^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
pleindetrucs.fr Damien Fauché

Si je devais re-créer mon indépendance professionnelle depuis le début

Imagine un instant que tu viennes de te lever

T’es à côté de la piscine, dans un pays exotique, il fait chaud et tu viens de dévorer une délicieuse omelette aux petits légumes, un pancake à la banane et un tas de fruits frais : de la mangue, des ramboutans et de la pastèque.

Et alors que l’hivers pose son voile glacé sur la France, tu regardes le soleil du Vietnam illuminer les rizières autour de toi, et tu allumes ton ordi… pour travailler.

Et le mieux, c’est que tu vas faire quelque chose qui te plaît. T’es excité(e) à l’idée de partager tes connaissances avec les autres. Et en plus, tu es payé pour ça.

T’es avec ta/ton conjoint(e) et des gens que t’apprécies.

Et bien entendu, c’est pas des vacances, c’est ta vie normale. Donc tu peux continuer ce rythme de vie aussi longtemps que tu le souhaites (et si tu veux bouger au Japon ou rentrer en France faire du ski dans un mois ou deux, tu peux aussi).

Tu vas bosser environ 4h et tu seras libre pour le reste de ta journée.

Qu’est-ce que tu penses de ça ?

Plutôt correct comme quotidien hein !

Certes, ça t’empêche pas de te taper occasionnellement la honte au karaoké quand tu chantes Céline Dion avec les locaux mais c’est quand même sympa :p

Alors si ça te branche d’avoir ce genre de liberté, prends-toi une bonne dizaine de minutes, je viens d’écrire un FAT article sur mes 8 conseils pour créer son indépendance professionnelle depuis le début.

C’est des choses qui j’aurais aimé réaliser plus tôt.

Et ces 8 trucs, tu peux les appliquer. Dès aujourd’hui. Et tout le temps.

Pour créer ton indépendance professionnelle à ton tour.

Enjoy cousin(e) !

C’est parti 😉

Premier truc

Arrête de te reposer sur les autres.

Sans déconner.

Si tu attends que les autres : tes profs, tes parents, tes amis, ton/ta partenaire, ton patron, la télé, le dalaï-lama, ton pote Norbert, moi, l’état ou qui que ce soit s’occupe de tes problèmes et t’apporte des solutions prémâchées, tu vas rien faire de ta vie.

Toutes ces personnes ont des éléments de réponses. Pas des solutions toutes faites qui vont t’aller sur-mesure.

Alors voilà une manière plus productive de voir les choses :

Chaque personne à quelque chose à t’apporter.

Et en fonction de ce que tu cherches personnellement, certaines personnes ont davantage à t’apprendre que d’autre.

Peut-être que le dalaï-lama a plus à t’apprendre sur le bonheur que ton oncle dépressif. Peut-être pas, je connais pas ton oncle.

À toi de sélectionner et d’UTILISER ce que tu apprends.

Tous les points de vues sont bons à entendre mais pas forcément à suivre.

Donc une question intéressante à te poser, c’est « ok, mais qui écouter alors ? »

Et ma réponse est maxi-simple : les gens qui ont déjà accomplis ce que tu cherches à accomplir.

Pas ceux qui ne font que parler sans rien faire.

Petite illustration : Il y a une paire de semaine, dans une soirée où j’étais, il y avait  un gars qui expliquait qu’il n’avait jamais investi dans l’immobilier et qu’il ne fallait surtout pas le faire parce que c’était risqué, que souvent les locataires ne payaient pas, etc…

Mais est-ce que t’as vraiment envie d’écouter ses conseils à lui ?

Toi, j’en sais rien. Mais moi, ça ne m’intéresse pas des masses.

Pourquoi ?

Parce que ce gars n’a jamais investi dans l’immobilier ! Tout ce qu’il fait, c’est parler. Je respecte son point de vue (parce que chacun pense ce qu’il veut !) mais il ne m’intéresse pas.

Si je veux investir dans l’immobilier, je demande à quelqu’un qui l’a déjà fait ET pour qui ça se passe bien. Et c’est ce que j’ai fait il y a deux ans quand j’ai acheté mon premier appart. Résultat : ça s’est super bien passé !

Donc, pour résumer : n’attends pas que les autres viennent te livrer des réponses toutes faîtes, va les chercher chez ceux qui savent.

Tu peux être astronaute si tu veux.

Tu peux être indépendant(e).

Tu peux être champion du monde de claquettes acrobatiques.

Et si quelqu’un te dis le contraire, remercie-le de son point de vue et trouve quelqu’un d’autre qui peut t’y aider. Écoute cette personne-là à la place.

Deuxième truc

C’est pas grave de te manger les dents.

C’est-à-dire que tu vas te planter. Plein de fois. Et parfois méchamment.

Et c’est pas grave. Ça fait partie du processus d’apprentissage.

Se manger les dents

Quand tu es encore un bébé, que tu as une dizaine de mois dans ta vie, tu ne peux pas te dire, « ça y est, je suis prêt(e) ! » et te lever puis te mettre à marcher parfaitement.

En pratique, tu vas tomber. Des centaines de fois. Et éventuellement, un jour, tu vas savoir marcher.

Dans la suite de la vie c’est pareil.

Combien de fois j’ai vu des gens qui n’osent pas parler une langue étrangère quand ils en ont l’occasion ?

« Olala, t’imagine la honte ! »

Donc ils font de leur mieux pour cacher leur ignorance et ne « pas perdre la face » et… ils n’apprennent rien. Confortablement planqués dans leur zone de confort.

J’ai encore constaté ça hier à un repas avec des voyageurs de passage.

C’est compréhensible. Mais c’est peu productif !

Mon conseil : quand quelque chose t’intéresse, essaye.

Peu importe que tu passes pour un con ou qu’on te montre du doigt. Le jeu en vaut la chandelle.

Et les moqueries feront bien pâle figure quand tu auras atteint ton objectif.

C’est aussi simple que ça :

Si tu n’essayes pas, tu ne progresses pas.

Donc expérimente. Tout ce qui te fait envie.

Et apprends de tes expériences. Même quand tu échoues avec fracas.

Une mentalité défaitiste, c’est de te dire « J’y arrive pas, je suis vraiment trop bidon ».

Une mentalité de réussite, c’est de te dire « J’y arrive pas, j’ai appris quelque chose, il faut que je fasse des améliorations ».

Je pourrais jamais suffisamment insister sur ce fait : la vie, ça s’expérimente.

Tu ne seras jamais indépendant(e) (ou polyglotte ou quoi que ce soit d’ailleurs) si tu ne fais aucune tentative.

Troisième truc

Abandonne les excuses.

La raison pour laquelle tu peux ou tu ne peux pas faire quelque chose, on s’en fiche.

Ça n’a aucune importance.

Philippe Croizon a traversé la Manche sans bras ni jambes.

Il l’a fait quand même bordel !

Ne cherche pas pourquoi tu ne peux pas faire quelque chose.

Cherche comment tu peux le faire.

Et garde aussi en tête que :

Ce n’est JAMAIS la faute des autres.

Les autres ont pu CAUSER quelque chose – par exemple ton éducation a pu te rendre timide/colérique/feignant/névrosé/etc… – mais c’est de TA FAUTE à toi si tu le reste.

Et pourquoi c’est important de prendre ta responsabilité sur ça ?

Parce que tant que tu responsabilises les autres, tu n’as aucun pouvoir d’action.

Si tu penses que c’est la faute de ton prof de CE1 si tu as peur de t’exprimer devant un groupe de personne parce qu’il t’avait humilié au tableau quand t’étais gamin, alors tu es totalement impuissant(e) et tu te complais dans cette situation de victime.

Tandis que si tu admets que c’est ta propre faute si  tu as peur de t’exprimer devant un groupe de personnes parce que tu n’as rien fait depuis le CE1 pour t’y entrainer, là tu peux te prendre en main et CHANGER TES RÉSULTATS.

Peut-être que ton prof de CE1 s’était levé du pied gauche ce jour-là. Peut-être que de son point de vue c’était « la faute » de sa femme qui l’avait lui-même humilié à leur diner entre amis la veille et qu’il se vengeait en faisant un transfert. Ou peut-être simplement que c’était un gros connard.

La raison, on s’en fiche.

Ce qui est intéressant en revanche, c’est la leçon que tu en tires. Et ce que tu en fais.

Si tu te dis « Je peux pas faire [X] à cause de [Y] », tu as déjà perdu.

Abandonne les excuses, trouve des solutions.

Quatrième truc

Ne cherche JAMAIS  un travail juste pour avoir un salaire.

Chercher un travail juste pour avoir un salaire, c’est la plus grosse connerie du monde.

Et là, je précise ma pensée avant que les yeux de la moitié des personnes qui lisent ces mots sortent de leurs orbites.

CALME-TOI ! CAAAALME-TOI ! Tout va bien. Voiiiilà ! Tu veux un petit jus de fruit ? Hmm ? Ça va ?

Ok, on est tous là, c’est reparti :

Le travail, tel qu’on nous le présente pendant nos études et dans la société, c’est une activité qui permet de gagner de l’argent.

Et pendant la scolarité, on nous invite grandement à devenir ingénieur ou médecin plutôt que plombier ou boulanger parce que… « c’est de meilleurs boulots ».

Évidemment, c’est une connerie intersidérale.

Meilleur boulot, ça veut rien dire. Tout dépend de ce que t’aimes faire.

Exemple : mon petit frère était balèze dans ses études, il était en 3ème ou 4ème année d’Ostéo et il se faisait chier à mort. Il était là parce que justement, c’était censé être un « bon boulot »… et pourtant il détestait ça !

Alors il a arrêté, et maintenant il est chef cuisinier. Il se régale ! Il n’est plus stressé, il prend du plaisir à faire ce qu’il fait ET il est bien payé (bon, il bosse comme un malade aussi !).

Trouver un travail juste pour avoir de quoi se financer c’est une manière pourrie de voir les choses.

Ce qui compte, c’est de trouver ce que tu aimes faire (pour ça, retour au point numéro deux : expérimenter) puis trouver comment tu peux aider les autres avec ça et de te faire payer pour ça !

Alors au lieu de chercher un travail juste pour avoir de quoi payer ton loyer et tes frais quotidiens :

Cherche plutôt ce que tu aimes faire et trouve comment gagner de l’argent en le faisant.

Peu importe que tu sois employé ou que tu crées ton business.

On passe l’essentiel de notre vie à bosser, autant faire quelque chose qui nous plaît !

Et pour vivre de ce qu’il te plaît…

Cinquième truc

Deviens vraiment balèze.

C’est ça qui te permettra de vivre de ce que tu aimes.

À l’école on nous « oblige » à avoir un certain niveau : la moyenne. 10/20. Être bof, bof en tout.

Il faut une note minimale pour « passer ».

Mais dans la vie, il y a pas de notes.

Et être tout juste moyen, ça limite ton champ de possibilités.

Si tu veux vivre d’un truc qui te plaît, il faut que tu maîtrises grave et que tu aies ton propre style.

C’est seulement pour ça que les gens seront prêts à te payer.

Prenons un exemple hyper concurrentiel : imaginons que tu crées des sites internet.

Si tu fais les mêmes sites « classique » que tous tes concurrents, t’es complètement noyé dans la masse et le seul moyen de t’en sortir, c’est de casser tes prix (c’est naze comme stratégie, ça fait chuter ta valeur perçue et tu dois bosser comme un dingue pour avoir des revenus corrects).

En revanche, si tu fais des sites pour les artistes peintres en intégrant leurs propres œuvres à ton design, tu sors du lot.

Et pour faire ça, il te faut sortir des cases : pas seulement connaître les techniques de base pour créer des sites mais entre autre maîtriser l’intégration d’œuvres graphiques dedans, savoir POURQUOI tes clients potentiels ont besoin d’un site (Pour se faire connaître ? Pour avoir une plateforme de vente ? Pour s’en servir de portfolio ? Pour avoir un espace communication avec la presse ?) et répondre au mieux à ce besoin.

Donc, c’est en te formant et en devenant de plus en plus doué(e) dans le domaine qui te plaît que tu pourras te distinguer de manière positive et gagner de l’argent…

…et tu ne peux pas faire ça en étant juste moyen !

Note : Évidemment, pour cet exemple, je pars du principe que l’art t’intéresse. Tu peux bien sûr aller dans la direction qui te branche : la nourriture bio, l’aïkido, le macramé…

Alors comment tu peux faire pour être vraiment balèze ?

Forme-toi !

Suis des cours. Demande aux personnes que tu admires.

Lis chaque jour. 2h par jour si tu peux. Lis à propos de ton sujet de prédilection et des sujets qui gravitent autour.

Deviens excellent(e).

Rocky est balèze

Plus tu es bon(ne) dans ce que tu fais, plus tu pourras facilement te faire payer pour ça.

Si tu veux être indépendant, deviens une brute en création de valeur, en psychologie, en science sociale, en marketing, en copywriting.

Évidemment, tu ne peux pas devenir balèze dans tout ces domaines du jour au lendemain, alors progresse petit à petit.

La clef du succès professionnel, c’est d’avoir quelque chose de remarquable à apporter aux autres.

Personne ne s’intéresse à ce qui est moyen. Alors deviens exceptionnel(le).

Et exceptionnel(le), ça ne veut pas dire « le meilleur », ça veut dire : « extrêmement bon et avec ton style perso ».

C’est en apportant ta touche perso que tu te distingues de la masse lobotomisée qui répète les mantras de la normalité.

Un exemple perso :

J’apprends aux gens à créer leur business en ligne. Il y a plein de monde qui fait la même chose. C’est un business sérieux.

Mais au lieu d’utiliser des formulations pompeuses et d’embrouiller les esprits avec un jargon technique, je m’adresse à mes clients comme à des amis ! Je parle de ce qu’ils peuvent appliquer immédiatement pour avoir des résultats. Je désacralise la création de business et je la rends accessible aux personnes qui n’ont pas fait d’études de commerces ou qui n’ont pas 30 ans d’ancienneté dans leur boîte.

Et pour pouvoir faire ça, je l’ai pas sorti de mon chapeau… j’ai créé cinq sociétés, lu des centaines de livres, écrit des milliers de pages, et aidé des dizaines de personnes à créer leur propre business online à leur tour.

Ça n’a rien de magique. Ça implique juste beaucoup d’entrainement. Et n’importe qui peut en faire autant.

C’est cette grosse implication qui permet d’avoir les compétences pour apporter des résultats à tes clients. Et d’être payé pour tes compétences.

Et cette grosse implication, elle vient du fait que tu te donnes les moyens de progresser : lire des bouquins de psychologie, de philosophie et de marketing, écrire, échanger avec tes lecteurs, partager tes connaissances et voir leurs avancées.

Donc, si tu veux vivre de ce que tu aimes, il y a pas de raccourci : donne-toi les moyens d’exceller dedans.

Sixième truc

Choisis bien qui tu vas aider.

Tu ne peux pas aider tout le monde.

Et quoi que tu fasses, il y a des gens qui vont adorer, et d’autre qui vont détester.

Alors n’essaye pas de plaire à tout le monde… ou tu vas créer une bouillie fade qui ne plaît finalement à personne.

Identifie les gens que tu veux (et peux) aider et concentre-toi sur eux.

Pourquoi ?

Parce que si tu essayes de te travestir pour plaire à des personnes qui ne reflètent pas tes valeurs et ta philosophie de vie, tu vas être misérable.

Et pour illustrer ça, je m’en vais te raconter une petite fable improvisée de derrière les fagots. Ambiance basse-cours :

Si t’es un lapin et que t’es entouré de poulets, tu vas galérer à faire ton commerce de carotte (ce que tu aimes). Alors pour que ce soit lucratif et que tu te régales, trouve une bande de lapins qui seront ravis de t’acheter ce que tu offres. Fin de la fable.

Pour être indépendant(e), il faut que tu saches à qui tu t’adresses et comment tu peux les aider.

Septième truc

Montre ce que tu fais avec fierté.

Parce que c’est en montrant ce que tu sais faire que tu vas pouvoir te faire payer pour ça.

Et effectivement, dans une certaine mesure, ça fait flipper de s’exposer et de dire aux autres : je peux t’aider avec [insère ici une compétence que tu as].

Mais c’est juste une peur primaire : la peur de ne pas être à la hauteur.

Et cette peur, elle se dompte.

Par l’action.

Si tu n’es pas à l’aise de te faire payer pour ta compétence, offre-là gratuitement dans un premier temps !

Tu sais combien de coaching gratuits j’ai offert avant de me faire payer ? Quasiment 100 ! Presque cent coaching offerts sur une période d’un an et demi avant de commencer à me faire payer pour ça (chaque coaching durait entre 20 minutes et 2h). Crois-moi que ça dompte tes peurs !

Et qu’est-ce qui m’a donné la confiance de me faire payer un jour : la pratique et les résultats de ceux que j’ai coaché.

Parce qu’une fois que tu SAIS que les gens ont les résultats qu’ils veulent quand ils travaillent avec toi, ça devient une évidence que tu te fasses payer pour ça.

Et tu leur RENDS SERVICE en mettant tes compétences à leur disposition. Parce que c’est ça qu’ils achètent : une compétence qui va les rapprocher d’un de leurs objectifs de vie.

Comme Candy, une cliente qui assure grave :

« Avant de [travailler avec Damien], j’avais une idée mais c’était encore flou, alors j’ai suivi son programme et depuis, mon idée à pris forme. Tout est devenu de plus en plus clair.

J’ai aujourd’hui deux cours de Yoga en place (en parallèle de mon travail). J’ai créé un site internet avec un cadeau offert. La promotion de mon produit est en cours, je n’ai jamais autant avancé vers mes objectifs !

Je suis très reconnaissante de m’être autorisée à m’inscrire ce programme. Merci beaucoup Damien de l’avoir créé ! » – Candy R.

Alors, montre ce que tu fais ! Parce que tu vas aider les autres grâce à ça !

Et si tes premiers retours sont critiques : apprends et améliore-toi. Peaufine tes compétences. Encore et encore.

Il suffit pas d’être balèze dans ton domaine, il faut aussi que les autres comprennent que tu PEUX les aider.

Donc prends l’habitude de montrer ce dont tu es capable.

C’est la voie vers ton indépendance professionnelle.

Et bien sûr…

Huitième truc

Garde le cap.

Une des phrases fétiches de mon papi Winston, c’est :

« La réussite, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme »

Il y a des tas de gens qui essayent de faire quelque-chose, qui se plantent et qui disent « j’y arrive pas ».

Alors ils abandonnent.

Ne fais pas comme eux !

Adapte-toi.

Modifie légèrement ta trajectoire. Et continue ta route.

Comme le dit mon autre papy, Albert :

« La folie, c’est de toujours faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Et pour continuer cette frénésie de citations, voilà ce dit le cousin Claude :

« Ne crois pas que tu t’es trompé de route quand tu n’es pas allé assez loin. »

Tous ces conseils sont super pertinents.

L’échec. L’abandon. Ça arrive seulement quand TU choisis d’arrêter.

Tant que tu continues ton chemin, ça s’appelle de l’expérience.

Et c’est cette expérience qui te permet d’atteindre tes objectifs.

Ne laisse personne te dire ce que tu ne peux PAS faire.

Trouve un moyen.

Et fait-le !

J’espère que ce bon gros article t’aidera à être indépendant(e).

C’est pas un texte qui se consume une fois pour te divertir. Ce sont des principes à garder en tête chaque jour pour vivre ta vie selon tes propres termes.

Alors, force et honneur cher frère/sœur dissident(e) !

Je te souhaite bon courage dans ton aventure vers l’indépendance professionnelle.

Et si l’article t’a plu, est-ce que tu veux bien faire quelque chose pour moi ?

Ce serait génial que tu partages l’article.

Parce que ça permettrait de faire passer le message à plus de monde : comment se donner les moyens de créer son indépendance professionnelle.

Et j’espère que ça en inspirera quelques uns !

Alors merci du partage et à très vite pour de nouvelles aventures 😉

– Damien

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
Interview sur pleindetrucs.fr

Everett Bogue sur le mode de vie minimaliste (et comment gagner sa vie sur Internet)

This is a french translation. To see the original interview in english, click here.

Mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de recevoir sur pleindetrucs.fr l’un des minimalistes les plus minimalistes de la planète, quelqu’un qui a contribué à faire connaître et développer le mouvement minimaliste aux USA, monsieur Everett Bogue !

J’en ai profité pour lui poser des questions sur son mode de vie, son financement et sa philosophie.

Ses réponses sont claires, précises et elles te font cramer le cerveau.

Si tu veux être libre et indépendant(e), enjoy amig@ :

 

Ev Bogue sur pleindetrucs.frEv : En 2009, j’ai créé un blog qui s’appelait Far Beyond The Stars (FBTS). FBTS est devenu super populaire pour quelques raisons : j’écrivais comment j’ai quitté mon boulot, comment je suis devenu minimaliste, et déménagé dans une autre ville. [Note : Ev ne possède plus le nom de domaine de FBTS aujourd’hui]

Avec du recul, je vois mon blog comme une réponse à la crise financière de 2008. Après quelques temps, le blog a commencé à parler de business sur Internet au fur et à mesure que j’apprenais des choses sur le sujet.

Grâce à la popularité du blog à l’époque, j’ai vendu quelques livres et gagné suffisamment d’argent pour voyager un peu en 2010. J’ai fermé FBTS en 2011 et commencé à blogger sur evbogue.com, où je continue d’écrire depuis.

 

Damien : En deux mots, à quel point ton blog était populaire ? Et de quel ordre étaient tes revenus ?

Ev : À l’heure actuelle, on ne peut plus parler des statistiques comme à l’époque à cause des ad blockers et de la grande quantité de robots qui parcourent le web, mais FBTS à passé la barre des 80,000 « clics uniques » par mois en Octobre 2010.

2010 à probablement été l’année ou j’ai gagné le plus d’argent mais je n’ai pas dépassé les $100.000 avec mes ventes de livre. Mais il faut aussi prendre en compte que j’ai gagné moins de $6000 dans l’année en 2012 et en 2015.

Quand je repense à 2010, c’était une drôle d’année pour écrire. Il y avait plein de monde dans le milieu qui gagnais des revenus stables grâce à l’écriture.

 

Damien : Et pourtant tu es revenu à un boulot d’employé ? Pourquoi ?

Ev : En 2015, j’ai travaillé quelques mois dans un restaurant en Caroline du Nord en tant que serveur. La raison était simplement que je ne gagnais plus suffisamment  d’argent en ligne, et que j’avais besoin de trouver un moyen pratique d’avoir d’autres revenus.

Au moment ou j’écris ces lignes (Juillet 2016 donc), je vis à Mexico City et j’écris à plein temps de nouveau. Travailler dans un restaurant aux USA m’a permis d’économiser suffisamment d’argent pour quitter le pays encore une fois.

Ce qui me ramène à ta question : pourquoi j’ai dû trouver un boulot d’employé alors que mon blog avait autant de succès ?

D’abord, c’est important de prendre en compte que ce n’est pas parce que je gagnais de l’argent en écrivant des livres en 2010 que j’ai continué d’en gagner pour toujours après ça. Je me suis retrouvé sans argent en 2012 pendant que je vivais à Berlin.

De la même manière, je me suis retrouvé presque sans argent en 2015 ici à Mexico City. Alors au lieu de me retrouvé complètement fauché (Note : Oui, je sais.), j’ai décidé de prendre un emploi pour éviter ça. Je ne pouvais pas gagner beaucoup sur place à Mexico, du coup comme je suis américain, retourner aux USA pour gagner un peu d’argent me semblait une bonne option.

Une de mes théories, c’est que le mois de Juillet est un mois pathétique pour gagner de l’argent en ligne. Peut-être que ce n’est pas le cas pour tout le monde, mais pour moi, ça l’est. Je recommande à celles et ceux qui prévoient de gagner de l’argent en ligne de faire des réserves d’argent pour passer le mois de Juillet. Juillet est un mois mort sur internet, parce que presque tout le monde dans l’hémisphère nord est dehors en train de faire des barbecues et d’aller à la plage.

Au lieu de gagner de l’argent en ligne en Juillet, je suggère de faire ce que je faisais au moment où j’ai lancé FBTS : économiser suffisamment d’argent pour faire décoller son business aux mois d’Octobre, Novembre et Décembre. L’une des raisons qui a fait que FBTS a eu autant de succès était que je n’avais presque plus du tout d’argent en décembre 2009 plutôt qu’en Juillet. En Juillet 2009, je quittais mon boulot en essayant de trouver ce que je pourrais bien faire de ma vie.

De manière un peu étonnant, aujourd’hui je me retrouve dans une situation très similaire à laquelle j’étais en Juillet 2009. J’ai quitté mon boulot, j’ai peu d’argent de côté, je fais quelques ventes de ci de là de mon livre The Art of Being Minimalist. Tout ce que j’ai a faire, c’est de faire grossir mon blog et mon business jusqu’au point de gagner une somme qui me convient avec.

La grosse question qui reste, c’est comment je vais me débrouiller cette fois-ci ? Rien de ce que j’ai créé en ligne ne m’a permis de gagner un revenu qui dure indéfiniment. La seule question que je continue de me poser, c’est comment je vais gagner de l’argent maintenant ?

J’ai beaucoup de gratitude pour mon expérience de travail dans un restaurant pendant un mois. C’était un travail incroyablement dur. Si je dois un jour encore travailler dans un restaurant, je saurais que j’ai ça en moi.

 

Damien : Quand tu auras trouvé comment gagner suffisamment d’argent, tu as une stratégie pour rendre ces revenus durables ?

Je pense qu’aspirer à un revenu durable pour quiconque dans notre tranche d’âge actuelle, avec l’instabilité économique où elle en est (particulièrement dans le monde développé, et de manière encore plus forte en Europe) est un challenge incroyablement difficile. Je trouve ça incroyablement difficile de savoir ce qui va se vendre jour après jour, sans parler de ce qui va se vendre dans vingt ans.

Je suggère aussi à quiconque qui pense qu’écrire un livre et faire un site internet est de « l’argent facile » d’aller plutôt trouver un boulot dans un restaurant où au moins les rentrées d’argent sont constantes.

 

Damien : T’as envisagé d’investir dans l’immobilier ? Même si t’es un méga minimaliste ?

Ev : Je crois que c’est fort peu probable que je sois un jour en mesure d’acheter une maison en écrivant des livres sur le minimalisme et la programmation. J’ai lu plusieurs livres qui ont essayé de me convaincre que l’immobilier est un « revenu passif », mais j’ai l’impression de mon point de vue en ayant loué un peu partout dans le monde qu’il n’y a rien de passif à être un bailleur.

Damien : De mon expérience, c’est assez passif et je pense sincèrement que ça vaut le coup de s’y intéresser. J’ai acheté mon premier appart il y a deux ans. J’ai eu seulement deux personnes qui l’on loué. Une la première année et l’autre est toujours dedans. Les loyers arrivent sur mon compte, et je n’ai pas grand chose à faire [Note : À part trouver les bonnes personnes une fois par an]. Même quand je voyage.

J’ai juste à acheter un autre appart du genre et je n’aurais plus besoin de travailler.

Ev : Cool. Et qu’est-ce qui se passe quand les canalisations sont bouchées et que tu voyages ?

Damien : Je leur dis d’appeler un plombier et de m’envoyer la facture.

Ev : C’est censé.

 

Damien : Tu as envisagé de créer de nouveaux contenus payants en ligne ? 

Ev : J’ai écrit une douzaine de livres depuis 2010. The Art of Being Minimalist est en vente sur evbogue.com en ce moment même ! J’ai appris que si j’essaye de vendre trois livres ou plus en même temps, un paradoxe de choix se met en place et personne n’achète.

 

Damien : Et si t’avais $500 et une semaine, comment tu commencerait un business nomade minimaliste ?

Il y a seulement quelques moyens de gagner de l’argent en ligne. Tu peux écrire, programmer ou consulter – c’est tout. Tu ne peux pas faire des tacos et les envoyer par internet.

En théorie, si je n’avais rien du tout à part $500 USD, j’écrirais un livre sur la programmation.

1. $334 (6000 pesos mexicains) pour une location à Mexico City
2. $5 pour un serveur virtuel privé
3. $10 pour un nom de domaine

Ce qui laisse $151 pour la nourriture et les boissons. Ce n’est pas beaucoup, mais à Mexico ce serait suffisant pour au moins une semaine d’alimentation.

Est-ce que les gens seront intéressés par le livre ? Et bien, c’est ma responsabilité d’écrire un bon livre. Je ne m’attendrais pas non plus à ce que qui que ce soit achète le livre en Juillet, parce que Juillet est le pire mois possible pour lancer un livre sur internet.

Est-ce qu’écrire un livre peut marcher pour tout le monde ? J’en n’ai aucune idée. Il y a tellement de facteurs complexes à prendre en compte, les expliquer prendrait tout un livre. Mais dans ce cas, je serais en train d’écrire un livre sur comment écrire un livre, ce qui est une boucle infinie. Quiconque ayant programmé un jour te dira qu’écrire une boucle infinie n’est pas une très bonne idée.

Si j’étais une petite nature, je garderais probablement mon job au restaurant. Travailler à un restaurant est simple parce que tu sais exactement ce qui doit être fait – la nourriture doit être amené à la table, et les clients doivent quitter le restaurant satisfaits. Lancer un business sur internet est difficile, parce que personne ne sait exactement ce que va devenir ce business, quels seront les résultats, et comment les gens vont l’accueillir.

 

Damien : De quoi tu es le plus fier ces 6 derniers mois ?

Ev : D’avoir économisé suffisamment pour quitter les USA de nouveau.

Damien : Quel est ton objectif principal pour les 6 prochains mois ?

Ev : Relancer mon business, peu importe l’implication nécessaire pour que ça se réalise.

Damien : Quel est ton plus gros challenge pour atteindre cet objectif (bon, peut-être que c’est trouver un moyen de gagner de l’argent comme tu le disais tout à l’heure mais comme je suis pas sûr, je te pose quand même la question. Et si c’est bien ça, pourrais-tu être plus précis) ?

Ev : Oui, tu as raison, c’est trouver un moyen de gagner de l’argent dans un monde digital exigeant.

Damien : Pourquoi tu as choisis de vivre à Mexico ?

Ev : Je suis venu à Mexico pour la première fois en 2013. J’étais dans une période assez horrible à Oakland, California et j’ai simplement réservé un vol pour Mexico quand une possibilité de logement s’est présentée. À ma grande surprise, Mexico City a été l’un des endroits les plus géniaux où j’ai eu l’occasion de vivre. C’est la plus grande ville dans laquelle j’ai vécu et tu peux avoir à peu près tout ce que tu veux ici. Aussi, c’est environ 60-80% moins cher que n’importe où au nord de la frontière. Mexico City n’est pas pour tout le monde, mais j’adore.

Damien : Comment tu gères tes relations (couple, famille, amis…) tout en étant nomade minimaliste (c’est un aspect super important, pour moi en tout cas !) ?

Ev : J’essaye de considérer les relations comme quelque chose de plus fluide. Si je rencontre des gens qui sont agréables, je sors avec eux, si je rencontre des gens qui ne sont pas agréable, je ne sors pas avec eux.

Il y a beaucoup de personnes dans le monde, j’essaye de me focaliser sur ceux qui sont sympas. Maintenir des relations juste pour le fait de maintenir des relations qui « ont existé » n’a pas beaucoup de sens pour moi. Mais parfois, je prends un verre avec un vieil ami s’il se trouve qu’on est au même endroit au même moment.

Damien : T’as des projets de voyages ou tu prévois de rester à Mexico ?

Ev : J’ai un vague projet de me rendre à Mendoza en Argentine, mais c’est un long trajet.

Du coup, considérant cette discussion avec Ev, je vais investiguer dans les prochaines semaines pour savoir comment les personnes qui gagnent bien leur vie sur le web s’y prennent. Hâte de voir leurs réponses à mes questions ! J’espère que ça pourra t’inspirer amig@ 😉 Pour être au courant, pense à t’inscrire à la newsletter.

Et tu peux retrouver Ev sur son site : EvBogue.com ou lire ses anciens articles ici : Far Beyond The Stars.

Original interview in English :

Ladies and gents, I have the honor to welcome on pleindetrucs.fr one of the most minimalist minimalist in the world, someone who has helped to popularize and develop the minimalist movement in the US, Mr. Everett Bogue !

I took the opportunity to ask him a few questions about his lifestyle , its funding and its philosophy.

If you want to be free and independent, enjoy amig@:

Ev : In 2009, I started writing a blog called Far Beyond The Stars (FBTS). FBTS was outrageously popular for a few reasons: I wrote about how I quit my job, became a minimalist, and moved to another city.

In hindsight, I see the blog as my response to the financial crisis of 2008. The blog eventually covered some elements of Internet business, as I learned about them.

Because of the popularity of the blog at the time, I sold a handful of ebooks and made enough money to travel a bit during 2010. I shut down FBTS in 2011 and started blogging at evbogue.com, where I’ve written since.

 

Damien : To get a bit more specific, how popular ? How much money ?

Ev : You can’t count metrics anymore as you could back then because of ad blockers and the large number of bots roaming the Internet, but FBTS hit 80,000 ‘unique clicks’ a month in October of 2010.

2010 was probably my highest earning year, but I didn’t break six-figures from book sales. But also figure I made less than $6000 a year in 2012 and 2015.

When I look back on 2010 I see it as a strange year for writing. There were a lot of people in the space who were making steady incomes from writing.

 

Damien : But you came back to a day job ? Why ?

In 2015, I worked in a restaurant in North Carolina for a few months as a food runner. The simple answer was because I wasn’t making all that much money online, and I needed to find an on-the-ground way to earn.

At the time of this writing, July 2016, I am living in Mexico City and writing full time again. Working in a restaurant in America, I was able to save up enough money to leave America again.

This brings me back to your question: why did I need to get a day job while my blog was so successful?

First of all, it’s important to point out that just because I was making a bit of money writing books in 2010, this didn’t mean that I’ve continued to enjoy making money forever and ever afterwards. I ran straight out of money once in July 2012 while living in Berlin.

In a similar way I ran low on money in 2015 living in Mexico City. Instead of running straight out of money, I decided to go get a job instead. I can’t earn on the ground in Mexico, so being an American moving to America to earn some money on the ground seemed to be a good option.

One of my theories is that July is always a pathetic month to earn online. Maybe this isn’t true for everyone, but it is for me. I’d recommend anyone who plans on making money online to stockpile enough money to make it through July. July is a dead month on the Internet, because almost everyone in the northern hemisphere is outside BBQing and going to the beach.

Instead of trying to make money online in July, I’d suggest doing what I did way back when I started FBTS is to save up at least enough money to get your business off the ground during the months of October, November and December. Part of the reason FBTS was so successful was I was running out of money in December in 2009 instead of July. In July 2009 I was quitting my job and trying to figure out what I was going to do with my life.

Interestingly enough, right now (July 2016) I find myself in a very similar place to where I was in July 2009. I quit my job, I have a little money saved up, I’m making a few sales here and there of The Art of Being Minimalist. All I have to do is scale up my blog and business to the point where I’m making a decent amount of money.

The big question that remains, is how do I crack the nut this time? Nothing I’ve ever done online has ever led to a sustainable income that lasts forever. The only question I can continue to ask myself is how will I make money right now?

I’m grateful for the experience of working in a restaurant for a month. It was an incredibly hard job. If I ever need to work in a restaurant again, I know that I have it in me.

 

Damien : After you’ll figure it out, do you have any investment strategie to make it sustainable ?

Ev : I think wishing for a sustainable income for anyone in our age bracket right now, with economic instability being where it is (especially in the developed world, and worse in Europe) is an incredibly difficult challange. I find it incredibly difficult to know what will sell from day to day, let alone what will sell twenty years from now.

I’d suggest anyone who thinks writing a book and doing business on the Internet is ‘easy money’ should probably go get a job in a restaurant where at least the money is consistent.

 

Damien : Have you considered investing in real estate ? Even if you are a uber-minimalist ?

Ev : I think it’s unlikely I’ll ever be able to buy a house from writing minimalist and technical books. I’ve read a few books that’ve tried to convince me that realestate is
a ‘passive income business’, but it appears to me from renting all over the world that there’s nothing passive about being a landlord.

Damien : From my own experience, real estate is pretty much passive and I think it worth considering it. I bought my first appartment 2 years ago. I had only two people who rent it. One year the first, and the second is still in the apartment. Money comes in, I do pretty much nothing [Note : except finding good people when needed once a year.]. Even when I travel.

Just have to buy one more apartment and I won’t have to work anymore.

Ev : Cool. What happens when a drain gets clogged and you’re traveling?

Damien : I tell them to call a plumber and send me the bill.

Ev : That makes sense.

 

Damien : Have you consider creating more online content to sale? 

Ev : I’ve written a dozen books since 2010. The Art of Being Minimalist is for sale on evbogue.com right now! I’ve learned that if I try to sell three or more books at a time a paradox of choice sets in and no one buys anything.

 

Damien : So if you had $500 and a week, how would you start a minimalist nomad business ?

There are only a few ways to make money online. You can write, program or consult – that’s it. You can’t make a taco and send it over the Internet.

In theory, if I had nothing right now except $500 USD, I’d write a book about programming.

1. $334 on $6000 peso rent in Mexico City
2. $5 on a virtual private server
3. $10 on a domain name

That’d leave $151 for food and drink. That’s not a lot, but in Mexico that’d be enough for at least a week of food.

Will anyone care about the book? Well, that’s up to me to write a decent book. I’d also not expect anyone to buy the book in July, because July is the worst month ever to launch a book on the Internet.

Will writing a book work for you? I have no idea. There are so many complex factors in place, explaining them would take a book. But then I’d be writing a book about writing a book which is an infinite loop. Anyone who’s ever programmed will tell you writing infinite loops isn’t a wonderful idea.

If I was faint of heart, I’d probably just stay at the restaurant job. Working at a restaurant is easy, because you know exactly what needs to be done — the food needs to get to the table, and the customers need to leave at least somewhat happy. Starting a business on the Internet is hard, because who know what will land, where it will land, or how it will land for people.

 

Damien : What are you the most proud of during the last 6 month?

Ev : Saving up enough money to leave the USA again.

Damien : What is your main goal for the next 6 month?**

Ev : Restarting my business, whatever it takes the make that happen.

Damien : What is the biggest challenge you’re facing right now to reach this  goal (well, maybe it’s figuring out how to make money but as I’m not sure then I ask. And even if it’s the answer, could you be more specific)?

Yes, you’re right, figuring out how to make money in a challenging digital world.

Damien : Why did you choose to live in Mexico City?

Ev : I came to Mexico City for the first time in 2013. I was having a horrible time in Oakland, CA and I just booked a flight out of there when a housing situation fell through. To my surprise, Mexico City has been one of the most awesome places I’ve lived. It’s the biggest city I’ve ever lived in, and you can pretty much get anything you want here. Also it’s anywhere form 60-80% cheaper than anywhere north of the border. Mexico City isn’t for everyone, but I love it.

Damien : How do you manage your relationships (couple, family, old friends…) while being a minimalist nomad (this aspect of minimalist lifestyle is tricky and really important, to me at least!) ?

Ev : I try to to think of relationships as being more fluid. If I happen to run into people who are agreeable, I’ll hang out with them, if people aren’t agreeable then I don’t. There are a lot of people in the world, I try to focus on the friendly ones. Maintaining relationships just for the sake of maintaining relationships that have « been there » doesn’t make a lot of sense to me. But sometimes I’ll grab a drink with an old friend if we happen to be in the same place at the same time.

Damien : Do you plan to travel again or stay in Mexico City?

Ev : I have a vague plan to retire in Mendoza Argentina, but that’s a long way off.

 

Considering this interview with Ev, I’ll investigate in the coming weeks how people that make good money online manage to have such results. Looking forward to get their answers ! Hope it can inspire you amig@ 😉

And you can find Ev on his website : EvBogue.com or read his old posts here : Far Beyond The Stars.

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
Hervé Lero de changeons.fr invité sur pleindetrucs.fr

Comment se faire des amis facilement

Mon pote Hervé de changeons.fr vient de sortir un bouquin pour devenir super sociable en 30 jours. Je l’ai lu en avant-première. Et je l’ai trouvé méga-bien :p

L’histoire d’Hervé est super intéressante : il y a quelques années, c’était un timide maladif, je le connaissais pas encore à l’époque. Quand je l’ai rencontré (en 2014), j’aurais pas imaginé un instant qu’il puisse avoir été timide un jour dans sa vie ^^

Son truc, c’est qu’il a « appris » à devenir social. Avec du courage et beaucoup de pratique. Et ses résultats sont vraiment balèzes.

Du coup, je l’ai invité à partager ses connaissances avec nous pour devenir « super social ». Il a été carrément généreux dans cet article : il nous offre une myriade de réflexions intéressantes et pratiques qu’on peut appliquer illico pour développer nos compétences sociales immédiatement !

C’est du lourd. Enjoy amig@ :

On a tous plus ou moins intuitivement déjà réussi à se faire des potes. À force de passer du temps avec un collègue ou un camarade de classe, ça crée des liens naturellement.

Parce que le fond de ta personnalité, elle est cool.

Mais des fois, t’as peut-être du mal à la mettre en avant. Surtout avec des inconnus, ou des gens que tu connais peu.

Ça devient moins évident de se faire des amis régulièrement et quand on veut, surtout à l’âge adulte.

Du coup, la plupart des gens ont un cercle social un peu par défaut. Soit par la quantité d’amis (quelques très bons potes et derrière c’est le désert), soit par la qualité de certains amis qui ne nous correspondent pas vraiment. Ou qui nous tirent vers le bas. On a tous eu dans nos amis le ou la relou(e) de service qui passe son temps à se plaindre de tout, ou le pote un peu trop vanneur qui passe son temps à rabaisser les autres.

Et souvent, on s’en contente.

Parce qu’on ne s’en rend pas compte, ou parce qu’on ne se pose pas les bonnes questions.

Par exemple, est-ce que tu savais que d’après une étude scientifique (de James Fowler et Nicholas Christakis), si tu as un ami obèse dans ton entourage tu multiplies les chances de devenir toi aussi obèse ?

Et c’est vrai pour toutes les caractéristiques de tes proches.

On devient la somme des 5 personnes qu’on fréquente le plus souvent.

Et les 5 personnes qu’on côtoie le plus, on a le pouvoir de les choisir avec attention.

Si tu t’entoures de personnes plaintives, qui te répètent que c’est la crise en ce moment et que le monde est dangereux, il y a fort à parier que d’ici un an tu n’auras pas un état d’esprit très positif : tu ne vas pas vouloir monter ta boîte (c’est la crise ma bonne dame !), tu ne vas pas beaucoup voyager (c’est dangereux !).

Si au contraire tu choisis de t’entourer de personnes positives (j’insiste sur le mot choisir, car ça ne dépend vraiment que de toi) qui voyagent beaucoup, sont ouvertes aux rencontres et sont elles-mêmes entreprenantes, alors dans un an ton vœu de monter ta société au Pérou sera peut-être déjà exaucé.

Juste parce que ton entourage t’aura envoyé les bons signaux, t’aura encouragé, tiré vers le haut.

Tes potes, ils peuvent être inspirants. Ils peuvent t’aider à faire ce que tu as envie de ta vie.

Si tes amis actuels sont juste sympas, c’est cool tu passes des bons moments avec, mais tu pourrais vraiment passer au niveau supérieur.

Tu pourrais dans un premier temps compléter ton cercle social actuel, en rencontrant des personnes qui t’inspireront par leur passion ou leur comportement.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais comment on fait pour rencontrer des gens qui nous correspondent vraiment ?

Let’s go !

Améliore dès aujourd’hui ton cercle social

On va faire un petit exercice pratique pour t’aider à améliorer dès aujourd’hui ton cercle social. Prêt ?

1/ Détermine tes valeurs importantes

Autrement dit, les valeurs qui te semblent indispensables parce qu’elles comptent pour toi.

Pour moi, ça pourrait être le respect, la tolérance, l’honnêteté.

2/ Détermine qui dans ton entourage ne respecte pas tes valeurs importantes

On va voir quelques exemples :

Ta copine Caro est super marrante, mais elle fait des remarques racistes. Comme tu l’aimes bien, tu ne la reprends pas à chaque fois, tu fais même semblant de rire à ses remarques déplacées parfois. Et paf, viol de tes valeurs respect et tolérance.

Ton pote Ludo est carrément cool, mais il trompe sa copine tous les week-ends et te demande de mentir pour le couvrir. Pourtant sa copine tu l’aimes bien, et ça te fait des noeuds au cerveau de devoir lui mentir. Et paf, viol de tes valeurs respect et honnêteté.

Ton oncle Dédé est un bon vivant, mais il te raccompagne en voiture alors qu’il est bourré après les repas de famille, et te dit qu’il n’a pas bu. Bim, dans ta face les valeurs honnêteté et respect.

Ces exemples ils concernent mes valeurs, pour toi ça sera peut-être complètement autre chose.

À ce stade, tu devrais déjà avoir repéré quelques personnes dans ton entourage qui violent certaines de tes valeurs.

3/ Fais du tri dans ton entourage actuel

Le but ça ne va pas être de juger les autres, mais juste de déterminer ceux et celles qui ne correspondent pas à tes valeurs principales.

Ce n’est pas un jugement dans le sens où quelqu’un qui arrive tout le temps en retard ça va me souler moi, mais ça ne sera pas un problème pour mon voisin qui lui aussi est tout le temps à l’arrache.

Là on parle de ce que tu veux. De tes goûts et de tes valeurs personnelles.

Dans la liste des personnes qui violent une ou plusieurs de tes valeurs, tu vas te demander lesquelles sont les plus négatives pour toi.

Je te conseille d’en choisir 3.

Ces trois personnes, tu peux choisir dès aujourd’hui de beaucoup moins les côtoyer.

Moins voir les personnes qui ont une influence négative sur toi, ça va changer ta façon de voir les choses.

Continuer à les voir régulièrement, c’est comme nager avec un poids de 2 kilos attaché à chaque pied : ce n’est pas impossible, mais c’est épuisant, et ça risque de t’entrainer vers le fond un jour ou l’autre.

Imagine maintenant qu’à la place de ces trois personnes plutôt négatives, on mette trois personnes qui t’inspirent vraiment, qui partagent tes envies, tes passions, qui te poussent à te dépasser.

Ça sonne déjà un peu mieux, tu ne penses pas ?

On va donc voir comment faire pour trouver des personnes qui correspondent à cette définition.

4/ Détermine tes rêves et tes passions

Tu vas lister au moins 2 ou 3 de tes rêves ou passions.

Si tu n’en as pas, essaie des choses nouvelles régulièrement, ça t’aidera à trouver ce qui te motive vraiment. Ça n’a pas besoin d’être la passion de ta vie (si c’est le cas tant mieux !), une activité qui te rend curieux ou qui t’amuse ça suffit dans un premier temps.

Disons que c’est la musique, les voyages et la danse.

Tu vas ensuite te poser la question :

« Où se trouvent les autres gens passionnés par ces domaines ? »

Si je cherche au hasard dans la rue, j’ai peu de chance de trouver des gens passionnés de danse. Surtout si c’est un type de danse spécifique, tomber sur un danseur de cha-cha-cha par pure coïncidence ça relève du gros coup de bol, autant jouer au loto.

La chance, on va la provoquer.

Comment se faire des amis facilement

5/ Fais un pas vers l’entourage de tes rêves

On va donc faire un premier pas dans l’univers où se trouvent les gens qui partagent nos passions.

Pour la musique, tu peux par exemple commencer à rechercher des concerts autour de chez toi.

T’inscrire à un cours de guitare ou de batterie.

T’inscrire sur le forum de ton groupe préféré.

Ça, tu peux le faire, dès cette semaine.

Fais cet exercice sur tes trois rêves ou passions. En faisant ça, tu enclenches la première pièce de l’engrenage.

Mine de rien, si tu appliques vraiment ça, tu vas te donner la chance d’être plus heureux. Et c’est vraiment pas dur à mettre en place.

Parce que si tu t’entoures de potes musiciens, tu multiplies par 100 ou par 1000 tes chances de vivre ton rêve de monter un groupe et de jouer sur scène par rapport à un entourage qui n’aime pas la musique. Parce qu’ils te tireront vers le haut, te présenteront d’autres passionnés de musique, peut-être même ton futur bassiste ou ton manager, et ils t’encourageront dans tes projets musicaux.

6/ Va à des évènements liés à ta passion

Maintenant que tu es inscrit, tu vas aller à ces évènements. Seul ou avec un ami pour t’accompagner, peu importe. Évite juste d’y aller en groupe, ça te donnerait moins envie d’échanger avec de nouvelles personnes.

Peu importe que tu sois débutant complet ou confirmé.

Le but, ça va être de passer un bon moment en exerçant une de tes passions.

Et de te connecter aux autres qui sont là pour la même raison !

Si tu débutes, dis-toi que tu n’es surement pas le seul dans ce cas. Repère les autres débutants et va leur parler !

Parce qu’ils n’attendent surement que ça. Ils seront contents que quelqu’un brise la glace.

Demande aussi des conseils aux plus confirmés, sans être insistant.

Finalement, dans le contexte de ta passion, c’est assez facile de parler avec les gens autour, parce que les sujets de conversation sont déjà tout tracés au début !

Tu as très peu de risques de te tromper si tu parles escalade à un fan de grimpe pour l’aborder.

Si tu aimes les voyages, tu peux soit commencer à voyager, soit faire une activité liée (j’appelle ça une activité connexe) : apprendre une langue étrangère par exemple.

Pour ça, prends des cours collectifs, ou va à des soirées polyglottes ou meetups : c’est un moyen génial de rencontrer des gens qui viennent d’autres pays ou qui ont cette envie d’apprendre une autre langue, et avec qui tu pourras parler voyages sans problème !

En plus tout le monde est là pour la même chose : parler anglais / espagnol / moldave ou la langue de ton choix et rencontrer des gens.

Tu n’auras donc pas la pression de te demander si tu les déranges ou s’ils sont ouverts aux rencontres.

7/ Apprends à avoir une conversation intéressante

Pour intéresser tes nouveaux interlocuteurs, tu vas, à un moment ou à un autre, parler d’autre chose que de la passion commune, forcément.

Et là, tu te demandes peut-être : mince, de quoi je vais bien pouvoir parler….

La réponse : de ce que tu as envie.

Avec des inconnus, fais comme avec tes potes : si tu as envie de faire une blague ou un jeu de mots pourri fais-le, si tu as envie de parler de spaghettis bolognaise ou du dernier film que tu as vu, ce n’est pas un souci !

Souvent avec des inconnus, on se met des limites. Auto-censure power.

Du coup ça donne des conversations hyper ennuyeuses, du type :

Tu t’appelles comment ?

Tu travailles dans quoi ?

Tu habites où ?

Tu viens souvent ici ?

Il fait beau hein?

Oaaaahhhh (bruit de bâillement) !

Démarque-toi de 95% des gens qui vont avoir cette approche (ce chiffre est tiré de mon chapeau magique, mais d’après mes expériences on est pas loin de la vérité !).

Sors du schéma classique. Comment ? En te comportant avec des inconnus comme tu te comportes avec tes potes.

Fais comme si vous vous connaissiez depuis longtemps.

Zappe la phase CV.

Passe direct à des conversations qui te plaisent. Ne filtre pas. Laisse aller.

Au début ça va peut-être te paraître contre-intuitif, mais en réfléchissant : tes potes t’aiment pour ta personnalité. Sans filtre.

Bien sûr, en étant toi-même dès le début, tu vas polariser davantage. Mais c’est une bonne chose.

Plus de gens vont t’aimer. Certains n’accrocheront pas à ton humour ou à ton style. Pas grave, ça n’aurait pas collé avec ces gens de toutes façons, plus vite tu t’en rends compte et moins tu perds de temps.

Si tu n’as pas d’idées de sujets de conversation, tu peux demander à l’autre s’il a voyagé récemment par exemple, et embrayer sur le sujet des vacances et voyages : c’est un sujet que la plupart des gens apprécient (c’est plus agréable de se souvenir de ses voyages que de parler de son boulot en général !).

8/ Le réflexe pour transformer l’essai

Une fois que tu as parlé à ces gens, passé un bon moment avec eux, il y a une chose à faire, systématiquement : c’est de prendre leurs coordonnées.

C’est tout con, mais souvent on se dit : « À une prochaine ! ». Et si on vit dans une grande ville (donc quasiment aucune chance de se recroiser par hasard), autant se dire : « Adieu, on ne se reverra jamais ! ».

Si tu veux te donner une chance de revoir ces personnes et d’en faire des futur bons amis ou bonnes copines, tu vas prendre l’habitude de leur demander leur numéro ou leur facebook.

En général on demande ça à la toute fin. C’est bien, mais je préfère le faire de manière plus fluide au cours de la conversation.

On parle d’un endroit sympa : hop, je lui demande son numéro en lui disant que je lui enverrai le lien.

On parle de notre passion commune et j’ai prévu une activité liée à ça ? Je lui dis que je lui proposerai quand j’irai, et je prends son facebook.

Ça n’a pas besoin d’être compliqué. C’est normal de prendre des coordonnées des gens avec qui tu as passé un bon moment.

Évite juste de te barrer juste après avoir pris le numéro, ça donne un peu l’impression que ton seul but c’était de chopper son 06 ou 07. C’est pour ça que je préfère le faire au milieu.

9/ Sois actif avec tes contacts.

Pour transformer tes rencontres récentes en amitié, je te conseille de proposer rapidement aux gens de les revoir, et de le faire de la bonne manière.

Utilise des formulations qui donnent envie, oublie le texto : « Je m’ennuie, quelqu’un veut sortir ce soir ? » et opte pour des formulations plus enthousiastes.

« Demain soir je vais à un concert gratuit dans mon bar rock préféré, j’ai écouté la démo du groupe et ça a l’air vraiment cool ! » ça donnera plus envie à un fan de rock de te suivre.

En début d’amitié, l’intérêt décroit très vite, donc mon conseil c’est de proposer ce plan dans les jours qui suivent la prise de coordonnées, une semaine max, sinon l’envie de se voir diminuera des deux côtés.

Si elle n’est pas dispo, tu peux proposer un second plan quelques jours après, un troisième si tu sens que la personne a vraiment des excuses valables. Au delà, laisse tomber et rencontre d’autres gens, ou laisse la personne revenir d’elle-même vers toi : tu n’as pas envie de devoir supplier les gens de te voir.

10/ Expérimente, et amuse toi.

Enfin, dernier conseil pour cet article, sois toujours dans l’amusement et la curiosité durant tout le processus.

Se faire des amis, partager des choses, ça ne doit pas être douloureux ou stressant. Ne te mets pas d’enjeu trop important : tu y vas avant tout pour t’amuser, et rencontrer si possible des gens cool.

Parfois ça sera le cas. Parfois non. Mais dans tous les cas si tu prends du plaisir à parler à des nouvelles personnes, tu multiplieras tes chances d’en faire des amis.

Si tu ressens une peur d’aborder des inconnus ou si tu n’es pas à l’aise avec les autres, ne t’en fais pas : ça s’apprend. J’étais timide maladif dans le passé, et j’ai appris et développé toutes ces capacités sociales. Tu peux facilement faire la même chose si tu en as envie.

Un grand merci à mon pote Damien de m’avoir laissé la plume (ou plutôt la souris) pour écrire sur son blog, et te donner des pistes pour te faire des amis les doigts dans le nez !

C’était Hervé Lero, du blog changeons.fr, je te dis à très vite !

 

Note : Si tu veux jeter un œil au nouveau bouquin d’Hervé, ça se passe par là : 

Perso, je le recommande à fond si t’as l’intention de mettre un coup de boost à ta vie sociale. Y’a pas de blabla, c’est concret, le style est sympa, ça donne un tas de pistes à explorer.

 

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
pleindetrucs.fr - Damien Fauché sur Koh Tunsay

Le véritable intérêt de créer ta liberté professionnelle

Il y a 6 ans de ça (édit 2022 : 12 ans maintenant !), par un beau matin de Juin, j’entrais fièrement dans la pépinière d’entreprise où je venais de trouver le boulot de mes rêves.

J’étais officiellement concepteur de jeux vidéos. J’avais un job. Du haut de mes 23 ans, le monde s’ouvrait à moi.

Après les petits boulots étudiants, la vraie vie professionnelle venait de commencer.

Et alors que je prenais place à mon bureau, la réalité du travail s’est installée elle aussi à mes côtés.

Face à l’écran, 8h par jour à subir les projets selon le bon vouloir des clients. Les deadlines serrées. La créativité bridée.

Je tiens à préciser que mon boulot était quand même cool dans l’ensemble. Que l’équipe et les patrons étaient super sympas. Je peux même dire que j’aimais bien mon job.

Et pourtant, il y avait trois problèmes qui bouffaient ma réalité :

  • Je devais aller au boulot 5 JOURS PAR SEMAINE, du matin au soir. Pas le choix. 70% de mon temps de vie était réservé. Peu de chance de diminuer le rythme tant que je serais employé. Est-ce que j’allais faire ça pendant encore 40 ans ?
  • Je devais aller AU BOULOT 5 jours par semaine. Pas le choix. Je devais me rendre à un lieu précis, chaque jour, quasiment toute la journée. Est-ce que j’allais y retourner pendant encore 40 ans ?
  • Je devais faire ce qu’on me disait. Peu importe que le projet me semble intéressant ou non. Peu importe que je me sente en accord avec le projet. Je devais faire ce qu’on me disait. Point. Est-ce que je voulais qu’on me dise quoi faire pendant les 40 prochaines années ?

Mon excitation fondait au rythme des journées.

Je me sentais de plus en plus comme un automate. Comme un putain de zombie.

Petite note : Alors, là j’introduis une grosse nuance pour éviter l’amalgame, je ne dis pas qu’être employé, c’est être un zombie. C’est pas du tout ça que je pense.

Je dis simplement que MOI j’étais un zombie PARCE QUE je vivais comme ça alors que ce n’était pas en accord avec ma vision de mon existence.

Il m’a fallu deux ans pour prendre la décision d’arrêter.

 

J’aimerais pouvoir te dire que quitter mon boulot était un moment de gloire. Que je marchais au ralenti avec des lunettes noires alors qu’il y avait des explosions en arrière-plan et que je plissais à peine les yeux comme Clint Eastwood.

En pratique, je ne savais pas du tout où j’allais.

Je savais juste ce que je ne voulais pas. Et j’avais une vague idée de ce que je cherchais.

Je ne voulais pas passer 40 ans de ma vie à aller au même endroit, presque tous les jours, faire la même chose, sans choisir ce que je faisais.

Même si l’école et la société m’avaient bombardé cette image dans le crâne comme une définition du succès.

En pratique, ça ressemblait plutôt à ça :

Une cage. Une grosse cage. Avec une roue qui te donne de l’argent. Pour l’activer, il faut courir dedans. 70% de ton temps.

Avec cet argent, tu peux habiter dans une autre cage et te payer à manger, des loisirs, une télé.

La roue est toujours là, jamais bien loin. Tu t’en échappes seulement quelques jours par mois.

Et elle sera là demain. Pour des dizaines d’années. Ça craint.

Quand tu vois les choses comme ça, il te reste deux choix.

Anesthésier ton cœur, tes ressentis, porter haut ton masque et te dire que ça pourrait être pire, et continuer la course en étouffant tes sentiments.

Ou sortir de là. Peu importe le prix. Ta vie, tu n’en as qu’une et tu ne veux pas la passer ainsi.

Alors, j’ai choisis la deuxième option.

Ce que je voulais, c’était être libre.

Libre de comment utiliser mon temps de vie.

Et quand je dis libre de comment utiliser mon temps de vie, ça ne veut pas dire rien glander.

Je pense que travailler c’est bien. Je pense que travailler, c’est fondamental pour que la société puisse fonctionner. Si personne ne faisait rien, nous n’aurions rien à manger.

Travailler, c’est produire de la valeur pour les autres. De la nourriture, des soins, des produits, des services, de l’éducation.

À mon avis, le principe du travail dans la société est plutôt bon. Le principe de l’argent est plutôt bon. Ce sont les dérives qui font tout déconner.

Alors au lieu de maugréer et chercher des responsables, je pense que c’est plus judicieux de passer à l’action.

Et la plus petite action concrète que j’ai trouvé, c’est de créer de la valeur.

J’ai appelé ça un Easy Business ! Pas parce que c’est facile. Mais parce que la structure est simple et authentique.

Ne pas dépendre d’une entreprise ou d’une multinationale pour me dire ce que je dois créer.

Plante des tomates. Quand elles sont mûres : vends-les. C’est de la valeur. C’est un business. C’est concret. C’est sain.

Les tomates, c’est juste un exemple. Ça marche aussi avec donner des cours de piano ou faire de la comptabilité pour un restau.

Ce qui compte, c’est de le faire de ton propre chef, pas d’attendre qu’on te l’intime.

On nous a inculqué l’assistanat, ne pas prendre de risque, attendre les ordres, rechercher la « sécurité ». Ça marchait il y a 50 ans pendant l’essor économique. À l’époque actuelle, c’est du flan.

Adam Smith et les fondateurs de l’économie moderne ont fondé le système sur le fait que l’humain moyen était un feignant qui devait être motivé par le gain financier.

Je pense que c’est faux. L’humain est créatif, sensible et a un désir intrinsèque d’évoluer.

Ceux qui ont succombé à ce système sont devenus des produits de la société.

Le monde ne peut pas continuer dans cette direction. Il faut se réveiller.

Chacun doit prendre sa responsabilité.

Et même si je n’ai pas toutes les réponses, je propose au moins quelques idées : assumer d’être un humain, assumer d’évoluer dans la société et produire de la valeur sans attendre qu’on nous l’ait demandé.

Et faire tout ça avec un minimum de contrainte, en respectant notre identité.

Travailler quand on veut, d’où on veut et faire ce qu’on veut, du moment qu’on apporte de la valeur aux autres et au monde pour contribuer à la cohésion de la société.

Par faire ce qu’on veux, ça ne veut pas dire forcément des choses agréables. Ça veut dire qu’on est prêt à les faire en échange d’une rétribution adaptée ET définie par soi-même.

Par travailler quand on veut, ça ne veut pas nécessairement dire travailler peu. Ça veut dire qu’on peut choisir la quantité de travail qu’on veut fournir en fonction de la rétribution qu’on souhaite.

Par travailler d’où on veut, ça ne veut pas obligatoirement dire voyager toute l’année. Ça veut aussi dire qu’on a le choix de travailler au même endroit si on décide de faire un travail qui implique une présence localisée.

Cette liberté professionnelle, depuis 2012, c’est la vie que j’ai décidé de mener.

Peu importe que certains me prennent pour un fou. Peu importe que mes choix soient critiqués.

*Phoque* mon CDI. *Phoque* ma BMW. L’argent arrive toujours mais mes priorités ont changées.

J’avance en accord avec mes valeurs. Et je continuerai d’avancer.

Parce qu’il ne suffit pas de critiquer le monde pour le faire évoluer. Parce que passer à l’action, c’est le seul moyen de faire changer les choses. Et même si c’est une goutte d’eau dans l’océan, c’est quand même une goutte d’eau.

Parce que chacun est capable de redessiner sa place dans la société. Et que c’est ainsi, que un par un, on redessine la société.

Le monde change. Et il faut faire évoluer notre manière de penser.

 

Je ne veux pas être un esclave qui passe sa vie à trimer pour maintenir un système en train de sombrer.

Je veux apporter ma valeur au monde, ma créativité.

Je veux être libre.

Et quand je te parle de liberté professionnelle, je ne te parle pas seulement d’une situation confortable et pleine d’aventures, je te parle aussi d’un positionnement éthique pour le monde de demain.

Avoir une belle vie et être en accord avec ses valeurs.

Plutôt que d’avoir une vie creuse en captivité.

Lever la tête, ouvrir son cœur et poser un regard neuf sur la société.

On ne peut pas prendre la responsabilité de tous les malheurs du monde, mais on peut agir sur sa propre existence. Assumer son humanité et ne pas se contenter d’acquiescer.

On peut vivre libre. Se lever chaque jour pour offrir au monde ce qui nous plaît et être remerciés en retour.

Je ne vais pas te dire que c’est une idée largement accepté. La plupart des gens se contente de chercher un emploi et évite d’y penser.

Mais c’est faisable.

Et ça rend le travail plus sensé.

Tu veux que je t’aide à avancer vers cette liberté ?

Alors inscris toi à mes emails nuggets, ça pourrait t’intéresser.

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
pleindetrucs.fr - Damien Fauché au Cambodge dans un temple paumé dans les colines

Comment trouver ce que tu veux vraiment

Comment trouver ce que tu veux vraiment ?

Booyah ! Fat questions dis-donc !!

Parfois, la vie, c’est flou.

On file dans le quotidien comme un fou dans une forêt touffue et on se fait fouetter la face par les feuilles et les branches des facéties du destin.

C’est un gros bordel en somme.

Chaque jour a sa dose d’évènements. Et parfois ces évènements perdent leurs sens. Alors on subit sa vie sans savoir pourquoi on fait ça.

Ça pue.

Ça pue parce que trouver ce que tu veux vraiment, ça te permettrait d’arrêter de courir. Ou alors  continuer de courir mais dans la bonne direction, une qui a du sens pour toi.

Et ça, ça fait du bien.

Quand tu commences à comprendre ce que tu veux vraiment, tu peux enfin apprécier tout ce que tu fais.

Sans te sentir à cent à l’heure. Ton mental est calmé. Paisible. Focalisé.

Dans cet article, on va voir une idée pour y arriver.

Et même si ces mots s’adressent davantage à certaines personnes qu’à d’autres, c’est toujours bon de se les rappeler. À moi le premier d’ailleurs…

Trouver ce que tu veux vraiment, c’est une question qui arrive assez tard dans la vie. Tard, à partir de 18 ans quoi. Pas tard à partir de 1h du mat, hein…

Perso, j’ai commencé à vraiment me poser la question vers 22 ans, à l’approche de la fin de mes études.

Après avoir somnolé dans la matrice de l’école et des médias pendant de nombreuses lunes…

Pif, paf, un jour, comme ça, tu réalises que t’es responsable de ce que tu fais de ta vie !

Et là, il y une question qui te met un reverse karaté kick dans ta tronche : « Comment trouver ce que tu veux vraiment ? »

Parce qu’au final, c’est un choix qui va déterminer le reste de ta vie. Et mine de rien, ça a l’air important !

Alors évidemment, c’est pas vraiment le genre de question qu’on nous a encouragé à nous poser jusqu’alors… Ni à l’écoleNi dans les médias

On nous a peut-être demandé si on préférait faire L, S ou ES au lycée. On nous a peut-être dit d’acheter telle ou telle marque de papier WC.

On a eu un semi-choix, semi-conscient, on a suivi le flot… Et là ! Bim ! Culbuto shot frontal de la réalité : tu es responsable de ta vie biatch !

Alors, qu’est-ce que tu veux vraiment ?

Whaaaaaaaaat ?

Et ta réponse qui vient percer le silence béat d’années d’obédience incontestée quand tu te la poses pour la première fois c’est à peu près ça : « Bin… j’en sais rien moi ! »

Rush d’adrénaline. Recherche de réponse extérieure. Je vais bien trouver la solution à l’école. Ou à la télé. Ou peut-être que ma maman/ma meuf/mon mec/mon banquier/mon prof de yoga/ce type sur internet/Sylvain Durif a la solution.

« Et je cours, je me raccroche à la vie… » Disait tonton Daniel.

On fait avec ce qu’on connaît. Et pourtant, la réponse est ailleurs.

Ladies and gentlemen, bienvenus dans le « mode par défaut ».

Trouver ce que tu veux vraiment, c’est une nouvelle phase de l’existence. C’est pas une réponse prémâchée par un gourou bon marché.

C’est un voyage intérieur.

Ok, je sais que je sonne comme un moine bouddhiste là. Mais pourtant, c’est exactement ce que c’est.

Un voyage dans ta connaissance de toi… un voyage… euh… intérieur quoi.

Ta réponse pour trouver ce que tu veux vraiment, c’est une illusion de la chercher à l’extérieur de toi.

Au mieux, tu trouveras les réponses d’autres personnes. Eckhart Tolle a de super bonnes idées. Matthieu Ricard aussi.

Si tu attends que ta réponse s’impose d’elle-même, elle n’arrivera jamais. Trouver ce que tu veux vraiment, c’est une épopée.

Et comme toute épopée, ça te demande d’avancer. Un pied devant l’autre. Cheminer dans ta tête, un peu plus, chaque jour. Grandir. Rêver. Te connaître. Évoluer !

Alors bien sûr, je peux pas te dire ce que tu veux vraiment, personne ne peut à par toi même ! Par contre je peux te partager une méthode pour trouver ce que c’est.

Cette méthode, c’est de trouver un espace mental calme. Bouddha mode réactivé ^^

Laisser la place à tes pensées de s’exprimer. On pourrait appeler ça de la méditation mais le terme est tellement connoté qu’il veut plus rien dire du tout.

À la place, on va appeler ça un temps temps-boussole. Ouais, je viens de l’inventer !

Un temps consacré à te repérer et trouver ton chemin.

C’est un principe méga simple :

Tu te bloques un moment – tu peux commencer avec 5 minutes seulement – et tu te poses pépère avec tes pensées.

Tu peux faire ça assis, debout ou couché. Essaye d’être dans un contexte où tu ne seras pas dérangé.

Et là, pour commencer, pas d’histoire de vide mental ou de respiration – même si en pratique, ça aide bien quand même – tu te poses juste et tu observes tes pensées.

Tranquille.

Tu vois tes préoccupations. Tu vois tes doutes. Tu vois tes désirs. Tes joies, tes peines, tes aspirations.

Et tu les acceptes. Parce que tu les ressens. Parce qu’elles existent pour toi.

Tu vois ce qui sonne juste. Tu vois ce qui ne te convient pas.

Sans juger : tu constates.

Tu dessines une carte de ce qui te paraîtrait bon pour toi. Tu respires. Tu souris.

Parce que ta vie en est exactement là où elle en est. Et que c’est une bonne chose.

Peu importe tes conditions de vie actuelle. Peu importe ton stress. Peu importe les aléas.

Dans cet espace de réflexion, tu es libre de choisir ce que tu veux vraiment.

Tu ne trouveras probablement pas en 5 minutes.

Mais marche après marche, tu prendras de la hauteur dans ta réflexion…

Et ta réponse se fera plus précise. Plus aérienne. Plus légère aussi.

Comment trouver ce que tu veux vraiment ?

Je crains qu’il n’y ait pas de réponse magique à cette question.

Ma seule réponse est que ça prend du temps et que personne ne peut le faire à ta place.

Crée-toi un temps-boussole, chaque jour, et poursuis ton aventure. Parcours cet espace précieux et découvres ses trésors et ses révélations.

Et c’est seulement en explorant ce sanctuaire que tu feras le lien entre ton être et tes conditions de vie.

Pour trouver ce que tu veux vraiment… et l’honorer.

Aussi, j’ai écrit un livre. Et en vrai… tu n’en a pas besoin.

Ok, c’est un peu nul comme pub ce que je viens d’écrire là…

Tu n’en a pas besoin mais c’est un guide. Un guide de 201 pages pour t’aider à te connecter à qui tu es, à ce que tu veux, et à comment t’y diriger.

Je l’ai relu cette semaine et je pense sincèrement qu’il peut t’inspirer. C’est pour ça que je t’en parle.

Son titre, c’est la Danse de l’Air. C’est une métaphore pour aborder la vie sous un autre angle, plus léger, plus aérien, plus libre. Pour prendre du recul et choisir consciemment ta voie.

Évidemment, il va pas faire la démarche spirituelle à ta place. Mais si tu suis les étapes, il peut te permettre de voir comment procéder.

Il y a une première partie théorique. Et une seconde pratique, avec des exercices concrets.

Tu pourras y voir comment découvrir tes envies profondes, surmonter tes peurs et construire une vie dans laquelle tu puisses t’épanouir. Je suis fier de ce bouquin. Et les témoignages que j’ai reçus, m’ont vraiment beaucoup touché.

Comme celui de Claudine par exemple

« Ton livre m’a ouvert les yeux et chaque soir, je le relis, et franchement cela m’aide beaucoup. À présent, je suis décidée et sûre de moi pour faire autre chose.

Merci d’être présent, merci de me donner chaque jour l’envie d’avancer et de faire autre chose de ma vie. »

Ou celui de Kevin :

Le guide pour mener une vie libre de pleindetrucs.fr - Damien Fauché

Même si tu n’en as pas « besoin », j’espère qu’il pourra t’inspirer et te donner quelques idées !

Tu peux acheter la Danse de l’Air ici :

Recevoir la Danse de l’Air

Et que tu la lises ou non, j’espère que cet article t’a plu !

Si c’est le cas, merci de le partager. C’est en partie grâce à toi que ce blog a le privilège d’exister. Alors merci de le faire vivre 😉

À très vite amig@ !