^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

#BN7. Comment être heureux

L’essentiel de nos actions est guidé par la recherche du bonheur.

Cependant, en pratique, les actions entreprises (y compris l’inaction) n’apportent pas forcément de satisfaction.

Les médias véhiculent des idées comme quoi le bonheur se mesurerait à la quantité de choses qu’un individu peut acheter ou à la profondeur de ses sentiments.

On court après l’argent.

On court après l’amour.

On court après le bonheur.

On n’arrive pas souvent à destination…

Pourtant, il existe des tas d’études et de traités philosophiques sur le sujet, de Spinoza à Daniel Gilbert qui permettent un peu plus de s’y retrouver.

Mais peu de gens les lisent, ils préfèrent se persuader qu’ils sont déjà dans la bonne direction.

Et ils continuent de courir.

Sans lever la tête.

Encore.

Et encore.

Sans résultats.

L’objectif de cet article, c’est de te suggérer un chemin pour être heureux(se).

Tu n’es pas obligé de le suivre.

C’est celui que j’ai emprunté et que je continue de parcourir.

Il fonctionne pour moi.

 

L’impact sur le monde

Le premier élément pour être heureux, c’est de sentir que tu as un impact sur ton environnement.

Depuis que l’on est bébé, on s’amuse à renverser sa compote sur la table ou mettre un coup de pied dans une pile de cubes pour modifier l’univers dans lequel on évolue. « Regarde maman ! C’est moi qui ai fait ça ! »

Pouvoir interagir avec le monde et avec les autres, c’est l’un des piliers pour s’épanouir.

Pour être heureux(se), il te faut donc avoir un impact sur le monde.

Les gens qui n’ont pas d’impact autour d’eux ont tendance à déprimer. Imagine que personne ne te porte d’attention où que tu ailles, tous les jours…

 

Le contrôle

La seconde étape vers le bonheur, c’est de contrôler l’impact que tu as sur le monde.

Tu peux très bien avoir un impact considérable, si ce n’est pas celui que tu souhaites avoir, ça ne va pas t’apporter beaucoup de bonheur. Haha, regardez, c’est le gros lard !

Contrôler ton impact sur ton environnement, ça te procure de la confiance en toi, ça te permet aussi de t’épanouir.

 

Les objectifs

Les objectifs n’ont qu’un seul intérêt : déterminer le champ d’application de ton contrôle.

Peu importe tes objectifs, pour être heureux, il te faut t’en approcher.

Cependant, tu ne peux pas pour autant déterminer tes objectifs aléatoirement.

Tes objectifs doivent être des choses qui te parlent réellement, du genre « je pense que je serais heureux si je gagnais mieux ma vie » ou « je pense que je serais heureux si je rencontrais mon âme-sœur ».

En vrai, ces objectifs (ou n’importe quels autres) ne t’apporteront probablement aucun bonheur.

Et tu ne seras certainement pas plus heureux lorsque tu les auras atteints.

Cependant, avoir des objectifs te permet d’être heureux en t’en approchant.

 

Avancer

Si tu as des objectifs, que tu contrôles ton avancée vers ces derniers et que tu es conscient que le bonheur est dans l’évolution et pas dans le résultat, puis que tu constates des progrès observables dans le monde, alors tu as adopté la meilleure stratégie pour être heureux(se).

Il te reste à continuer d’avancer dans cette direction. C’est justement le mouvement qui te permet de maintenir l’émotion.

Une fois que mener une vie heureuse sera devenu une habitude, tu ne te rendras même plus compte que tu bouges.

 

La gratitude

Enfin, pour compléter le tableau, il te reste à prendre le temps de réaliser que tu es heureux(se).

Tu peux focaliser ton attention sur la vie que tu mènes pour éprouver et exprimer de la reconnaissance envers tout ce qui la compose.

À ce stade-là, tu te considères heureux(se).

 

Tu ne peux pas tricher

Le bonheur est une perception.

Il n’y a pas de bouton magique pour modifier ta perception et passer en mode « bonheur ».

Ta perception change en fonction des faits que tu observes.

Tu ne peux pas te dire « tout le monde m’aime » et y croire immédiatement.

Il te faut vérifier les preuves de cette croyance dans ta réalité.

Aussi, pour être heureux, il faut que tes croyances soient en accord avec l’univers que tu observes.

Et pour cela, il te faut avoir l’impact nécessaire sur ton environnement pour le façonner d’une manière qui te satisfasse.

Cela implique :

Que tu choisisses la vie que tu veux mener.

Que tu choisisses les gens que tu veux fréquenter.

Que tu choisisses ce sur quoi tu veux porter ton attention.

 

Être heureux(se)

Une fois que tu répondras à ces critères, je parie que tu te considèreras heureux(se).

Je sais aussi que la plupart des gens n’emprunteront pas ce chemin.

C’est plus facile de continuer à courir sur l’autoroute des clichés de la société.

Puis ils savent mieux que quiconque comment être heureux.

Pourtant les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Alors ils cherchent.

Peut-être que ce nouveau home cinéma me rendra heureux(se).

Ou cette barre chocolatée.

Ou la femme/l’homme de ma vie.

 

Par où commencer ?

Je pense que le meilleur point de départ est de trouver quelqu’un qui est heureux.

Ensuite, il te suffit de l’observer et de comprendre comment il pense et mène sa vie.

Tu peux faire ça avec quelqu’un de ton entourage.

Ou tu peux suivre mes conseils.

Déjà en suivant les grandes lignes de cet article.

Ensuite en lisant les deux séries que j’ai écrites pour t’accompagner sur cette voie.

Les #PC, où je te propose de prendre le contrôle de ton existence.

Et celle-ci, les #BN, où je t’invite à changer ta perception de ce qu’il t’arrive.

Enfin, je suis en train d’écrire un nouveau livre sur le sujet qui sera encore plus complet et détaillé. Il sera disponible probablement en fin d’année.

J’espère que ça te donnera des résultats concrets.

Tout le monde peut être heureux, il faut juste savoir comment faire.

 

Et toi, qu’est-ce qui t’empêche d’être heureux(se) ? Partage ton avis dans les commentaires et j’essaierai de mon mieux de te proposer des idées. Les autres lecteurs et lectrices pourront aussi te donner un coup de main (la plupart des gens qui suivent le blog sont carrément intelligents) !

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :
plongée aux Galapagos, pleindetrucs.fr

Je le ferai un jour…

« Woaw ! Ça a l’air génial !! Je le ferai un jour !! »

On a tous pensé ça un paquet de fois dans nos vies.

Puis avec le temps passe l’envie.

Les ambitions du passé se transforment en rationalisation.

« De toute façon, je ne pense pas que ça aurait été aussi bon… »

Et on se retrouve au même point.

Coincé dans notre quotidien.

L’objectif de cet article, c’est que tu arrives vraiment à réaliser les projets que tu comptes « faire un jour ».

On va d’abord voir pourquoi on pense qu’on fera toutes ces choses lorsque le moment sera venu, puis on verra pourquoi ce moment ne vient jamais, et enfin, on déterminera comment faire en sorte que ce moment arrive.

Pour une fois, c’est assez facile à mettre en place !

Go !

 

L’illusion du futur

« Mon pote Jean-Clume a fait de la plongée avec des tortues aux Galapagos ! J’aimerais trop en faire aussi un jour ou l’autre. »

« Excellent ce concert, un jour, je me mettrai à la guitare »

« Tu te souviens de Christoufline ? Mon ancienne collègue de boulot. Elle a créé sa propre entreprise de bijoux fantaisie et elle gagne sa vie comme ça, c’est super non ?! Un jour, je créerai mon propre business aussi. »

Sur le coup, ça semble une bonne idée.

Sur le coup, tu en as vraiment envie.

Cependant, même s’il est authentique, c’est juste ton sentiment immédiat.

Tu en as envie maintenant.

Plus le temps passe, plus l’envie s’étiole.

Ce n’est ni une bonne chose, ni une mauvaise chose.

C’est un effet du temps.

Comme ce dernier s’écoule et que tu ne te diriges pas vers ton objectif, le cerveau, pour rendre ça plus supportable rationalise ton envie.

« Finalement, ça ne me disait pas plus que ça… »

Et en pratique, tu n’as pas réalisé ce que tu souhaitais faire.

Tu ne t’es pas enrichi(e) de cette expérience dont l’idée même t’avait fait(e) vibrer.

Ton cerveau a légitimé ton manque d’action.

Tout est rentré dans l’ordre.

Tu ne « l’as pas fait un jour. »

Tu ne le feras probablement jamais.

 

Pourquoi ?

Parce que l’imagination de cet évènement futur laisse de côté un tas de détails importants.

Ces détails importants sont ceux qui permettent de rendre l’action possible.

Par exemple, quand tu penses à ton pote qui fait de la plongée avec des tortues au Galapagos, tu imagines les rayons chauds du soleil qui filtrent à travers l’eau cristalline, tu imagines de grandes créatures se déplaçant élégamment le long de coraux colorés, tu t’imagines en apesanteur dans cet univers sous-marin enchanteur.

Et effectivement, c’est à peu près à ça que ressemble l’expérience.

Les détails que tu as probablement mis de côté sont de cet ordre : pour aller plonger avec les tortues, il me faut déjà atteindre un certain niveau en plongée et suivre une formation pendant au moins 3 jours, puis il me faut aller aux Îles Galapagos (ou un endroit où il y a des tortues), tout ça a un prix, puis j’ai seulement 4 semaines de vacances par an et en général, je préfère me reposer pendant ce temps-là.

Il y a un tas d’autres détails que tu n’as pas inclus dans ton image mentale. Les 2h de bateau pour te rendre au spot de plongée, l’instructeur un peu je m’en foutiste qui ne te met pas en confiance, la fatigue du décalage horaire, etc…

C’est toutes ces précisions qui t’empêchent d’arriver à « ce jour ».

Chacune d’entre elles a un rôle à jouer dans la réalisation de ton projet.

Chacune d’entre elles a un prix à payer.

 

Comment « le faire un jour » ?

En te penchant sur les détails puis en déterminant une date d’accomplissement.

Pour atteindre un objectif (ou une envie), il te faut avancer progressivement vers ce dernier.

La valse des tortues dans une mer limpide n’arrive qu’après avoir appris à harnacher ta combinaison et maîtrisé les consignes de sécurité.

Comment envisager les détails dans ce cas ?

Ce n’est pas facile (possible ?) par toi-même.

Le futur a bien trop de données qui échappent à notre imagination.

La meilleure manière est de demander à quelqu’un qui a déjà fait ce que tu souhaites faire.

Que ce soit plonger, jouer de la guitare, ou créer ton business.

Ces personnes-là peuvent imaginer avec précision les détails puisqu’elles les ont déjà réalisés.

Si tu veux plonger un jour, le premier conseil qu’elles pourraient te donner est de trouver un club de plongée (en France, au Galapagos ou n’importe où sur la planète).

Ça s’applique à absolument tous les domaines.

Si tu veux commencer le Yoga, renseigne-toi dès maintenant auprès de quelqu’un qui maîtrise bien le sujet.

Si tu veux devenir balèze en cours ou réussir un concours important, lis un livre qui peut t’y aider.

Si tu veux trouver du temps pour te consacrer à de nouvelles choses, envisage d’expérimenter le sommeil polyphasique.

Comment déterminer une date d’accomplissement ensuite ?

En fonction de ces détails, tu peux estimer dans combien de temps tu penses voir l’objectif se réaliser.

S’il te faut 3 jours de formation pour être capable de plonger avec les tortues, et que tes prochaines vacances sont dans un mois, alors détermine que tu feras ta formation à ce moment-là. En attendant, c’est à toi de mettre en place les conditions pour que ça se réalise. En  l’occurrence, réserver ta formation dans un centre de plongée autorisé.

Ce n’est plus une vague idée de « je le ferai un jour », ça devient « je vais apprendre à plonger le mois prochain » (ou demain, ou l’année prochaine).

Plus l’échéance est proche, plus les probabilités de réaliser ton objectif sont grandes. Puisque plus le futur est éloigné, plus il est flou.

À partir de là, n’attends pas pour faire le premier pas.

Ça instaurera l’inertie qui te permettra de te diriger vers ton objectif.

Demande à un ami ou cherche sur le web un club de plongée sympa, trouve un numéro de téléphone, appelle, pose tes questions, prends rendez-vous, etc…

Le processus est lancé !

 

Si tu souhaites « faire un jour » quoi que ce soit, ne laisse pas l’illusion du futur te faire croire que ça apparaîtra dans ta vie par enchantement.

Toute action d’amplitude naît d’actions plus petites.

Tu ne sauras jamais jouer de la guitare si tu n’achètes (loues, empruntes, fabriques) pas une guitare !

Identifie les détails qui te permettront d’accomplir ton objectif en demandant à ceux qui les ont déjà réalisés.

Détermine une date pour atteindre cet objectif.

Commence à y agir dessus dès aujourd’hui.

C’est comme ça que tu y parviendras.

J’espère que cet article t’aidera à faire un jour tout ce que tu as envie de faire !

 

Et bien sûr, s’il t’a plu, partage-le sur ton mur Facebook, sur Twitter ou sur ton propre blog. En espérant qu’il puisse aussi aider tes amis. Ton rôle est important.

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

#BN6. Comment te connecter aux autres et à la nature

Ce matin, je suis en train d’écrire les premiers mots de cet article confortablement allongé dans mon lit. Il est tôt. La fenêtre est ouverte et les rayons du soleil pénètrent ma chambre d’hôtel alors que le doux son des chants d’oiseaux berce ma créativité. La pièce est encore emplie des senteurs du pain chaud de mon petit-déjeuner. Je suis repu et satisfait. Le ciel est bleu.

Tout est exactement comme ça devrait être.

Plus tard, j’irai peut-être me balader sur les plages de sable fin de la côte équatorienne. Ou pas. Peu importe.

En tout cas, l’idée me plaît.

En attendant, j’écris pour toi, j’ai le sourire aux lèvres et j’espère que ce billet va t’aider.

Aujourd’hui, je vais te parler d’une prérogative au bonheur, aussi importante que toutes celles que nous avons déjà vues et avec des effets peut-être plus spectaculaires encore.

L’objectif de cet article, c’est que tu puisses te sentir connecté aux autres et à la nature.

Ça demande une certaine gymnastique du cerveau, ce n’est pas commun chez la plupart des gens, et ça peut faire une différence considérable dans ta manière de vivre.

Personnellement, je pense que c’est la réalisation la plus puissante de la série.

Et son efficacité n’a d’égale que sa difficulté à mettre en place.

Alors accroche ta ceinture. C’est parti !

 

Sortir de ta perspective

Jusqu’à présent, nous nous étions surtout focalisés sur ta responsabilité concernant ton bonheur et ta manière d’interpréter et mener ta propre existence. C’est déjà pas mal.

Pour continuer le grand tableau de notre exploration du bonheur, il faut y ajouter une autre perspective : la manière dont tu es connecté aux autres et à la nature.

Parce que, oui, tu es connecté aux autres et à la nature que tu le veuilles ou non.

Sans tes parents – ou docteurs en laboratoire – tu ne serais pas né(e). Sans la nature, tu ne pourrais pas te nourrir, boire, respirer.

Une des principales causes du malheur, c’est de te sentir déconnecté de tout ça.

Plus tu te persuades que tu es à l’écart des autres et de la nature, moins tu es heureux. C’est con hein.

Le pire, c’est que c’est toi-même qui te crée cette sensation. SM power.

Malheureusement, c’est une tendance assez inconsciente et naturelle.

L’humain a le chic pour s’apitoyer sur son sort.

Le procédé psychologique qui chapeaute tout ça s’appelle l’aversion à la perte.

Dans les grandes lignes, ça implique que l’on est entre deux et quatre fois plus affecté par la perte de quelque chose que l’on est satisfait par l’acquisition de cette dernière.

Exemple express : Je m’achète une super voiture = j’éprouve une satisfaction d’intensité 100 au moment de l’achat (voire même pendant une semaine)

Je me la fait voler = j’éprouve une déception d’intensité 300 au moment de la perte (voire même pendant une ou plusieurs semaines)

C’est mon poto Daniel Kahneman qui a découvert ça dans les années 90. Si tu veux approfondir tes recherches.

Là, j’applique son principe à un cas spécifique que je trouve primordial pour le bonheur.

Alors, étant donné que ta connexion aux autres et à la nature est innée et inaliénable, tu souffres trois fois plus si tu la renies que si tu l’acceptes.

Le calcul est simple : tu seras plus heureux à observer les manifestations de tes connexions que celles de tes déconnexions. Easy.

C’est une perspective plus grande que toi. C’est toi connecté au reste de la vie.

Note : Je me rends compte que je sonne comme un gourou spirituel. En vrai, ce n’est pas si mystique que ça, tout le monde peut comprendre cette sensation. Je t’invite à essayer, ça vaut vraiment le coup. Lis-donc la suite !

 

Pardonner

Le plus difficile dans l’affaire, c’est que l’on pense (toujours) avoir raison. Sinon pourquoi on ferait ce qu’on fait ?

Du coup, on pense que c’est nous qui avons raison dans tous les conflits.

Mon père est un con.

Mes enfants sont bons à rien.

Mon ex est une *flûte*.

Mon boss est un radin.

On en oublie complètement la perspective de l’autre.

On justifie sa position à grand renfort d’arguments.

On cherche à rallier d’autres personnes à sa cause pour se persuader encore plus d’avoir raison.

C’est assez épuisant.

« Oui mais dans mon cas, j’ai raison… » TA GUEEEEEEEEEEEEEEEEULE !!!

Le seul intérêt est de satisfaire son égo.

Ça ne rend pas heureux pour un sou.

Si tu es en colère envers quelqu’un, ça n’a aucune importance de savoir si tu as raison ou si l’autre à tort.

Encore plus si cette personne est un membre de ta famille.

Je le répète : ce n’est pas important. C’est dans ta tête.

Prends une bonne respiration et un peu de recul : est-ce que cette personne est importante pour toi ?

Sois honnête envers toi-même.

Et même si c’est de la haine que tu ressens pour cette personne, réalise que tu n’y es pas indifférent(e).

Tu te retrouves donc avec deux options : ou bien cette personne est importante pour toi ou alors elle ne l’est pas.

Si cette personne n’a pas d’importance à tes yeux alors pardonne-lui. Dis-toi qu’elle avait ses raisons de te faire souffrir, même si tu ne les comprends pas et que tu y as survécu.

De toute façon tu t’en fiches un peu puisque cette personne ne compte pas pour toi.

Tu te porteras mieux sans le fardeau d’une peine passée sur laquelle tu ne peux pas agir. Abandonne ta rancune ou ta rancœur si elle ne te sert à rien. Pardonne-lui sincèrement et passe à autre chose, ça te fera du bien.

En revanche, si cette personne a de l’importance à tes yeux, alors ce n’est pas important de savoir qui a raison.

Réalise à quel point cette personne compte pour toi et la futilité de l’évènement en question.

Ce sont tes parents qui t’ont élevé(e) depuis ta naissance, qu’est-ce qu’on s’en fiche qu’ils ne te donnent pas d’argent si tu n’en a pas suffisamment une fois que tu as passé 16 ans.

C’est ton/ta meilleur(e) ami(e) depuis que tu es gamin(e), qu’est-ce qu’on s’en fiche qu’il/elle ait couché avec ton ex.

C’est ton frère/ta sœur, qu’est-ce qu’on s’en fiche de qui aura l’héritage.

Parfois, il faut sortir la tête du guidon, se relever et réaliser la futilité de certaines choses, même si leur impact émotionnel immédiat fait l’effet d’une bombe.

Après que la crise soit passée, tes parents restent tes parents, ton frère ton frère et tes amis espérons-le tes amis.

Si l’évènement perturbateur est trop important pour toi, alors prends le temps de le digérer, n’envenime pas la dispute, prends du recul.

Le temps est un bon juge.

Ne reste pas bloqué dans un conflit par fierté ou par honte.

Exprime clairement ton ressenti et l’intensité de tes émotions, ne juge pas les motivations de l’autre.

Si tu ne te sens pas capable de te révéler de vive voix, fais-le par écrit. Relis ta lettre, enlève l’agressivité.

Expose à l’autre tes sentiments. Présente tes excuses pour ce que tu as fait qui a pu le blesser. Ne te justifie pas, ça n’a pas d’importance. Raconte ta souffrance si tu en ressens le besoin, sans le faire culpabiliser pour autant. Envisage son point de vue et pardonne-lui ce que tu lui reproches.

À partir de là, tu peux renouer le lien si l’autre a le courage de faire lui aussi un pas dans ta direction, ou tu peux mettre un terme à votre relation.

Dans tous les cas, en procédant ainsi, tu te libères de ton surplus d’émotions étouffantes et tu crées l’opportunité de renouer votre connexion.

Peu importe le résultat de la démarche, tu agis en personne honnête et sensée. Et ça, c’est extrêmement rare et précieux.

Et le plus intéressant dans l’affaire, c’est que ça a de bonnes chances de te rendre heureux.

Puis comme ça tombe pile dans le sujet, j’en place une ici pour les parents.

Parce que les conflits, extériorisés ou intériorisés, avec les parents, c’est inévitable.

Être parent, c’est pas évident.

Et forcément, c’est facile de leur reprocher ce qu’ils auraient dû faire ou ne pas faire.

Et c’est encore plus facile de les blâmer pour se dédouaner de ses propres responsabilités.

Alors je vais te révéler deux grands secrets : ton papa, il n’est pas parfait et ta maman, elle n’est pas parfaite. Arrête de leur en vouloir et passe à autre chose. Tu es un grand garçon/une grande fille.

Révélation !

Ils se plantent comme tout le monde, ils ont des défauts – certains sont même des gros connards il faut l’avouer.

Devenir adulte, c’est accepter que tes parents ne soient plus tes anges gardiens bienfaiteurs, ou des démons dont l’unique but est de te pourrir la vie, mais bien des humains avec leurs forces et leur faiblesses.

Bon, je dis ça comme si c’était facile à réaliser, mais pour ma part ça a été un parcours assez mouvementé ! Tu te doutes bien qu’avec toutes mes idées farfelues, j’ai pas dû être un gamin commode à élever !

La transition à l’âge adulte, c’est traiter tes parents sur un pied d’égalité sans leur projeter tes propres fantaisies de comment ils devraient être.

C’est leur pardonner leurs imperfections même si en pratique, ils n’ont rien à se faire pardonner.

Maman, papa, si vous lisez ça, je vous aime fort ! Même si je vous ai fait galérer parfois, haha.

Pardonner, c’est l’une des compétences les plus libératrices que tu peux travailler.

Les résultats sont spectaculaires, autant sur ton environnement que dans ta propre tête.

N’attends pas trop longtemps pour t’y mettre.

 

Contribuer

Un autre aspect assez surprenant du bonheur, c’est de te rendre compte que plus tu contribues à celui des autres, plus tu es heureux toi-même.

Attention, je ne parle pas de ceux qui essayent de rendre les autres heureux dans l’intention d’attirer désespérément l’attention sur eux. Eux, c’est des *flâgadaflûhflûh*.

Je parle de ceux qui investissent volontairement leurs ressources pour contribuer au bonheur des autres.

Pas de ceux qui se sentent obligés de contribuer au bonheur des autres. Grosse différence.

Lorsque rien ne t’y oblige et que tu aides des personnes à être heureuses/réaliser leurs rêves, de manière désintéressée, tu en retires un sentiment de satisfaction très spécifique qui te permet d’élever ton niveau de bonheur.

Une étude de Harvard a même découvert que faire des dons à la charité rendait les gens plus heureux, et ça peu importe le montant ou la raison pour laquelle ils donnaient.

Aider les autres et être heureux pour les autres, c’est une autre compétence rare et précieuse dont les retours sont extraordinaires.

Souviens-toi de la dernière fois où tu as contribué de manière significative à un projet plus grand que toi.

Souviens-toi de la dernière fois où tu as œuvré pour le rêve de quelqu’un que tu soutenais.

Souviens-toi de la dernière fois où tu as aidé quelqu’un sans arrière-pensée, juste pour rendre service à cette personne.

Tout ça, ça renforce ton sentiment de connexion aux autres.

Ça renforce ton bonheur personnel.

 

Exercices

1. Tenrac not sros. En verlan.

2. Si tu n’en a pas encore créé, inaugure une page « gratitude ».

Pense à une chose pour laquelle tu es reconnaissant et plonge-toi aussi profondément que possible dans ce sentiment.

Note cette chose sur une page.

Pense à ce(tte) passant(e) qui t’a souri et qui a illuminé ta journée. Remercie le/la mentalement pour avoir allégé ton esprit de tes tracas.

Pense à la lecture de cet article qui t’a fait réfléchir. Remercie mentalement son auteur d’avoir pris le temps de l’écrire sans gagner un seul centime pour autant. Avec plaisir !

Pense à ta/ton partenaire qui t’a fait une petite attention. Remercie la/le de s’occuper de toi.

Pense à tes parents qui se soucient de toi, même si ce n’est pas de la manière dont tu le voudrais. Remercie-les de s’inquiéter de ton bien-être malgré tout.

Pense au soleil qui vient chauffer ta peau. Remercie-le de te procurer cette sensation de bien-être.

Pense au délicieux repas que tu as fait ce midi. Remercie celui ou celle qui l’a cuisiné et les aliments qui l’ont composé.

Etc…

Prolonge l’émotion tant que tu t’y sens bien.

Recommence. Prends l’habitude de le faire. Chaque jour. Au moins une fois par jour. Avec le sourire.

3. Pense à une personne à qui tu tiens. Dis-lui ce qu’elle t’apporte dans ton existence et ce que ta propre vie ne serait pas sans elle. Fais-le par écrit. Donne-lui la lettre (ou envoie le mail !)

Petit à petit, fais-le avec toutes celles et ceux qui comptent pour toi. La vie est belle, courte et elle est encore plus intense lorsque l’on partage ses plus beaux sentiments. Rien ne t’y empêche à part tes propres limites.

4. (Pour les plus courageux(ses)) Refais l’exercice 3 avec une personne avec laquelle tu es en conflit à l’exception près que tu n’es pas obligé de donner la lettre. Mais tu peux le faire. C’est toi qui vois !

Ça te fera du bien de l’écrire en tout cas.

 

Être heureux, je ne sais pas si c’est inné.

En tout cas, ça se travaille.

J’ai la chance d’être heureux dans ma vie. Et c’est plutôt génial d’ailleurs !

Bien sûr, j’ai des hauts et des bas, des joies et des peines… Cela fait partie d’un tout.

Et alors que j’ai migré vers la plage pour profiter de la légère brise qui vient tempérer le soleil orangé de fin d’après-midi, je voudrais aussi te dire que ce n’est pas tellement ce que j’ai qui me rend heureux, c’est d’être reconnaissant d’avoir ce que j’ai. Y compris le soleil sur ma nuque et les parfums des palo santo (arbres à encens) qui m’enivrent au rythme des rires d’enfants.

Ta vie – qu’elle soit semblable à la mienne ou pas – est pleine de choses envers lesquelles tu peux être reconnaissant(e).

Prends l’habitude de remarquer ces choses-là et de leur faire de la place.

C’est l’une des composantes essentielles du bonheur.

Et pas des moindres.

Dans le prochain #BN, qui sera aussi le dernier, je révélerai le pourquoi de cette série et ma recette personnelle du bonheur.

Ça va être un concentré d’idées avec un tas de concepts qui fonctionnent pour moi.

Gros bouillonnement de cerveau en perspective.

 

 

Et comme d’habitude, si le message de cet article t’a plu, partage-le sur ton mur Facebook, sur ton Twitter ou sur ton propre blog ! C’est en étant lues que ces idées peuvent avoir de l’impact. Alors merci à toi de leur donner de la visibilité.

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

Comment les films et les séries te détraquent tes attentes pour la réalité

Ce matin, j’étais en train de regarder mes mails dans la salle principale de l’auberge où je suis en Équateur.

Et là, évidemment, les gens de l’accueil étaient en train de regarder des telenovelas – des séries télé quoi – du genre « Plus belle la vie » en espagnol.

Je dis évidemment parce qu’il y a un méga engouement autour de ce genre de séries à peu près partout où je suis allé dans le monde.

J’ai regardé du coin de l’œil la série et j’ai réalisé un truc, assez pernicieux :

Les séries te détraquent tes attentes par rapport à la réalité.

En poussant un peu la réflexion, je me suis rendu compte que c’était le même principe dans les films et à peu près toutes les séries, pas seulement les telenovelas.

Je précise que je suis fan de certaines séries comme Game of Thrones ou Boardwalk Empire et que je ne critique pas le fait de regarder des séries. Du calme ! Du caaaaaaaaaaaaaaaalme ! DU CAAAAAAAAAAAAAAAAAAALME !

Calmé ? Ok !

Voilà pourquoi :

Dans les séries, on se prend des baffes émotionnelles en permanence. Ou dans les 3 dernières minutes pour Walking Dead pour donner envie de regarder le suivant.

Il se passe des drames épouvantables – du genre voir son papa décapité – ou alors on en crée – Oh dios mío, Pedro m’a trompé avec Cochonetta, comment vais-je survivre ?

L’objectif, c’est de déclencher une émotion forte. Et on voit Carmen pleurer à chaudes larmes pendant quinze minutes pour nous faire bien sentir l’horreur de la situation.

Les séries et les films nous font croire que la vie, c’est des périodes de drames suivies de périodes de félicité absolue. Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Ce qu’ils oublient de nous dire, c’est que La Belle a pris du poids et que le prince s’intéresse davantage au foot qu’à sa femme et leurs gosses Putrine, Stéphoune et Canopied qui se disputent au moins une fois par semaine.

C’est pas super grave, mais ils ne nous le disent pas.

Résultat ?

On imagine que la vie c’est pareil.

On fait des montagnes pour des peccadilles.

On cherche un bonheur tout rose.

On croit que c’est la fin du monde si l’on perd son travail.

On croit qu’on a raté notre relation si on se sépare.

On croit qu’on doit rire, sauter et se rouler dans l’herbe avec un regard niais et amoureux en permanence.

Je vais te dire un truc incroyable.

Fais gaffe que personne ne regarde…

Prêt(e) ?

La télévision, ce n’est pas la réalité.

QUOI ?

QUOI ? QUOI ? QUOI ? QUOI ? QUOI ? QUOI ? QUOI ? QUOI ? QUOI ? QUOI ?

QUOOOOOOOOOOOOI ?

Bon, ok, je sais que tu le sais.

Le truc, c’est que ça se passe à un niveau inconscient : ça nous crée des attentes émotionnelles hyper fortes.

Tu as probablement au moins un pote ou une pote qui fait des caisses avec sa vie émotionnelle. Et ce(tte) gros(se) débile doit se vanter avec des trucs du genre : « Olala, ma vie, c’est un vrai feuilleton ! Hihihi ! HIHIHIHIHIHIHI ! YAAAAAAAAAAAAAHAHAHA ! *pleure* »

Moi, ces gens-là, je leur mets un pain dans la tronche direct.

Bon, ok, c’est pas vrai…

Mais ça me paraissait assez badass de dire : Damien Fauché, c’est le genre de mec qui met un pain dans la tronche à ceux qui croient que leur vie c’est un feuilleton télé.

Et là, j’introduis une petite nuance : ce n’est pas parce que tu as une vie relationnelle pleine de péripéties que tu rentres dans la catégorie ci-dessus. Ni si tu as moins de 14 ans parce qu’à ce moment-là, tu ne captes rien aux relations et que tu crois que tu vas mourir si Putrine/Stéphoune te quitte.

Je parle bien de ceux qui étalent leur vie relationnelle en permanence devant tout le monde et qui pensent que l’univers s’articule autour de ça.

Pas de vos amis proches qui se confient. Ça, ça me semble normal.

Du coup, je vais te dire un autre truc incroyable :

Plus ta vie est vide et creuse, plus tu donnes d’intensité à des détails.

Quand une mamie te hurle dessus parce que tu l’as bousculée sans faire exprès, c’est probablement parce que c’est le highlight – moment fort – de sa journée. Du coup elle crée de l’action émotionnelle quand elle en a l’occasion.

Si ton collègue de bureau est raciste qu’il en peut plus, c’est probablement parce que ça lui donne la dose de haine dont il a besoin pour se sentir vivant. Du coup il se complaît dans un climat de tension absurde qui rend sa vie plus palpitante : « Je suis un gentil et les autres sont très méchants ». À noter aussi que dans ce cas précis, regarder les informations télévisées ne va pas lui faire du bien non plus…

En pratique, dans la vie de tous les jours, la plupart des événements qui se passent ne réclament pas une intensité émotionnelle démesurée. Genre aller acheter son pain à la boulangerie…

Inutile de créer son propre mélodrame pour se mettre au niveau des fictions.

Bien évidemment, tout ne vient pas des séries et des films.

Ce matin, en regardant Carmen pleurer à la télé, je me disais juste que ça y contribuait dans une certaine mesure.

D’où cet article.

J’espère que ça t’aura fait cogiter aussi.

Gros bisous

 

Et bien sûr, si l’article t’a plu, merci de le partager sur ton mur Facebook, sur Twitter ou par mail. C’est le meilleur moyen pour m’aider à toucher de nouvelles personnes avec mes idées. Alors merci beaucoup amigo(a) !

Et aussi, je suis en train de te préparer un bon gros truc de derrière les fagots, ça va être du hautement explosif… J‘en parle ici… Mwahahaha !

^
Voir :Tous les articlesLe dernier article :

#BN5. Le (véritable) lâcher-prise

Dans le #BN précédent, on parlait de l’importance de sentir que l’on contrôle sa vie pour être heureux.

Si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à le faire maintenant. C’est par ici que ça se passe.

C’est bon ?

Nickel !

Dans cet article, on va aborder le lâcher-prise.

Ça va être assez différent de ce que tu peux trouver sur d’autres sites.

Ça va être assez subtil aussi.

Je pense que c’est une notion essentielle pour prendre du recul sur ton existence.

On a vu dans le dernier #BN que prendre le contrôle de ta vie te donne l’illusion de maîtriser ton existence.

Ça t’écarte de tes peurs liées aux aléas du destin et à la mort. Divertissement Pascalien, tout ça…

« Je veux faire ça, j’en suis capable ! » C’est bien mon grand !

On a aussi relevé – à plusieurs reprises, je sais – les limites du contrôle.

Parce qu’évidemment, on est bien loin de tout contrôler dans sa propre vie.

Du coup, on se retrouve avec l’équation suivante. Concentration… c’est parti :

Contrôle de ta vie = Sensation de sécurité, divertissement pascalien, donner du sens, bonheur – Go #BN3 pour te rafraîchir les idées

Accepter ce qui t’arrive = Adaptabilité, connexion à l’univers, bonheur

Contrôle de ta vie ≠ Accepter ce qui t’arrive

Alors, comment on fait péter le signe ≠ ?

Avec la magnifique notion de lâcher-prise. Woaaah on s’y attendait pas du tout !

Le premier objectif de cet article, c’est que tu comprennes ce qu’est le lâcher-prise (selon moi bien sûr) parce que la plupart des définitions que j’ai lues me semblent un peu floues…. pour ne pas dire creuses ou à côté de la plaque.

Le deuxième objectif, c’est que tu puisses l’appliquer dans ta vie.

 

Le lâcher-prise

Le lâcher-prise, c’est quand ton bonheur ne dépend pas de tes résultats.

C’est tout.

Ce n’est pas être détaché de tes biens matériels.

Ce n’est pas être détaché des autres.

Ce n’est pas accepter passivement tout ce qui t’arrive.

Ce n’est pas ne pas avoir d’ambitions.

Certains disent que le lâcher-prise, c’est accepter qu’on ne peut pas tout contrôler…

Non mais, t’es sérieux là ? Tu crois vraiment qu’il y a des gens qui pensent qu’ils peuvent tout contrôler ? Évidemment qu’on ne peut pas tout contrôler, Einstein.

D’autres disent que le lâcher-prise, c’est de ne pas s’attacher au passé et au futur et vivre dans le présent…

Bon… ça, ça n’a aucun rapport avec le lâcher-prise. Je pense aussi que ça te bousille le cerveau de ne pas vivre au présent mais ça n’a rien à voir avec le lâcher-prise.

Le lâcher-prise, c’est simplement ne pas t’attacher aux résultats de tes attentes.

 

Quelques exemples

À noter : Pour illustrer la notion de lâcher-prise, j’ai choisi trois situations bien distinctes afin d’explorer différents domaines d’application du concept. Tous ces exemples sont donc évidemment adaptables à d’autres cas auxquels tu peux être confronté.

1. Tu viens de marcher dans de la *flâflûh* de canidé – On avait déjà pris cet exemple dans le #PC2, on va le pousser un peu plus.

Le lâcher-prise dans cette situation, ce n’est pas accepter d’avoir de la *maartsheul* de chien plein tes baskets et de ne rien y faire.

Le lâcher-prise, c’est d’accepter que tu en aies et d’enlever tranquillou cette odorante texture.

Analysons vite fait le principe psychologique sous-jacent :

Tu as marché dans la susnommée *flâflûh* et tu n’avais pas pour intention de le faire.

Ton résultat est différent de tes attentes.

Le lâcher-prise, c’est quand tu acceptes la situation telle qu’elle est.

Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas agir sur cette dernière pour autant.

Si tu considères que ce n’est pas normal d’avoir des excréments sur tes godasses, tu ne vas pas volontairement sauter dans des monticules de déjections de quadrupèdes à longueur de journée parce que tu n’es pas attaché au résultat. Logique.

En revanche, si cette malencontreuse situation se produit, tu l’acceptes puis tu la change. Easylife.

2. Tu viens d’échouer à un concours pour lequel tu t’étais énormément préparé

Dans ce cas, lâcher prise, ça ne veut pas dire prétendre n’en avoir rien à faire et passer à autre chose.

Dans cette situation, tu as le droit d’avoir méga les boules.

Ici, lâcher prise, c’est accepter ta déception et accepter que tu aies raté ton concours.

Abandonne juste l’idée que tu aurais dû réussir ce concours.

Ça ne veut pas dire pour autant que tu dois abandonner l’idée de le repasser.

Encore une fois : le résultat n’est pas celui auquel tu t’attendais, accepte-le, agis en conséquences.

3. Tu viens de perdre un proche

Lâcher prise, ici, ce n’est pas hausser nonchalamment les épaules et dire, « Ok, il est mort » ou se focaliser sur les choses positives.

C’est accepter la dose d’émotions négatives qui accompagnent cette perte, c’est lâcher prise sur ta volonté que cette personne soit encore en vie.

L’existence, ce n’est pas toujours rose.

Le bonheur, ce n’est pas être en permanence enseveli sous des émotions positives.

Et le lâcher-prise, ce n’est pas être insensible à tout ce qui se passe.

Il faut arrêter le délire quoi !

Encore une petite analyse du processus psychologique :

Émotionnellement, on pense que nos proches ne vont jamais mourir, et nous non plus d’ailleurs ! Même si intellectuellement on le sait…

Donc quand on perd un proche, le résultat est insupportable par rapport à nos attentes.

Lâcher prise, c’est accepter que l’autre ne vive plus.

Lâcher prise, c’est accepter ses propres émotions, ne pas les refouler pour faire semblant que tout va bien.

 

Apprendre à lâcher prise

Je disais donc que lâcher prise, c’est de ne pas t’attacher aux résultats de tes attentes.

Le meilleur moyen pour t’en détacher, c’est de ne pas avoir d’attentes précises de résultats.

Aïe, ma tête !

Introduisons donc une subtile nuance.

Vouloir un résultat est différent d’avoir une attente d’un résultat.

Le souci, c’est que le mot « attente » est super limité. Tout comme un tas d’autres mots d’ailleurs qui définissent les limites du langage.

Prenons un exemple :

Tu veux inviter cette jolie fille ou ce joli garçon à sortir.

Le résultat que tu désires obtenir, c’est qu’elle ou il accepte.

C’est normal, c’est ce que toi tu veux.

En revanche, là où ça risque de te poser problème, c’est si tu t’attends à ce qu’elle ou il accepte.

C’est une nuance vraiment importante pour ton bonheur personnel.

Quand tu imagines que le résultat escompté doit être atteint, tu te positionnes comme si l’univers devait se conformer à tes attentes.

Et ça, c’est l’opposé du lâcher-prise.

C’est te conforter dans l’illusion que tu domines le destin. C’est très con.

Pour résumer : vouloir un résultat, c’est normal, t’attendre à ce que ce résultat se réalise, c’est une illusion.

Lâcher prise ne veut pas dire abandonner le fait de rechercher à atteindre des résultats.

Lâcher prise veut dire abandonner le fait de croire que les résultats que tu recherches doivent être atteints.

Relis bien ces deux phrases, autant de fois que nécessaire.

Pour lâcher prise, il te faut accepter que ce que tu veux peut être différent de ce qui est.

En avant pour les exercices !

 

Exercices

1. Sors ton carnet.

2. Observe tout ce qui ne te convient pas dans ta vie et prends-en note sous forme de liste.

Mon boulot me saoule, ma copine/mon mec me trompe, les pigeons du quartier prennent ma voiture pour cible…

3. Pour chaque point de ta liste, accepte que ça ne te convienne pas. Accepte ta frustration, ta tristesse, ta colère, ta souffrance.

Ça ne veut pas dire que tu ne vas rien faire pour changer ça.

Le lâcher-prise, ce n’est pas de la résignation.

4. Si tu peux faire quelque chose pour améliorer ta situation, fais-le.

Et surtout, fais-le sans t’attendre à un résultat précis.

Quitte ton boulot, discute des problèmes avec ta copine/ton mec ou quitte la/le, change ta voiture de place ou vend ta voiture…

Bien sûr, agis en visant un résultat, mais ne t’attends pas à ce qu’il soit exaucé.

C’est ça le lâcher-prise :

Agir dans le sens de ce qui te convient sans t’attacher au résultat.

 

Je sais que c’est un état d’esprit très difficile à aborder parce qu’on a tendance à penser qu’on a toujours raison. Et donc que si l’on imagine quelque chose, c’est ce qui doit se passer !

Lâcher prise, c’est le chaînon manquant entre contrôler ta vie et accepter ce qui t’arrive.

C’est ce qui permet à ces deux aspects apparemment paradoxaux de cohabiter.

Essaye de faire ce que tu veux de ta vie et accepte que tout ne se passe pas comme tu veux pour autant.

C’est l’une des grandes subtilités de l’existence.

Le lâcher-prise, c’est ce qui te permet de ne pas dépendre de tes résultats pour être heureux.

C’est probablement l’une des réalisations les plus importantes que l’on puisse avoir concernant le bonheur.

La prochaine fois, on va aborder un autre sujet d’une importance capitale pour notre exploration du bonheur : sortir de ta propre perspective.

Là aussi, ça va être intense… digère tout ça et prépare-toi pour la suite.

Bestialement vôtre.

– Le marsupilami (Damien Fauché)

 

PS : Ah ! Et si tu veux supporter mon travail sur pleindetrucs.fr, merci de partager cet article (où n’importe lequel que tu aimes bien) sur ton mur Facebook ou sur Tweeter. C’est le meilleur moyen de toucher d’autres personnes avec mes idées. Merci à toi !