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La question la plus importante de ta vie

Ok… Si je pose la question : « Qu’est-ce que tu veux vraiment dans la vie ? »

Un tas de personne va me répondre un truc du genre « Oh, bin moi, je veux surtout être heureux(se), être avec des gens que j’aime, profiter de la vie, être en bonne santé, avoir un travail qui me plaît, donner et recevoir beaucoup d’amour ».

Et c’est très bien !

La plupart des individus qui peuplent notre belle planète bleue veulent la même chose. Tu veux la même chose. Je veux la même chose. Youpi ! Dansons ensemble et faisons-nous des câlins !

Une autre question à te poser – et qui est beaucoup plus intéressante à mon avis – c’est : « À quel point tu es prêt(e) à galérer pour ça ? »

Pif, paf, karaté kick dans ta face !

C’est pas vraiment le genre de questions auxquelles je pensais il y a quelques années. Et que tu te la sois ou non posée, je t’invite chaleureusement à lire la suite de ce frétillant billet.

Voilà notre histoire :

On veut le succès. Les résultats. Le corps de rêve. L’argent facile. La passion au travail. L’Amour avec un grand A.

On ignore le sang et les larmes. La sueur et l’effroi.

On vie avec du rêve plein les yeux. Relayé à grand renfort de médias. De blogs. De vidéos. D’aventures exceptionnelles. De triomphes sans émoi.

C’est de la connerie. De la bonne grosse connerie.

La vie, c’est du risque.

Et il n’y a pas de victoire sans combat.

La question la plus importante à te poser, c’est :

« À quel point tu es prêt(e) à galérer pour avoir ce que tu veux dans la vie ? »

Pour désigner ça, j’aime bien parler du « prix à payer ». C’est un terme cinglant, qui claque et qui fait flipper. Mais au cœur du sujet, c’est bien de ça qu’on parle. Peu importe que la formulation puisse bousculer.

Ce n’est pas seulement qu’on n’a rien sans rien. Ni une question de volonté. C’est juste une constatation simple.

Tu ne peux pas avoir ta liberté géographique et ton indépendance financière si tu n’as pas pris le temps de créer une activité qui t’en donne l’occasion.

Tu ne peux pas trouver l’amour parfait sans aucune complications.

Tu ne peux pas baigner dans le bonheur sans ne jamais mettre quoi que ce soit en question.

Les doutes, les peurs, les prises de décisions, le grand saut en avant, croquer à pleines dents tes passions, toutes ces choses sont des fragments indissociables de l’équation.

Regarder le risque, l’échec, la difficulté, puis leur sourire avec compassion. Et continuer d’avancer, le cœur ouvert, tête haute, en honorant tes émotions, tes valeurs, tes convictions et ta raison.

À mon humble avis, c’est ce qui fait le charme de la vie.

Ne pas savoir. Tenter.

Ne pas fomenter un rêve illusoire. Jouer.

Personne ne peut savoir de quoi demain sera fait.

La pire chose qu’il puisse t’arriver, ce n’est pas de mourir, c’est d’oublier de vivre.

Peu importe ce que tu cherches, seule la vie te donne l’occasion de le trouver.

Comme je le disais dans l’intro, tout le monde veut le bonheur.

Et il existe probablement autant de manières que d’individus pour le rencontrer.

Par exemple, ce qui m’attire c’est une vie simple, libre et connectée. C’est assez banal en somme. Probablement des millions d’autres personnes éprouvent ce même attrait.

On en arrive alors à la question du prix à payer.

Perso, j’ai chamboulé mon monde, je me suis expatrié, j’ai plongé dans l’inconnu et créé plusieurs sociétés, développé des compétences, j’ai perdu des amis en cours de route, j’en ai beaucoup rencontré, j’ai pris beaucoup de plaisir, j’ai été déprimé, j’ai eu des joies et des calvaires, des échecs et des succès.

La route est pavée de verre brisé, d’espoirs utopiques, d’obstacles à surmonter. Cette route, c’est ma vie et peu importe l’incertitude, je veux qu’elle soit belle.

Vivre à fond, sans regret.

Ce n’est peut-être pas la voie la plus facile mais c’est celle que j’ai envie d’emprunter.

Alors, bien entendu je ne peux pas répondre à ta place.

J’espère seulement que cet article te fera aborder une des questions de la vie sous un nouvel aspect :

« À quel point tu es prêt(e) à galérer ? »

Merci d’avoir pris le temps de me lire. J’espère que ça t’aura inspiré. Et si l’article t’a plu, merci d’en faire profiter tes amis. Merci de le partager 😉

Aussi, j’ai créé un programme du tonnerre, tu peux y jeter un œil par ici :

Gagne de l’argent en faisant ce que tu aimes.

En bonus : je t’invite à lire cet article de Mark Manson (en anglais du coup) qui m’a inspiré à écrire celui-ci.

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5 idées pour affronter ses doutes et ses peurs

On a tous des doutes.

On a tous des peurs.

Dans bien des situations différentes.

Il y a cette fille qui se retrouve après cinq années de master à faire un travail qui ne correspond pas à ce qu’elle avait imaginé. Elle y retourne chaque jour en se demandant comment elle en est arrivée là. Elle ne sait plus trop où elle veut aller et son ventre se noue lorsqu’elle pense aux choix qu’elle devrait faire pour prendre en main sa situation.

Il y a ce garçon qui se sent complètement paumé dans la société, pas à sa place. De nombreux aspects de la structure sociale lui semblent malsains, faux et basés sur des principes qu’il ne cautionne pas. Alors il se marginalise. Il doute chaque jour de ne jamais pouvoir trouver un endroit où vivre en adéquation avec ses valeurs sans devoir faire d’énormes sacrifices.

Il y a cet entrepreneur qui a décidé de ne pas dépendre d’un patron pour gagner sa vie. Il passe ses nuits et ses jours à créer un projet en lequel il croit, pourtant, les clients ne semblent pas même lui accorder le moindre intérêt et son compte en banque reste aussi vide qu’un village abandonné au fin-fond du Far West. Il doute de ses compétences, il a peur d’échouer.

Il y a cette employée proche de la retraite qui réalise qu’elle a envie de changer de vie. Elle ne sait pas par quoi commencer. Elle a peur de perdre l’identité qu’elle avait endossée jusqu’alors.

Il y a ce mari qui souffre dans son couple et qui est encore plus terrifié à l’idée de se retrouver célibataire.

Il y en a qui ont peur de la solitude, il y en a qui ont peur de s’engager dans une relation, il y a ceux qui ont peur d’être indépendants, il y a ceux qui ont peur d’assumer leurs responsabilités.

Certains ont peur d’être rejetés par leurs familles, leurs parents, leurs enfants, d’autres ont peur de ne jamais rencontrer l’amour. D’autres encore ont peur de perdre tout ce qu’ils ont créé ou de ne jamais arriver là où ils le voudraient vraiment.

Tout le monde à des doutes et des peurs.

Toi. Moi. Ton voisin. Ton facteur.

Ce sont des sensations plus ou moins présentes selon chacun.

Mais elles sont là. Jamais bien loin. Souvent cachées.

Parfois, elles pointent le bout de leur nez. Parfois, elles se jettent sans ménagement à l’assaut de celui qui les a trop longtemps ignorées.

Et quand elles sont là, elles prennent de la place.

Le doute et la peur.

Pourtant, ce ne sont pas nos ennemis, bien au contraire.

On peut les voir comme des guides.

Le doute est un indice qu’il faut prendre une décision.

La peur est une occasion de travailler son courage.

Alors, au lieu de subir passivement les doutes et les peurs, je te propose 5 idées pour les affronter :

 

Idée 1 : Accepte-les. Accepte tes peurs et tes doutes. Accepter, ce n’est pas subir : c’est les regarder en face et les accueillir.

Assume leur existence et cherche à les comprendre.

Pourquoi sont-ils là ? Qu’est-ce qu’ils veulent te dire ?

Est-ce que tu dois agir par rapport à eux ?

Si tu les passes sous silence ils ne s’en iront pas.

C’est un peu comme si une chaine hi-fi hurlait une musique que tu ne supportes pas et que tu te bouchais les oreilles pour ne pas l’entendre.

C’est comme si tu avais une plaie purulente et que tu regardais ailleurs pour prétendre qu’elle n’existe pas.

Écoute la musique. Soigne ta plaie.

Oui, ça peut être déplaisant sur le coup. Mais si tu ne fais rien, le bruit déchire tes tympans, la douleur se propage.

Prends-toi un moment. Regarde tes doutes et tes peurs en face. Accepte-les.

 

Idée 2 : Fais quelque chose. L’action est un remède à la peur et au doute.

L’action transforme la peur et le doute en résultat.

Alors, effectivement, tu ne peux pas prévoir à coup sûr ce résultat. Ce qui est sûr en revanche, c’est que si tu ne fais rien, il ne se passe rien.

Alors, si tu doutes, prend une décision.

Et si tu as peur, agis quand même.

Observe ce qui se passe.

Un résultat te permet d’apprendre. De rebondir. De découvrir. Et de progresser.

La peur et le doute te paralysent. Il n’y a pas de solution miracle : juste passer à l’action en faisant de ton mieux. C’est comme ça qu’on grandit. C’est comme ça qu’on évolue.

Sans action il n’y a pas d’évolution possible.

 

Idée 3 : Regarde cette conférence de Brené Brown :

 

Idée 4 : Ne te compares pas aux autres. Ouaip, ton pote Gilbuche Protogaz sait exactement ce qu’il veut faire dans sa vie. Ouaip, il réussit brillamment dans son travail et a une femme formidable et trois enfants parfaits. Ouaip, il est aussi capable d’aller parler à n’importe qui et de s’en faire un véritable ami en moins de 17 secondes. Ouaip… et tu sais quoi ? Peut-être que c’est bien pour lui.

Il y a aussi Kaspierre qui vit reclus dans son coin, incapable de communiquer avec autrui, rejeté par sa famille et la société… et tu sais quoi ? Peut-être que c’est bien pour lui aussi.

Le truc, c’est que ça ne change rien à ta réalité. Peut-être qu’à un moment donné, tu te sens tellement effrayé par une situation précise que ça ne t’aidera en rien de savoir que d’autres puissent la surmonter ou non. Épargne-toi cette comparaison improductive.

Tes peurs et tes doutes, ce sont les tiens. Et ils sont exactement tels qu’ils sont. Peu importe le référentiel des autres.

 

Idée 5 : Demande de l’aide. Choisis quelqu’un dont tu respectes l’opinion, demande lui son avis sur tes doutes et tes peurs. N’attend pas que la solution vienne d’elle ou de lui. Personne d’autre que toi ne peut apporter la solution. Accueille simplement des avis supplémentaires.

Lis des livres en rapport avec tes doutes et tes peurs, renseigne-toi sur le sujet, adopte une démarche active pour les affronter.

Au plus tu t’intéresseras à ces derniers, au mieux tu pourras les appréhender et agir en connaissance de cause.

 

Les doutes et les peurs font partie intégrante de la vie.

Parfois, ils sont latents, parfois, ils se déchaînent comme une tempête.

Ça me rappelle cette magnifique phrase de Sénèque :

« La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. »

J’espère que ces 5 idées pourront t’être utiles.

Et comme d’hab, si l’article t’a plu, merci de le partager autour de toi. Merci amig@ !

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Comment avoir de l’argent

Je viens de faire un tour en ligne en cherchant « Comment avoir de l’argent ».

Woaw ! On trouve des tas de choses dis donc.

Et objectivement, pour la plupart des conseils que j’ai pu trouver, j’ai aucune idée de si ça marche ou pas. Les options binaires à la bourse, remplir des sondages pour gagner quelques euros, tester des médicaments, etc…

Chaque site propose ses solutions en les présentant comme les meilleures ou les plus honnêtes ou les plus rapides ou les plus efficaces ou les plus faciles etc…

J’imagine que dans le lot, il doit y en avoir un paquet qui fonctionne.

Mais…

À chaque fois, ces sites proposent des méthodes pour gagner de l’argent ou économiser de l’argent.

Et par méthode, j’entends : un processus à appliquer.

Alors évidemment, c’est accrocheur comme idée : un genre de recette de cuisine à appliquer pour avoir de l’argent.

En gros, ils proposent un « traitement symptomatique » : Tu n’as pas d’argent, voilà comment en gagner.

C’est un peu comme présenter des recettes de régime à des personnes obèses : ça peut leur faire perdre quelques kilos d’ici de là mais ça ne va pas pour autant les rendre sveltes et musclées sur le long terme.

Dans cet article, je te propose un truc différent :

Quelques idées sur un mode de vie à adopter pour avoir de l’argent.

Et pourquoi je te parle de ça ?

Parce que vous êtes des tas à me dire parmi vos réponses au sondage de bienvenue à la newsletter qu’une de vos principale difficulté pour atteindre vos objectifs, c’est vos finances.

Et même si je gagne pas autant d’argent que Warren Buffett ou que j’en économise pas autant que Leo Babauta, j’ai quand même mis plusieurs dizaines de milliers d’euro de côté, voyagé pendant plusieurs années et acheté un appartement l’an dernier.

J’ai pas eu cet argent en jouant à la bourse ou en remplissant des sondages, j’ai eu cet argent en réfléchissant à mes priorités. C’est pas sorcier. Alors, au lieu d’une recette, je te propose déjà deux idées.

 

1. Pondère tes envies

Ok, tu veux un ailPhone 747. Tu veux partir en vacances aux Maldives. Tu veux prendre des cours de Salsa. Tu veux manger au restau tous les midis. Tu veux aller faire du shopping le samedi.

Et c’est très bien. Chacun à ses désirs.

Maintenant, rajoute un facteur : la pondération. Accorder à chaque chose une place proportionnelle à son importance réelle. Et bien sûr dans ce cas, l’« importance réelle » est subjective puisqu’elle dépend de tes désirs personnels.

Par exemple :

Imaginons que tu rêves de voyager. Si tu manges au restau tous les midis et que tu t’achètes ton fameux ailPhone, tes réserves monétaires ne te permettront peut-être pas de faire ce voyage dont tu rêves.

De la même manière si tu préfères ton confort de vie quotidien et que le voyage n’est qu’une envie secondaire, ce sera un vrai sacrifice de « te priver » pour pouvoir le faire.

Et si tu as envie des deux, selon tes revenus, avoir des exigences élevées de confort quotidien et voyager ne seront peut-être pas compatibles. Dans ce cas tu as deux options : pondérer tes besoins ou réfléchir à comment en gagner suffisamment (voir le point suivant !).

C’est simplement un choix. Et toi seul(e) peut le faire.

J’ai un ami qui « n’a jamais d’argent ». Mais il a une voiture de 8000€. Avec 8000€, tu peux vivre bien comme il faut pendant une grosse année dans certains coins d’Asie du sud Est et créer ton propre business pendant cette période par exemple.

Et évidemment, c’est encore une question de choix. Je comprends parfaitement qu’on puisse préférer avoir une voiture. J’avais une BMW bien plus chère que ça quand j’étais un zombie.

Le problème, ce n’est pas tellement de ne pas avoir d’argent, c’est de choisir comment le dépenser pour avoir l’impression d’en avoir.

 

2. Réfléchis à comment gagner de l’argent

Des tas de gens voudraient avoir plus d’argent. Seulement quelques-uns sont prêts à vraiment faire quelque chose pour ça.

Certains choisissent de travailler encore plus, cumuler plusieurs boulots, faire des économies sur tout et n’importe quoi.

D’autres se contentent de râler.

Il y a des tas de manières de gagner plus d’argent : tu peux en trouver des dizaines voire des centaines sur les sites dont je parlais dans l’intro.

Une question intéressante à te poser je pense, c’est comment tu veux investir ton temps pour gagner plus d’argent ?

Passer une heure à remplir un sondage pour gagner 1€, à mes yeux, ça n’a pas beaucoup d’intérêt.

Passer 10 minutes pour choisir chaque produit en fonction de son prix au kilo dans les super marché, ça ne vaut pas trop le coup non plus à mon avis.

Bosser toute la journée et les weekends pour un salaire, ça ne me plaît pas des masses non plus.

Pourquoi ?

Parce que le retour sur investissement est naze.

Investir 1h de mon temps à faire quelque chose qui ne m’intéresse pas forcément pour 1€ ne me semble pas judicieux personnellement.

Gagner quelques centimes sur ma liste de commissions non plus.

Être dépendant d’un patron non plus.

Mais c’est juste mon avis hein. Il n’est pas meilleur ou moins bien qu’un autre.

Dans mon idée, l’argent (dans une certaine mesure) correspond au service que tu peux apporter aux autres.

Si tu apportes de la valeur à autrui, ce dernier peut te donner de l’argent en échange.

J’en parle plus amplement dans mon manifeste gratuit et dans mon second livre.

Exemple : tu fais du pain, quelqu’un en veut, il te donne de l’argent contre ton pain.

C’est la même chose avec un travail : tu as une compétence, un patron la veut, il te rémunère contre tes services. L’idée me plaît, mais en pratique : souvent tu ne choisis pas tes horaires, ton salaire ne correspond pas à ta production mais à une base fixée au préalable, tu dois travailler à l’endroit où on te dit.

L’objet de ce deuxième point, c’est simplement de t’inviter à te poser un moment pour réfléchir à comment gagner de l’argent.

Arrêter un instant de vouloir gagner plus ou au contraire de dire que l’argent c’est le mal et te demander comment tu peux gagner de l’argent. Est-ce qu’un emploi est la seule solution ? Est-ce que ton emploi actuel est la seule solution ? Est-ce qu’un autre boulot te plairait davantage ? Est-ce que tu voudrais créer ton business ? Est-ce que tu voudrais investir ? Est-ce que tes revenus actuels te permettront d’atteindre tes objectifs ? En combien de temps ?

Je vois des gens tellement pris dans leurs routines, qu’ils ne questionnent plus rien et foncent dans la même direction. S’ils sont satisfaits alors, c’est probablement une bonne option. Mais si ce n’est pas le cas, faire une pause et regarder les possibilités peut être intéressant.

Ça ne sert à rien de continuer à avancer dans une voie si celle-ci ne te rapproche pas de la destination où tu souhaites aller. Ton énergie est limitée.

 

Avoir de l’argent, n’est peut-être pas juste une activité ponctuelle pour satisfaire des envies.

C’est aussi un état d’esprit pour ne pas se retrouver dans une sensation de manque.

Avoir de l’argent, ça implique de savoir comment le gagner.

Si tu veux t’acheter une villa sur la côte d’azur et que tu bosses en intérim à monoprix, ce n’est peut être pas sur le bon chemin que tu t’es engagé(e).

Avoir de l’argent, ça implique de savoir comment le dépenser.

Et si tu épuises tes réserves financières dans des choses qui ne t’apportent qu’une satisfaction passagère, le problème ne vient peut-être pas de l’argent mais de ta manière de l’utiliser.

Utiliser des astuces ou des recettes te permettra certainement d’économiser de l’argent ou d’en gagner un peu plus. Je t’en propose d’ailleurs 10 ici que j’utilise par exemple.

Cependant, avoir de l’argent ne se limite pas à ça. Et tant que tu ne sais pas ni pourquoi, ni comment tu veux avoir de l’argent, tu auras peut-être l’impression que tes finances t’empêchent d’atteindre tes objectifs.

Et si telle est ton impression, peut-être que tu peux envisager les choses sous cet angle : améliorer tes finances ne t’empêche pas d’atteindre tes objectifs, c’est juste une partie de ton objectif.

Une fois que tu as pondéré tes envies et que tu as bien réfléchi à comment tu veux gagner de l’argent, il te reste à passer à l’action.

Choisis une recette qui correspond à tes objectifs.

Et cuisine !

Mon option favorite est de créer ton propre business. Si ça t’intéresse, je suis en train de créer un programme pour ça. Voilà plus d’infos sur cette page :

Créer ton propre business en fonction de ce que tu aimes

Si tu préfères une autre option, fais comme bon te semble ! Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. Juste des décisions qui entraînent des résultats.

Merci de partager l’article si il t’a plu amig@ 😉

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Comment trouver le temps

« Il y a une phrase que les Européens prononcent constamment, et c’est « je n’ai pas le temps ». C’est une aberration de s’en plaindre sans cesse, puisqu’il ne peut « jamais y avoir plus de temps qu’il y en a du lever au coucher du soleil », mais « cela ne suffit jamais ». »

– Touiavii, Chef de tribu Samoa dans « Le Papalagui »

En pratique, on sait très bien qu’on a tous le même temps. 24h par jour. 60 minutes par heure.

Le temps n’a jamais été le problème. Le problème, c’est les priorités.

Chaque instant qui compose ta journée, chaque seconde de sommeil, chaque seconde de travail, chaque seconde de loisir, c’est toi qui décides comment l’utiliser.

Tu n’as pas d’obligations. Tu te crées des obligations. C’est un « tu » général, hein, je me compte aussi dedans !

Alors, évidemment tu peux te dire que tu « dois » aller à ton boulot pour gagner de l’argent, tu peux te dire que tu « dois » dormir au moins 8h par nuit pour être en forme, tu peux te dire que tu n’as « pas le choix ».

Et si c’est comme ça que tu penses, alors tu es coincé dans cette réalité.

Le risque ? C’est d’être insatisfait(e) de ton temps.

À chaque « je n’ai pas le temps », il y a une suite : « je n’ai pas le temps de [quelque chose] »

Et ce « quelque chose », c’est parfois les trucs que tu désires le plus.

Je n’ai pas le temps de créer mon propre business.

Je n’ai pas le temps de voyager.

Je n’ai pas le temps de me détendre.

Je n’ai pas le temps de gagner plus d’argent.

Je n’ai pas le temps de rencontrer de nouvelles personnes.

Je n’ai pas le temps de [insère ce que tu veux ici] !

Ça frustre. Ça épuise. Ça te bouffe le cerveau.

Dans cet article, je partage avec toi quelques idées pour trouver le temps.

 

Définis tes priorités absolues

Qu’est-ce qui compte vraiment dans ta vie ?

Je te parle pas de ton but ultime ou autre questionnement métaphysique. Je te parle des deux trois trucs qui comptent vraiment dans ta vie.

Par exemple, pour moi, en ce moment, ce sont mes relations, ma liberté géographique et financière, et voyager.

Personne d’autre que toi ne peut choisir tes priorités. Ça peut être passer du temps avec une certaine personne, avoir une promotion, gagner un tournoi de tango, perdre du poids, prendre du muscle, trouver un(e) partenaire, etc… Ce que tu veux en somme.

Définir tes priorités absolues, ça te permet de déterminer comment tu vas utiliser ton temps.

Ça doit être une réflexion assez simple, pas un triturage de méninges intempestif.

Action :

Réponds simplement à cette question de manière intuitive : Qu’est-ce qui compte vraiment dans ta vie ?

Prends-toi une minute et note-le quelque part.

Vas-y j’attends.

C’est bon ?

Ok, bien ouèj nuggets !

 

Crée ta routine minimum

La « routine minimum », c’est un terme que j’utilise pour définir un espace de temps réservé à mes priorités absolue. Chaque jour.

De la même manière, tu peux définir ta propre routine minimum.

Le principe est simple : tu bloques une période de temps minimale dans la journée pour te consacrer à chacune de tes priorités absolues.

Par exemple :

Tu peux décider de te lever à 5h30 le matin et bosser sur ton projet de business jusqu’à 8h. Ça te laisse 2h30 par jour pour trouver le temps de devenir ton propre patron.

Tu peux bloquer 30 minutes chaque jour en fin d’après-midi pour faire une séance de muscu chez toi.

Tu peux réserver 10 minutes par jour avant d’aller te coucher pour préparer un voyage.

Tu peux remplacer ton film du soir par la lecture d’un bouquin sur une thématique qui te plaît.

Et même si tu ne sais pas exactement ce que tu veux, tu peux par exemple te réserver 1h par jour pour y réfléchir !

Regarde ça sous cet angle : si tu ne prends pas le temps d’accorder ton attention à tes priorités absolues, tu ne les honores pas. Et dans ce cas, ce qui compte le plus pour toi ne prend aucune place dans ta vie. Est-ce que c’est comme ça que tu veux vivre, en laissant de côté ce qui compte vraiment pour toi ?

Action :

Crée ta routine minimum : définis une durée à consacrer à une action. Idéalement, définis le moment de la journée où tu veux placer cette période. Ex : de 5h30 à 8h du matin. Ou de 21h à 21h10.

Plus tu consacres de temps à une priorité, plus celle-ci prend de place dans ta vie.

Par exemple, tu peux penser toute ta vie à ton indépendance géographique, si tu ne lui accordes pas de temps, elle n’arrivera peut-être jamais. Idem pour n’importe quoi d’autre.

 

Assume le prix à payer

Tu as le temps. Le même temps que qui que ce soit. La question à te poser, c’est comment tu veux l’utiliser ?

Dormir moins te libère du temps.

Quitter ton boulot te libère du temps.

Arrêter la télé te libère du temps.

Posséder moins de biens matériels te libère du temps.

Supprimer tes objectifs secondaires te libère du temps.

Dominer tes peurs te libère du temps.

Je connais un tas de personnes dans le schéma « je n’ai pas le temps ». Puis je les entends dire qu’elles passent leurs soirées sur Youtube ou à regarder des séries, elles se lèvent tard, elles passent des heures à ne rien faire.

Elles se disent qu’elles ont besoin de se reposer.

Bref, elles ont le temps. C’est juste qu’elles l’utilisent d’une manière qui leur donne l’impression de ne pas en avoir.

Trouver ton équilibre pour trouver le temps, ça implique de définir le prix que tu es prêt(e) à payer pour honorer tes priorités absolues.

Le prix en implication bien sûr.

 

En définissant tes priorités absolues, en créant ta routine minimum et en assumant le prix à payer, tu sais comment trouver le temps.

Ensuite, chacun est libre de ses choix.

Comme le dit tonton Franky :

« Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses… »

– Franklin Delano Roosevelt

« Je n’ai pas le temps » est une excuse.

Une excuse ni bonne, ni mauvaise.

Personne ne peut être au top tout le temps.

Mais si la volonté est là, tout le monde est libre de trouver le temps.

Et encore une fois… c’est juste un choix.

 

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Comment gérer son temps quand on est overbooké

Aujourd’hui*, j’ai trop de choses à faire.

Du coup, je te propose une idée pour gérer son temps quand on est overbooké, avec un exemple maxi-concret en 3 étapes : ma journée d’aujourd’hui et comment tu peux appliquer ces principes à la tienne.

Voici le planning du jour :

Il faut que j’écrive un article, que je contacte 8 personnes, que je réponde à 17 mails, que je continue de préparer ma formation, que je m’occupe de trois dossiers administratifs, que j’aille à deux rendez-vous. (Ouais, parce que mon boulot ne consiste pas juste à écrire un article par semaine, hein !)

J’aimerais aussi trouver du temps pour faire du sport, jouer de la musique et lire.

Je sais pas pour toi, mais pour moi, ça fait beaucoup.

En plus de ça, je viens de recevoir un coup de fil d’un ami avec qui je n’avais pas parlé depuis un moment. Du coup, j’ai pris mon temps au téléphone parce que ça m’a fait plaisir.

Je me sens un peu dépassé. Et au final, je me dis que ce serait plus facile de me caler devant une série et de reporter tout ça à demain.

Mais ce sera la même chose demain. Plus les choses qui vont s’ajouter d’ici là.

J’imagine que ce genre de situation, ça t’arrive aussi plus ou moins régulièrement.

Alors comment gérer son temps quand on est overbooké ?

En 3 étapes.

 

Étape 1 : Se recentrer

Dans ce genre de situation, le cerveau turbine à 300 à l’heure.

Certaines tâches sont mécaniques (remplir des dossiers administratifs), d’autres demandent de stimuler la créativité (écrire un article).

Certaines tâches ont un impact important sur ta vie, d’autres moins.

La première chose à faire, c’est de se calmer. Ne pas foncer vers une tâche au hasard puis changer en cours de route vers la suivante comme une furie.

Ça fait piétiner. Ça fait du travail bâclé. Ça fait perdre plus de temps que ça n’en fait gagner.

Alors, étape 1 : se recentrer, faire une pause, respirer amplement, souffler.

Ça peut paraître improductif sur l’instant mais c’est ce qui va justement te permettre de t’organiser.

Alors, n’ouvre pas tes mails, ne check pas ton Facebook, éteins ton téléphone. Respire. À fond. Pendant au moins deux minutes.

 

Étape 2 : Prioriser

Ensuite, vient le temps de se poser des questions.

Qu’est-ce qui a le plus d’importance pour toi dans cette liste de tâches ?

Qu’est-ce qui aura le plus d’impact dans ta vie ?

Qu’est-ce qui t’utilise le plus d’espace mental ?

Qu’est-ce qui te fait le plus peur/stresser/douter ?

Une fois que tu as trouvé ta réponse, c’est ça que tu dois faire en premier.

Deux réponses pour moi aujourd’hui :

Déjà, l’un de mes deux rendez-vous. C’est contraignant, je vais devoir me déplacer, j’ai l’impression que ça va être relou (c’est pour des démarches administratives concernant les impôts fonciers sur mon appart).

Tâche suivante, beaucoup plus agréable, écrire cet article. C’est la partie émergée du blog. C’est une des raisons pour lesquelles tu me lis. C’est mon échange avec toi, mon activité préférée et celle qui peut potentiellement t’inspirer quelques idées !

Ce sont mes missions prioritaires du jour : les tâches les plus importantes.

Pourquoi faire les tâches les plus importantes en premier ?

Parce que si tu les reportes à plus tard dans la journée (ou au lendemain), elles restent présentes dans un coin de ta tête à te dire « Hey ! N’oublie pas de me faire ! ». Et forcément, ça prend de l’espace et tu ne peux pas vraiment arrêter d’y penser.

Donc, étape 2 : choisis entre une et trois tâches prioritaires en fonction de ce qui est le plus important pour toi.

Ne te speede pas trop pour ça. Dix bonnes minutes pour les définir peuvent faire l’affaire.

 

Étape 3 : Défoncer les tâches une par une

Voilà le secret absolu de la productivité : faire une chose à la fois.

Tu n’avances pas si tu cours dans tous les sens.

À l’heure actuelle tu es dans une situation donnée. Appelons-la ton point A (chaque personne a donc un point A différent), le but d’une action constructive doit être de t’amener au point B.

Donc une fois que tu as défini ton point B (à l’étape 2), dirige-toi directo vers lui.

Pas de détour par la case, « je vais vérifier si j’ai des nouveaux emails ».

La technique : faire l’action malgré le fait que tes envies te disent d’aller te servir un thé, appeler un pote, faire une tâche moins importante, ou n’importe quoi d’autre.

Tu n’es pas obligé(e) de succomber à tes envies. Tu contrôles ton corps.

Garde en tête POURQUOI certaines tâches sont importantes. Et fais-les.

Au passage : j’ai une note qui s’affiche en gros sur mon écran :

« Ne pas travailler sans but »

Tu peux bien sûr l’utiliser comme mémo si ça t’aide aussi.

 

Alors, voilà ce que ça donne en pratique :

Je me suis levé ce matin, avec des objectifs pas nets et trop de choses à faire.

Après avoir pris mon petit dèj, je savais pas par où commencer alors j’ai regardé mes mails, je me suis levé 30 fois pour boire du jus de fruits,  j’ai fait mon sport, pris une douche, etc…

Bref, je faisais n’importe quoi et j’avançais pas vraiment où que ce soit.

Du coup je me suis posé un moment, et je me suis recentré : étape un.

Là, j’ai réalisé que je rechignais pour mon rendez-vous et que le plus important c’était d’écrire cet article : étape deux.

J’ai commencé par téléphoner pour confirmer mon rendez-vous et poser quelques questions, au moins, je sais à peu près à quoi m’attendre.

Et là… bin, je suis en train d’écrire l’article : étape trois.

Ça avance. Ça fonctionne.

Il me reste encore un tas d’autres choses à faire mais je me sens avancer dans la bonne direction.

Il me faut juste recommencer les trois étapes :

  1. Se recentrer
  2. Prioriser (entre 1 et 3 tâches)
  3. Défoncer les tâches une par une

J’espère que ça pourra t’aider aussi en cas de rush.

On a tous des journées overbookées de temps à autre.

Le mieux à mon avis, c’est d’éviter le plus possible que ça arrive en répartissant au maximum les impératifs.

Mais quand ce genre de journée arrive, ça peut valoir le coup de lever la tête, respirer un bon coup et lui botter le *bubble fitzbubble* bien comme il faut !

Ça te videra la tête et ton emploi du temps.

Comme le dit le vieil adage, « Ce qui est fait n’est plus à faire ».

Bonne journée amig@ !

Et si tu as des amis/potes/connaissances qui ont des emplois du temps de dingue, merci de partager l’article avec eux 😉

*NOTE : j’ai écrit l’article hier matin !

NOTE 2 : j’ai pas tout fait, mais j’ai fait l’essentiel !