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pleindetrucs.fr Damien Fauché

Si je devais re-créer mon indépendance professionnelle depuis le début

Imagine un instant que tu viennes de te lever

T’es à côté de la piscine, dans un pays exotique, il fait chaud et tu viens de dévorer une délicieuse omelette aux petits légumes, un pancake à la banane et un tas de fruits frais : de la mangue, des ramboutans et de la pastèque.

Et alors que l’hivers pose son voile glacé sur la France, tu regardes le soleil du Vietnam illuminer les rizières autour de toi, et tu allumes ton ordi… pour travailler.

Et le mieux, c’est que tu vas faire quelque chose qui te plaît. T’es excité(e) à l’idée de partager tes connaissances avec les autres. Et en plus, tu es payé pour ça.

T’es avec ta/ton conjoint(e) et des gens que t’apprécies.

Et bien entendu, c’est pas des vacances, c’est ta vie normale. Donc tu peux continuer ce rythme de vie aussi longtemps que tu le souhaites (et si tu veux bouger au Japon ou rentrer en France faire du ski dans un mois ou deux, tu peux aussi).

Tu vas bosser environ 4h et tu seras libre pour le reste de ta journée.

Qu’est-ce que tu penses de ça ?

Plutôt correct comme quotidien hein !

Certes, ça t’empêche pas de te taper occasionnellement la honte au karaoké quand tu chantes Céline Dion avec les locaux mais c’est quand même sympa :p

Alors si ça te branche d’avoir ce genre de liberté, prends-toi une bonne dizaine de minutes, je viens d’écrire un FAT article sur mes 8 conseils pour créer son indépendance professionnelle depuis le début.

C’est des choses qui j’aurais aimé réaliser plus tôt.

Et ces 8 trucs, tu peux les appliquer. Dès aujourd’hui. Et tout le temps.

Pour créer ton indépendance professionnelle à ton tour.

Enjoy cousin(e) !

C’est parti 😉

Premier truc

Arrête de te reposer sur les autres.

Sans déconner.

Si tu attends que les autres : tes profs, tes parents, tes amis, ton/ta partenaire, ton patron, la télé, le dalaï-lama, ton pote Norbert, moi, l’état ou qui que ce soit s’occupe de tes problèmes et t’apporte des solutions prémâchées, tu vas rien faire de ta vie.

Toutes ces personnes ont des éléments de réponses. Pas des solutions toutes faites qui vont t’aller sur-mesure.

Alors voilà une manière plus productive de voir les choses :

Chaque personne à quelque chose à t’apporter.

Et en fonction de ce que tu cherches personnellement, certaines personnes ont davantage à t’apprendre que d’autre.

Peut-être que le dalaï-lama a plus à t’apprendre sur le bonheur que ton oncle dépressif. Peut-être pas, je connais pas ton oncle.

À toi de sélectionner et d’UTILISER ce que tu apprends.

Tous les points de vues sont bons à entendre mais pas forcément à suivre.

Donc une question intéressante à te poser, c’est « ok, mais qui écouter alors ? »

Et ma réponse est maxi-simple : les gens qui ont déjà accomplis ce que tu cherches à accomplir.

Pas ceux qui ne font que parler sans rien faire.

Petite illustration : Il y a une paire de semaine, dans une soirée où j’étais, il y avait  un gars qui expliquait qu’il n’avait jamais investi dans l’immobilier et qu’il ne fallait surtout pas le faire parce que c’était risqué, que souvent les locataires ne payaient pas, etc…

Mais est-ce que t’as vraiment envie d’écouter ses conseils à lui ?

Toi, j’en sais rien. Mais moi, ça ne m’intéresse pas des masses.

Pourquoi ?

Parce que ce gars n’a jamais investi dans l’immobilier ! Tout ce qu’il fait, c’est parler. Je respecte son point de vue (parce que chacun pense ce qu’il veut !) mais il ne m’intéresse pas.

Si je veux investir dans l’immobilier, je demande à quelqu’un qui l’a déjà fait ET pour qui ça se passe bien. Et c’est ce que j’ai fait il y a deux ans quand j’ai acheté mon premier appart. Résultat : ça s’est super bien passé !

Donc, pour résumer : n’attends pas que les autres viennent te livrer des réponses toutes faîtes, va les chercher chez ceux qui savent.

Tu peux être astronaute si tu veux.

Tu peux être indépendant(e).

Tu peux être champion du monde de claquettes acrobatiques.

Et si quelqu’un te dis le contraire, remercie-le de son point de vue et trouve quelqu’un d’autre qui peut t’y aider. Écoute cette personne-là à la place.

Deuxième truc

C’est pas grave de te manger les dents.

C’est-à-dire que tu vas te planter. Plein de fois. Et parfois méchamment.

Et c’est pas grave. Ça fait partie du processus d’apprentissage.

Se manger les dents

Quand tu es encore un bébé, que tu as une dizaine de mois dans ta vie, tu ne peux pas te dire, « ça y est, je suis prêt(e) ! » et te lever puis te mettre à marcher parfaitement.

En pratique, tu vas tomber. Des centaines de fois. Et éventuellement, un jour, tu vas savoir marcher.

Dans la suite de la vie c’est pareil.

Combien de fois j’ai vu des gens qui n’osent pas parler une langue étrangère quand ils en ont l’occasion ?

« Olala, t’imagine la honte ! »

Donc ils font de leur mieux pour cacher leur ignorance et ne « pas perdre la face » et… ils n’apprennent rien. Confortablement planqués dans leur zone de confort.

J’ai encore constaté ça hier à un repas avec des voyageurs de passage.

C’est compréhensible. Mais c’est peu productif !

Mon conseil : quand quelque chose t’intéresse, essaye.

Peu importe que tu passes pour un con ou qu’on te montre du doigt. Le jeu en vaut la chandelle.

Et les moqueries feront bien pâle figure quand tu auras atteint ton objectif.

C’est aussi simple que ça :

Si tu n’essayes pas, tu ne progresses pas.

Donc expérimente. Tout ce qui te fait envie.

Et apprends de tes expériences. Même quand tu échoues avec fracas.

Une mentalité défaitiste, c’est de te dire « J’y arrive pas, je suis vraiment trop bidon ».

Une mentalité de réussite, c’est de te dire « J’y arrive pas, j’ai appris quelque chose, il faut que je fasse des améliorations ».

Je pourrais jamais suffisamment insister sur ce fait : la vie, ça s’expérimente.

Tu ne seras jamais indépendant(e) (ou polyglotte ou quoi que ce soit d’ailleurs) si tu ne fais aucune tentative.

Troisième truc

Abandonne les excuses.

La raison pour laquelle tu peux ou tu ne peux pas faire quelque chose, on s’en fiche.

Ça n’a aucune importance.

Philippe Croizon a traversé la Manche sans bras ni jambes.

Il l’a fait quand même bordel !

Ne cherche pas pourquoi tu ne peux pas faire quelque chose.

Cherche comment tu peux le faire.

Et garde aussi en tête que :

Ce n’est JAMAIS la faute des autres.

Les autres ont pu CAUSER quelque chose – par exemple ton éducation a pu te rendre timide/colérique/feignant/névrosé/etc… – mais c’est de TA FAUTE à toi si tu le reste.

Et pourquoi c’est important de prendre ta responsabilité sur ça ?

Parce que tant que tu responsabilises les autres, tu n’as aucun pouvoir d’action.

Si tu penses que c’est la faute de ton prof de CE1 si tu as peur de t’exprimer devant un groupe de personne parce qu’il t’avait humilié au tableau quand t’étais gamin, alors tu es totalement impuissant(e) et tu te complais dans cette situation de victime.

Tandis que si tu admets que c’est ta propre faute si  tu as peur de t’exprimer devant un groupe de personnes parce que tu n’as rien fait depuis le CE1 pour t’y entrainer, là tu peux te prendre en main et CHANGER TES RÉSULTATS.

Peut-être que ton prof de CE1 s’était levé du pied gauche ce jour-là. Peut-être que de son point de vue c’était « la faute » de sa femme qui l’avait lui-même humilié à leur diner entre amis la veille et qu’il se vengeait en faisant un transfert. Ou peut-être simplement que c’était un gros connard.

La raison, on s’en fiche.

Ce qui est intéressant en revanche, c’est la leçon que tu en tires. Et ce que tu en fais.

Si tu te dis « Je peux pas faire [X] à cause de [Y] », tu as déjà perdu.

Abandonne les excuses, trouve des solutions.

Quatrième truc

Ne cherche JAMAIS  un travail juste pour avoir un salaire.

Chercher un travail juste pour avoir un salaire, c’est la plus grosse connerie du monde.

Et là, je précise ma pensée avant que les yeux de la moitié des personnes qui lisent ces mots sortent de leurs orbites.

CALME-TOI ! CAAAALME-TOI ! Tout va bien. Voiiiilà ! Tu veux un petit jus de fruit ? Hmm ? Ça va ?

Ok, on est tous là, c’est reparti :

Le travail, tel qu’on nous le présente pendant nos études et dans la société, c’est une activité qui permet de gagner de l’argent.

Et pendant la scolarité, on nous invite grandement à devenir ingénieur ou médecin plutôt que plombier ou boulanger parce que… « c’est de meilleurs boulots ».

Évidemment, c’est une connerie intersidérale.

Meilleur boulot, ça veut rien dire. Tout dépend de ce que t’aimes faire.

Exemple : mon petit frère était balèze dans ses études, il était en 3ème ou 4ème année d’Ostéo et il se faisait chier à mort. Il était là parce que justement, c’était censé être un « bon boulot »… et pourtant il détestait ça !

Alors il a arrêté, et maintenant il est chef cuisinier. Il se régale ! Il n’est plus stressé, il prend du plaisir à faire ce qu’il fait ET il est bien payé (bon, il bosse comme un malade aussi !).

Trouver un travail juste pour avoir de quoi se financer c’est une manière pourrie de voir les choses.

Ce qui compte, c’est de trouver ce que tu aimes faire (pour ça, retour au point numéro deux : expérimenter) puis trouver comment tu peux aider les autres avec ça et de te faire payer pour ça !

Alors au lieu de chercher un travail juste pour avoir de quoi payer ton loyer et tes frais quotidiens :

Cherche plutôt ce que tu aimes faire et trouve comment gagner de l’argent en le faisant.

Peu importe que tu sois employé ou que tu crées ton business.

On passe l’essentiel de notre vie à bosser, autant faire quelque chose qui nous plaît !

Et pour vivre de ce qu’il te plaît…

Cinquième truc

Deviens vraiment balèze.

C’est ça qui te permettra de vivre de ce que tu aimes.

À l’école on nous « oblige » à avoir un certain niveau : la moyenne. 10/20. Être bof, bof en tout.

Il faut une note minimale pour « passer ».

Mais dans la vie, il y a pas de notes.

Et être tout juste moyen, ça limite ton champ de possibilités.

Si tu veux vivre d’un truc qui te plaît, il faut que tu maîtrises grave et que tu aies ton propre style.

C’est seulement pour ça que les gens seront prêts à te payer.

Prenons un exemple hyper concurrentiel : imaginons que tu crées des sites internet.

Si tu fais les mêmes sites « classique » que tous tes concurrents, t’es complètement noyé dans la masse et le seul moyen de t’en sortir, c’est de casser tes prix (c’est naze comme stratégie, ça fait chuter ta valeur perçue et tu dois bosser comme un dingue pour avoir des revenus corrects).

En revanche, si tu fais des sites pour les artistes peintres en intégrant leurs propres œuvres à ton design, tu sors du lot.

Et pour faire ça, il te faut sortir des cases : pas seulement connaître les techniques de base pour créer des sites mais entre autre maîtriser l’intégration d’œuvres graphiques dedans, savoir POURQUOI tes clients potentiels ont besoin d’un site (Pour se faire connaître ? Pour avoir une plateforme de vente ? Pour s’en servir de portfolio ? Pour avoir un espace communication avec la presse ?) et répondre au mieux à ce besoin.

Donc, c’est en te formant et en devenant de plus en plus doué(e) dans le domaine qui te plaît que tu pourras te distinguer de manière positive et gagner de l’argent…

…et tu ne peux pas faire ça en étant juste moyen !

Note : Évidemment, pour cet exemple, je pars du principe que l’art t’intéresse. Tu peux bien sûr aller dans la direction qui te branche : la nourriture bio, l’aïkido, le macramé…

Alors comment tu peux faire pour être vraiment balèze ?

Forme-toi !

Suis des cours. Demande aux personnes que tu admires.

Lis chaque jour. 2h par jour si tu peux. Lis à propos de ton sujet de prédilection et des sujets qui gravitent autour.

Deviens excellent(e).

Rocky est balèze

Plus tu es bon(ne) dans ce que tu fais, plus tu pourras facilement te faire payer pour ça.

Si tu veux être indépendant, deviens une brute en création de valeur, en psychologie, en science sociale, en marketing, en copywriting.

Évidemment, tu ne peux pas devenir balèze dans tout ces domaines du jour au lendemain, alors progresse petit à petit.

La clef du succès professionnel, c’est d’avoir quelque chose de remarquable à apporter aux autres.

Personne ne s’intéresse à ce qui est moyen. Alors deviens exceptionnel(le).

Et exceptionnel(le), ça ne veut pas dire « le meilleur », ça veut dire : « extrêmement bon et avec ton style perso ».

C’est en apportant ta touche perso que tu te distingues de la masse lobotomisée qui répète les mantras de la normalité.

Un exemple perso :

J’apprends aux gens à créer leur business en ligne. Il y a plein de monde qui fait la même chose. C’est un business sérieux.

Mais au lieu d’utiliser des formulations pompeuses et d’embrouiller les esprits avec un jargon technique, je m’adresse à mes clients comme à des amis ! Je parle de ce qu’ils peuvent appliquer immédiatement pour avoir des résultats. Je désacralise la création de business et je la rends accessible aux personnes qui n’ont pas fait d’études de commerces ou qui n’ont pas 30 ans d’ancienneté dans leur boîte.

Et pour pouvoir faire ça, je l’ai pas sorti de mon chapeau… j’ai créé cinq sociétés, lu des centaines de livres, écrit des milliers de pages, et aidé des dizaines de personnes à créer leur propre business online à leur tour.

Ça n’a rien de magique. Ça implique juste beaucoup d’entrainement. Et n’importe qui peut en faire autant.

C’est cette grosse implication qui permet d’avoir les compétences pour apporter des résultats à tes clients. Et d’être payé pour tes compétences.

Et cette grosse implication, elle vient du fait que tu te donnes les moyens de progresser : lire des bouquins de psychologie, de philosophie et de marketing, écrire, échanger avec tes lecteurs, partager tes connaissances et voir leurs avancées.

Donc, si tu veux vivre de ce que tu aimes, il y a pas de raccourci : donne-toi les moyens d’exceller dedans.

Sixième truc

Choisis bien qui tu vas aider.

Tu ne peux pas aider tout le monde.

Et quoi que tu fasses, il y a des gens qui vont adorer, et d’autre qui vont détester.

Alors n’essaye pas de plaire à tout le monde… ou tu vas créer une bouillie fade qui ne plaît finalement à personne.

Identifie les gens que tu veux (et peux) aider et concentre-toi sur eux.

Pourquoi ?

Parce que si tu essayes de te travestir pour plaire à des personnes qui ne reflètent pas tes valeurs et ta philosophie de vie, tu vas être misérable.

Et pour illustrer ça, je m’en vais te raconter une petite fable improvisée de derrière les fagots. Ambiance basse-cours :

Si t’es un lapin et que t’es entouré de poulets, tu vas galérer à faire ton commerce de carotte (ce que tu aimes). Alors pour que ce soit lucratif et que tu te régales, trouve une bande de lapins qui seront ravis de t’acheter ce que tu offres. Fin de la fable.

Pour être indépendant(e), il faut que tu saches à qui tu t’adresses et comment tu peux les aider.

Septième truc

Montre ce que tu fais avec fierté.

Parce que c’est en montrant ce que tu sais faire que tu vas pouvoir te faire payer pour ça.

Et effectivement, dans une certaine mesure, ça fait flipper de s’exposer et de dire aux autres : je peux t’aider avec [insère ici une compétence que tu as].

Mais c’est juste une peur primaire : la peur de ne pas être à la hauteur.

Et cette peur, elle se dompte.

Par l’action.

Si tu n’es pas à l’aise de te faire payer pour ta compétence, offre-là gratuitement dans un premier temps !

Tu sais combien de coaching gratuits j’ai offert avant de me faire payer ? Quasiment 100 ! Presque cent coaching offerts sur une période d’un an et demi avant de commencer à me faire payer pour ça (chaque coaching durait entre 20 minutes et 2h). Crois-moi que ça dompte tes peurs !

Et qu’est-ce qui m’a donné la confiance de me faire payer un jour : la pratique et les résultats de ceux que j’ai coaché.

Parce qu’une fois que tu SAIS que les gens ont les résultats qu’ils veulent quand ils travaillent avec toi, ça devient une évidence que tu te fasses payer pour ça.

Et tu leur RENDS SERVICE en mettant tes compétences à leur disposition. Parce que c’est ça qu’ils achètent : une compétence qui va les rapprocher d’un de leurs objectifs de vie.

Comme Candy, une cliente qui assure grave :

« Avant de [travailler avec Damien], j’avais une idée mais c’était encore flou, alors j’ai suivi son programme et depuis, mon idée à pris forme. Tout est devenu de plus en plus clair.

J’ai aujourd’hui deux cours de Yoga en place (en parallèle de mon travail). J’ai créé un site internet avec un cadeau offert. La promotion de mon produit est en cours, je n’ai jamais autant avancé vers mes objectifs !

Je suis très reconnaissante de m’être autorisée à m’inscrire ce programme. Merci beaucoup Damien de l’avoir créé ! » – Candy R.

Alors, montre ce que tu fais ! Parce que tu vas aider les autres grâce à ça !

Et si tes premiers retours sont critiques : apprends et améliore-toi. Peaufine tes compétences. Encore et encore.

Il suffit pas d’être balèze dans ton domaine, il faut aussi que les autres comprennent que tu PEUX les aider.

Donc prends l’habitude de montrer ce dont tu es capable.

C’est la voie vers ton indépendance professionnelle.

Et bien sûr…

Huitième truc

Garde le cap.

Une des phrases fétiches de mon papi Winston, c’est :

« La réussite, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme »

Il y a des tas de gens qui essayent de faire quelque-chose, qui se plantent et qui disent « j’y arrive pas ».

Alors ils abandonnent.

Ne fais pas comme eux !

Adapte-toi.

Modifie légèrement ta trajectoire. Et continue ta route.

Comme le dit mon autre papy, Albert :

« La folie, c’est de toujours faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Et pour continuer cette frénésie de citations, voilà ce dit le cousin Claude :

« Ne crois pas que tu t’es trompé de route quand tu n’es pas allé assez loin. »

Tous ces conseils sont super pertinents.

L’échec. L’abandon. Ça arrive seulement quand TU choisis d’arrêter.

Tant que tu continues ton chemin, ça s’appelle de l’expérience.

Et c’est cette expérience qui te permet d’atteindre tes objectifs.

Ne laisse personne te dire ce que tu ne peux PAS faire.

Trouve un moyen.

Et fait-le !

J’espère que ce bon gros article t’aidera à être indépendant(e).

C’est pas un texte qui se consume une fois pour te divertir. Ce sont des principes à garder en tête chaque jour pour vivre ta vie selon tes propres termes.

Alors, force et honneur cher frère/sœur dissident(e) !

Je te souhaite bon courage dans ton aventure vers l’indépendance professionnelle.

Et si l’article t’a plu, est-ce que tu veux bien faire quelque chose pour moi ?

Ce serait génial que tu partages l’article.

Parce que ça permettrait de faire passer le message à plus de monde : comment se donner les moyens de créer son indépendance professionnelle.

Et j’espère que ça en inspirera quelques uns !

Alors merci du partage et à très vite pour de nouvelles aventures 😉

– Damien

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Comment prendre confiance en soi et amorcer un changement de vie

C’était courant 2012. Ça faisait deux ans que je bossais comme salarié.

Et chaque matin, c’était la même rengaine : dès que l’alarme de mon réveil venait interrompre mon sommeil, j’appuyais sur le bouton « Repeat », encore et encore, jusqu’à ce que ce soit presque l’heure de partir.

Je me préparais alors en coup de vent, sans même prendre le temps de petit déjeuner et je filais dans ma BMW vers une autre journée de travail.

Sensiblement similaire à celle de la veille.

J’étais concepteur de jeux-vidéos. « Le boulot de rêve » pour un fan de MMORPG comme moi… mais en apparence seulement.

La réalité du travail était loin de mes fantasmes de gamin.

Et les obligations et les deadlines serrées prenaient souvent le pas sur l’inspiration et la créativité.

On en était là :

J’avais un boulot.

Plutôt sympa même.

Des collègues et des patrons sympas aussi.

Et une furieuse impression que j’étais en train de gâcher chaque jour de ma vie.

Comme emprisonné dans un tunnel dont je ne ressortirais la tête que 40 ans plus tard, à l’heure de la retraite.

Ça puait du cul.

Évidemment, il n’y avait pas que ça dans ma vie.

Et si je me mettais à comparer ma situation à celle de mon entourage, je n’étais pas à plaindre. J’étais en très bonne santé, j’avais de bonnes relations familiales, de bons amis, un CDI et une BM. Tout ce qu’il faut quoi, merde !

Et pourtant, j’avais cette frustration grandissante. Comme un cancer. Qui me rongeait de l’intérieur.

J’allais passer ma vie dans cette zone grise. Qui était « bonne pour la société ».

Certains auraient même appelé ça  du « succès ».

Mais je me sentais limité, misérable, enchaîné.

Et pourtant : « Je n’avais pas le DROIT » de me sentir comme ça !

« Tu te rends compte de la CHANCE que tu as d’avoir un boulot ? »

Pour qui je me prenais ?

« Dans la vie faut trouver un emploi… et le garder ».

Était-ce un crime de vouloir autre chose ?

Était-ce seulement possible de faire autre chose ?

Et surtout, est-ce que j’en étais capable ?

Alors pour ne pas affronter ces démons, je me mentais à moi-même : je me disais que ma situation n’était pas si terrible (elle ne l’était pas). Je me disais que j’avais de la chance (c’était pas si mal après tout). Je me disais que rester dans cette situation c’était ce que je voulais (en effet, je ne manquais de rien).

Et la vie continuait son cours.

Jusqu’au jour où j’ai cessé d’y croire :

Ça ne me suffisait pas et JE VOULAIS passer à autre chose.

Amorcer un changement de vie.

Mon boulot de concepteur de jeu vidéo était sympa, j’y ai appris plein de trucs, j’y ai rencontré des gens qui m’ont beaucoup apporté MAIS je voulais passer à autre chose.

C’était aussi simple que ça :

Accepter que je voulais faire autre chose de ma vie.

Et à partir de là, j’ai pu dessiner ma future existence.

Je voyagerai autour du monde. Je gagnerai ma vie en faisant ce que j’aime. J’aiderai des milliers de personnes. J’irai dans la cordillère des Andes. Sur la muraille de Chine. Je plongerais avec les requins aux Galapagos. Je parlerai plusieurs langues. Je jouerai de la musique.

« C’est pas un métier ça ».

Rien à foutre.

Parce qu’un jour je vais mourir. Alors en attendant, je veux vivre. Pas subsister dans une « zone grise ».

Parce que chaque jour qui passe ne se retrouve pas. Et que ma seule limite, c’est mon conditionnement.

Aujourd’hui, comme tu le sais sûrement si tu me suis sur ce blog, cette existence que j’ai dessiné il y a quelques années, c’est celle que je mène.

Et on continue de me dire que « j’ai de la chance ». Parce que c’est plus facile de penser ça.

Mais je vais te dire ce que je pense : la chance n’a pas grand-chose à voir dans tout ça.

Certes j’ai rencontré des personnes exceptionnelles. Certes j’ai reçu de l’aide de 1001 façons.

Mais la vérité, c’est que cette soi-disant « chance », elle se provoque.

Et dans cet article, je vais te montrer exactement comment.

Comment tu peux prendre confiance en toi et amorcer un changement de vie.

Quelle que soit ta situation actuelle.

Pas de place pour s’apitoyer sur son sort, juste des idées concrètes, précises et applicables pour changer de vie.

Et prends bien le temps de lire cet article jusqu’à la fin. J’ai une annonce à te faire.

Prêt(e) pour la suite ?

Le secret de la confiance en soi réside en UNE SEULE chose.

Appliquer des décisions.

C’est tout.

Une fois que tu as pris une décision, ton esprit et ton corps peuvent agir en ce sens.

Tant que tu ne prends pas de décision, tu vis en auto-pilote.

Et ne pas prendre de décision est une décision en soi.

C’est faire le choix de maintenir le statu quo. C’est faire le choix de ne rien changer.

Et comme tu as pu le remarquer des milliers de fois dans ta vie, chaque chose que tu fais ou ne fais pas, en chaque instant, t’amène à un résultat donné.

Lorsque tu t’avoues à toi-même : « Mon boulot ne me convient pas et je vais passer à autre chose ».

Ou « Mon couple / Mon corps / Mon cercle social », peu importe.

Du moment que tu prends la décision de passer à autre chose, c’est à ce moment-là que le changement opère.

Pas avant.

Parce que la confiance en toi pour effectuer quoi que soit vient de ta décision d’accomplir cette chose.

Et attendre béatement que le changement apparaisse de lui-même, c’est naïf. Et c’est illusoire.

Ton travail ne va pas se changer tout seul du jour au lendemain. Ton couple, ton corps, ton cercle social non plus.

Il te faut d’abord accepter que tu veux changer puis définir ce que tu veux.

Et c’est seulement là que tu pourras atteindre de nouveaux résultats.

Pour faire simple :

Tant que tu ne sais pas exactement ce que tu veux, tu ne peux pas l’avoir.

Et là certains d’entre vous auront tôt fait de me répondre : « Oui, bin justement, je ne sais pas ce que je veux ».

Et évidemment, je leur répondrais que c’est bien là le problème. Savoir ce que vous voulez. Et de manière spécifique.

Personne ne peut choisir votre vie à votre place.

« Avoir plus de liberté », « Contribuer au monde » et même « Gagner ma vie en faisant ce que j’aime » comme je le disais, ça ne veut pas dire grand-chose.

En revanche, « Pouvoir travailler de n’importe où dans le monde » est un objectif spécifique.

« Aider 100 personnes à créer leur business nomade » est un objectif spécifique.

« Gagner 5000€ par mois grâce à mon écriture » est un objectif spécifique.

Comment savoir si un objectif est spécifique ?

Quand tu peux objectivement vérifier si oui ou non il est atteint.

Petite démonstration rapide :

« Est-ce que j’ai plus de liberté ? ». Oui ? Non ? C’est subjectif. C’est un objectif non spécifique.

« Est-ce que je peux travailler de n’importe où dans le monde ? ». Oui ? Non ? Je voyage depuis 4 ans, je viens de rentrer de 3 mois en Italie, je suis en train d’écrire ces mots confortablement installé dans mon canapé depuis un vieux mas rénové dans les Cévennes et je viens d’acheter un billet d’avion pour partir au Viet-nam le mois prochain. Oui, l’objectif est atteint.

Je pense que chacun sait ce qu’il veut. C’est juste qu’il ne se l’avoue pas franchement.

Et souvent, ce n’est même pas volontaire.

C’est juste qu’on se cache derrière des excuses toutes faites pour ne pas affronter ses démons.

Et comme tu l’as vu dans l’introduction de cet article, je sais de quoi je parle.

Alors pour donner le coup de grâce et avant de faire mon annonce, voilà le top des excuses que je reçois par email :

« J’aimerais changer de vie mais… »

« …il me faut de l’argent. »

De l’argent pour quoi ? Pour continuer de financer ton quotidien dans la zone grise ?

En quoi avoir besoin d’argent t’empêche de penser à ce que tu veux ?

Pense à ce que tu veux et cherche ensuite un moyen de te financer pour l’avoir. Pas le contraire.

Tant que tu attends l’argent sans savoir ce que tu attends de la vie, tu te diriges juste vers un quotidien similaire. Sans échappatoire. Pris au piège comme un hamster dans sa roue.

« …j’ai une famille et des enfants. C’est facile pour toi qui n’a pas d’attache. »

Premièrement, d’où tu sors que j’ai pas d’attaches ? Je suis en couple, j’ai une famille et des amis que j’aime. Et c’est loin d’être facile de combiner mon envie d’aventure avec l’envie d’être proche de ma tribu.

J’ai trouvé mon équilibre, pas parce que je n’ai pas d’attaches ou que c’est facile mais parce que je l’ai décidé ainsi : revenir régulièrement passer quelques mois en France pour être avec les gens que j’aime.

Ensuite, en quoi le fait d’avoir une famille t’empêche de déterminer ce que tu veux ? Évidemment si ton seul plan c’est « quitter ton boulot », c’est un peu faible comme projet pour soutenir ta famille.

Une fois que tu auras déterminé précisément tes objectifs en incluant ta famille dedans, tu pourras te diriger vers eux en confiance, sans te planquer derrière une excuse.

« …je risque de ne jamais retrouver une situation comme la mienne. »

Effectivement, c’est une possibilité et alors ? Ce qui est sûr, c’est que si tu ne fais rien, ta situation ne va pas s’améliorer.

Et si ta situation actuelle ne te satisfait pas :

Le plus grand risque, c’est de ne rien faire.

« …je n’ai pas le temps. »

Tout le monde a le même temps. 24h par jour.

C’est comment tu l’utilises qui compte. Si tu n’as pas le temps de penser à ta vie, personne ne va le faire à ta place. Et personne ne va la vivre à ta place non plus.

Tu as probablement quelques années à vivre devant toi, ça peut valoir le coup de réfléchir une heure par jour pour savoir ce que tu vas en faire.

 

Ceci étant dit, et les excuses principales étant soulevées et traitées en bonne et due forme, qu’est-ce que tu peux faire aujourd’hui pour prendre confiance en toi et amorcer ton changement de vie ?

Voici un exercice très simple, que je fais environ tous les 6 mois (oui, c’est pas un exercice que je sors d’un chapeau et qui sert à rien).

Action

Prends une feuille. De papier ou un document texte.

Et note 10 objectifs spécifiques et mesurables.

Voici les miens pour dans 6 mois :

  • Gagner plus de 5000€ par mois de revenus
  • Avoir accompagné en tête-à-tête 10 nouvelles personnes pour qu’elles gagnent plus de 1500€ par mois grâce à leur business nomade
  • Avoir habité dans une villa avec des potes au Vietnam
  • Être capable d’avoir une conversation de base soit en Vietnamien, soit en Chinois
  • Pouvoir chanter 5 chansons à la guitare devant un public
  • Peser plus de 80kg (de muscle hein, j’ai pas envie d’être gras)
  • Avoir fait au moins 10 000 pompes et abdos
  • Passer mon niveau supérieur en plongée
  • Acheter un autre appart à mettre en location
  • (note : les initiales sont des prénoms d’amis) Passer au moins une semaine avec J., J. et A., J. et M., M. et P, Y., mes parents, mes grands-parents et aller voir C., G., G., M., M., J., C., S., L.

Tout, ça, ce sont des choses que j’ai profondément ENVIE de faire ou d’avoir.

Pourquoi ?

Certaines parce qu’elles m’apportent du bien-être immédiat (voir les personnes que j’aime ou passer mon niveau de plongée), d’autres parce qu’elles représentent un challenge (sport, musique et revenus) et d’autres parce qu’elles me semblent un bon investissement de mon temps et de mon argent (villa au Vietnam et nouvel appart).

Et comme elles sont mesurables, il me reste juste à trouver un moyen de les atteindre… et de les atteindre !

Je sais que je n’arriverai pas à tout faire.

Et encore une fois, OSEF.

Je vais essayer. Sans me prendre la tête. En avançant tranquillement, un jour après l’autre et en appréciant le voyage.

La pire chose à faire c’est de dériver sans but en se plaignant de sa situation.

Je t’invite donc à dessiner tes objectifs, aussi vivement et précisément que possible.

10 objectifs. Concrets.

Qui te donneront une vision tangible d’où te diriger.

Écrire cette liste, c’est une simple petite étape.

Qui prends seulement quelques minutes.

Et de mon expérience, c’est le truc le le plus puissant rapide et concret à faire pour prendre confiance en soi et amorcer un changement de vie.

 

Pourtant, la plupart d’entre vous ne vont pas le faire. Par manque de motivation. Par doute. Par « ça ne marchera pas pour moi ».

Sans essayer.

Mais d’autres vont le faire. Et c’est pour eux que j’écris.

Si tu as lu jusqu’ici, c’est pour toi que j’écris.

On ne peut pas accomplir quelque chose que l’on n’a pas défini.

Donc si tu veux changer des choses, quoi que ce soit, détermine d’abord en quoi tu veux les changer.

Et une fois que tu as défini ta destination, il te reste juste à mettre un pied devant l’autre pour l’atteindre.

N’attend pas demain. Parce que demain repousse à demain. Et que la vie s’écoule en attendant.

Enfin, c’est juste une idée.

Et au final, c’est ta décision.

J’espère que cet article t’aura donné envie d’agir. Et qu’il sera le point d’impulsion des changements que tu souhaites voir en ton monde.

Et pour conclure ce billet, voici mon annonce : dans quelques jours (sûrement mardi), je vais envoyer un email à ceux qui me suivent.

Dans cet email, je vais proposer un accompagnement personnalisé pour « Se débloquer » concrètement : dessiner et mettre en application ta transition de vie. Ça va être exclusif (j’en parlerai pas ailleurs). Ça va être limité (5 places). Les inscriptions vont durer quelques heures seulement.

Si tu ne reçois pas encore mes emails, tu peux t’inscrire ici.

À très vite.

– Damien

PS: Et merci de partager l’article si il t’a plu. C’est le meilleur moyen de m’aider à toucher de nouvelles personnes avec ces idées. Et ton rôle, en tant que confrère/consœur dissident(e) est d’une importance capitale pour contribuer à répandre cette philosophie de vie.

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pleindetrucs.fr, Damien Fauché

Le sinueux chemin pour devenir indépendant

Devenir indépendant professionnellement et financièrement, ça n’arrive pas par enchantement.

C’est long. Et ça demande du boulot.

Donc pour tous ceux qui sont déjà découragés par ces premiers mots, ça sert à rien de lire l’article.

Et pour ceux-là, pour ne pas perturber votre monde intérieur, je vous recommande de retourner gentiment sur l’un des nombreux blogs qui vous dit qu’il suffit de créer un blog, écrire quelques articles, avoir du trafic et que vous allez devenir riche d’ici ce soir.

Pour les autres, ceux qui sont prêts à affronter les épreuves une par une et leur botter le *rolodex spacio-circulaire* avec panache, on embarque pour une expédition sur le chemin peu emprunté et sinueux de l’autonomie financière.

L’autonomie financière, c’est la capacité de gagner de l’argent par soi-même. Sans dépendre d’un patron. Sans dépendre d’une société. Sans dépendre d’un emploi.

C’est une manière de gagner sa vie qui terrifie les pieds-tendres. Il n’y a ni contrat, ni maître qui te donnent à manger à la fin du mois.

Et cette perspective d’indépendance sans « garantie » humidifie le froc de la majeure partie de la population.

« Je n’en suis pas capable » piaillent-ils timidement sans avoir essayé. Et ils retournent courber l’échine sous les fouets de leurs seigneurs.

Bon, ok… j’exagère un chouya. Mais l’idée est là.

L’objectif de cet article, c’est de te montrer une voie – celle que j’ai emprunté – vers l’autonomie financière et te donner des éléments clefs pour que tu l’atteignes à ton tour.

Buckle up Buckaroos. (Mets ta ceinture cowboy.)

Les yeux grands ouverts sur un nouveau monde

Pour devenir autonome financièrement, la première chose à faire, c’est de développer ta vision.

Tu dois être capable de visualiser ton autonomie financière. De la sentir. De la vivre avec anticipation. Et d’y croire avec chaque parcelle de ton être.

Pourquoi ?

Parce que personne autour de toi ne va le faire à ta place.

Tu vas te faire bombarder de pets au visage par ceux qui flippent de passer à l’action.

Ils vont te dire que « c’est risqué », que « tu rêves », que « tu es inconscient(e) ».

Et s’ils te disent tout ça, ce n’est pas parce qu’ils sont méchants ou malintentionnés.

C’est juste parce que ton ambition bouscule sans ménagement leur conception de la vie au travail et de comment elle devrait se dérouler.

Ta vision menace leur équilibre : si une telle autonomie était possible et plus enviable que leur propre situation, alors ça voudrait dire qu’ils suivent une voie prédéfinie sans l’avoir questionnée. Inadmissible !

Et pourquoi c’est si difficile à admettre ?

Parce que la plupart des gens suivent une logique de gratification instantanée.

C’est-à-dire que leur vision s’arrête à ce qu’ils peuvent voir immédiatement.

« Si je bosse tout le mois, j’aurais mon salaire. »

Ils n’ont pas envie de voir plus loin.

Là où ça devient intéressant, c’est lorsqu’on leur présente une proposition comme celle-ci :

Parmi les deux situations suivantes, laquelle préfèrerais-tu ?

  1. Travailler pendant 40 ans, 8h par jour, 5 jours par semaine à faire ce qu’on te demande et avoir 4 semaines de vacances par an. Après ces 40 ans de services, tu n’auras probablement plus aucun revenu parce que le système de retraite ne fonctionnera plus : les baby-boomers (nés entre 45 et 75) arrivant à la retraite il y aura bien plus de retraités que d’actifs. Et ces actifs ne pourront pas prendre leur retraite parce qu’en s’arrêtant de travailler, ils ne seraient plus en mesure de financer le trop grand nombre de retraités.
  2. Travailler pendant 10 ans, d’abord un an acharné puis ensuite, moins de 20h par semaine, seulement les jours où tu en as envie et prendre des vacances environ 6 mois par an. Placer ton argent et créer des systèmes d’autofinancement pendant ces 10 années pour te permettre de financer le reste de ta vie sans avoir besoin de travailler un jour de plus.

Présentées comme ça, le bon sens voudrait qu’on choisisse la seconde option.

Pourtant en pratique, l’immense majorité de la population choisit la première.

Ça me dépasse complètement…

Je me demande sincèrement s’ils se rendent compte de là où leur quotidien les mène.

Ce drôle de choix s’explique donc par la logique de gratification instantanée.

« Ça va, mon métier n’est pas si mal, et puis, je suis jeune, j’ai le temps ! Puis faut bien payer les factures, hé ! »

Et leurs conditions de demain ? De l’an prochain ? Du reste de leur vie ?

« Baaaaaaaah, t’inquiètes ! On verra ça plus tard ! »

En d’autre terme, ils mangent le marshmallow (Attention, la vidéo qui suit contient des images particulièrement mignonnes. Public sensible s’abstenir) :

Donc la première étape vers l’autonomie financière, c’est de développer ta vision.

Prendre conscience du chemin sur lequel tu avances chaque jour. Et visualiser vers où il te mène.

Et si t’as du mal à visualiser les chemins qui sont tout autour de toi, lis mon livre : La Danse de l’Air. Ça pourrait t’ouvrir un paquet de portes pour le reste de ta vie.

Peut-être que le sentier sinueux qui mène à ton indépendance est moins attirant que l’autoroute du salariat… mais si tu suis l’autoroute, tu ne découvriras probablement jamais l’oasis luxuriante qui est au bout du sentier.

Bien sûr, je ne dis pas que devenir autonome financièrement c’est facile.

Le désert de poussière

Devenir autonome financièrement, ça ne veut pas dire que tu vas créer un business et que tout va se passer comme sur des roulettes.

Loin de là.

La plupart des entrepreneurs galèrent.

Ils galèrent même comme des gros bâtards comme on dit. C’est-à-dire qu’ils bossent parfois 90h par semaine pour des peccadilles.

Pourquoi ?

Parce qu’ils font de la merde.

C’est triste à dire mais c’est comme ça.

Ils n’ont aucune éducation financière. Ils ne comprennent pas leur marché. Ils proposent des produits dont les gens n’ont rien à faire. Et ils ne savent pas gérer un business.

Heureusement, ce n’est pas si grave et c’est rattrapable. J’ai moi-même fait de la merde un paquet de fois.

Et maintenant, je vais brièvement te raconter l’histoire de Pedro, le boulanger qui voulait devenir indépendant.

C’est une histoire vraie, celle d’un pote à mes parents. J’ai juste changé le nom du gars et quelques détails.

Pedro aimait faire son pain. Il travaillait dans une petite boulangerie de Texas-City. La boulangerie appartenait au terrible Señor Batardos. Pedro voyait que son patron gagnait beaucoup plus d’argent que lui.

Alors un jour, il décida de monter sa propre affaire.

Il rassembla ses économies et entrepris d’ouvrir une boulangerie dans le village voisin.

Le désert de poussière

Et là, il réalisa rapidement et brutalement que faire du pain était loin d’être la seule compétence requise pour gérer une boulangerie.

L’absence de clients, la gestion des stocks et la comptabilité eurent raison de lui et de son portefeuille.

Paf, paf Pedro ! Coup de poing de la réalité dans ta tronche !

Créer son business, ça ne veut pas dire que tu es autonome financièrement.

D’ailleurs, la plupart des gens qui créent leur business reproduisent le système d’esclavage du salariat : ils bossent comme des malades, bradent leurs prix et essayent de grappiller de l’argent au jour le jour plutôt que de construire une affaire rentable.

Ils bossent DANS leur business plutôt que de bosser SUR leur business.

Ce sont des auto-employés. Toujours coincés dans le même engrenage infernal.

Je l’ai moi-même été un moment. C’est la même chose que d’être employé.

Et pourtant, c’est la représentation standard de la « création d’entreprise » pour beaucoup de gens.

C’est aussi ce qu’un paquet de blogueurs t’apprennent à devenir sur internet.

Je n’aime pas cette vision de l’entreprenariat. C’est un putain de leurre. Une illusion de liberté.

À mon avis, l’intérêt de créer ton business, c’est d’être en contrôle de ton temps de travail, de tes revenus et idéalement, du lieu où tu travailles.

Donc les stratégies de création d’entreprise classiques. Les pépinières d’entreprises standards. Les formations à la chambre de commerce et les machins du genre, c’est de l’antiquité.

Je suis passé par là. Ça t’apprend juste à être un esclave autonome. Esclave du propre système que tu mets en place.

C’était le cas de ma première entreprise de jeux-vidéos. Toujours à courir après les deadlines (dates limites) et combler les moindres désirs de mes gros clients en fermant bien ma gueule.

Même si ça payait mieux qu’être employé. Les conditions de travail étaient un peu pourraves (à part que je vivais dans une méga villa avec piscine et terrain de volley. Les conditions de travail en elles-mêmes et la pression qui les accompagnaient étaient pourraves).

Mon bureau/maison pour mon premier business, en 2012. Esclavage dissimulé par des chaînes dorées.

2012, Damien Fauché

Donc, créer son business, en soi, c’est pas l’Eldorado.

Au début, c’est plutôt un désert de poussière. Avec des boules d’herbes sèches qui virevoltent comme dans les westerns. Et une étendue plate et désolée parsemée des cadavres de ceux qui n’ont pas eu la chance de trouver une oasis. Comme notre bon vieux boulanger Pedro. Et au-dessus de ta tête, les vautours tournent, attendant que tu chutes à ton tour.

La solution pour traverser ce désert, c’est de t’y préparer.

Et pour ça, il te faut de nombreuses cordes à ton arc.

Le problème, c’est que pendant toute notre « éducation » supérieure (à partir du lycée), on nous a « enseigné » la spécialisation. Et c’est l’une des nombreuses choses qui défoncent notre perception du monde et du travail.

On nous encourage à être capables d’accomplir une seule tâche, le mieux possible. Pour avoir un rôle bien précis et bien déterminé dans la grosse machine. Youpi !

C’est le contraire absolu de l’autonomie.

Être autonome, c’est être libre et s’adapter au monde.

Pas être conditionné et s’adapter au système.

Le message de l’école a pénétré tellement profondément le cerveau de tous ceux qui sont passés par le système scolaire qu’on se retrouve avec des gens qui choisissent de passer leurs vies en tant qu’esclave spécialistes plutôt que de continuer d’apprendre après la fin de leurs études pour dessiner leur avenir.

Donc, comment tu te prépares à traverser le désert de poussière ?

Tu continues d’apprendre. Après tes études. En plus de ton travail. Chaque jour.

Si tu veux juste faire ton pain. Le mieux, c’est que tu te trouves un patron qui t’en donne l’opportunité.

Si tu veux être autonome. Le mieux, c’est de continuer d’apprendre. Et savoir faire du pain sera certainement un atout mais ce ne sera pas une fin en soi.

Alors pour atteindre ton indépendance :

Tu lis. Tu te formes. Tu observes.

Tu choisis avec circonspection ce que tu apprends. Tu utilises ton sens critiques.

Et surtout…

Fais parler la poudre

Fais parler la poudre.

C’est-à-dire que tu passes à l’action.

Ça ne sert à rien d’apprendre quoi que ce soit si tu ne t’en sers pas.

Pour atteindre ton autonomie financière, mets systématiquement en pratique ce que tu apprends sur le sujet.

Expérimente.

Ne te contente pas de lire les exploits ou les mésaventures de ceux qui ont essayé.

Passe à l’action toi-même.

Bien sûr, prend en compte les expériences des autres, mais ne t’arrête pas à ça.

La vie, ça ne se passe pas par procuration comme disait mon cousin Jean-Jacques.

Tu auras beau lire 45 livres sur la création d’entreprise, c’est pas ça qui va construire ton business.

Ce qui va t’apporter des résultats, c’est quand tu vas appliquer le contenu de ces livres.

Et tout ne va pas se passer comme sur des roulettes.

Il y aura des trous sur la route.

Des changements de cap.

Des pentes glissantes et des côtes abruptes.

Et c’est ça : le sinueux chemin de l’autonomie financière.

L’action est donc l’élément décisif qui sépare ceux qui VOUDRAIENT de ceux qui FONT.

Et comment tu mets un premier pied dans l’action ?

En accomplissant une action simple.

Pas de plan élaboré sur la comète ou d’objectifs intenables.

Juste une petite action concrète. Que tu peux réaliser aujourd’hui.

Tu veux être autonome financièrement ?

Alors, quelle est la plus petite action que tu puisses effectuer dans ce sens aujourd’hui ?

Ta réponse dépend de ton avancement personnel.

Ça peut être quelque chose du genre consacrer 1h à :

  • Lire un livre sur la création de business
  • Chercher comment tu peux aider les autres
  • Téléphoner à un ami à toi qui a déjà créé son autonomie financière et lui poser des questions (ou m’envoyer un mail à damien[at]pleindetrucs.fr)
  • Créer ton site web
  • Suivre un cours d’entreprenariat − Clique ici par exemple, je t’en offre un !
  • Etc…

Parce que ça commence par là.

Faire une action.

Et cette action te mènera à une autre action. Et ainsi de suite.

Et c’est l’accumulation de ces actions qui t’amènera des résultats.

Rien d’autre.

Et ça débute/continue aujourd’hui.

C’est simplement cette mise en pratique qui t’apprendra à être autonome financièrement.

Un petit exemple perso :

Quand j’ai lu « La semaine de 4h » de Tim Ferriss, je n’ai pas « juste » lu le livre. J’ai appliqué la plupart des conseils immédiatement. Au jour le jour, au fur et à mesure que je lisais le livre.

Je l’avoue, je n’ai pas appliqué TOUS les conseils : par exemples ceux qui parlent de se trouver un assistant en Inde. Mais pour la grande majorité des conseils, je les ai mis en pratique.

J’ai cherché une niche, trouvé un produit avec une bonne rentabilité, mis en place un système de vente en ligne, etc… alors que je n’y connaissais rien à l’époque !

Résultat, j’ai créé un petit business d’exportation de poivre.

Damien Fauché, pleindetrucs.fr

J’y ai passé énormément de temps et j’ai à peine gagné quelques centaines d’euros de bénéfices.

Le vrai résultat, c’est que j’ai EXPÉRIMENTÉ et appris un tas de choses.

Si j’avais écouté les gens qui me disaient : « ça va pas marcher »… bin, je n’aurais rien appris du tout !

À partir de là, avec une VISION sur du plus long terme, cette expérience (qui ne m’a pas rendu riche) m’a permis de devenir plus compétent en création de business.

Et c’est D’AVOIR ESSAYÉ qui m’a permis de devenir meilleur. Pas simplement le fait d’avoir lu le livre.

Et c’est en partie grâce à cette expérience que j’ai pu créer ensuite un business rentable dans le domaine du web/applications mobiles quelques mois plus tard. Les connaissances que j’avais acquises m’ont permis de trouver suffisamment de clients pour toucher des revenus mensuels confortables pour être autonome financièrement grâce à cette activité là.

Tout est lié. Tout part des actions précédentes.

Et de la même manière, avant de mettre en application « La semaine de 4h », j’avais effectué un tas d’actions préalables. À commencer par lire le livre.

Et cela vaut pour tous les domaines de la vie.

Avant de soulever 110kg au développé couché, tu commences par 70kg.

Avant de parler espagnol, tu bafouilles quelques mots incompréhensibles.

Avant de voyager autour du monde, tu prépares ton sac.

Et évidemment, faire les premières actions n’est pas très gratifiant parfois.

Tu peux avoir l’air d’un débile qui ne comprend rien quand tu es dans un groupe de personnes qui parlent une langue que tu ne connais pas. Faire du sport est une torture abominable quand tu n’en a jamais fait de ta vie. Préparer un voyage peut être terrorisant quand on voit les horreurs que véhiculent les infos.

Mais rien ne s’accompli sans actions.

Et devenir autonome financièrement ne déroge pas à la règle.

Alors, la question que j’aimerais te laisser emporter avec toi à la fin de cet article, c’est simplement la suivante :

► Qu’est-ce que tu vas faire aujourd’hui pour avancer vers ton autonomie financière ?

Est-ce que tu vas te contenter de rêver vaguement au concept ? Ou est-ce que tu vas accomplir une action ? Même une toute petite action.

Bien entendu, ce choix t’appartient.

Et ça en mets peut-être quelques-uns mal à l’aise que je les invite à passer à l’action.

Aussi, ils sont libres d’ignorer tout ce qu’ils ont lu jusqu’ici et retourner sur un blog qui leur dit que tout ce qu’ils font est super et de ne surtout rien changer ! Que tout arrivera le moment venu. Et que s’ils y croient très fort, un beau matin, des petits anges danseront autour d’eux pendant qu’une pluie de pétale de rose se transformera en billet de 500€ qui virevolteront en cercle à portée de leurs mains.

Là, je parle aux aventuriers et aux aventurières qui n’ont pas froid aux yeux et qui veulent se donner les moyens de vivre une vie indépendante.

Ensemble, mettre un grand coup de pied dans la fourmilière et faire danser nos existences.

Avec courage.

Parce que tu n’as pas à vivre comme les autres s’y attendent.

Et que la vie est une aventure.

Merci de partager l’article si il t’a plu. C’est le meilleur moyen de m’aider à toucher de nouvelles personnes avec ces idées. Et ton rôle, en tant que confrère/consœur aventurier(e), est d’une importance capitale pour contribuer à répandre cette philosophie de vie.

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Expérience de sommeil polyphasique : Le journal de bord d’Arnaud

Arnaud a mis en place un rythme de sommeil polyphasique mixte (Everyman 2S et Biphasique).

En d’autres termes, il dort entre 5h et 6h par jour.

Le sommeil polyphasique, c’est un mode de sommeil qui permet de dormir moins sans manquer de sommeil pour autant.

Pour celles et ceux qui veulent des précisions à ce sujet, en voilà ici : Le sommeil polyphasique expliqué en 5 minutes.

Et pour toutes celles et ceux qui voudraient tenter l’expérience eux-même ou qui sont curieux de voir comment ça se passe, Arnaud à détaillé jour après jour son adaptation pour passer d’un sommeil « traditionnel » au sommeil polyphasique.

Note : Pour voir une adaptation Everyman 3S (4h20 de sommeil par jour) ça se passe par ici. Et une adaptation Überman (2h de sommeil par jour) ça se passe par là.

Voici le journal de bord d’Arnaud :

THIS IS DAY ONE

Hop, tant qu’à avoir du temps, autant que ça puisse servir à quelque chose d’utile, ça fera quelque chose d’intéressant à poster en feedback dans quelques mois, pour ceux qui hésitent à se lancer.

ArnaudNicollinsommeilpolyphasiqueeverymanTout sera écrit au jour le jour et pas retouché par la suite (sauf l’orthographe), j’ai envie que ce journal de bord soit assez brut de décoffrage.

 

Jour 0

Petite explication sur la situation quand même (j’ai envie d’écrire ce soir, va savoir pourquoi) ça fait environ 5 ans que je dors mal.

Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain mais ça a commencé à se dégrader vers mes 25 ans (j’en ai donc 30 au moment où j’écris ces lignes). J’ai du mal à faire des nuits de plus de huit heures à moins d’être en très gros manque de sommeil et je me réveille très fréquemment la nuit.

A l’œil je dirais une fois par cycle, (voire encore moins espacés passé les 6h de sommeil) pour me retourner parce que je me sens pas bien (mal au dos ou à l’épaule, bras engourdi, etc..).

Et ça me réveille suffisamment pour que je me rappelle clairement de chaque réveil le lendemain matin.

Du coup j’ai jamais l’impression de passer une bonne nuit, et je traine toujours un peu de fatigue avec moi dont je n’arrive pas à me débarrasser. Et si je vais me coucher plus tôt pour récupérer un peu, soit je me réveille plus tôt, soit je mets des heures à m’endormir la nuit suivante.

Avec mon ancien travail (moitié bureau, moitié labo) c’était gérable, au chômage aussi mais depuis que j’ai attaqué mon nouveau boulot en technicien de maintenance, c’est pas la même et je galère à ne pas finir la semaine complètement vanné.

Rajoutez à ça le fait de devoir se coucher relativement tôt, de payer cher les extras (petite soirée geek sur le PC) en termes de sommeil et de manquer de temps pour moi.

C’est en discutant avec ma copine de ça, et en évacuant une par une les causes possibles de mon mauvais sommeil (écran d’ordi, matelas, alimentation, …) qu’elle me parle de sommeil polyphasique, et du fait qu’on peut récupérer plus en dormant moins. Comme font les skippers et tout et tout.

J’aime le concept, ça me rappelle un peu mon expérience Norvégienne (à lire plus loin pour ceux que ça intéresse). Je vois assez vite les bénéfices de tenter un truc comme ça. Elle me donne le lien vers PleinDeTrucs.fr, et le lendemain j’achète le livre polyphasique que je dévore (jusqu’au début du chapitre 3).

Je commence ensuite à regarder la compatibilité des différents rythmes avec mon boulot. C’est chaud mais ça passe (mes horaires ne sont pas négociables, et il y a de temps en temps des heures sup imprévues qui risquent de compromettre la sieste à midi). Mais sur une semaine sans trop de mauvaises surprises, c’est jouable.

Date de démarrage ? Demain ! (le 13 juillet) Avec le 14 Juillet et le weekend un jour après, c’est le moment rêvé pour démarrer sans qu’il n’y ai de trop grosses conséquences sur le boulot.

Pas d’autres opportunités de ce genre avant un bon moment sur le calendrier, je ne suis pas disposé à attendre jusque-là.

 

Petite anecdote Norvégienne

J’étais parti un peu à l’arrache avec ma voiture, ma tente, des provisions et des couvertures (mois d’octobre quand même).

Une envie de prendre le large et de faire un  peu le point sur ma vie. La première semaine a été excellente, 6 jours de route pour atteindre les îles Lofoten, les paysages excellents, les aurores boréales. Génial. Puis le froid est arrivé d’un coup, avec une humidité très élevée vraiment handicapante pour vivre dehors. Puis viennent les problèmes de voiture… bref après une certaine quantité d’incidents sur place, par une nuit où je ne trouve pas d’option de logement et où il neige à gros flocons, je décide de rentrer en France.

Cependant je suis à plus de 3000km de la maison, et ma voiture pour des problèmes mécaniques ne peut pas dépasser les 100km/h sur autoroute. Malgré ça j’ai la ferme intention de ne pas passer la semaine à tailler la route comme à l’aller. Me voilà donc parti pour une session de route intensive, ou j’expérimente sans le savoir un rythme polyphasique, un peu anarchique. Je me repose des que je sens les prémices de la somnolence s’installer (sécurité avant tout), en essayant de dormir par tranches d’un ou deux cycles de sommeil (1h30 ou 3h) complétées de mini siestes au besoin. J’ai réussi à rentrer en deux jours seulement, avec une moyenne de 18h/jour au volant. Et sans jamais me mettre dans des situations scabreuses d’endormissement au volant.

Le sommeil polyphasique c’est quand même puissant, même pratiqué n’importe comment. J’avais une certaine fierté à l’arrivée d’avoir tapé 3000km en solo en moins de 48h. Bon, j’ai quand même dormi 12h en arrivant. Mais c’était une expérience bien sympa.

 

Choix et mise en place du rythme

Mes horaires de travail :

8h-12h et 14h-18h en journée normale, 8h-16h en journée continue.

 

Mon choix de rythme :

Everyman 2S pour les journées normales, nuit de 2h30 à 7h, siestes de 20 min à 13h et 18h30

Biphasique longue pour la journée continue (en général pas plus d’une par semaine) nuit toujours de 2h30 à 7h pour garder la continuité et sieste de 16h30 à 18h.

J’ai écarté le coucher tôt type 22h-2h30 parce que ça me coupe de trop dans mes activités du soir, celles pour lesquelles j’essaie justement de me dégager du temps et j’aurais trop d’irrégularités dès qu’on organise un truc avec les amis, ce qui arrive assez fréquemment.

De plus, le lever de 7h m’envoie assez rapidement au boulot, et une fois la sieste de fin de journée faite, c’est comme si j’avais une deuxième journée complète pour moi (7 à 8h d’affilée !) C’est ce concept-là qui m’a plu.

J’espère que ce rythme sera tenable sur le (très) long terme, mais ça, c’est l’expérience qui le dira. Il est généralement recommandé de ne pas se coucher après 23h pour mieux récupérer donc me coucher à 2h du mat pour la « nuit » m’inquiète un  peu. Après, il est aussi recommandé de dormir 8h par jour donc tout est relatif…

 

Jour 1

Fin de journée :

Le lever à 6h55 a été un peu laborieux. Non pas que je sois resté au plumard, j’ai fait l’effort de me mettre debout aux premières notes du réveil, mais la sensation de la tête dans le gaz était bien là. 4h30 de sommeil c’est quand même peu quand on est habitué à dormir plus. Départ au boulot 40min plus tard, c’est un peu juste quand même. Je sais pas trop où j’ai trainé mais visiblement j’étais moins efficace que d’habitude.

La matinée s’est relativement bien passée, j’ai eu un coup de mou après la première intervention (vers 9h30) mais ça s’est arrangé et je n’ai pas eu de soucis à tenir jusqu’à midi. La sieste s’est bien passée, enfin je crois. J’ai plus eu l’impression d’avoir somnolé que réellement dormi mais ça m’a bien rechargé pour l’après-midi. Le manger du midi juste après la sieste m’a laissé un poids (un sandwich de boulangerie tout ce qu’il y a de plus normal). Peut-être voir à réduire la dose ? Ou en garder un morceau comme en-cas ? On verra ce que ça donne les autres jours.

Bien content d’avoir terminé la journée de boulot. Je suis rentré plus tard que prévu (19h), la sieste se faisait désirer ! Pareil que ce midi, je ne sais pas trop si c’est du vrai sommeil ou pas. Ça m’a moins remis d’aplomb ce coup-ci. J’ai re-eu un coup de barre vers 21h et j’ai un peu les yeux qui commencent à tirer depuis 23h. Bon pour le jour 1, c’est quand même pas catastrophique comme bilan. 2h15, Hop au lit. On verra ce que me réserve le livre de Damien pour le jour 2…

 

Jour 2

5h00 :

Beuah ! Ça pique les yeux !

Encore un lever express réussi. De ce côté-là ça se passe pas trop mal. Par contre j’ai les yeux qui piquent un peu quand même.

Ouverture du livre, lecture du chapitre sur le jour 2, wep je confirme ça risque d’être plus hardos aujourd’hui.

Heureusement que c’est férié, ça me fait un souci en moins. J’espère que le réveil de demain verra une amélioration, sinon le rendement au taf va pas être top ! Maintenant, j’ai déjà été dans des états de fatigue similaires, et j’ai au moins deux siestes à faire dans la journée. Ça va le faire !

16h50 :

La matinée n’a pas été si dure, toujours un peu les yeux qui tirent mais à part ça j’ai pas eu plus de soucis. La sieste de midi a été quand même la bienvenue et m’a remis la pêche. Toujours cette même sensation de flottement entre somnolence et sommeil, peut être que c’est normal après tout. Le seul point gênant c’est que je ne peux pas m’empêcher d’être attentif aux variations d’attention en essayant de m’endormir : la sensation de « plonger » de l’autre côté a tendance à me réveiller. Du coup ça ralentit pas mal le processus d’endormissement. On verra si ça s’arrange avec l’habitude.

Encore une heure trente avant la deuxième sieste, je sens qu’elle va faire du bien celle-là aussi.

Le lendemain :

La sieste aura fait du bien, mais encore une fois pas autant que celle du midi. Pas de problèmes particuliers pendant la soirée, c’est pas la grande forme mais c’est pas trop compliqué de rester à peu près éveillé devant un ordi…

 

Jour 3

19h00 :

Meuah, journée intéressante. Pas plus dur que le jour 2 mais pas plus simple. Notamment parce qu’aujourd’hui y’avait boulot.

Première remarque intéressante sur la nuit de sommeil, ce coup-ci je me suis réveillé une heure avant le réveil. Rendormi rapidement comme d’hab. Mais je me suis rendu compte seulement à ce moment-là que les deux premières nuit de 4h30 ont été faites d’une traite. Là avec un réveil spontané au milieu, ça veut dire qu’il commence à y avoir du changement.

Peut-être que je suis un peu moins fatigué que les autres jours, peut être que l’adaptation est en route. Un peu dommage quand même, j’espérais justement ne plus me réveiller en pleine nuit avec le polyphasique. Visiblement ça risque de ne pas marcher à tous les coups, mais bon si c’est qu’une seule fois sur toute la nuit, c’est quand même pas mal.

Difficile d’arriver jusqu’à la sieste de midi, une intervention de dernière minute qui aura trainé jusqu’à plus de 13h, avec la route pour rentrer c’était un peu dur. Mais j’ai pas eu plus de problème que ça à tenir la matinée, je suis pas plus réveillé avec le monophasique de toute façon.

Petit craquage cet après-midi, je me suis jeté sur des biscuits 1h environ avant la deuxième sieste. J’ai très vite senti la différence pour la deuxième sieste. L’estomac travaille, on le sent un peu et il est plus difficile d’atteindre le même état de relaxation. Le rythme cardiaque descend moins volontiers et il m’a été aussi plus difficile de me focaliser sur ma respiration. Bon, j’ai quand même fini par roupiller, le rituel du dodo commence à prendre racine, et c’est une très bonne chose.

Manger avant d’aller se coucher, je confirme donc les dires de Damien, c’est pas bien. Une erreur que je veillerai à ne pas reproduire.

Il m’a aussi été plus facile de me sortir des deux siestes d’aujourd’hui. Ça demande toujours un effort de se sortir illico du lit aux premières notes du réveil mais je suis opérationnel sensiblement plus vite que lors des deux premiers jours. Ce soir un peu de route pour aller voir ma copine et continuer l’adaptation pendant le weekend.

En bref, le travail est loin d’être terminé mais les changements commencent à pointer le bout du museau, et c’est très encourageant pour poursuivre le voyage !

 

Jour 4

1h30 du mat :

Pas des masses de changements à signaler pour ce quatrième jour. Toujours un réveil au milieu de la nuit de 4h30, je pense que c’est bien parti pour devenir la norme. Rester dynamique efficace globalement cette sensation, donc autant bouger.

La sieste de midi est toujours la plus réparatrice pour moi. J’ai toujours cette impression de somnolence mais au final, je m’endors de plus en plus vite (à l’œil je dirais 5 min maintenant) donc je fais bien 20 min de l’autre côté. C’est, je pense, le fait de commencer à rêver très rapidement qui donne cette sensation, d’autant que très souvent ces rêves ont une connexion assez directe avec ce qui s’est passé dans la matinée. Comme je suis généralement un pigeon qui gobe tout ce que mon cerveau imagine pendant les rêves, je fais pas la part des choses.

La sieste de l’après-midi s’améliore aussi, je récupère un peu mieux il me semble. Par contre pour la soirée, j’ai encore un coup de barre et une sensation de fatigue qui s’installe après minuit. En me relisant, je vois que c’était 23h au jour 1 donc il semble que là aussi il y ait du changement. Je vais voir comment ça évolue jusqu’à la fin de la deuxième semaine pour voir s’il y a des ajustements à faire.

 

Jour 5

9h40 :

Pour le moment ça ressemble à l’identique au jour 4, peut être un poil plus fatigué ce matin. Mais comme c’est dimanche et que j’ai un peu envie de lézarder, je suis pas en mouvement comme hier donc rien d’alarmant.

Ma copine ne me trouve pas fatigué physiquement (pas de grosses cernes qui apparaissent assez facilement chez moi) donc une probabilité de plus pour que ce rythme soit jouable.  Je vais peut-être rajouter une inter-sieste tout à l’heure, si le besoin continue de s’en fait sentir.

1h23 du mat :

Le besoin se fait de nouveau sentir, mais seulement maintenant… J’ai les yeux qui piquent pas mal depuis une heure. Encore trois quart d’heure à tenir, on se croirait au jour 2 tiens. J’aurais dû faire une sieste préventive dans la journée.  Je ne sais pas si la raison principale est le fait de se coucher à 2h du mat, ce qui fait un peu tard quand on a des années de coucher à 23h derrière soi, ou simplement le fait de ne pas avoir rajouté d’inter-sieste, peut être plus nécessaire que ce que je ressentais.

Quoi qu’il en soit le coup de fatigue de 23h/minuit est toujours là. Mais décaler le tout de deux heures est difficilement envisageable de toute façon. Levé à 4h30, ça ferait une sieste de 6h30 à 7h, (pas sûr de pouvoir dormir facilement avec si peu d’écart entre les deux périodes de repos) puis une période de 11h non-stop après la sieste de midi. Je sais pas si c’est bien mieux…

L’adaptation est pas encore finie on dirait. Retour au boulot demain, pour le coup la vraie semaine de test va commencer.

 

Jour 6

7h15 :

L’endormissement a été à peu près instantané (c’est une première), même pas eu le temps de commencer le rituel que j’étais déjà de l’autre côté. Ensuite, le réveil a été plus difficile et même en brassant j’ai du mal à émerger.

Une chose de sûre, je vais avancer l’heure de coucher de 15 ou 30 minutes, ça ne peut que faire du bien, ensuite, comme je me suis encore réveillé une fois et qu’il faisait relativement jour, la nuit prochaine je vais regarder l’heure exacte de ce réveil. Ma théorie étant que si je me réveille après deux cycles complets de sommeil, ce qui est fort probable, en notant l’heure exacte du réveil je devrais pouvoir en déduire la durée exacte d’un cycle chez moi. Et ensuite d’ajuster la longueur de la phase de repos principale sur trois vrais cycles et non 4h30 forfaitaires.

J’avais lu il y a quelques temps qu’un cycle peut faire entre 90 et 100 minutes en fonction de la personne [nb : C’est la durée d’un cycle ultradien standard, le temps pour faire une phase complète de sommeil paradoxal quand on suit un rythme monophasique].

Si, comme je commence à le soupçonner, le mien est dans la limite haute, il me faudrait en réalité une nuit de 5h. Il me semble aussi avoir lu qu’un cycle long pouvait être interrompu à deux moments : soit après environ 30 minutes, ou soit à sa fin, après 1h30 donc. Si le cycle est interrompu par exemple après une heure, on n’en tire pas les bénéfices qu’on devrait, et c’est pourquoi d’ailleurs on retrouve les même classifications de sieste partout : 20/30min ou 1h30 direct [nb : Bonne observation !].

Si le troisième cycle de la nuit de repos est coupé d’une demi-heure, ça pourrait expliquer pourquoi je galère autant à me lever après cette phase de repos.

12h15 :

Matinée très dure à suivre, avec quelques coups de tête qui tourne jusqu’à 9h (en passant de la position accroupie à debout). Il y a clairement un truc qui cloche. Je reste sur mon idée de ce matin, mais je vais changer le mode opératoire.

Je vais partir du principe que mes cycles sont plus long que la moyenne, et je vais rallonger la durée de la nuit à 5h, soit 3 fois 100 minutes, avec un réveil de sécurité après 5h10 pour ne pas (trop) overshooter.

Vu le passif, je m’attends à un réveil spontané après le cycle 2 et un autre après le cycle 3. Normalement je devrais pouvoir me lever avec moins de difficulté après ce troisième cycle. La chose qui m’a fait tiquer, c’est que c’est systématiquement le réveil qui me sort du sommeil après 4h30, la tête dans le gaz. Je ne me suis encore jamais réveillé spontanément comme au milieu de la nuit. Ca ressemble de plus en plus à un cycle interrompu prématurément.

Maintenant que ça c’est dit, sieste !

20h45 :

Et bim, sursommeil ! Pas de ma faute, mon portable a décidé de faire un freeze écran noir au lieu de lancer le réveil. La sieste aura duré pile une heure, avec un réveil naturel. C’était très juste pour ne pas arriver à la bourre pour le boulot. Encore eu quelques fois la tête qui tourne cet après-midi, et du mal à me concentrer. La deuxième sieste (15-20min ce coup-ci)  a été encore moins bonne que d’habitude, pas vraiment une sensation de fatigue au réveil mais plutôt celle d’être un peu dans du coton. Depuis une heure que je suis debout, ça ne s’estompe pas vraiment.

 

Jour 7

20h13 :

Ce jour aura failli être celui du bilan final. Demain le sera peut-être, ou peut-être pas. On verra.

[nb : La description de ce 7ème jour en Everyman 2S ressemble beaucoup au jour 3 d’une adaptation Überman]

Alors que s’est-il passé ? D’une part je suis toujours strictement mon rythme. Pas d’oversleep à déclarer. Pour la fin de soirée d’hier, le coup de pompe de 23h a été encore plus marqué que d’habitude, et tenir jusqu’à une heure du matin ça tenait presque du masochisme. Au réveil ce matin, la sensation cotonneuse d’hier était encore là. En fait je dirais même que les effets à ce stade sont identiques à ceux de l’alcool, quand on doit être à 1 gramme ou quelque chose comme ça (qu’on soit clair, ça fait des semaines que je n’ai pas touché à un truc alcoolisé).

Parmi les effets notoires :

– Légère perte d’équilibre, mauvaise perception spatiale, je me suis tapé plusieurs fois les bras dans les portes à la maison

– Perte de sensation au niveau de la peau, eu réveil je pouvais me pincer le bras sans douleur (c’est pas l’anesthésie non plus mais c’est quand même net)

– Difficulté pour focaliser ses yeux pendant une durée prolongée, photosensibilité accrue, halo autour des sources de lumières (phares des voitures etc… même en plein jour)

– Temps de réaction diminué, parfois des difficultés à articuler en parlant aux gens.

Bref j’ai été bourré une bonne partie de la journée, même si c’est indétectable à l’alcootest. Ce qui devient dangereux car j’ai de la route à faire plusieurs fois par jour pour le boulot et je ne peux pas m’y soustraire.

Pour le reste, la sieste de midi sur laquelle je comptais pas mal n’a été qu’une vague somnolence tout sauf réparatrice, celle du soir par contre c’était bien mieux. Pour midi au final j’ai un peu triché, je me suis fait une tasse de café pas fort (1/3 de cuillère de café soluble) mais ça m’a bien aidé à tenir l’après-midi. Et sans impact sur la deuxième sieste du coup. J’ai un avantage, c’est de bien savoir quel effet a la caféine sur mon organisme, il me faut une heure pour que ça commence à faire effet, et ça agit pendant trois heures avant de retomber d’un coup. Donc je m’attendais bien à ce qu’il n’y ai pas de soucis avec la deuxième sieste. Mais je pense que je n’ai jamais été à ce point en manque de sommeil de ma vie.

J’ai profité de mes moments de dispo entre les siestes et le boulot pour me renseigner un peu plus sur le sommeil polyphasique, creuser un peu plus que ce qui est dans le bouquin et lire d’autres témoignages, notamment sur les sites anglophones.

Ce qui en ressort c’est que d’une part le rythme d’adaptation à un everyman lorsqu’on démarre de rien dans le sommeil polyphasique est bien plus long que pour un rythme extrême comme l’Uberman. Dans la plupart des cas, la sensation d’épuisement peut s’étaler facilement sur deux à trois semaines, et l’adaptation complète peut durer plusieurs mois. C’est dommage que Damien n’ait pas approfondi ce thème et que le livre présente l’adaptation en 8 jours de l’Uberman comme la norme, alors que dans le cas d’Everyman 2S ce n’est pas comme ça que ça se passe [nb : Ça y est, j’ai ajouté ces précisions dans le livre !].

A mon avis de non-scientifique pas très éclairé, je pense que la force d’Uberman c’est de plonger en peu de temps dans les abysses de la dette de sommeil pour que le corps s’adapte rapidement en conséquence. Pour les rythmes moins contraignants, d’une part on met plus de temps à atteindre le même état d’épuisement (jour 7 pour moi au lieu du jour 2/3), mais que en plus comme on fait profiter à notre corps d’une période plus longue de repos (4h30 ici, presque une fausse nuit), je pense qu’il doit aussi retarder le mécanisme qui déclenche les changements de rythme dans le sommeil.

Du coup gros doute pour cette semaine, la raison voudrait que j’arrête là. J’ai pas encore pris de décision. J’ai envie de pousser l’expérience plus loin, parce que je sais que ce rythme sera tenable sur le long terme une fois l’adaptation terminée, mais je n’ai pas envie de continuer de « rouler bourré ».

Mon plan B est de repartir sur un biphasique sieste courte, car hormis aujourd’hui c’est la sieste de midi qui fonctionne le mieux pour moi.

J’ai quand même réussi à déterminer la longueur exacte de mes cycles cette nuit : une moyenne de 1h35 pour les deux premiers, et 1h40 pour le deuxième. Ce qui me fait donc un total de 4h50 brutes de sommeil nécessaire pour une nuit d’everyman 2S, plus 5 minutes de rab pour l’inévitable réveil entre les cycles 2 et 3. Soit 4h55. Si je continue dans l’expérience, j’espère que ces 25min supplémentaires de sommeil feront la différence. D’autant plus que je me réveille naturellement en fin de cycle 3, donc le réveil ne sera là que pour la sécurité.

J’avance aussi l’heure de coucher à 1h du mat. La période minuit-2h étant la plus raide à supporter, autant la raccourcir d’une heure. Ça me fait lever à 6h du mat, c’est encore correct. J’aurais bien voulu pouvoir l’avancer à minuit mais d’une ça commence à empiéter sur mes soirées, et de deux ça me fait lever à 5h et pas sûr que 5h-13h sans sieste soit une bonne idée. 6h-13h sera déjà assez dur comme ça.

Pour le plan B, ça passerai donc à 6h30 de sommeil pour 4 cycles (en admettant que le cycle 4 soit identique au 3, ce qui risque de ne pas être le cas mais bon, faut bien commencer quelque part). Avec la sieste de midi, on arrive à 6h50 de sommeil total. A peu près ce que je dors en monophasique, donc pour le coup je risque de ne pas avoir de période d’adaptation du tout. Coucher vers minuit – minuit 30 pour le lever à 7h au plus tard. Je ne gagne qu’une heure par jour par rapport aux 8h de référence, mais ça reste un gain. Et c’est toujours mieux que de se forcer à un 22h30-6h30 monophasique qui de toute façon ne fonctionne pas pour moi.

Voilà pour ce jour 7. Ça fait un beau pavé, mais y’avait des choses à dire.

 

Jour 8

6h30 :

L’expérience continue.

C’est peut-être pas la décision la plus sage, mais j’ai plusieurs raisons à ça. La première étant qu’au point où j’en suis, une nuit de 6h30 risque très probablement de ne pas suffire à éponger la dette de sommeil, même sur deux jours consécutifs.Ensuite, j’ai eu la première perturbation dans les siestes (mal dormi à midi mais bien le soir) donc peut être que les changements profonds commencent à pointer le bout de leur nez.

De plus la longueur de mes nuits étant de plus revue légèrement à la hausse, il y a des chances pour que ça s’arrange plus vite de manière naturelle.

Puis la béquille caféine est une solution visiblement valable pour aider à surmonter les phases d’éveil laborieuses, sans impact sur les siestes si je fais gaffe à l’heure de la prise du kawa. En parlant de boire, je n’ai remarqué que hier que je buvais très peu depuis le jour 1. Je suis passé de 1.5/2l jour à probablement moins d’un litre. La diminution de la sensation de faim s’est accompagnée de la diminution de la soif, car je bois majoritairement pendant les repas. Très mauvais donc et depuis une semaine ça a forcément une mauvaise influence sur l’organisme.

Et pour finir, j’ai été assez surpris de tenir sans trop de difficultés jusqu’à 1h du matin, rien à voir avec la torture de la soirée précédente.

Du coup on repart dans le journal de bord, et avec une bonne nouvelle : ça va mieux ce matin !

Réveil laborieux (pas pour sortir du lit mais pour se mettre les idées en place) et peut être un poil prématuré : j’avais prévu 5h au total (endormissement+sommeil+réveil éventuel en milieu de nuit), c’était peut-être un léger poil trop court parce que je ne me suis pas réveillé naturellement à la fin du cycle 3 comme je l’espérais, alors que à la fin du cycle 2, oui. Du coup on va rallonger à 5h10 pour la nuit prochaine et voir ce que ça donne. La sensation d’ivresse est partie ce matin. Je ne me prends pas les murs dans la maison, plus de sensation cotonneuse dans les bras. Et ça c’est une bonne nouvelle. On va continuer à surveiller l’hydratation, j’ai dû boire 2.5l dans la journée d’hier, et vu les chaleurs qu’on recommence à se taper depuis ce weekend, 2l serait un minimum syndical.

Du positif ce matin donc, on va voir au boulot (avec un demi-café) ce que ça donne, mais je reprends confiance.

Le lendemain matin :

Journée à peu près OK, mais c’est forcément biaisé avec le café. Il faut toujours faire des efforts d’attention et les siestes sont toujours les bienvenues, mais c’était loin d’être aussi lamentable que hier.

La sieste de midi OK, mais pour la sieste du soir j’ai pas vraiment dormi. Point moins bien, j’avais une obligation hier soir (avec de la route à faire) donc re-café vers 19h pour être sûr de tenir. Je suis rentré à la maison à 22h, rien de particulier à signaler pour la route de retour.

 

Jour 9

7h00 :

Nuit passable, horaires prévus 1h-6h10 : rien à dire sur les deux premiers cycles (tout fait d’un bloc) mais le troisième cycle a été entrecoupé à plusieurs reprises, avec un réveil toutes les 30-40 minutes. Il a fait très chaud cette nuit, plus les mini café d’hier, ça a pas du aider (surtout celui de 19h). Grosse galère à émerger ce matin, ça a failli tourner à l’oversleep, mais avec le réveil hors de portée ça c’est bien passé.

20h00 :

J’ai continué à tourner avec des mini cafés pour la journée, ça a bien aidé à supporter le boulot. Chose intéressante, ce coup-ci les deux siestes se sont bien passées, avec une vraie sensation de mieux au réveil.

La soirée s’annonce pas trop mal, on dirait que je commence enfin à récupérer correctement.

 

Jour 10

22h00 :

Bilan de la journée plutôt positif, mais avec un point qui m’ennuie quand même pas mal. J’ai pas mal réfléchi, et je pense que je vais arrêter là pour l’expérience.

Pour ce qui est des phases de sommeil, la nuit a été identique à celle du jour 9, à savoir 3h d’une traite mais de multiples réveils par la suite. J’ai l’impression que même sur des phases de sommeil assez courtes, mes problèmes à rester endormi me poursuivent. Pour les deux siestes, là encore c’est comme le jour 9, bien dormi 20 bonnes minutes (avec la bave sur l’oreiller et tout), pas de soucis à se lever et une sensation d’être en forme au sortir du lit, même si ça ne dure pas vraiment plus de 2-3h avant de recommencer à bailler.

Mais globalement, on est bien dans la poursuite du jour 9, l’adaptation commence (enfin) à se faire sentir, et je sens que je récupère doucement de la fatigue accumulée.

Alors pourquoi arrêter ?

En fait je n’arrête pas vraiment, je vais partir dorénavant sur un biphasique sieste courte. Celui-là je sais qu’il sera facile à tenir puisque je dormais déjà rarement plus de 7h avant, et sans sieste dans la journée. Nuit principale à 6h30 de sommeil pour avoir 4 cycles complets, et une sieste de 20min à midi.

Si je compare les deux rythmes, je n’y perds pas tant que ça. Coucher à minuit au lieu de 1h, c’est un peu dommage mais au moins je suis toujours largement gagnant par rapport au coucher de 22h30 de mon ex-rythme monophasique. Au lever, 6h30 au lieu de 6h, là encore 30min de perdues, que je n’exploitais pas vraiment (glandouille sur internet en général).

Par contre j’économise la sieste du soir qui commençait à devenir une contrainte pour les jours assez nombreux cette semaine ou je ne suis pas à la maison avant 19h. Pas de temps pour faire des courses d’appoint avant la fermeture des magasins, fatigue assez prononcée en fin d’après-midi… et puis je n’avais pas souvent l’envie d’aller me coucher à ce moment-là, j’aurais bien fait autre chose de cette demi-heure, surtout que généralement la qualité du sommeil n’y était pas fantastique et qu’elle demandait pas mal d’effort pour se concentrer sur le rituel à dodo.

 

Jour 11

Pas de réveil ce matin, j’ai dormi presque 7h, et franchement ça fait du bien ! Alors oui je sais, 7h c’est pas beaucoup pour certains mais comme ça a été 7h avec très peu de réveils et pas mal de rêves assez marquant, c’est déjà une bonne nuit comme j’en ai peu vu ces dernières années. Sieste de midi easy et réparatrice, pas de soucis à tenir le reste de la journée. C’est le weekend, glande prévue.

 

Jour 12

Bien, encore une bonne nuit de sommeil, même si couché un peu tard (1h), lever à 7h30 sans réveil. Je pense que c’est la formule « naturelle » pour moi. Même si il faudra avancer la nuit d’une heure, au moins ça ne me demande pas d’efforts particuliers et je garde une flexibilité sur les horaires pour la sieste de midi (quitte à la faire sauter au besoin, même si on va éviter tant que c’est possible).

Je pense que le journal du coup va s’arrêter ici, pas vraiment besoin de documenter un rythme « connu » et déjà usité depuis longtemps dans d’autres pays.

 

Le mot de la fin

Même si ça a été quand même la lutte, je suis bien content d’avoir tenté le coup.

Certes j’ai arrêté avant de pouvoir réellement commencer à en profiter, mais c’était déjà assez clair pour moi que vis à vis du boulot et de mes horaires un peu trop aléatoires, les bénéfices de temps dégagé ne compensaient pas les contraintes imposées par le rythme.

J’en ressors toutefois avec pas mal de connaissances sur le sommeil en général, mais surtout sur mes propres besoins en sommeil, la longueur de mes cycles, les phases ou je peux facilement faire une bonne sieste et les phases ou ça risque de ne rien apporter, et j’en ressors aussi avec ce fameux rituel d’endormissement, qui est devenu d’une efficacité assez redoutable en moins de deux semaines et qui va continuer à bien me servir pour les années à venir. Tourner en rond pendant des heures sous la couette, je connais aussi.

 

Les conseils

Si comme moi vous vous lancez dans un rythme everyman à partir de rien voici les quelques conseils que je vous donnerai personnellement :

  • Boire beaucoup ! Avec la perte d’appétit et la focalisation sur la fatigue qui s’installe, la sensation de soif ne se faisait pas, ou peu, sentir. Et ne pas boire est un gros tort parce qu’au final je crois avoir eu des besoins en eau plus importants qu’avant. Ne négligez pas cet aspect, sinon ça vous plombera encore plus les journées.
  • Prévoir une semaine de vacances pour démarrer le programme. Basculer d’un überman à un everyman c’est semble-t-il facile, commencer un everyman à partir de rien c’est une autre paire de manche et beaucoup de témoignages le mentionnent. La fatigue très intense s’étale sur plusieurs jours et continuer avec le boulot par-dessus c’est carrément l’enfer. Organisez-vous en conséquence et attaquez quand c’est le moment. Par exemple si vous ne bossez pas le weekend, commencez votre jour 1 le vendredi, ce qui vous laissera 10 jours d’adaptation avant de reprendre le boulot. C’est globalement ce qu’il m’a fallu pour commencer à récupérer réellement.
  • Bannir la voiture à partir du jour 5 [nb : Et je recommande à partir du jour 3 en Überman, au moins pendant 1 semaine]. Vous risquez de toucher le fond, et si vous tombez dans des états de fatigue comme les miens, conduire devient réellement dangereux car les réflexes et l’attention sont juste anesthésiés. Prenez le bus, marchez ou remplissez le frigo pour une semaine, mais débrouillez-vous pour ne pas avoir à toucher à votre véhicule, je dirais du jour 4 jusqu’au jour 9 pour rester sécuritaire.
  • Éviter de caler la nuit de sommeil à des heures trop avancées. Alors ça c’est plus un conseil d’ordre général mais d’après mes lectures, quand on suit un monophasique classique, passé minuit/1h la qualité du sommeil semble se dégrader de manière notable. Attaquer direct à 2h du mat c’est un peu excessif, d’ailleurs j’ai avancé mon heure de coucher à cause de ça. Vous récupérerez certainement mieux et une fois que le rythme commencera réellement à se mettre en place, il sera toujours temps de modifier progressivement vos horaires au besoin. Si dans les exemples de rythme Damien propose des couchers entre 22 et 23h pour les everyman, c’est peut-être pas innocent…[nb : En effet, c’est des horaires basés sur les rythmes naturels circadiens ;)]

Là-dessus il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bon courage !

Et voilà pour l’expérience de sommeil polyphasique d’Arnaud.

Tu peux aussi retrouver l’expérience de Thomas (Everyman 3S).

Et la mienne (Überman – avec quelques vidéos).

Et si tu veux découvrir comment mettre en place ton propre rythme de sommeil polyphasique, tu peux voir ça ici : Mettre en place ton rythme de sommeil polyphasique (avec une vidéo aussi !).

 

 

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Voir :Tous les articlesLe dernier article :
Ryan Merabet, Selma Païva, Théophile Eliet, Kalagan, Damien Fauché, André Dubois, Greg Lagrange, Tony et Haydée sur pleindetrucs.fr

Qui suivre sur le web francophone pour créer un business en ligne (et leurs conseils)

Note : La semaine dernière, j’interviewais Ev Bogue (un gros blogueur américain dont je suis fan) qui évoquait la difficulté de gagner sa vie online.

Suite à notre conversation, j’ai décidé d’investiguer sur les personnes qui gagnent bien leur vie sur le net en francophonie pour voir comment elles s’y prennent.

En ce moment, tout le monde parle de gagner de l’argent sur internet, être indépendant, ce genre de choses.

Résultat, des tas de données dans tous les sens.

Alors si tu sais pas qui écouter dans ce tintamarre, je t’ai fait une petit sélection de celles et ceux qui se démarquent sur le net francophone, histoire que tu voies un peu la philosophie de chacun et voir ce qui te convient le mieux. J’ai interviewé des voyageurs, des marketeurs, des consultants, des coach, etc… qui gagnent leur vie sur internet.

Pour que tu te fasses ton avis, j’ai posé la même question à tout le monde :

Si tu devais créer un business de zéro, avec 500€ et en une semaine, tu ferais quoi ?

Bon évidemment, on peut pas vraiment créer un business de zéro en une semaine (au cas où il y ait des bisounours parmi vous), l’idée, c’était plutôt de mettre une contrainte temps et argent pour qu’ils mettent en avant leurs priorités et leur vision des choses.

Pour chacun(e), j’ai aussi mis des liens vers 3 articles à eux que je trouve vraiment bien. C’est une mine d’or. Sans déconner. C’est pas des articles qui se lisent une fois à la va-vite, c’est du méga-lourd à lire et à relire !

Voilà les personnes à suivre sur le net pour devenir indépendant et leur réponse à la question :

Greg Lagrange – Lifestylers

Greg Lagrange Lifestylers sur pleindetrucs.fr« – Le premier jour, je chercherais quel est le problème le plus pénible, frustrant, urgent qui concerne une majorité de personnes sur la thématique sur laquelle je compte me lancer. Je chercherais un moyen efficace, plus rapide, si possible jamais vu ailleurs, qui permet de résoudre ce problème (et, idéalement, sans les choses que les gens ne veulent pas faire pour le résoudre)

– Le second jour, j’enregistrerais une formation sur le sujet, et je rédigerais un argumentaire de vente qui enseigne des choses aux gens, de façon à ce qu’ils retirent déjà de la valeur, avant même de voir l’offre, et qui casserait toutes les objections qui constituent les freins à l’achat les plus répandus.

– Ensuite, je créerais une série de vidéos gratuites qui apportent toutes énormément de valeur, de conseils en rapport avec ce problème et qui proposent toutes de cliquer pour aller voir le contenu de vente

– Puis, je ferais de la publicité sur Facebook pour montrer ces vidéos aux personnes les plus à même d’avoir ce problème avec mes 500 euros (sans oublier de retargeter les gens ayant cliqué sur mon mini site pour leur montrer les prochaines vidéos)

– J’encaisserais les ventes et ré-investirais mes gains dans plus de publicité

– Le plus rapidement possible, je ferais un sondage demandant à mes clients les plus gros problèmes qu’ils ont sur cette thématique, et créerais un second produit à leur proposer qui y réponde. »

3 articles super intéressants chez Greg :

Pour ceux qui veulent vendre facilement : cet exercice fait peur, mais ils change tout
Comment créer des titres qui cliquent et qui claquent, en quelques secondes
Le modèle le plus rapide de gagner sa vie sur le web (et pourquoi les marketeurs vous mentent)

Ryan – Le sac à dos

Lesacados« Déjà j’utiliserai 300 euros pour booker un vol pour Bali. Un lieu magnifique ou des tas d’expats et nomades digitaux vivent. C’est important d’être entouré de personnes dans le même état d’esprit.

Ensuite pour le business en lui-même, j’utiliserai mes compétences pour créer un produit en rapport avec quelque chose qui me passionne énormément et qui pourrait aider les autres.
Le format dépendrait de mes compétences : Une application mobile, un ebook, une formation.
En même temps je commencerai à créer une communauté autour pour promouvoir par la suite le produit.

Le plus important c’est de garder un certain équilibre (pour éviter de tomber dans un burn out), et l’environnement que propose Bali le permet totalement 🙂 »

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Voyager Ultra léger
Ne plus payer de frais bancaires en voyage

Théophile Eliet – Blog Influent

Théophile Eliet bloginfluent sur pleindetrucs.fr

« Je créerais des vidéos contentant des mots clefs ultra ciblés et j’utiliserais les 500 euros en déléguant à un monteur vidéo qui améliorerais la valeur perçue d’une formation payante que je lancerais une fois que j’aurais mes 100 premiers emails collectés. »

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Créer un blog qui rapporte
Référencement WordPress
Email marketing

André Dubois – Traficmania

André Dubois traficmania sur pleindetrucs.fr« 1) Étudier LONGTEMPS ma thématique pour être certain qu’elle est porteuse. Un mauvais choix de thématique est la cause n°1 d’échec de monétisation

2) Écrire un excellent Lead magnet

3) Installer un bon thème premium (150 euros) + Thrive leads (100 euros)

4) Faire des articles invités uniquement pour avoir des inscrits avant de publier mes premiers posts. »

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Haydée et Tony – Travelplugin

Haydée et Tony travelplugin sur pleindetrucs.fr Haydée : « Je garderai mes 500€ et ne dépenserai rien au départ.

Je ferai un bilan de mes compétences, points forts et centres d’intérêt. Je choisirai une idée de business en relation avec une de mes meilleures compétences, je déterminerai une niche dont je définirai les besoins pour formuler mon offre accompagnée de ses bénéfices.

Puis je m’adresserai au marché cible pour leur poser des questions en rapport avec mon idée. Ainsi, je déterminerai le besoin réel pour réadapter mon offre. Voilà ce que je ferai la première semaine. »

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Kalagan – Kalagan.fr

Kalagan sur pleindetrucs.fr

« Voici un conseil que je répète souvent à mes clients, aux lecteurs de mon blog et à toutes les personnes qui débutent sur le Web et qui veulent suivre le pas des grands blogueurs à succès.

Ayez un modèle économique solide, avec plusieurs activités distinctes.

 
Pour que vous compreniez bien le concept, je vais essayer de prendre un exemple simple. C’est d’ailleurs une idée que j’avais eu il y a quelques années.
Vous êtes un spécialiste du développement d’application mobile et vous avez une idée géniale : vous voulez développer une application mobile qui permet aux utilisateurs de repérer les bars les plus proches de leur position, avec une terrasse ensoleillée, en fonction de l’heure, de la météo… Avouez que l’idée est chouette ! Je l’ai d’ailleurs eu en terrasse d’un bar de Lille 🙂 Vous savez que cela va vous demander beaucoup de travail et que vous n’êtes pas certains d’en vivre. Ne vous y mettez pas à 100% de votre temps ! En tout cas pas pendant une trop longue période. Vous pourriez très bien avec 2 activités distinctes : celle de votre application mobile « Sunbar », mais également une activité qui consiste à maintenir des applications mobiles pour quelques clients (payée à l’heure).

– Si votre projet Sunbar décolle, vous pouvez diminuer votre activité avec vos clients, devenir manager et déléguer le travail, ou tout simplement augmenter vos tarifs et travailler avec moins de clients.

– Si votre projet Sunbar ne décolle pas, vous avez toujours 50% de votre temps qui est rémunéré avec vos clients. Vous pouvez également vous lancer sur d’autres projets. En plus, cela vous permet de vous créér des contacts, de l’expérience, une réputation…

Le fait d’avoir au moins 2 sources de revenus distinctes et indépendantes m’a aidé personnellement à me relever 2-3 fois de situation financière difficile. Aujourd’hui, j’ai plusieurs projets qui m’apportent des revenus « semi-automatiques », et je continue également à équilibrer mon activité en travaillant avec mes clients.

Si vous êtes débutant et que vous avez une ou plusieurs compétences que vous pouvez vendre à vos clients, ce modèle vous permet d’avoir une entreprise plus solide, dès les premiers mois. »

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Selma Païva – selmapaiva.com

Selma Païva sur pleindetrucs.fr« Au début, je ne dépenserai rien. Je passerai plusieurs jours uniquement à faire des recherches pour repérer des personnes avec qui j’aurais envie de travailler.

Je les étudierai à fond, pour bien comprendre qui elles sont, comment ça se passe pour elles, ce qui leur fait envie, ce qui leur pose problème. Ensuite, je rentrerai en contact avec elles sur leurs réseaux sociaux, leurs blogs, voir si effectivement j’ai bien ciblé et si le courant passe bien.

A partir de là, j’écrirai 3 à 5 articles correspondant à des sujets qui les intéressent, et en apportant une autre manière de voir les choses. Vu qu’on est déjà en contact sur les réseaux, je leur proposerai de lire les articles, et je leur demanderai un RV pour mieux les connaître : en échange de leurs réponses à mes questions, j’identifierai les points sur lesquelles elles ont besoin d’aide en priorité, on validerait ensemble, et je les aiderai gratuitement.

Ce n’est pas de la fiction, c’est comme ça que j’ai commencé !

Je me rends compte que ça implique de dépenser une centaine d’euros pour un nom de domaine et un hébergement, pour le thème du blog, ça peut varier de quelques dizaines d’euros à moins d’une centaine. Si c’était à refaire en revanche, je demanderai à quelqu’un sur Fiverr de m’installer tout ça plutôt que de transpirer toute seule sur la technologie. On est à moins de 200 euros dépensés environ. Certains RV peuvent avoir lieu autour d’un café, donc bien sûr j’offrirai le café ! Pour skype, c’est gratuit. Un fournisseur de services mails pro, ça coûte environ une vingtaine d’euros par moi tant qu’on a encore une petite liste.

Ensuite, les premiers clients payants seront sûrement une partie des premiers clients gratuits (ça c’est passé comme ça pour moi). Je demanderais aussi à ces premiers clients s’ils ont des personnes de leur entourage à me recommander, et de m’aider à partager mes nouvelles publications. A partir du travail fait avec ces personnes là, j’aurais d’autres idées d’articles, que je publierais chez moi et ailleurs. Comme j’ai un tempérament d’ermite, je suis restée dans ma caverne virtuelle très longtemps, je ferais différemment si c’était à refaire ! J’irais d’avantage vers les autres, c’est ce que je fais maintenant, et que je devrais faire encore davantage d’ailleurs !

Une fois que j’ai à mon actif une dizaine d’expériences acquises sur le terrain, donc, je les mets en avant sur mon site pour vendre mon travail directement, et le proposer à mes nouveaux abonnés.

Ensuite, je m’arme de courage pour affronter le Power Editor de FB et la constitution d’une audience, et je mets un budget d’environ 100-150 dans FB Ad pour offrir un super contenu (à télécharger, ou un webinaire) et avoir de nouveaux abonnés pour mon blog, vu que je peux les contacter par mail. Une fois que j’ai le sentiment de bien maîtriser le sujet,et que mon audience grandit je prépare une 1ère version d’un produit numérique, probablement le même travail que fait précédemment en individuel, mais cette fois en petit groupe pour commencer à générer plus de revenu, en y passant moins de temps. »

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Pourquoi tes clients te mentent (et comment résoudre le problème)
Comment rédiger ta page à propos
Comment lire dans les pensées de tes clients

Et enfin, voilà ma propre réponse à la question :

Damien Fauché – PleinDeTrucs.fr

Damien Fauché sur pleindetrucs.fr

« Jour 1 : Je choisirais une thématique qui me plaît et dans laquelle il y a du monde. Je passerai ma journée sur le web à voir les questions que les gens se posent sur le sujet, leurs difficultés, leurs attentes. Idéalement, je ferai quelques Skypes avec les personnes concernées pour cerner leur contexte. Avec 350€, je réserverais une semaine dans un endroit cool avec AirBnB.

Jour 2 : Je créerai une solution au problème le plus fortement exprimé. Par exemple, je commencerais à tourner une formation vidéo, ou je préparerais une séance de coaching avec une structure qui résous ce problème.

Jour 3 : Je donnerai de la visibilité à cette « solution ». Créer un site sous WordPress (disons 50€ l’année). Préparer un article pour le proposer à un blog qui a de la visibilité. J’en parlerais à mon entourage étendu.

Jour 4 : J’irai à la plage, à la rivière ou à la montagne avec des amis selon le coin du monde où je me trouve (j’aime pas trop travailler plus de 3 jours consécutifs !). Disons que je ferais du canyoning ou une activité du genre (100€).

Jour 5 : J’entrerais en contact avec les personnes qui ont montré de l’intérêt pour ma solution. Je leur proposerai un Skype et je les aiderais au max gratuitement tout en étant attentif à leur feedback.

Jour 6 : J’améliorerais mon offre en fonction des feedbacks.

Jour 7 : Je vendrais ma « solution » probablement sous forme de coaching le temps que ma formation vidéo soit prête. Et bim, j’aurais une base business tout neuf !»

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