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Comment avoir de l’argent

Je viens de faire un tour en ligne en cherchant « Comment avoir de l’argent ».

Woaw ! On trouve des tas de choses dis donc.

Et objectivement, pour la plupart des conseils que j’ai pu trouver, j’ai aucune idée de si ça marche ou pas. Les options binaires à la bourse, remplir des sondages pour gagner quelques euros, tester des médicaments, etc…

Chaque site propose ses solutions en les présentant comme les meilleures ou les plus honnêtes ou les plus rapides ou les plus efficaces ou les plus faciles etc…

J’imagine que dans le lot, il doit y en avoir un paquet qui fonctionne.

Mais…

À chaque fois, ces sites proposent des méthodes pour gagner de l’argent ou économiser de l’argent.

Et par méthode, j’entends : un processus à appliquer.

Alors évidemment, c’est accrocheur comme idée : un genre de recette de cuisine à appliquer pour avoir de l’argent.

En gros, ils proposent un « traitement symptomatique » : Tu n’as pas d’argent, voilà comment en gagner.

C’est un peu comme présenter des recettes de régime à des personnes obèses : ça peut leur faire perdre quelques kilos d’ici de là mais ça ne va pas pour autant les rendre sveltes et musclées sur le long terme.

Dans cet article, je te propose un truc différent :

Quelques idées sur un mode de vie à adopter pour avoir de l’argent.

Et pourquoi je te parle de ça ?

Parce que vous êtes des tas à me dire parmi vos réponses au sondage de bienvenue à la newsletter qu’une de vos principale difficulté pour atteindre vos objectifs, c’est vos finances.

Et même si je gagne pas autant d’argent que Warren Buffett ou que j’en économise pas autant que Leo Babauta, j’ai quand même mis plusieurs dizaines de milliers d’euro de côté, voyagé pendant plusieurs années et acheté un appartement l’an dernier.

J’ai pas eu cet argent en jouant à la bourse ou en remplissant des sondages, j’ai eu cet argent en réfléchissant à mes priorités. C’est pas sorcier. Alors, au lieu d’une recette, je te propose déjà deux idées.

 

1. Pondère tes envies

Ok, tu veux un ailPhone 747. Tu veux partir en vacances aux Maldives. Tu veux prendre des cours de Salsa. Tu veux manger au restau tous les midis. Tu veux aller faire du shopping le samedi.

Et c’est très bien. Chacun à ses désirs.

Maintenant, rajoute un facteur : la pondération. Accorder à chaque chose une place proportionnelle à son importance réelle. Et bien sûr dans ce cas, l’« importance réelle » est subjective puisqu’elle dépend de tes désirs personnels.

Par exemple :

Imaginons que tu rêves de voyager. Si tu manges au restau tous les midis et que tu t’achètes ton fameux ailPhone, tes réserves monétaires ne te permettront peut-être pas de faire ce voyage dont tu rêves.

De la même manière si tu préfères ton confort de vie quotidien et que le voyage n’est qu’une envie secondaire, ce sera un vrai sacrifice de « te priver » pour pouvoir le faire.

Et si tu as envie des deux, selon tes revenus, avoir des exigences élevées de confort quotidien et voyager ne seront peut-être pas compatibles. Dans ce cas tu as deux options : pondérer tes besoins ou réfléchir à comment en gagner suffisamment (voir le point suivant !).

C’est simplement un choix. Et toi seul(e) peut le faire.

J’ai un ami qui « n’a jamais d’argent ». Mais il a une voiture de 8000€. Avec 8000€, tu peux vivre bien comme il faut pendant une grosse année dans certains coins d’Asie du sud Est et créer ton propre business pendant cette période par exemple.

Et évidemment, c’est encore une question de choix. Je comprends parfaitement qu’on puisse préférer avoir une voiture. J’avais une BMW bien plus chère que ça quand j’étais un zombie.

Le problème, ce n’est pas tellement de ne pas avoir d’argent, c’est de choisir comment le dépenser pour avoir l’impression d’en avoir.

 

2. Réfléchis à comment gagner de l’argent

Des tas de gens voudraient avoir plus d’argent. Seulement quelques-uns sont prêts à vraiment faire quelque chose pour ça.

Certains choisissent de travailler encore plus, cumuler plusieurs boulots, faire des économies sur tout et n’importe quoi.

D’autres se contentent de râler.

Il y a des tas de manières de gagner plus d’argent : tu peux en trouver des dizaines voire des centaines sur les sites dont je parlais dans l’intro.

Une question intéressante à te poser je pense, c’est comment tu veux investir ton temps pour gagner plus d’argent ?

Passer une heure à remplir un sondage pour gagner 1€, à mes yeux, ça n’a pas beaucoup d’intérêt.

Passer 10 minutes pour choisir chaque produit en fonction de son prix au kilo dans les super marché, ça ne vaut pas trop le coup non plus à mon avis.

Bosser toute la journée et les weekends pour un salaire, ça ne me plaît pas des masses non plus.

Pourquoi ?

Parce que le retour sur investissement est naze.

Investir 1h de mon temps à faire quelque chose qui ne m’intéresse pas forcément pour 1€ ne me semble pas judicieux personnellement.

Gagner quelques centimes sur ma liste de commissions non plus.

Être dépendant d’un patron non plus.

Mais c’est juste mon avis hein. Il n’est pas meilleur ou moins bien qu’un autre.

Dans mon idée, l’argent (dans une certaine mesure) correspond au service que tu peux apporter aux autres.

Si tu apportes de la valeur à autrui, ce dernier peut te donner de l’argent en échange.

J’en parle plus amplement dans mon manifeste gratuit et dans mon second livre.

Exemple : tu fais du pain, quelqu’un en veut, il te donne de l’argent contre ton pain.

C’est la même chose avec un travail : tu as une compétence, un patron la veut, il te rémunère contre tes services. L’idée me plaît, mais en pratique : souvent tu ne choisis pas tes horaires, ton salaire ne correspond pas à ta production mais à une base fixée au préalable, tu dois travailler à l’endroit où on te dit.

L’objet de ce deuxième point, c’est simplement de t’inviter à te poser un moment pour réfléchir à comment gagner de l’argent.

Arrêter un instant de vouloir gagner plus ou au contraire de dire que l’argent c’est le mal et te demander comment tu peux gagner de l’argent. Est-ce qu’un emploi est la seule solution ? Est-ce que ton emploi actuel est la seule solution ? Est-ce qu’un autre boulot te plairait davantage ? Est-ce que tu voudrais créer ton business ? Est-ce que tu voudrais investir ? Est-ce que tes revenus actuels te permettront d’atteindre tes objectifs ? En combien de temps ?

Je vois des gens tellement pris dans leurs routines, qu’ils ne questionnent plus rien et foncent dans la même direction. S’ils sont satisfaits alors, c’est probablement une bonne option. Mais si ce n’est pas le cas, faire une pause et regarder les possibilités peut être intéressant.

Ça ne sert à rien de continuer à avancer dans une voie si celle-ci ne te rapproche pas de la destination où tu souhaites aller. Ton énergie est limitée.

 

Avoir de l’argent, n’est peut-être pas juste une activité ponctuelle pour satisfaire des envies.

C’est aussi un état d’esprit pour ne pas se retrouver dans une sensation de manque.

Avoir de l’argent, ça implique de savoir comment le gagner.

Si tu veux t’acheter une villa sur la côte d’azur et que tu bosses en intérim à monoprix, ce n’est peut être pas sur le bon chemin que tu t’es engagé(e).

Avoir de l’argent, ça implique de savoir comment le dépenser.

Et si tu épuises tes réserves financières dans des choses qui ne t’apportent qu’une satisfaction passagère, le problème ne vient peut-être pas de l’argent mais de ta manière de l’utiliser.

Utiliser des astuces ou des recettes te permettra certainement d’économiser de l’argent ou d’en gagner un peu plus. Je t’en propose d’ailleurs 10 ici que j’utilise par exemple.

Cependant, avoir de l’argent ne se limite pas à ça. Et tant que tu ne sais pas ni pourquoi, ni comment tu veux avoir de l’argent, tu auras peut-être l’impression que tes finances t’empêchent d’atteindre tes objectifs.

Et si telle est ton impression, peut-être que tu peux envisager les choses sous cet angle : améliorer tes finances ne t’empêche pas d’atteindre tes objectifs, c’est juste une partie de ton objectif.

Une fois que tu as pondéré tes envies et que tu as bien réfléchi à comment tu veux gagner de l’argent, il te reste à passer à l’action.

Choisis une recette qui correspond à tes objectifs.

Et cuisine !

Mon option favorite est de créer ton propre business. Si ça t’intéresse, je suis en train de créer un programme pour ça. Voilà plus d’infos sur cette page :

Créer ton propre business en fonction de ce que tu aimes

Si tu préfères une autre option, fais comme bon te semble ! Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. Juste des décisions qui entraînent des résultats.

Merci de partager l’article si il t’a plu amig@ 😉

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Comment trouver le temps

« Il y a une phrase que les Européens prononcent constamment, et c’est « je n’ai pas le temps ». C’est une aberration de s’en plaindre sans cesse, puisqu’il ne peut « jamais y avoir plus de temps qu’il y en a du lever au coucher du soleil », mais « cela ne suffit jamais ». »

– Touiavii, Chef de tribu Samoa dans « Le Papalagui »

En pratique, on sait très bien qu’on a tous le même temps. 24h par jour. 60 minutes par heure.

Le temps n’a jamais été le problème. Le problème, c’est les priorités.

Chaque instant qui compose ta journée, chaque seconde de sommeil, chaque seconde de travail, chaque seconde de loisir, c’est toi qui décides comment l’utiliser.

Tu n’as pas d’obligations. Tu te crées des obligations. C’est un « tu » général, hein, je me compte aussi dedans !

Alors, évidemment tu peux te dire que tu « dois » aller à ton boulot pour gagner de l’argent, tu peux te dire que tu « dois » dormir au moins 8h par nuit pour être en forme, tu peux te dire que tu n’as « pas le choix ».

Et si c’est comme ça que tu penses, alors tu es coincé dans cette réalité.

Le risque ? C’est d’être insatisfait(e) de ton temps.

À chaque « je n’ai pas le temps », il y a une suite : « je n’ai pas le temps de [quelque chose] »

Et ce « quelque chose », c’est parfois les trucs que tu désires le plus.

Je n’ai pas le temps de créer mon propre business.

Je n’ai pas le temps de voyager.

Je n’ai pas le temps de me détendre.

Je n’ai pas le temps de gagner plus d’argent.

Je n’ai pas le temps de rencontrer de nouvelles personnes.

Je n’ai pas le temps de [insère ce que tu veux ici] !

Ça frustre. Ça épuise. Ça te bouffe le cerveau.

Dans cet article, je partage avec toi quelques idées pour trouver le temps.

 

Définis tes priorités absolues

Qu’est-ce qui compte vraiment dans ta vie ?

Je te parle pas de ton but ultime ou autre questionnement métaphysique. Je te parle des deux trois trucs qui comptent vraiment dans ta vie.

Par exemple, pour moi, en ce moment, ce sont mes relations, ma liberté géographique et financière, et voyager.

Personne d’autre que toi ne peut choisir tes priorités. Ça peut être passer du temps avec une certaine personne, avoir une promotion, gagner un tournoi de tango, perdre du poids, prendre du muscle, trouver un(e) partenaire, etc… Ce que tu veux en somme.

Définir tes priorités absolues, ça te permet de déterminer comment tu vas utiliser ton temps.

Ça doit être une réflexion assez simple, pas un triturage de méninges intempestif.

Action :

Réponds simplement à cette question de manière intuitive : Qu’est-ce qui compte vraiment dans ta vie ?

Prends-toi une minute et note-le quelque part.

Vas-y j’attends.

C’est bon ?

Ok, bien ouèj nuggets !

 

Crée ta routine minimum

La « routine minimum », c’est un terme que j’utilise pour définir un espace de temps réservé à mes priorités absolue. Chaque jour.

De la même manière, tu peux définir ta propre routine minimum.

Le principe est simple : tu bloques une période de temps minimale dans la journée pour te consacrer à chacune de tes priorités absolues.

Par exemple :

Tu peux décider de te lever à 5h30 le matin et bosser sur ton projet de business jusqu’à 8h. Ça te laisse 2h30 par jour pour trouver le temps de devenir ton propre patron.

Tu peux bloquer 30 minutes chaque jour en fin d’après-midi pour faire une séance de muscu chez toi.

Tu peux réserver 10 minutes par jour avant d’aller te coucher pour préparer un voyage.

Tu peux remplacer ton film du soir par la lecture d’un bouquin sur une thématique qui te plaît.

Et même si tu ne sais pas exactement ce que tu veux, tu peux par exemple te réserver 1h par jour pour y réfléchir !

Regarde ça sous cet angle : si tu ne prends pas le temps d’accorder ton attention à tes priorités absolues, tu ne les honores pas. Et dans ce cas, ce qui compte le plus pour toi ne prend aucune place dans ta vie. Est-ce que c’est comme ça que tu veux vivre, en laissant de côté ce qui compte vraiment pour toi ?

Action :

Crée ta routine minimum : définis une durée à consacrer à une action. Idéalement, définis le moment de la journée où tu veux placer cette période. Ex : de 5h30 à 8h du matin. Ou de 21h à 21h10.

Plus tu consacres de temps à une priorité, plus celle-ci prend de place dans ta vie.

Par exemple, tu peux penser toute ta vie à ton indépendance géographique, si tu ne lui accordes pas de temps, elle n’arrivera peut-être jamais. Idem pour n’importe quoi d’autre.

 

Assume le prix à payer

Tu as le temps. Le même temps que qui que ce soit. La question à te poser, c’est comment tu veux l’utiliser ?

Dormir moins te libère du temps.

Quitter ton boulot te libère du temps.

Arrêter la télé te libère du temps.

Posséder moins de biens matériels te libère du temps.

Supprimer tes objectifs secondaires te libère du temps.

Dominer tes peurs te libère du temps.

Je connais un tas de personnes dans le schéma « je n’ai pas le temps ». Puis je les entends dire qu’elles passent leurs soirées sur Youtube ou à regarder des séries, elles se lèvent tard, elles passent des heures à ne rien faire.

Elles se disent qu’elles ont besoin de se reposer.

Bref, elles ont le temps. C’est juste qu’elles l’utilisent d’une manière qui leur donne l’impression de ne pas en avoir.

Trouver ton équilibre pour trouver le temps, ça implique de définir le prix que tu es prêt(e) à payer pour honorer tes priorités absolues.

Le prix en implication bien sûr.

 

En définissant tes priorités absolues, en créant ta routine minimum et en assumant le prix à payer, tu sais comment trouver le temps.

Ensuite, chacun est libre de ses choix.

Comme le dit tonton Franky :

« Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses… »

– Franklin Delano Roosevelt

« Je n’ai pas le temps » est une excuse.

Une excuse ni bonne, ni mauvaise.

Personne ne peut être au top tout le temps.

Mais si la volonté est là, tout le monde est libre de trouver le temps.

Et encore une fois… c’est juste un choix.

 

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Comment trouver sa voie professionnelle quand on se sent hors-cadre

«  Je suis en dernière année d’école d’ingé et je sais pas ce que j’y fous ! »

« J’ai peur de ne jamais réussir à trouver ma voie. D’être un cas désespéré. »

« J’ai peur de passer ma vie à faire des choses qui ne m’apportent aucune satisfaction. »

Comment trouver sa voie professionnelle peut être un sujet flippant pour beaucoup de monde. Je le sais, je suis passé par là.

Peut-être que tu apprends très rapidement et que tu es toujours en recherche de changement pour échapper à l’ennui.

Ou peut-être simplement que ce que tu as fait jusqu’à présent ne réveille pas particulièrement ton intérêt.

Et peut-être que tu imagines que trouver sa voie professionnelle , ça veut dire trouver l’activité dans laquelle tu vas vraiment t’épanouir pour le restant de tes jours.

À mon avis, c’est une grosse connerie.

Dans cet article, je te propose une autre définition de trouver sa voie professionnelle et une piste pour le faire.

Écoute bien ça :

Tu ne peux pas savoir précisément aujourd’hui ce que tu voudras faire dans 10 ans, ni même dans 2 ans ou dans 6 mois.

Il n’y a pas une action/métier qui te correspond parfaitement pour le reste de ta vie.

Pourquoi ?

Parce que tu es un(e) humain(e). Tu n’es pas une machine.

Tu n’es pas programmé(e). Tu n’es pas mono-tâche.

Cependant, ça ne veut pas dire pour autant que tu dois changer de profession toutes les deux semaines.

Pour t’épanouir dans une activité, ce n’est pas l’activité en elle-même qui compte, c’est la raison qui te motive à la faire.

Une motivation externe, comme l’argent ou la peur (carotte et bâton), peut-être satisfaisante sur du court terme mais ne te procure aucun bien-être sur le long terme. Et finit par te défoncer ta santé et ton estime de toi.

En revanche, une motivation intrinsèque, c’est-à-dire faire une action pour le seul plaisir de faire cette action, peut t’apporter une grande satisfaction personnelle.

C’est pour ça que des gens passent des heures à apprendre la guitare, à peindre, à faire du sport sans être payés un kopek : pour le simple plaisir de se surpasser et de progresser dans un domaine.

Je t’invite à regarder cette conférence géniale de Dan Pink pour approfondir le sujet :

Si tu cherches à trouver ta voie professionnelle à travers une activité, tu t’enfonces le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Pour trouver ta voie professionnelle, il te faut trouver ce qui te motive.

Ensuite, ton activité sera l’expression de cette motivation.

Voilà un exemple perso pour illustrer le concept. Avant j’étais dégoûté à l’idée de devoir faire la même chose toute ma vie. Ça ne me donnait pas envie le moins du monde.

Cependant, j’avais et j’ai toujours des motivations qui semblent perdurer. J’adore essayer de comprendre les choses. J’adore communiquer des idées. J’adore aider les autres sur les domaines que je maîtrise. J’adore voir leurs progrès.

Tout ça, c’est une partie des choses qui me motivent.

J’adore aussi voyager, écrire, faire du sport, de la musique et un tas d’autres trucs.

Et ça, c’est une partie des choses que j’aime faire.

Grosse différence.

Les choses que tu aimes faire, ça va et ça vient. Il y a quelques années, j’adorais dessiner, j’adorais faire du basket et du freefight, j’adorais faire la fête, et bien d’autres choses encore.

Maintenant, mes centres d’intérêts ont évolué, pas en mieux ni en moins bien mais en différent. Et dessiner ou faire du basket me plaît toujours, mais je n’ai pas envie de le faire tous les jours.

Si j’avais choisi comme voie professionnelle d’être dessinateur ou basketteur pour la seule finalité de faire ce que j’aimais faire, je me serais planté de chemin.

Parce qu’une fois de plus :

L’activité professionnelle que tu fais est moins importante que pourquoi tu la fais.

Du moment que tu choisis ton activité en fonction de tes motivations profondes et de tes valeurs, tu es libre de l’expression de ces dernières.

Alors arrête de te demander comment trouver ta voie professionnelle et focalise-toi plutôt sur comment trouver ce qui te motive.

À partir de là, tu seras libre de trouver n’importe quelle activité qui satisfasse ces conditions. Je pourrais éventuellement être dessinateur toute ma vie si cela me permet de satisfaire une de mes motivations profondes, par exemple communiquer des idées. Et dans ce cas, ma voie ne serait pas de « dessiner » mais de « communiquer des idées à travers le dessin ».

Et si tu ne trouves pas d’activité qui te correspond, tu pourras alors trouver un moyen en accord avec tes motivations profondes qui te permet d’aider les autres, et tu sauras exactement quelle activité il te reste à créer.

En d’autres termes :

Ce que tu aimes faire, ça peut changer avec le temps.

Ce que tu aimes vraiment : tes motivations profondes, tes valeurs, elles, changent beaucoup moins.

Par exemple si tu as des valeurs humanitaires et un profond respect pour les êtres humains, il y a peu de chances que dans 2 ans, tu commences à exploiter des enfants dans un pays émergeant pour créer des chaussures bon marché.

En revanche, si tu aimes aller en boîte et boire comme un trou, peut-être que dans 2 ans, ça te paraîtra moins intéressant qu’à l’heure actuelle !

Je le répète : tes désirs d’activité peuvent changer facilement, tes valeurs et tes motivations sont plus fermement ancrées.

Alors, au lieu de baser ta voie professionnelle sur les activités que tu peux faire, essaye de la baser sur tes motivations profondes et tes valeurs.

Évidemment, ça demande davantage de réflexion que de choisir bêtement un job après l’autre, mais j’imagine que si tu as lu cet article jusque-là, c’est que tu n’es pas n’importe quel quidam qui ère dans l’existence comme un zombie, et que tu as déjà le courage de réfléchir à ce genre de choses.

J’espère que cette piste te fera cogiter.

Et si tu n’étais pas arrivé(e) à trouver ta voie professionnelle jusque-là, maintenant, tu as une explication de pourquoi. Ce n’était pas vraiment ta faute. Juste une conception erronée du travail que nous envoie la société.

Tu es humain. Tu as un pouvoir énorme si tu as le courage de l’utiliser.

Ta voie ne se définit pas par un métier.

Ta voie se définit par qui tu es et qui tu veux être.

Tu n’as pas à vivre comme les autres s’y attendent.

Et merci de partager l’article amig@ ! Ces idées, c’est aussi les tiennes. Vive les dissidents !

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Où est-ce que tu vas dans ta vie ?

Au cas où tu vivrais terré(e) dans une cave au fin fond de l’arctique et que tu tomberais par enchantement sur cet article, on vient de passer en 2016.

Et pour un paquet de personnes, c’est une période de l’année propice à faire le point sur leur vie.

Alors on va profiter du mouvement d’hystérie générale sur les bonnes résolutions (qui tiennent en général jusqu’à février) pour jeter un œil à où est-ce que tu vas dans ta vie, toi, personnellement.

Secouage de *loukoum* en perspective.

Point numéro 1 :

 

La personne que tu es définit la vie que tu mènes

La personne que tu es, c’est toi au moment où tu lis ces lignes. Ce n’est pas toi hier, ce n’est pas toi l’an dernier, ce n’est pas toi quand tu étais à l’école (sauf si tu es à l’école au moment où tu lis ces lignes my dear).

La personne que tu es, ce n’est pas nécessairement la personne que tu étais.

Le truc, c’est que des tas de personnes pensent qu’elles se définissent par ce qu’elles étaient et ce qu’elles ont fait par le passé.

« Je suis comme ça ». « Je sais pas faire ça ». « Je fais toujours ça ». Etc…

Au fond, ce n’est ni bien ni pas bien, c’est juste leur perception d’elles-mêmes. Et c’est une perception super limitante.

Cette mentalité conduit à répéter le passé encore et encore : « Dans la situation X, je fais Y, et j’obtiens Z résultat ».

Une bonne boucle « parce que je suis comme ça ».

Pas de perspective d’évolution. Piétinement intempestif.

Papi Einstein disait :

« Écoute moi bien mon petit strudel aux pommes, la folie c’est se comporter de la même manière et t’attendre à un résultat différent. »

Voilà le nouveau tatouage pour ton front du jour :

« Chaque jour, je détermine qui je suis, et la personne que je suis détermine la vie que je mène »

Et là, on va pousser un peu plus le concept pour que tu n’acceptes pas cette phrase simplement comme telle mais que tu la ressentes vibrer au fond de chacune des particules qui t’animent.

Ce n’est pas une phrase cliché de développement personnel destinée aux hordes de zombie pour qu’elles la répètent comme un mantra dans une transe semi-consciente.

C’est une réalisation profonde qui peut changer le cours de ton existence.

Alors, je vais marteler mon clavier (à plus de 60 mots minutes maintenant nuggets !) jusqu’à ce que le concept soit parfaitement clair pour toi. Et si le concept était déjà clair à tes yeux, ça fera quand même une bonne piqure de rappel de début d’année.

Si tu mènes ta vie en fonction de qui tu étais, tu vas répéter les mêmes schémas de vie et avoir les mêmes résultats que par le passé.

Si tu n’as pas un rond sur ton compte en banque, que tu es gros(se), que tu n’as pas d’ami, que tu détestes ton job, que ta copine ou ton copain te saoule, que tu n’arrives pas à maintenir tes relations plus d’un mois, ou que tu rencontres continuellement une situation qui ne te plaît pas, etc… et bien ça ne va pas changer d’un broc si tu t’identifies à ton passé et que tu agis de la même manière que par ce dernier.

Tu es ce que tu fais à chaque instant.

Alors, certes, tu as des automatismes créés par ton passé.

Par exemple, si tu as l’habitude de manger comme un porc toute la journée et que tu veux perdre du poids : tu ne peux pas être mince à cet instant.

Par contre, tu peux être une personne qui mange équilibré à cet instant. Et quand tu te retrouves face à ce maxi-gâteau au chocolat nappé de foie-gras dans un miam-miam-burger pané dans l’huile enroulé d’une tortilla fourré aux frites et ses 8 boules de glace, tu peux faire le choix de ne pas le manger.

Et ça, c’est la personne que tu es.

Ce genre de choix, tu dois les faire chaque jour. C’est la personne que tu es qui fait ces choix. Pas la personne que tu étais.

La personne que tu étais te donne juste une excuse pour réitérer les choix passés.

Aussi, ne cherche pas à « perdre 50kg », cherche plutôt à « manger équilibré ». Parce que manger équilibré, c’est un choix quotidien. Tu es une personne qui mange équilibré à chaque fois que tu es confronté(e) à de la nourriture.

C’est la même chose pour tous les aspects de ta vie.

Que tu veuilles quitter ton boulot, prendre du muscle, rencontrer quelqu’un, quitter quelqu’un, te faire des amis, partir voyager, te mettre en colère, te soumettre, le choix appartient à la personne que tu es.

Réalise ça et tu pourras rompre n’importe quel cycle établi.

Ça demande des efforts, ça implique parfois de la souffrance, mais c’est une réalisation qui détermine la vie que tu vas mener.

Ce qui nous amène au deuxième point :

 

Quelle vie tu veux mener ?

La plupart des gens ont une réponse bien précise à cette question : « Euh… j’en sais rien… »

Et du coup, c’est à peu près le résultat qu’ils ont.

Si tu ne définis pas la vie que tu veux mener, tu mènes une vie par défaut, grandement déterminée par ton environnement.

Ça peut être très bien si tu t’épanouis dans cette vie-là.

Mais ça peut être un supplice si ce n’est pas le cas.

Ou encore, tout le panel d’options entre les deux.

C’est simple, tant que tu mets cette question de côté « Quelle vie je veux mener ? », même si elle te fait peur, tu ne peux pas sortir de ton cycle de vie actuel ou passé.

Autrement dit, si tu veux des résultats différents que tes résultats actuels (être moins gros(se), en meilleure santé, travailler moins, avoir plus d’argent, etc…), il te faut définir précisément quels résultats tu veux avoir.

Par exemple : « Je veux prendre du plaisir à travailler, gagner suffisamment d’argent pour mener une vie confortable, être en bonne santé physique, avoir des relations saines et stimulantes, et apporter mes compétences afin de contribuer à rendre les autres heureux. »

Tant que tu n’as pas défini la vie que tu veux mener, tu tournes en rond. Les jours passent et tu te diriges vers davantage de passé. Parce que le modèle par défaut de l’humain est de répéter ce qu’il connaît déjà.

Changer de direction demande une certaine force pour briser l’inertie.

Et comme nous l’avons vu dans la partie précédente, c’est la personne que tu es qui définit la vie que tu mènes. C’est la personne que tu es dans l’instant présent qui possède cette force-là.

Alors pour définir la personne que tu es, au lieu de te baser sur la personne que tu étais, tu peux choisir de te baser sur la personne que tu veux être.

Et par extension sur la personne que tu ne veux pas être.

Ton « toi » du futur, ton « toi » idéal, est-ce qu’il mange le méga-gâteau chocolat foie-gras ?

Est-ce qu’il reste au lit toute la matinée à glandouiller ? Est-ce qu’il remet son entraînement pompes-abdos-squats au lendemain ? Est-ce qu’il passe ses soirées à regarder la télé ? Est-ce qu’il passe des heures à comparer le prix des pâtes quand il fait les courses ?

Tu choisis qui tu es, à chaque instant, pour le reste de ta vie.

C’est la bataille épique entre le gâteau aujourd’hui et le ventre plat demain.

Le succès se crée bien avant qu’il ne soit visible.

Et si tu veux avoir un corps de Vénus ou d’Apollon grec, selon ou tu en es, ça peut commencer par des semaines ou des mois d’exercices qui ne se verront pas le moins du monde.

Alors, encore une fois, ne vise pas l’objectif (être musclé(e), mince, riche, sociable, etc…) vise la personne que tu veux être (je fais mon entrainement, je mange équilibré, j’améliore mes compétences monétisables, je communique avec les autres, etc…).

Une personne riche l’est bien avant de toucher ses premiers milliers euros. Un champion olympique l’est bien avant d’être champion départemental. Une personne super-sociable l’est bien avant d’avoir son méga cercle social.

C’est la personne que tu es qui t’amène à tes résultats et non tes résultats qui définissent la personne que tu es.

(Édit : Je viens de relire cette phrase et elle envoie du lourd !)

Et voilà la transition vers le troisième point qui est aussi le titre de cet article (Amazing ! On dirait que c’est fait exprès !) :

 

Où est-ce que tu vas dans ta vie ?

Tu vas dans la direction de la personne que tu es chaque jour.

Tu n’as aucun pouvoir sur la finalité de tes résultats. Tu ne peux pas être riche, zen, connu(e), bon(ne) au piano, etc… du jour au lendemain.

En revanche, tu as le pouvoir de choisir qui tu es à chaque instant.

Et ce sont ces 15 minutes de sport, ces 20 minutes consacrées à ton business, ces 10 minutes de piano aujourd’hui qui vont t’emmener progressivement vers 30 minutes de sport, 2h sur ton business et 20 minutes de piano par jour, puis de plus en plus pour éventuellement, un jour ou l’autre, te donner un corps puissant et en pleine santé, une activité lucrative qui te plaît, une sensibilité musicale accrue et atteindre les résultats que tu avais imaginés.

Alors pour cette année, comme pour toutes les suivantes, ne te préoccupe pas tellement d’atteindre tel ou tel résultat, préoccupe-toi surtout d’être la personne que tu veux devenir.

Le résultat se manifestera éventuellement à un moment ou à un autre lorsque tu te comportes comme une personne qui obtient ce genre de résultats. Pas par magie. Mais grâce à ta persévérance. Et quelles que soient tes attentes personnelles.

C’est exactement ce vers quoi tu vas dans ta vie.

La semaine prochaine, on parlera du prix à payer pour devenir la personne que tu veux être et si tu en as le courage, je te montrerai comment payer ce prix.

2016 va bombarder sévère. Accroche-toi à ton slip.

Et merci de partager l’article amig@, ça compte 😉

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Bilan 2015 – Projets 2016

Et hop, encore une bonne grosse année au compteur !

La suivante arrive à toute allure, peu importe qu’on y soit préparé ou non.

Alors, je me dis que c’est un bon moment pour faire une pause, une petite rétrospective des 365 jours passés, histoire de voir ce qui a compté pour prendre un peu de recul et dessiner les contours de l’avenir vers lequel se diriger.

Bien entendu, je t’invite à faire la même chose : poser un regard frais sur 2015 afin de te donner des pistes pour 2016.

Pour ma part, je voudrais vous dire à tous un méga-merci.

C’est génial d’être lu par des gens aussi cool, volontaires, créatifs et enthousiastes que vous.

Alors, merci de me lire. Merci de partager mes idées. Et merci pour tous vos mails, ça me fait super plaisir 😉 J’essaye de répondre à tout le monde, même si j’en reçois parfois beaucoup (des fois 30 par jour !) et que certains atterrissent dans mes spams ^^

Vous allez faire des choses exceptionnelles cette année aussi, j’en suis sûr ! Et je compte bien continuer de partager mes idées sur le blog pour vous y aider !

Tout comme l’année dernière, je réalise que le plus important dans ma vie, c’est de me connecter aux autres et de vivre avec eux leurs joies et leurs peines tout en partageant les miennes.

Et là, je vais placer un paquet de trucs personnels et émotionnels, alors si tu veux aller direct à la fin pour voir le programme de 2016, tu es libre de sauter les prochains paragraphes !

Déjà, merci à mon incroyable Yoyo de m’apporter sa joie de vivre intarissable, ses éclats de rire et son sourire qui font chavirer la plus sombre journée en un instant suspendu, paisible, lumineux et confortable. Merci d’être là et de briller devant moi avec ta légèreté et ton enthousiasme.

Merci à mes amis d’être présents, ceux avec qui je parle chaque jour comme ceux qui restent dans un coin de ma tête, même lorsque vous êtes à des milliers de kilomètres. Je sais pas si vous vous rendez compte à quel point vous êtes précieux pour moi. Sur chaque chose que j’accomplis, il y a votre empreinte. Merci.

Merci à mes parents pour leur soutien inconditionnel, même si je sais que je ne fais pas les choix de vie les plus « classiques ». Merci d’accepter ça. Je suis fier de vous avoir.

Merci à toutes les personnes que j’ai rencontrées, en France comme ailleurs, sur le net ou en vrai. Merci pour ces moments magiques, en stop sur le toit d’un camion, sous une tente givrée dans la Cordillère des Andes, autour d’un bon repas cuisiné ensemble, ou derrière nos écrans à discuter. Merci d’avoir partagé un fragment d’existence avec moi. Merci pour votre ouverture. C’était une année du tonnerre !!

De manière un peu plus concrète, voilà un certain nombre de trucs que j’ai fait :

  • J’ai publié au minimum un article par semaine toute l’année (et j’en suis assez fier parce que c’est pas évident de tenir le rythme quand t’es paumé au milieu des montagnes Boliviennes sans aucune connexion internet !)
  • J’ai écrit deux livres (ok, un et demi vu que j’avais commencé celui sur le sommeil polyphasique fin 2014) dont ma méthode détaillée de 201 pages pour profiter à fond de la vie
  • J’ai fait quelques treks de plusieurs jours en haute montagne (jusqu’à 4750 mètres à Punta Union au Pérou)
  • J’ai voyagé pendant 6 mois en Amérique du sud
  • Je suis allé au Machu Picchu
  • Je suis allé aux Galápagos ! Et vu des tas d’animaux incroyables
  • J’ai plongé avec des requins marteaux
  • J’ai sauté en parachute
  • J’ai appris l’espagnol
  • J’ai un peu progressé en guitare
  • J’ai commencé le piano (même si je suis nul pour l’instant ^^)

Il y a aussi un tas de choses que je n’ai pas faites et un tas d’autres sur lesquelles je me suis planté. Je me suis retrouvé dans des grosses galères. J’ai parfois bossé comme un malade (plus de 16h par jour) sur le blog et les livres. Je me suis énervé. J’ai eu peur. J’ai douté.

Et tout ça fait bien sûr partie de l’équation. Chaque accomplissement implique son lot d’investissement.

On a rien sans rien comme le dit le vieil adage !

Ensuite, c’est à chacun d’en tirer des apprentissages.

Je pense que la vie, c’est une vision de l’esprit et qu’il faut s’équiper d’une bonne paire de lunettes.

Je pense que pour se sentir bien, il faut vivre en accord avec ses valeurs et ses croyances.

Je pense que poursuivre ses rêves est une belle manière de vivre.

Et pour cette année 2016, je vais faire de mon mieux pour t’aider à en accomplir certains :

  • Gagner de l’argent en faisant ce que tu aimes (sans nécessairement quitter ton boulot dès le début) – Je prévois même une formation en 3 mois (bon, c’est juste un projet… c’est pas pour demain quoi ^^)
  • Mieux gérer ton argent – Économiser, consommer moins, investir, etc…
  • Trouver du temps – Pour mieux t’organiser, souffler et atteindre tes objectifs

Bien sûr, je compte encore voyager (là, je suis en France pour au moins un mois, peut-être plus !), probablement au Japon (mais j’en sais rien en fait ^^), et je continuerai de te donner des conseils de voyage !

Et souviens-toi que peu importe qu’on soit en 2015, 2016 ou 2060, c’est pas le numéro de l’année qui va t’apporter de la satisfaction dans ta vie, c’est ce que tu vas faire de cette année.

2016 sera une belle année seulement si tu fais en sorte qu’elle le soit.

Alors, je te souhaite d’accomplir les choses qui te tiennent à cœur, réaliser tes rêves, surmonter tes peurs, rire, jouer, prendre les gens que tu aimes dans tes bras, apprécier les rayons du soleil sur ta peau et croquer des fruits délicieux !

Personne ne peut le faire à ta place.

Je te souhaite une excellente année 2016 amig@ !