et des gens super cool.

2. Et qu’est-ce que tu pourrais faire pour expérimenter ça concrètement ?

Perso, ce serait d’aller chercher une maison/appart aux Canaries en bord d’océan à partir de la semaine prochaine et voir comment je m’y sens.

Donc maintenant, à toi de jouer !

J’espère que t’as kiffé l’article.

Donne-moi tes réponses dans les commentaires.

Et à bientôt aux îles Canaries nuggets 😉

– Damien

PS: Et si tu veux me donner un coup de main pour propager le virus de la pensée dissidente, pense à partager l’article amig@ !!! Merci à toi de donner de la voix à ces idées !

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5 livres pour améliorer tes finances, avancer dans tes projets et être plus confiant(e)

Si tu me demandais LE truc qui m’a le plus aidé à créer mon indépendance financière et mon style de vie d’aujourd’hui…

…je te répondrais sans hésitation :

Lire.

Pas n’importe quoi :

Des livres de non-fiction.

Parce que lire un bouquin de ce genre, c’est littéralement absorber des années de recherche d’une personne qui a hautement “réussi” dans sa discipline.

Lire, ça te permet de vivre plusieurs vies dans ta propre vie.

Ça te permet d’apprendre en profondeur des choses dont tu aurais à peine effleuré la surface.

Lire, ça a changé ma vie.

Avant, je lisais relativement peu. Et quand je lisais, c’était souvent des romans.

Je croyais naïvement que “je savais déjà”.

Par exemple, j’avais vaguement entendu parler des concepts centraux de certains livres (genre ceux de Tony Robbins) et je me disais que c’était pas la peine de me taper tout le bouquin.

Grosse erreur.

Ces dernières années, j’ai enfin compris que la richesse d’un livre se trouve dans ses infimes détails :

Parfois, c’est simplement UNE phrase du bouquin qui va déclencher un changement de paradigme. Et te permettre de faire un changement quantique dans tes résultats !

Et ce sont les mots de l’auteur qui donnent toute sa puissance au message.

Pas seulement le concept : la manière de le partager.

C’est pour ça que − à quelques exceptions près − j’aime pas les résumés.

Pour te donner un ordre d’idée, ça fait environ 3 ans que je lis au moins 1h par jour en moyenne.

Ça m’arrive de louper des jours. Ça m’arrive de lire 8h dans la journée.

À une heure par jour de moyenne, ça fait plus de 1000h de lecture.

Dans le reste de cet article, je vais partager avec toi 5 livres qui ont eu un impact gigantesque sur mes finances et ma manière de vivre et de voir le monde.

Ils m’ont notamment permis d’acheter un appartement, d’économiser des dizaines de milliers d’euros (et d’être en train de chercher un immeuble à acheter !), d’avancer sur mes projets pro à une vitesse que je n’osais même pas imaginer tout en diminuant de moitié mon temps de travail, et de me sentir à l’aise avec tous ces changements.

Évidemment, j’aurais pu te faire une liste de 50 milliards de bouquins, mais pour rester concis et t’orienter vers l’essentiel, je t’en ai sélectionné cinq.

Ces bouquins, je les recommande à toutes les personnes qui me sont chères.

J’en ai même acheté plusieurs copies que je donne aux membres de ma famille !

Aujourd’hui, je partage cette liste de lecture avec toi :

  • Père riche, père pauvre
  • Les secrets d’un esprit millionnaire
  • The ONE thing
  • L’éveil de votre puissance intérieure
  • The Subtle Art of not giving a F*ck

NOTE : Tous les liens sont affiliés, c’est-à-dire que je gagne environ 20 cts si tu les commande en passant par mes liens. Je te le dis par transparence. Évidemment, c’est pas ça qui va me rendre riche et que tu passes par ces liens ou non : je te recommande quand même ces bouquins !

 

Père riche, père pauvre de Robert Kiyosaki

C’est un livre qui te montre les différences entre quelqu’un qui a un état esprit d’abondance et quelqu’un qui a un état d’esprit de galérien.

Tu y apprends notamment que la richesse, ça ne correspond pas seulement à l’argent que tu gagnes, mais surtout à la manière de le gagner et de le gérer.

En lisant ce bouquin, tu sauras quoi faire − peu importe tes revenus actuels − pour être à l’aaaaaaaaaise financièrement d’ici quelques années.

Le ton est léger.

Il est très facile à lire.

Clique ici pour le commander sur Amazon : Père riche, père pauvre de Robert Kiyosaki

 

Les secrets d’un esprit millionnaire de T. Harv Eker

La plupart des gens sont destinés à ne pas gagner d’argent à cause de leurs conditionnements psychologiques.

Ce bouquin prend 17 conditionnements de “pauvreté” − NOTE : j’en avais un bon paquet ! − et les explose en miettes pour ensuite les remplacer par des conditionnements de “richesse”.

J’hésitais à lire ce livre parce que le titre sonne violemment racoleur ^^

Mais le contenu est bluffant.

Un gros coup de cœur que j’ai recommandé en masse autour de moi.

Clique ici pour le commander sur Amazon : Les secrets d’un esprit millionnaire de T. Harv Eker

 

The ONE thing de Gary Keller

Comment t’organiser pour AVANCER dans tes projets.

Clairement, c’est un livre que tout procrastinateur “devrait” lire.

Si t’as pas les résultats que tu veux dans tes projets, lis ce bouquin.

J’ai moins kiffé le style de l’auteur et ses références à la religion, mais le fond du message est hyper-pertinent.

C’est plus qu’un bouquin d’organisation, c’est carrément une philosophie de vie pour réussir.

À la fin de ta lecture, tu sauras quoi faire aujourd’hui pour obtenir les résultats dont tu rêves demain.

Clique ici pour le commander sur Amazon (en anglais seulement)The ONE thing de Gary Keller

 

L’éveil de votre puissance intérieure d’Anthony Robbins

Bam !

Une grosse claque dans la tronche.

Ce livre te permettra… de te comprendre mieux toi-même, d’apprivoiser tes émotions et de devenir ultra-puissant(e). Rien que ça ^^

C’est du développement personnel au sens strict.

Et même si j’aime pas ce terme “développement personnel”, ça définit bien ce que ce bouquin peut faire pour toi :

Te faire devenir une meilleure version de toi-même.

Ce livre te rendra plus sûr(e) de toi, plus confiant(e), plus motivé(e) et te donnera surtout des outils de réflexion pour utiliser ton potentiel au maximum.

J’ai adoré la capacité de l’auteur à entrer dans le détail de chaque réflexion.

Clique ici pour le commander sur Amazon : L’éveil de votre puissance intérieure de Tony Robbins

 

The Subtle Art of not giving a F*ck de Mark Manson

On a une fâcheuse tendance naturelle à passer sa vie en auto-pilote.

Ce bouquin attire notre attention sur ce qui compte vraiment − et ce dont on a rien à foutre (not give a f*ck).

Le style est hilarant et cinglant.

Il y a notamment toute une partie sur les relations qui est épique !

Ça te permettra d’assainir n’importe quel type de relation, que ce soit dans ton couple, avec tes amis ou au boulot.

À la fin du bouquin, ta perception du monde sera pas mal secouée et tu porteras un nouveau regard sur ce qui est vraiment important dans ta life.

Clairement une de mes lectures préférées dans le style non-conventionnel !

Clique ici pour le commander sur Amazon (en anglais seulement)The Subtle Art of not giving a F*ck de Mark Manson

 

Donc voilà pour la liste de lecture que je te propose aujourd’hui.

J’espère que ces bouquins pourront t’apporter autant de satisfaction et de résultats positifs qu’ils m’en ont apportés !

Je peux seulement t’encourager à lire TOUS ces bouquins dès que possible (et les offrir en masse autour de toi !).

Tu m’en diras des nouvelles 😉

Et si tu n’es pas en train de lire un bouquin de non-fiction à l’heure actuelle :

Commande un de ces livres dès maintenant !

Enjoy amig@ !

– Damien

PS: Et si tu penses que des amis à toi pourraient profiter de ces lectures, partage-leur l’article :

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Damien Fauché - PleinDeTrucs.fr

Être entrepreneur online… la vraie vie, au quotidien, voilà à quoi ça ressemble :

Après tout, dans l’idée, ça fait rêver n’est-ce pas ?

Imagine une seconde…

…que tu puisses bosser depuis ton ordi, n’importe où dans le monde…

…que tu n’aies pas d’horaires autres que ceux que tu te fixes TOI-MÊME…

…que tu n’aies pas de « boss » qui te dise quoi faire, jamais…

…et surtout…

…SURTOUT…

…que tu fasses un truc qui a du SENS pour toi et qui AIDE des milliers de personnes.

Ça paraît pas trop naze comme boulot hein ?

Limite paradisiaque…

…eeeeeeeet dans une certaine mesure… bin… ça l’est !…

…Mais en pratique, my little Strudel, c’est seulement la partie émergée de l’iceberg !

C’est le RÉSULTAT visible.

Sans regarder TOUT ce qui se cache derrière.

Doooooonc c’est pour ça que je vais écrire cet article :

Pour te parler de la vraie vie quotidienne d’entrepreneur online.

Pour que tu saches en quoi ça consiste d’avoir ton propre business en ligne et ce que ça implique, au-delà des strass et paillettes du « succès ».

Alors accroche-toi à ton slip moussaillon, ça va zouker.

Première chose à préciser : je vais te parler principalement de MA life et de celle de MES clients.

Je prétends pas du tout savoir comment vivent tous les entrepreneurs online… et je vois pas trop comment je pourrais savoir ça d’ailleurs…

Donc là, je vais te parler SEULEMENT de ce que je connais « de l’intérieur », avec mes 5 années dans l’entrepreneuriat online, en étant aussi objectif que possible, autant sur les aspects positifs que sur ceux qui puent du *glitrogénum papadopoulos*.

Et ça devrait déjà te donner une vision assez claire de ce à quoi tu peux t’attendre toi si tu poursuis ton aventure entrepreneuriale en ligne 😉

Ceci étant dit, j’aimerais faire une petite distinction dans les business internet pour que tu puisses y voir plus clair…

…parce qu’il y en a des TAS.

Il y a les business de trading, d’affiliation, les amazon FBA, et des tas d’autres bidules que je connais pas des masses.

Donc là, pour qu’on parle bien de la même chose, je te parle de business de CRÉATION DE VALEUR online.

C’est-à-dire une activité pro où tu PRODUIS quelque chose dans le but d’AIDER des gens.

Peu importe que ce soit des produits physiques (comme des livres, des meubles ou des bijoux), des services (comme des cours de Yoga ou du coaching personnel) ou des produits numériques (comme des ebooks ou des formations en ligne).

Ensuite, dans cette rubrique « Business de Création de Valeur », j’aimerais aussi zoomer sur une catégorie spéciale de business…

…ce que j’appelle « Easy Business ».

« Easy Business » c’est un terme que j’ai complètement inventé.

Pourquoi ?

Parce que j’aime pas du tout ce que font un tas de business internet.

À vrai dire, souvent, ça me repousse même.

Voilà ce que j’imaginais quand j’entendais « business online » :

  • Arnaques du type combines pour gagner de l’« Argent Facile »
  • Énormes sites web organisés qui vendent des produits super cher et dont personne ne tire de résultats (à part eux-même !)
  • Magouilles techniques

Et ce genre de choses pas très reluisantes…

Donc, je voulais bien marquer ma différence avec ce monde-là.

Et c’est pour ça que j’ai inventé le terme Easy Business ^^

Un Easy Business en gros, c’est un business online (c’est-à-dire que tu vends quelque chose par internet) qui est éthique (tu vends quelque chose de qualité et qui va aider tes clients) et qui est extrêmement SIMPLIFIÉ (pour que tu te focalises sur la création de valeur plutôt que sur des conneries administratives).

Un Easy Business, ça se distingue aussi par le fait que c’est une activité qui te permet d’exprimer ce qui compte pour toi et de toucher les gens avec… en y prenant du PLAISIR et en te laissant le temps de PROFITER DE LA VIE (Easy Life ^^).

Je vois beaucoup de marketeurs online qui ont l’air de SOUFFRIR dans leur business… et ça me donne pas envie du tout !!!

Même si certains ont l’air de gagner beaucoup d’argent.

À les voir faire la gueule tout le temps, répéter en boucle qu’ils sont les meilleurs et que internet est un « champ de bataille sans pitié »… ça me rebute plus qu’autre chose ^^

Donc « Easy Business » c’est aussi une distinction par rapport à ça.

C’est pour les gens un tantinet idéalistes qui ont envie d’apporter leur touche de couleur dans le monde sans se prendre la tête.

Pour résumer, un Easy Business, c’est un business online éthique et simplifié qui te permet d’exprimer ce qui compte pour toi et d’aider les gens tout en y prenant du plaisir et en ayant le temps de profiter de la vie.

Cool huh ?

La phrase est un peu longue, mais l’idée principale y est :p

Ceci étant dit…

…avoir un Easy Business donc, comment ça se passe au quotidien ?

Premièrement, ça demande BEAUCOUP de boulot.

C’est PAS DU TOUT un truc qui se crée du jour au lendemain.

Concrètement, un Easy Business est constitué :

  • D’un public (les personnes que tu veux aider… c’est même le plus important : les gens)
  • D’une offre (la manière dont tu vas les aider)
  • D’un moyen de présenter tes offres à ton public automatiquement (par exemple via un blog, une page facebook ou une newsletter)

Et à partir de là, il te reste à satisfaire tes clients !

Je vais pas m’attarder ici à expliquer COMMENT créer un Easy Business parce que ce n’est pas le sujet de cet article.

Mais si ça t’intéresses quand même, j’ai créé tout un cours offert sur le sujet.

Clique ici pour le recevoir : Comment créer un Easy Business.

Pour revenir au sujet de cet article sur la vie quotidienne d’un « Easy » entrepreneur online…

Ton temps de travail est donc réparti entre les tâches suivantes :

  • La création de contenus offerts (qui vont te permettre de toucher et d’aider ton public gratuitement et de te faire connaître)
  • La création de contenus payants (qui vont te permettre d’aider plus en profondeur ton public et de gagner de l’argent)
  • Les tâches administratives (au minimum… mais c’est obligatoire ^^)
  • Les échanges avec tes prospects (ton public qui n’est pas encore client)
  • Et surtout : Le suivi de tes clients (pour qu’ils soient comblés d’avoir travaillés avec toi et qu’ils aient les résultats pour lesquels ils te payent !)

C’est la base.

Pas besoin de techniques complexes de réseaux sociaux, de poster un article par jour, de suivre un milliard de blogs, d’être un(e) expert(e) du copywriting, etc…

Juste aller à l’essentiel pour générer de quoi bien vivre : d’abord 2000€ par mois et pouvoir quitter ton taf, puis gagner plus si t’en as envie ^^

Le truc, avec un Easy Business, c’est qu’il y a pas vraiment de limite. Au plus tu aides les gens, au plus tu gagnes d’argent… et ça même si l’argent n’est pas ta priorité.

Tu as « juste » à faire quelque chose de bien.

Et je mets « juste » entre parenthèse parce que c’est pas si facile du tout.

Ça demande une tonne de boulot.

Tu vois, dans mon idée de Easy Business, l’une des choses importantes est d’avoir une Easy Life : de pouvoir profiter de la vie (et voyager) sans se soucier de l’argent.

Mais atteindre ce résultat, ça se fait pas par enchantement.

Ça a un prix.

Et ce prix, c’est des centaines et des centaines d’heures passées derrière ton ordi et avec tes clients.

Concrètement ?

Ça m’arrive de passer des semaines entières à bosser 14h par jour.

Et ça, ça fait moins rêver.

Même si je suis dans un hôtel de luxe au Viêtnam.

Bien sûr, ça m’arrive aussi de ne pas bosser de la journée pendant plusieurs journées consécutives. Ou de me prendre des vacances improvisées un peu n’importe quand.

Donc il y a des trucs géniaux… et il y a des trucs plus hardcore.

C’est pas tout blanc ou tout noir.

C’est ce que j’appelle « le prix à payer » pour vivre ses rêves.

Et ce prix personnellement, je suis prêt à le payer encore et encore parce que ce mode de vie, c’est ce que je kiffe pour le moment :p

Au moment où je t’écris ces lignes, je suis au Japon, calé sur un gros tapis épais dans le salon. Ma copine est en train de siffloter sur la terrasse en prenant le soleil. On entend les gazouillements des oiseaux. Et je vois la forêt à travers les portes coulissantes de la maison traditionnelle où on habite.

J’ai bossé toute la matinée (depuis 8h) et il est 13h. J’en suis grosso modo à une bonne moitié de l’article.

Je vais aller manger dans quelques instants, probablement des ramens (soupe de nouilles japonaises).

Ce soir, on a rendez-vous avec des amis japonais pour aller dans un restau class.

La semaine dernière j’ai visité Kyoto, on a vu des tas de temples plus incroyables les uns que les autres (on a notamment fait la marche nocturne de Fushimi Inari qui était à couper le souffle !)…

Vie quotidienne au Japon

…et quasiment chaque jour…

…j’ai travaillé !

J’ai principalement accompagné mes clients.

Et ça, ça fait PARTIE de la vie d’Easy Entrepreneur.

Ce n’est pas « que le fun ». C’est le fun ET le travail.

Ces deux derniers mois, j’étais à Taiwan. Je me suis mis au surf. J’ai fait des centaines de kilomètres à vélo. Et j’ai bossé comme un dingue sur mon programme pour avoir un mental de champion (SDR). J’ai répondu à des centaines et des centaines de mails, écrit des dizaines de milliers de mots, tourné des heures de vidéo.

Les 4 mois précédents, j’étais au Viêtnam. C’est là où j’ai commencé à créer la Structure De la Réussite (SDR donc… ça m’a pris environ 6 mois en tout de créer le programme). Et même si la piscine n’étais pas loin et que j’allais dans des restaus plus délicieux les uns que les autres tous les jours, j’ai passé une bonne grosse partie du temps derrière mon ordi !

C’est le revers de la médaille.

Une vie de rêve contre une implication profonde.

L’un ne va pas sans l’autre.

Et c’est vraiment l’idée que j’aimerais te communiquer dans cet article :

Créer un Easy Business (et être un Easy Entrepreneur), ce n’est pas facile.

Le « Easy » de Easy Business fait référence au mode de fonctionnement du business qui est facile…

…mais développer son Easy Business, ça demande du taf !

C’est même beaucoup plus dur que d’avoir un boulot d’employé parce que les résultats ne sont pas instantanés.

Quand t’es employé : tu bosses et t’as ta paye à la fin du mois. Basta !

Alors que quand tu crées ton Easy Business : tu bosses… et tant que tu débutes… tu vois pas beaucoup la couleur de l’argent!

Et ça fait mal au *spationaute rebondissant* de taffer heure après heure pour des cacahuètes.

Maaaaaaaaaaaaaaaaaaaais…

…en revanche…

Quand t’es employé : au bout de 5 ans de taf, t’en es à peu près au même point niveau boulot, peut-être avec une légère augmentation de salaire.

Alors que quand tu crées ton Easy Business : au bout de 5 ans de taf, tu as construit un business qui te ressemble, tu as eu un impact que tu peux mesurer directement dans la vie des gens que tu as aidé,  tu gagnes beaucoup plus d’argent que la plupart des salariés, tu gères ton temps comme ça te chantes, tu as beaucoup plus de temps libre à l’extérieur de ton boulot pour être avec tes proches et faire ce qui te plaît.

C’est deux voies qui sont radicalement différentes.

Il n’y en a pas une meilleure que l’autre.

Et c’est à chacun de choisir la sienne.

Sans juger.

Développer un Easy Business va te demander une implication en béton armé.

Et même pendant une journée de surf, pendant que les autres feront la sieste pendant la pause de midi, peut-être que tu devras travailler pendant deux ou trois heures pour aider tes clients.

Journée Surf et Boulot

Peut-être que tu devras sauter pas mal de repas (et manger en plein milieu de l’après-midi) pour terminer une newsletter à temps.

Peut-être que tu devras passer quelques nuits blanches pour aider tes clients à faire face à une situation particulière.

Mais au bout du compte… tu réaliseras que ta vie est intense… pleine de sens… et tu ressentiras une gratitude infinie pour toutes les aventures qui vont t’arriver.

Et tu apprécieras chaque jour la chance que tu as de mener cette vie-là.

En tout cas, si c’est la voie que tu choisis de prendre, c’est tout ce que je te souhaite amig@ !

Et si t’es prêt(e) à t’impliquer de tout ton cœur dans la création d’un business online qui te permet de mener une vie de ce genre − libre et pleine de sens − alors je t’ai préparé un petit cours offert.

Tu vas voir, ça dézingue un paquet de croyances populaires sur les business internet et ça va te donner pas mal de conseils APPLICABLES à ton cas personnel pour avancer sur la voie de ton propre Easy Business.

Et si t’as lu cet article en entier, je suis sûr que ça va te plaire.

Clique ici pour t’inscrire à mon cours offert.

Et enjoy !

À très vite,

– Damien

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pleindetrucs.fr Damien Fauché

Si je devais re-créer mon indépendance professionnelle depuis le début

Imagine un instant que tu viennes de te lever

T’es à côté de la piscine, dans un pays exotique, il fait chaud et tu viens de dévorer une délicieuse omelette aux petits légumes, un pancake à la banane et un tas de fruits frais : de la mangue, des ramboutans et de la pastèque.

Et alors que l’hivers pose son voile glacé sur la France, tu regardes le soleil du Vietnam illuminer les rizières autour de toi, et tu allumes ton ordi… pour travailler.

Et le mieux, c’est que tu vas faire quelque chose qui te plaît. T’es excité(e) à l’idée de partager tes connaissances avec les autres. Et en plus, tu es payé pour ça.

T’es avec ta/ton conjoint(e) et des gens que t’apprécies.

Et bien entendu, c’est pas des vacances, c’est ta vie normale. Donc tu peux continuer ce rythme de vie aussi longtemps que tu le souhaites (et si tu veux bouger au Japon ou rentrer en France faire du ski dans un mois ou deux, tu peux aussi).

Tu vas bosser environ 4h et tu seras libre pour le reste de ta journée.

Qu’est-ce que tu penses de ça ?

Plutôt correct comme quotidien hein !

Certes, ça t’empêche pas de te taper occasionnellement la honte au karaoké quand tu chantes Céline Dion avec les locaux mais c’est quand même sympa :p

Alors si ça te branche d’avoir ce genre de liberté, prends-toi une bonne dizaine de minutes, je viens d’écrire un FAT article sur mes 8 conseils pour créer son indépendance professionnelle depuis le début.

C’est des choses qui j’aurais aimé réaliser plus tôt.

Et ces 8 trucs, tu peux les appliquer. Dès aujourd’hui. Et tout le temps.

Pour créer ton indépendance professionnelle à ton tour.

Enjoy cousin(e) !

C’est parti 😉

Premier truc

Arrête de te reposer sur les autres.

Sans déconner.

Si tu attends que les autres : tes profs, tes parents, tes amis, ton/ta partenaire, ton patron, la télé, le dalaï-lama, ton pote Norbert, moi, l’état ou qui que ce soit s’occupe de tes problèmes et t’apporte des solutions prémâchées, tu vas rien faire de ta vie.

Toutes ces personnes ont des éléments de réponses. Pas des solutions toutes faites qui vont t’aller sur-mesure.

Alors voilà une manière plus productive de voir les choses :

Chaque personne à quelque chose à t’apporter.

Et en fonction de ce que tu cherches personnellement, certaines personnes ont davantage à t’apprendre que d’autre.

Peut-être que le dalaï-lama a plus à t’apprendre sur le bonheur que ton oncle dépressif. Peut-être pas, je connais pas ton oncle.

À toi de sélectionner et d’UTILISER ce que tu apprends.

Tous les points de vues sont bons à entendre mais pas forcément à suivre.

Donc une question intéressante à te poser, c’est « ok, mais qui écouter alors ? »

Et ma réponse est maxi-simple : les gens qui ont déjà accomplis ce que tu cherches à accomplir.

Pas ceux qui ne font que parler sans rien faire.

Petite illustration : Il y a une paire de semaine, dans une soirée où j’étais, il y avait  un gars qui expliquait qu’il n’avait jamais investi dans l’immobilier et qu’il ne fallait surtout pas le faire parce que c’était risqué, que souvent les locataires ne payaient pas, etc…

Mais est-ce que t’as vraiment envie d’écouter ses conseils à lui ?

Toi, j’en sais rien. Mais moi, ça ne m’intéresse pas des masses.

Pourquoi ?

Parce que ce gars n’a jamais investi dans l’immobilier ! Tout ce qu’il fait, c’est parler. Je respecte son point de vue (parce que chacun pense ce qu’il veut !) mais il ne m’intéresse pas.

Si je veux investir dans l’immobilier, je demande à quelqu’un qui l’a déjà fait ET pour qui ça se passe bien. Et c’est ce que j’ai fait il y a deux ans quand j’ai acheté mon premier appart. Résultat : ça s’est super bien passé !

Donc, pour résumer : n’attends pas que les autres viennent te livrer des réponses toutes faîtes, va les chercher chez ceux qui savent.

Tu peux être astronaute si tu veux.

Tu peux être indépendant(e).

Tu peux être champion du monde de claquettes acrobatiques.

Et si quelqu’un te dis le contraire, remercie-le de son point de vue et trouve quelqu’un d’autre qui peut t’y aider. Écoute cette personne-là à la place.

Deuxième truc

C’est pas grave de te manger les dents.

C’est-à-dire que tu vas te planter. Plein de fois. Et parfois méchamment.

Et c’est pas grave. Ça fait partie du processus d’apprentissage.

Se manger les dents

Quand tu es encore un bébé, que tu as une dizaine de mois dans ta vie, tu ne peux pas te dire, « ça y est, je suis prêt(e) ! » et te lever puis te mettre à marcher parfaitement.

En pratique, tu vas tomber. Des centaines de fois. Et éventuellement, un jour, tu vas savoir marcher.

Dans la suite de la vie c’est pareil.

Combien de fois j’ai vu des gens qui n’osent pas parler une langue étrangère quand ils en ont l’occasion ?

« Olala, t’imagine la honte ! »

Donc ils font de leur mieux pour cacher leur ignorance et ne « pas perdre la face » et… ils n’apprennent rien. Confortablement planqués dans leur zone de confort.

J’ai encore constaté ça hier à un repas avec des voyageurs de passage.

C’est compréhensible. Mais c’est peu productif !

Mon conseil : quand quelque chose t’intéresse, essaye.

Peu importe que tu passes pour un con ou qu’on te montre du doigt. Le jeu en vaut la chandelle.

Et les moqueries feront bien pâle figure quand tu auras atteint ton objectif.

C’est aussi simple que ça :

Si tu n’essayes pas, tu ne progresses pas.

Donc expérimente. Tout ce qui te fait envie.

Et apprends de tes expériences. Même quand tu échoues avec fracas.

Une mentalité défaitiste, c’est de te dire « J’y arrive pas, je suis vraiment trop bidon ».

Une mentalité de réussite, c’est de te dire « J’y arrive pas, j’ai appris quelque chose, il faut que je fasse des améliorations ».

Je pourrais jamais suffisamment insister sur ce fait : la vie, ça s’expérimente.

Tu ne seras jamais indépendant(e) (ou polyglotte ou quoi que ce soit d’ailleurs) si tu ne fais aucune tentative.

Troisième truc

Abandonne les excuses.

La raison pour laquelle tu peux ou tu ne peux pas faire quelque chose, on s’en fiche.

Ça n’a aucune importance.

Philippe Croizon a traversé la Manche sans bras ni jambes.

Il l’a fait quand même bordel !

Ne cherche pas pourquoi tu ne peux pas faire quelque chose.

Cherche comment tu peux le faire.

Et garde aussi en tête que :

Ce n’est JAMAIS la faute des autres.

Les autres ont pu CAUSER quelque chose – par exemple ton éducation a pu te rendre timide/colérique/feignant/névrosé/etc… – mais c’est de TA FAUTE à toi si tu le reste.

Et pourquoi c’est important de prendre ta responsabilité sur ça ?

Parce que tant que tu responsabilises les autres, tu n’as aucun pouvoir d’action.

Si tu penses que c’est la faute de ton prof de CE1 si tu as peur de t’exprimer devant un groupe de personne parce qu’il t’avait humilié au tableau quand t’étais gamin, alors tu es totalement impuissant(e) et tu te complais dans cette situation de victime.

Tandis que si tu admets que c’est ta propre faute si  tu as peur de t’exprimer devant un groupe de personnes parce que tu n’as rien fait depuis le CE1 pour t’y entrainer, là tu peux te prendre en main et CHANGER TES RÉSULTATS.

Peut-être que ton prof de CE1 s’était levé du pied gauche ce jour-là. Peut-être que de son point de vue c’était « la faute » de sa femme qui l’avait lui-même humilié à leur diner entre amis la veille et qu’il se vengeait en faisant un transfert. Ou peut-être simplement que c’était un gros connard.

La raison, on s’en fiche.

Ce qui est intéressant en revanche, c’est la leçon que tu en tires. Et ce que tu en fais.

Si tu te dis « Je peux pas faire [X] à cause de [Y] », tu as déjà perdu.

Abandonne les excuses, trouve des solutions.

Quatrième truc

Ne cherche JAMAIS  un travail juste pour avoir un salaire.

Chercher un travail juste pour avoir un salaire, c’est la plus grosse connerie du monde.

Et là, je précise ma pensée avant que les yeux de la moitié des personnes qui lisent ces mots sortent de leurs orbites.

CALME-TOI ! CAAAALME-TOI ! Tout va bien. Voiiiilà ! Tu veux un petit jus de fruit ? Hmm ? Ça va ?

Ok, on est tous là, c’est reparti :

Le travail, tel qu’on nous le présente pendant nos études et dans la société, c’est une activité qui permet de gagner de l’argent.

Et pendant la scolarité, on nous invite grandement à devenir ingénieur ou médecin plutôt que plombier ou boulanger parce que… « c’est de meilleurs boulots ».

Évidemment, c’est une connerie intersidérale.

Meilleur boulot, ça veut rien dire. Tout dépend de ce que t’aimes faire.

Exemple : mon petit frère était balèze dans ses études, il était en 3ème ou 4ème année d’Ostéo et il se faisait chier à mort. Il était là parce que justement, c’était censé être un « bon boulot »… et pourtant il détestait ça !

Alors il a arrêté, et maintenant il est chef cuisinier. Il se régale ! Il n’est plus stressé, il prend du plaisir à faire ce qu’il fait ET il est bien payé (bon, il bosse comme un malade aussi !).

Trouver un travail juste pour avoir de quoi se financer c’est une manière pourrie de voir les choses.

Ce qui compte, c’est de trouver ce que tu aimes faire (pour ça, retour au point numéro deux : expérimenter) puis trouver comment tu peux aider les autres avec ça et de te faire payer pour ça !

Alors au lieu de chercher un travail juste pour avoir de quoi payer ton loyer et tes frais quotidiens :

Cherche plutôt ce que tu aimes faire et trouve comment gagner de l’argent en le faisant.

Peu importe que tu sois employé ou que tu crées ton business.

On passe l’essentiel de notre vie à bosser, autant faire quelque chose qui nous plaît !

Et pour vivre de ce qu’il te plaît…

Cinquième truc

Deviens vraiment balèze.

C’est ça qui te permettra de vivre de ce que tu aimes.

À l’école on nous « oblige » à avoir un certain niveau : la moyenne. 10/20. Être bof, bof en tout.

Il faut une note minimale pour « passer ».

Mais dans la vie, il y a pas de notes.

Et être tout juste moyen, ça limite ton champ de possibilités.

Si tu veux vivre d’un truc qui te plaît, il faut que tu maîtrises grave et que tu aies ton propre style.

C’est seulement pour ça que les gens seront prêts à te payer.

Prenons un exemple hyper concurrentiel : imaginons que tu crées des sites internet.

Si tu fais les mêmes sites « classique » que tous tes concurrents, t’es complètement noyé dans la masse et le seul moyen de t’en sortir, c’est de casser tes prix (c’est naze comme stratégie, ça fait chuter ta valeur perçue et tu dois bosser comme un dingue pour avoir des revenus corrects).

En revanche, si tu fais des sites pour les artistes peintres en intégrant leurs propres œuvres à ton design, tu sors du lot.

Et pour faire ça, il te faut sortir des cases : pas seulement connaître les techniques de base pour créer des sites mais entre autre maîtriser l’intégration d’œuvres graphiques dedans, savoir POURQUOI tes clients potentiels ont besoin d’un site (Pour se faire connaître ? Pour avoir une plateforme de vente ? Pour s’en servir de portfolio ? Pour avoir un espace communication avec la presse ?) et répondre au mieux à ce besoin.

Donc, c’est en te formant et en devenant de plus en plus doué(e) dans le domaine qui te plaît que tu pourras te distinguer de manière positive et gagner de l’argent…

…et tu ne peux pas faire ça en étant juste moyen !

Note : Évidemment, pour cet exemple, je pars du principe que l’art t’intéresse. Tu peux bien sûr aller dans la direction qui te branche : la nourriture bio, l’aïkido, le macramé…

Alors comment tu peux faire pour être vraiment balèze ?

Forme-toi !

Suis des cours. Demande aux personnes que tu admires.

Lis chaque jour. 2h par jour si tu peux. Lis à propos de ton sujet de prédilection et des sujets qui gravitent autour.

Deviens excellent(e).

Rocky est balèze

Plus tu es bon(ne) dans ce que tu fais, plus tu pourras facilement te faire payer pour ça.

Si tu veux être indépendant, deviens une brute en création de valeur, en psychologie, en science sociale, en marketing, en copywriting.

Évidemment, tu ne peux pas devenir balèze dans tout ces domaines du jour au lendemain, alors progresse petit à petit.

La clef du succès professionnel, c’est d’avoir quelque chose de remarquable à apporter aux autres.

Personne ne s’intéresse à ce qui est moyen. Alors deviens exceptionnel(le).

Et exceptionnel(le), ça ne veut pas dire « le meilleur », ça veut dire : « extrêmement bon et avec ton style perso ».

C’est en apportant ta touche perso que tu te distingues de la masse lobotomisée qui répète les mantras de la normalité.

Un exemple perso :

J’apprends aux gens à créer leur business en ligne. Il y a plein de monde qui fait la même chose. C’est un business sérieux.

Mais au lieu d’utiliser des formulations pompeuses et d’embrouiller les esprits avec un jargon technique, je m’adresse à mes clients comme à des amis ! Je parle de ce qu’ils peuvent appliquer immédiatement pour avoir des résultats. Je désacralise la création de business et je la rends accessible aux personnes qui n’ont pas fait d’études de commerces ou qui n’ont pas 30 ans d’ancienneté dans leur boîte.

Et pour pouvoir faire ça, je l’ai pas sorti de mon chapeau… j’ai créé cinq sociétés, lu des centaines de livres, écrit des milliers de pages, et aidé des dizaines de personnes à créer leur propre business online à leur tour.

Ça n’a rien de magique. Ça implique juste beaucoup d’entrainement. Et n’importe qui peut en faire autant.

C’est cette grosse implication qui permet d’avoir les compétences pour apporter des résultats à tes clients. Et d’être payé pour tes compétences.

Et cette grosse implication, elle vient du fait que tu te donnes les moyens de progresser : lire des bouquins de psychologie, de philosophie et de marketing, écrire, échanger avec tes lecteurs, partager tes connaissances et voir leurs avancées.

Donc, si tu veux vivre de ce que tu aimes, il y a pas de raccourci : donne-toi les moyens d’exceller dedans.

Sixième truc

Choisis bien qui tu vas aider.

Tu ne peux pas aider tout le monde.

Et quoi que tu fasses, il y a des gens qui vont adorer, et d’autre qui vont détester.

Alors n’essaye pas de plaire à tout le monde… ou tu vas créer une bouillie fade qui ne plaît finalement à personne.

Identifie les gens que tu veux (et peux) aider et concentre-toi sur eux.

Pourquoi ?

Parce que si tu essayes de te travestir pour plaire à des personnes qui ne reflètent pas tes valeurs et ta philosophie de vie, tu vas être misérable.

Et pour illustrer ça, je m’en vais te raconter une petite fable improvisée de derrière les fagots. Ambiance basse-cours :

Si t’es un lapin et que t’es entouré de poulets, tu vas galérer à faire ton commerce de carotte (ce que tu aimes). Alors pour que ce soit lucratif et que tu te régales, trouve une bande de lapins qui seront ravis de t’acheter ce que tu offres. Fin de la fable.

Pour être indépendant(e), il faut que tu saches à qui tu t’adresses et comment tu peux les aider.

Septième truc

Montre ce que tu fais avec fierté.

Parce que c’est en montrant ce que tu sais faire que tu vas pouvoir te faire payer pour ça.

Et effectivement, dans une certaine mesure, ça fait flipper de s’exposer et de dire aux autres : je peux t’aider avec [insère ici une compétence que tu as].

Mais c’est juste une peur primaire : la peur de ne pas être à la hauteur.

Et cette peur, elle se dompte.

Par l’action.

Si tu n’es pas à l’aise de te faire payer pour ta compétence, offre-là gratuitement dans un premier temps !

Tu sais combien de coaching gratuits j’ai offert avant de me faire payer ? Quasiment 100 ! Presque cent coaching offerts sur une période d’un an et demi avant de commencer à me faire payer pour ça (chaque coaching durait entre 20 minutes et 2h). Crois-moi que ça dompte tes peurs !

Et qu’est-ce qui m’a donné la confiance de me faire payer un jour : la pratique et les résultats de ceux que j’ai coaché.

Parce qu’une fois que tu SAIS que les gens ont les résultats qu’ils veulent quand ils travaillent avec toi, ça devient une évidence que tu te fasses payer pour ça.

Et tu leur RENDS SERVICE en mettant tes compétences à leur disposition. Parce que c’est ça qu’ils achètent : une compétence qui va les rapprocher d’un de leurs objectifs de vie.

Comme Candy, une cliente qui assure grave :

« Avant de [travailler avec Damien], j’avais une idée mais c’était encore flou, alors j’ai suivi son programme et depuis, mon idée à pris forme. Tout est devenu de plus en plus clair.

J’ai aujourd’hui deux cours de Yoga en place (en parallèle de mon travail). J’ai créé un site internet avec un cadeau offert. La promotion de mon produit est en cours, je n’ai jamais autant avancé vers mes objectifs !

Je suis très reconnaissante de m’être autorisée à m’inscrire ce programme. Merci beaucoup Damien de l’avoir créé ! » – Candy R.

Alors, montre ce que tu fais ! Parce que tu vas aider les autres grâce à ça !

Et si tes premiers retours sont critiques : apprends et améliore-toi. Peaufine tes compétences. Encore et encore.

Il suffit pas d’être balèze dans ton domaine, il faut aussi que les autres comprennent que tu PEUX les aider.

Donc prends l’habitude de montrer ce dont tu es capable.

C’est la voie vers ton indépendance professionnelle.

Et bien sûr…

Huitième truc

Garde le cap.

Une des phrases fétiches de mon papi Winston, c’est :

« La réussite, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme »

Il y a des tas de gens qui essayent de faire quelque-chose, qui se plantent et qui disent « j’y arrive pas ».

Alors ils abandonnent.

Ne fais pas comme eux !

Adapte-toi.

Modifie légèrement ta trajectoire. Et continue ta route.

Comme le dit mon autre papy, Albert :

« La folie, c’est de toujours faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Et pour continuer cette frénésie de citations, voilà ce dit le cousin Claude :

« Ne crois pas que tu t’es trompé de route quand tu n’es pas allé assez loin. »

Tous ces conseils sont super pertinents.

L’échec. L’abandon. Ça arrive seulement quand TU choisis d’arrêter.

Tant que tu continues ton chemin, ça s’appelle de l’expérience.

Et c’est cette expérience qui te permet d’atteindre tes objectifs.

Ne laisse personne te dire ce que tu ne peux PAS faire.

Trouve un moyen.

Et fait-le !

J’espère que ce bon gros article t’aidera à être indépendant(e).

C’est pas un texte qui se consume une fois pour te divertir. Ce sont des principes à garder en tête chaque jour pour vivre ta vie selon tes propres termes.

Alors, force et honneur cher frère/sœur dissident(e) !

Je te souhaite bon courage dans ton aventure vers l’indépendance professionnelle.

Et si l’article t’a plu, est-ce que tu veux bien faire quelque chose pour moi ?

Ce serait génial que tu partages l’article.

Parce que ça permettrait de faire passer le message à plus de monde : comment se donner les moyens de créer son indépendance professionnelle.

Et j’espère que ça en inspirera quelques uns !

Alors merci du partage et à très vite pour de nouvelles aventures 😉

– Damien

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Interview sur pleindetrucs.fr

Everett Bogue sur le mode de vie minimaliste (et comment gagner sa vie sur Internet)

This is a french translation. To see the original interview in english, click here.

Mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de recevoir sur pleindetrucs.fr l’un des minimalistes les plus minimalistes de la planète, quelqu’un qui a contribué à faire connaître et développer le mouvement minimaliste aux USA, monsieur Everett Bogue !

J’en ai profité pour lui poser des questions sur son mode de vie, son financement et sa philosophie.

Ses réponses sont claires, précises et elles te font cramer le cerveau.

Si tu veux être libre et indépendant(e), enjoy amig@ :

 

Ev Bogue sur pleindetrucs.frEv : En 2009, j’ai créé un blog qui s’appelait Far Beyond The Stars (FBTS). FBTS est devenu super populaire pour quelques raisons : j’écrivais comment j’ai quitté mon boulot, comment je suis devenu minimaliste, et déménagé dans une autre ville. [Note : Ev ne possède plus le nom de domaine de FBTS aujourd’hui]

Avec du recul, je vois mon blog comme une réponse à la crise financière de 2008. Après quelques temps, le blog a commencé à parler de business sur Internet au fur et à mesure que j’apprenais des choses sur le sujet.

Grâce à la popularité du blog à l’époque, j’ai vendu quelques livres et gagné suffisamment d’argent pour voyager un peu en 2010. J’ai fermé FBTS en 2011 et commencé à blogger sur evbogue.com, où je continue d’écrire depuis.

 

Damien : En deux mots, à quel point ton blog était populaire ? Et de quel ordre étaient tes revenus ?

Ev : À l’heure actuelle, on ne peut plus parler des statistiques comme à l’époque à cause des ad blockers et de la grande quantité de robots qui parcourent le web, mais FBTS à passé la barre des 80,000 « clics uniques » par mois en Octobre 2010.

2010 à probablement été l’année ou j’ai gagné le plus d’argent mais je n’ai pas dépassé les $100.000 avec mes ventes de livre. Mais il faut aussi prendre en compte que j’ai gagné moins de $6000 dans l’année en 2012 et en 2015.

Quand je repense à 2010, c’était une drôle d’année pour écrire. Il y avait plein de monde dans le milieu qui gagnais des revenus stables grâce à l’écriture.

 

Damien : Et pourtant tu es revenu à un boulot d’employé ? Pourquoi ?

Ev : En 2015, j’ai travaillé quelques mois dans un restaurant en Caroline du Nord en tant que serveur. La raison était simplement que je ne gagnais plus suffisamment  d’argent en ligne, et que j’avais besoin de trouver un moyen pratique d’avoir d’autres revenus.

Au moment ou j’écris ces lignes (Juillet 2016 donc), je vis à Mexico City et j’écris à plein temps de nouveau. Travailler dans un restaurant aux USA m’a permis d’économiser suffisamment d’argent pour quitter le pays encore une fois.

Ce qui me ramène à ta question : pourquoi j’ai dû trouver un boulot d’employé alors que mon blog avait autant de succès ?

D’abord, c’est important de prendre en compte que ce n’est pas parce que je gagnais de l’argent en écrivant des livres en 2010 que j’ai continué d’en gagner pour toujours après ça. Je me suis retrouvé sans argent en 2012 pendant que je vivais à Berlin.

De la même manière, je me suis retrouvé presque sans argent en 2015 ici à Mexico City. Alors au lieu de me retrouvé complètement fauché (Note : Oui, je sais.), j’ai décidé de prendre un emploi pour éviter ça. Je ne pouvais pas gagner beaucoup sur place à Mexico, du coup comme je suis américain, retourner aux USA pour gagner un peu d’argent me semblait une bonne option.

Une de mes théories, c’est que le mois de Juillet est un mois pathétique pour gagner de l’argent en ligne. Peut-être que ce n’est pas le cas pour tout le monde, mais pour moi, ça l’est. Je recommande à celles et ceux qui prévoient de gagner de l’argent en ligne de faire des réserves d’argent pour passer le mois de Juillet. Juillet est un mois mort sur internet, parce que presque tout le monde dans l’hémisphère nord est dehors en train de faire des barbecues et d’aller à la plage.

Au lieu de gagner de l’argent en ligne en Juillet, je suggère de faire ce que je faisais au moment où j’ai lancé FBTS : économiser suffisamment d’argent pour faire décoller son business aux mois d’Octobre, Novembre et Décembre. L’une des raisons qui a fait que FBTS a eu autant de succès était que je n’avais presque plus du tout d’argent en décembre 2009 plutôt qu’en Juillet. En Juillet 2009, je quittais mon boulot en essayant de trouver ce que je pourrais bien faire de ma vie.

De manière un peu étonnant, aujourd’hui je me retrouve dans une situation très similaire à laquelle j’étais en Juillet 2009. J’ai quitté mon boulot, j’ai peu d’argent de côté, je fais quelques ventes de ci de là de mon livre The Art of Being Minimalist. Tout ce que j’ai a faire, c’est de faire grossir mon blog et mon business jusqu’au point de gagner une somme qui me convient avec.

La grosse question qui reste, c’est comment je vais me débrouiller cette fois-ci ? Rien de ce que j’ai créé en ligne ne m’a permis de gagner un revenu qui dure indéfiniment. La seule question que je continue de me poser, c’est comment je vais gagner de l’argent maintenant ?

J’ai beaucoup de gratitude pour mon expérience de travail dans un restaurant pendant un mois. C’était un travail incroyablement dur. Si je dois un jour encore travailler dans un restaurant, je saurais que j’ai ça en moi.

 

Damien : Quand tu auras trouvé comment gagner suffisamment d’argent, tu as une stratégie pour rendre ces revenus durables ?

Je pense qu’aspirer à un revenu durable pour quiconque dans notre tranche d’âge actuelle, avec l’instabilité économique où elle en est (particulièrement dans le monde développé, et de manière encore plus forte en Europe) est un challenge incroyablement difficile. Je trouve ça incroyablement difficile de savoir ce qui va se vendre jour après jour, sans parler de ce qui va se vendre dans vingt ans.

Je suggère aussi à quiconque qui pense qu’écrire un livre et faire un site internet est de « l’argent facile » d’aller plutôt trouver un boulot dans un restaurant où au moins les rentrées d’argent sont constantes.

 

Damien : T’as envisagé d’investir dans l’immobilier ? Même si t’es un méga minimaliste ?

Ev : Je crois que c’est fort peu probable que je sois un jour en mesure d’acheter une maison en écrivant des livres sur le minimalisme et la programmation. J’ai lu plusieurs livres qui ont essayé de me convaincre que l’immobilier est un « revenu passif », mais j’ai l’impression de mon point de vue en ayant loué un peu partout dans le monde qu’il n’y a rien de passif à être un bailleur.

Damien : De mon expérience, c’est assez passif et je pense sincèrement que ça vaut le coup de s’y intéresser. J’ai acheté mon premier appart il y a deux ans. J’ai eu seulement deux personnes qui l’on loué. Une la première année et l’autre est toujours dedans. Les loyers arrivent sur mon compte, et je n’ai pas grand chose à faire [Note : À part trouver les bonnes personnes une fois par an]. Même quand je voyage.

J’ai juste à acheter un autre appart du genre et je n’aurais plus besoin de travailler.

Ev : Cool. Et qu’est-ce qui se passe quand les canalisations sont bouchées et que tu voyages ?

Damien : Je leur dis d’appeler un plombier et de m’envoyer la facture.

Ev : C’est censé.

 

Damien : Tu as envisagé de créer de nouveaux contenus payants en ligne ? 

Ev : J’ai écrit une douzaine de livres depuis 2010. The Art of Being Minimalist est en vente sur evbogue.com en ce moment même ! J’ai appris que si j’essaye de vendre trois livres ou plus en même temps, un paradoxe de choix se met en place et personne n’achète.

 

Damien : Et si t’avais $500 et une semaine, comment tu commencerait un business nomade minimaliste ?

Il y a seulement quelques moyens de gagner de l’argent en ligne. Tu peux écrire, programmer ou consulter – c’est tout. Tu ne peux pas faire des tacos et les envoyer par internet.

En théorie, si je n’avais rien du tout à part $500 USD, j’écrirais un livre sur la programmation.

1. $334 (6000 pesos mexicains) pour une location à Mexico City
2. $5 pour un serveur virtuel privé
3. $10 pour un nom de domaine

Ce qui laisse $151 pour la nourriture et les boissons. Ce n’est pas beaucoup, mais à Mexico ce serait suffisant pour au moins une semaine d’alimentation.

Est-ce que les gens seront intéressés par le livre ? Et bien, c’est ma responsabilité d’écrire un bon livre. Je ne m’attendrais pas non plus à ce que qui que ce soit achète le livre en Juillet, parce que Juillet est le pire mois possible pour lancer un livre sur internet.

Est-ce qu’écrire un livre peut marcher pour tout le monde ? J’en n’ai aucune idée. Il y a tellement de facteurs complexes à prendre en compte, les expliquer prendrait tout un livre. Mais dans ce cas, je serais en train d’écrire un livre sur comment écrire un livre, ce qui est une boucle infinie. Quiconque ayant programmé un jour te dira qu’écrire une boucle infinie n’est pas une très bonne idée.

Si j’étais une petite nature, je garderais probablement mon job au restaurant. Travailler à un restaurant est simple parce que tu sais exactement ce qui doit être fait – la nourriture doit être amené à la table, et les clients doivent quitter le restaurant satisfaits. Lancer un business sur internet est difficile, parce que personne ne sait exactement ce que va devenir ce business, quels seront les résultats, et comment les gens vont l’accueillir.

 

Damien : De quoi tu es le plus fier ces 6 derniers mois ?

Ev : D’avoir économisé suffisamment pour quitter les USA de nouveau.

Damien : Quel est ton objectif principal pour les 6 prochains mois ?

Ev : Relancer mon business, peu importe l’implication nécessaire pour que ça se réalise.

Damien : Quel est ton plus gros challenge pour atteindre cet objectif (bon, peut-être que c’est trouver un moyen de gagner de l’argent comme tu le disais tout à l’heure mais comme je suis pas sûr, je te pose quand même la question. Et si c’est bien ça, pourrais-tu être plus précis) ?

Ev : Oui, tu as raison, c’est trouver un moyen de gagner de l’argent dans un monde digital exigeant.

Damien : Pourquoi tu as choisis de vivre à Mexico ?

Ev : Je suis venu à Mexico pour la première fois en 2013. J’étais dans une période assez horrible à Oakland, California et j’ai simplement réservé un vol pour Mexico quand une possibilité de logement s’est présentée. À ma grande surprise, Mexico City a été l’un des endroits les plus géniaux où j’ai eu l’occasion de vivre. C’est la plus grande ville dans laquelle j’ai vécu et tu peux avoir à peu près tout ce que tu veux ici. Aussi, c’est environ 60-80% moins cher que n’importe où au nord de la frontière. Mexico City n’est pas pour tout le monde, mais j’adore.

Damien : Comment tu gères tes relations (couple, famille, amis…) tout en étant nomade minimaliste (c’est un aspect super important, pour moi en tout cas !) ?

Ev : J’essaye de considérer les relations comme quelque chose de plus fluide. Si je rencontre des gens qui sont agréables, je sors avec eux, si je rencontre des gens qui ne sont pas agréable, je ne sors pas avec eux.

Il y a beaucoup de personnes dans le monde, j’essaye de me focaliser sur ceux qui sont sympas. Maintenir des relations juste pour le fait de maintenir des relations qui « ont existé » n’a pas beaucoup de sens pour moi. Mais parfois, je prends un verre avec un vieil ami s’il se trouve qu’on est au même endroit au même moment.

Damien : T’as des projets de voyages ou tu prévois de rester à Mexico ?

Ev : J’ai un vague projet de me rendre à Mendoza en Argentine, mais c’est un long trajet.

Du coup, considérant cette discussion avec Ev, je vais investiguer dans les prochaines semaines pour savoir comment les personnes qui gagnent bien leur vie sur le web s’y prennent. Hâte de voir leurs réponses à mes questions ! J’espère que ça pourra t’inspirer amig@ 😉 Pour être au courant, pense à t’inscrire à la newsletter.

Et tu peux retrouver Ev sur son site : EvBogue.com ou lire ses anciens articles ici : Far Beyond The Stars.

Original interview in English :

Ladies and gents, I have the honor to welcome on pleindetrucs.fr one of the most minimalist minimalist in the world, someone who has helped to popularize and develop the minimalist movement in the US, Mr. Everett Bogue !

I took the opportunity to ask him a few questions about his lifestyle , its funding and its philosophy.

If you want to be free and independent, enjoy amig@:

Ev : In 2009, I started writing a blog called Far Beyond The Stars (FBTS). FBTS was outrageously popular for a few reasons: I wrote about how I quit my job, became a minimalist, and moved to another city.

In hindsight, I see the blog as my response to the financial crisis of 2008. The blog eventually covered some elements of Internet business, as I learned about them.

Because of the popularity of the blog at the time, I sold a handful of ebooks and made enough money to travel a bit during 2010. I shut down FBTS in 2011 and started blogging at evbogue.com, where I’ve written since.

 

Damien : To get a bit more specific, how popular ? How much money ?

Ev : You can’t count metrics anymore as you could back then because of ad blockers and the large number of bots roaming the Internet, but FBTS hit 80,000 ‘unique clicks’ a month in October of 2010.

2010 was probably my highest earning year, but I didn’t break six-figures from book sales. But also figure I made less than $6000 a year in 2012 and 2015.

When I look back on 2010 I see it as a strange year for writing. There were a lot of people in the space who were making steady incomes from writing.

 

Damien : But you came back to a day job ? Why ?

In 2015, I worked in a restaurant in North Carolina for a few months as a food runner. The simple answer was because I wasn’t making all that much money online, and I needed to find an on-the-ground way to earn.

At the time of this writing, July 2016, I am living in Mexico City and writing full time again. Working in a restaurant in America, I was able to save up enough money to leave America again.

This brings me back to your question: why did I need to get a day job while my blog was so successful?

First of all, it’s important to point out that just because I was making a bit of money writing books in 2010, this didn’t mean that I’ve continued to enjoy making money forever and ever afterwards. I ran straight out of money once in July 2012 while living in Berlin.

In a similar way I ran low on money in 2015 living in Mexico City. Instead of running straight out of money, I decided to go get a job instead. I can’t earn on the ground in Mexico, so being an American moving to America to earn some money on the ground seemed to be a good option.

One of my theories is that July is always a pathetic month to earn online. Maybe this isn’t true for everyone, but it is for me. I’d recommend anyone who plans on making money online to stockpile enough money to make it through July. July is a dead month on the Internet, because almost everyone in the northern hemisphere is outside BBQing and going to the beach.

Instead of trying to make money online in July, I’d suggest doing what I did way back when I started FBTS is to save up at least enough money to get your business off the ground during the months of October, November and December. Part of the reason FBTS was so successful was I was running out of money in December in 2009 instead of July. In July 2009 I was quitting my job and trying to figure out what I was going to do with my life.

Interestingly enough, right now (July 2016) I find myself in a very similar place to where I was in July 2009. I quit my job, I have a little money saved up, I’m making a few sales here and there of The Art of Being Minimalist. All I have to do is scale up my blog and business to the point where I’m making a decent amount of money.

The big question that remains, is how do I crack the nut this time? Nothing I’ve ever done online has ever led to a sustainable income that lasts forever. The only question I can continue to ask myself is how will I make money right now?

I’m grateful for the experience of working in a restaurant for a month. It was an incredibly hard job. If I ever need to work in a restaurant again, I know that I have it in me.

 

Damien : After you’ll figure it out, do you have any investment strategie to make it sustainable ?

Ev : I think wishing for a sustainable income for anyone in our age bracket right now, with economic instability being where it is (especially in the developed world, and worse in Europe) is an incredibly difficult challange. I find it incredibly difficult to know what will sell from day to day, let alone what will sell twenty years from now.

I’d suggest anyone who thinks writing a book and doing business on the Internet is ‘easy money’ should probably go get a job in a restaurant where at least the money is consistent.

 

Damien : Have you considered investing in real estate ? Even if you are a uber-minimalist ?

Ev : I think it’s unlikely I’ll ever be able to buy a house from writing minimalist and technical books. I’ve read a few books that’ve tried to convince me that realestate is
a ‘passive income business’, but it appears to me from renting all over the world that there’s nothing passive about being a landlord.

Damien : From my own experience, real estate is pretty much passive and I think it worth considering it. I bought my first appartment 2 years ago. I had only two people who rent it. One year the first, and the second is still in the apartment. Money comes in, I do pretty much nothing [Note : except finding good people when needed once a year.]. Even when I travel.

Just have to buy one more apartment and I won’t have to work anymore.

Ev : Cool. What happens when a drain gets clogged and you’re traveling?

Damien : I tell them to call a plumber and send me the bill.

Ev : That makes sense.

 

Damien : Have you consider creating more online content to sale? 

Ev : I’ve written a dozen books since 2010. The Art of Being Minimalist is for sale on evbogue.com right now! I’ve learned that if I try to sell three or more books at a time a paradox of choice sets in and no one buys anything.

 

Damien : So if you had $500 and a week, how would you start a minimalist nomad business ?

There are only a few ways to make money online. You can write, program or consult – that’s it. You can’t make a taco and send it over the Internet.

In theory, if I had nothing right now except $500 USD, I’d write a book about programming.

1. $334 on $6000 peso rent in Mexico City
2. $5 on a virtual private server
3. $10 on a domain name

That’d leave $151 for food and drink. That’s not a lot, but in Mexico that’d be enough for at least a week of food.

Will anyone care about the book? Well, that’s up to me to write a decent book. I’d also not expect anyone to buy the book in July, because July is the worst month ever to launch a book on the Internet.

Will writing a book work for you? I have no idea. There are so many complex factors in place, explaining them would take a book. But then I’d be writing a book about writing a book which is an infinite loop. Anyone who’s ever programmed will tell you writing infinite loops isn’t a wonderful idea.

If I was faint of heart, I’d probably just stay at the restaurant job. Working at a restaurant is easy, because you know exactly what needs to be done — the food needs to get to the table, and the customers need to leave at least somewhat happy. Starting a business on the Internet is hard, because who know what will land, where it will land, or how it will land for people.

 

Damien : What are you the most proud of during the last 6 month?

Ev : Saving up enough money to leave the USA again.

Damien : What is your main goal for the next 6 month?**

Ev : Restarting my business, whatever it takes the make that happen.

Damien : What is the biggest challenge you’re facing right now to reach this  goal (well, maybe it’s figuring out how to make money but as I’m not sure then I ask. And even if it’s the answer, could you be more specific)?

Yes, you’re right, figuring out how to make money in a challenging digital world.

Damien : Why did you choose to live in Mexico City?

Ev : I came to Mexico City for the first time in 2013. I was having a horrible time in Oakland, CA and I just booked a flight out of there when a housing situation fell through. To my surprise, Mexico City has been one of the most awesome places I’ve lived. It’s the biggest city I’ve ever lived in, and you can pretty much get anything you want here. Also it’s anywhere form 60-80% cheaper than anywhere north of the border. Mexico City isn’t for everyone, but I love it.

Damien : How do you manage your relationships (couple, family, old friends…) while being a minimalist nomad (this aspect of minimalist lifestyle is tricky and really important, to me at least!) ?

Ev : I try to to think of relationships as being more fluid. If I happen to run into people who are agreeable, I’ll hang out with them, if people aren’t agreeable then I don’t. There are a lot of people in the world, I try to focus on the friendly ones. Maintaining relationships just for the sake of maintaining relationships that have « been there » doesn’t make a lot of sense to me. But sometimes I’ll grab a drink with an old friend if we happen to be in the same place at the same time.

Damien : Do you plan to travel again or stay in Mexico City?

Ev : I have a vague plan to retire in Mendoza Argentina, but that’s a long way off.

 

Considering this interview with Ev, I’ll investigate in the coming weeks how people that make good money online manage to have such results. Looking forward to get their answers ! Hope it can inspire you amig@ 😉

And you can find Ev on his website : EvBogue.com or read his old posts here : Far Beyond The Stars.