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Es-tu un dissident ?

Un dissident, qu’est-ce que c’est ?

Un dissident est un être humain.

Homme ou femme ou quelque part entre les deux.

Un dissident remarque des incohérences :

Il réalise que la vie qu’il attend et la vie qu’il mène sont deux concepts différents.

Il se pose des questions.

Peut-être que la formule du bonheur qu’on lui rabâche depuis la naissance ne fonctionne pas.

Peut-être qu’il ne sera pas plus heureux avec ce nouvel écran plat.

Peut-être que la vérité et la transparence ne sont pas la priorité des médias.

Alors, il s’autorise à penser d’une autre façon. Lire la suite…

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Es-tu un zombie ?

Un zombie, qu’est-ce que c’est ?

Un zombie est un être humain.

Homme ou femme ou quelque part entre les deux.

Un zombie n’aime pas se lever le matin.

Il porte le poids du monde sur ses épaules.

Mais il se lève quand même.

Sans savoir exactement pourquoi.

Pour gagner de l’argent peut-être ?

Chaque jour, il fait sensiblement la même chose.

Les mêmes tâches, répétitives, les mêmes gens, la même lassitude.

Chaque jour.

Encore et encore.

Il ne s’épanouit pas.

Alors il attend.

Il attend l’heure de la pause.

Il attend le weekend.

Les vacances.

Il se dit que demain sera meilleur.

Ou la semaine prochaine peut-être.

Ou l’année qui vient…

En tout cas pas aujourd’hui.

Pas maintenant. Lire la suite…

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#BN5. Le (véritable) lâcher-prise

Dans le #BN précédent, on parlait de l’importance de sentir que l’on contrôle sa vie pour être heureux.

Si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à le faire maintenant. C’est par ici que ça se passe.

C’est bon ?

Nickel !

Dans cet article, on va aborder le lâcher-prise.

Ça va être assez différent de ce que tu peux trouver sur d’autres sites.

Ça va être assez subtil aussi.

Je pense que c’est une notion essentielle pour prendre du recul sur ton existence.

On a vu dans le dernier #BN que prendre le contrôle de ta vie te donne l’illusion de maîtriser ton existence.

Ça t’écarte de tes peurs liées aux aléas du destin et à la mort. Divertissement Pascalien, tout ça…

« Je veux faire ça, j’en suis capable ! » C’est bien mon grand !

On a aussi relevé – à plusieurs reprises, je sais – les limites du contrôle.

Parce qu’évidemment, on est bien loin de tout contrôler dans sa propre vie.

Du coup, on se retrouve avec l’équation suivante. Concentration… c’est parti :

Contrôle de ta vie = Sensation de sécurité, divertissement pascalien, donner du sens, bonheur – Go #BN3 pour te rafraîchir les idées

Accepter ce qui t’arrive = Adaptabilité, connexion à l’univers, bonheur

Contrôle de ta vie ≠ Accepter ce qui t’arrive

Alors, comment on fait péter le signe ≠ ?

Avec la magnifique notion de lâcher-prise. Woaaah on s’y attendait pas du tout !

Le premier objectif de cet article, c’est que tu comprennes ce qu’est le lâcher-prise (selon moi bien sûr) parce que la plupart des définitions que j’ai lues me semblent un peu floues…. pour ne pas dire creuses ou à côté de la plaque.

Le deuxième objectif, c’est que tu puisses l’appliquer dans ta vie.

 

Le lâcher-prise

Le lâcher-prise, c’est quand ton bonheur ne dépend pas de tes résultats.

C’est tout.

Ce n’est pas être détaché de tes biens matériels.

Ce n’est pas être détaché des autres.

Ce n’est pas accepter passivement tout ce qui t’arrive.

Ce n’est pas ne pas avoir d’ambitions.

Certains disent que le lâcher-prise, c’est accepter qu’on ne peut pas tout contrôler…

Non mais, t’es sérieux là ? Tu crois vraiment qu’il y a des gens qui pensent qu’ils peuvent tout contrôler ? Évidemment qu’on ne peut pas tout contrôler, Einstein.

D’autres disent que le lâcher-prise, c’est de ne pas s’attacher au passé et au futur et vivre dans le présent…

Bon… ça, ça n’a aucun rapport avec le lâcher-prise. Je pense aussi que ça te bousille le cerveau de ne pas vivre au présent mais ça n’a rien à voir avec le lâcher-prise.

Le lâcher-prise, c’est simplement ne pas t’attacher aux résultats de tes attentes.

 

Quelques exemples

À noter : Pour illustrer la notion de lâcher-prise, j’ai choisi trois situations bien distinctes afin d’explorer différents domaines d’application du concept. Tous ces exemples sont donc évidemment adaptables à d’autres cas auxquels tu peux être confronté.

1. Tu viens de marcher dans de la *flâflûh* de canidé – On avait déjà pris cet exemple dans le #PC2, on va le pousser un peu plus.

Le lâcher-prise dans cette situation, ce n’est pas accepter d’avoir de la *maartsheul* de chien plein tes baskets et de ne rien y faire.

Le lâcher-prise, c’est d’accepter que tu en aies et d’enlever tranquillou cette odorante texture.

Analysons vite fait le principe psychologique sous-jacent :

Tu as marché dans la susnommée *flâflûh* et tu n’avais pas pour intention de le faire.

Ton résultat est différent de tes attentes.

Le lâcher-prise, c’est quand tu acceptes la situation telle qu’elle est.

Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas agir sur cette dernière pour autant.

Si tu considères que ce n’est pas normal d’avoir des excréments sur tes godasses, tu ne vas pas volontairement sauter dans des monticules de déjections de quadrupèdes à longueur de journée parce que tu n’es pas attaché au résultat. Logique.

En revanche, si cette malencontreuse situation se produit, tu l’acceptes puis tu la change. Easylife.

2. Tu viens d’échouer à un concours pour lequel tu t’étais énormément préparé

Dans ce cas, lâcher prise, ça ne veut pas dire prétendre n’en avoir rien à faire et passer à autre chose.

Dans cette situation, tu as le droit d’avoir méga les boules.

Ici, lâcher prise, c’est accepter ta déception et accepter que tu aies raté ton concours.

Abandonne juste l’idée que tu aurais dû réussir ce concours.

Ça ne veut pas dire pour autant que tu dois abandonner l’idée de le repasser.

Encore une fois : le résultat n’est pas celui auquel tu t’attendais, accepte-le, agis en conséquences.

3. Tu viens de perdre un proche

Lâcher prise, ici, ce n’est pas hausser nonchalamment les épaules et dire, « Ok, il est mort » ou se focaliser sur les choses positives.

C’est accepter la dose d’émotions négatives qui accompagnent cette perte, c’est lâcher prise sur ta volonté que cette personne soit encore en vie.

L’existence, ce n’est pas toujours rose.

Le bonheur, ce n’est pas être en permanence enseveli sous des émotions positives.

Et le lâcher-prise, ce n’est pas être insensible à tout ce qui se passe.

Il faut arrêter le délire quoi !

Encore une petite analyse du processus psychologique :

Émotionnellement, on pense que nos proches ne vont jamais mourir, et nous non plus d’ailleurs ! Même si intellectuellement on le sait…

Donc quand on perd un proche, le résultat est insupportable par rapport à nos attentes.

Lâcher prise, c’est accepter que l’autre ne vive plus.

Lâcher prise, c’est accepter ses propres émotions, ne pas les refouler pour faire semblant que tout va bien.

 

Apprendre à lâcher prise

Je disais donc que lâcher prise, c’est de ne pas t’attacher aux résultats de tes attentes.

Le meilleur moyen pour t’en détacher, c’est de ne pas avoir d’attentes précises de résultats.

Aïe, ma tête !

Introduisons donc une subtile nuance.

Vouloir un résultat est différent d’avoir une attente d’un résultat.

Le souci, c’est que le mot « attente » est super limité. Tout comme un tas d’autres mots d’ailleurs qui définissent les limites du langage.

Prenons un exemple :

Tu veux inviter cette jolie fille ou ce joli garçon à sortir.

Le résultat que tu désires obtenir, c’est qu’elle ou il accepte.

C’est normal, c’est ce que toi tu veux.

En revanche, là où ça risque de te poser problème, c’est si tu t’attends à ce qu’elle ou il accepte.

C’est une nuance vraiment importante pour ton bonheur personnel.

Quand tu imagines que le résultat escompté doit être atteint, tu te positionnes comme si l’univers devait se conformer à tes attentes.

Et ça, c’est l’opposé du lâcher-prise.

C’est te conforter dans l’illusion que tu domines le destin. C’est très con.

Pour résumer : vouloir un résultat, c’est normal, t’attendre à ce que ce résultat se réalise, c’est une illusion.

Lâcher prise ne veut pas dire abandonner le fait de rechercher à atteindre des résultats.

Lâcher prise veut dire abandonner le fait de croire que les résultats que tu recherches doivent être atteints.

Relis bien ces deux phrases, autant de fois que nécessaire.

Pour lâcher prise, il te faut accepter que ce que tu veux peut être différent de ce qui est.

En avant pour les exercices !

 

Exercices

1. Sors ton carnet.

2. Observe tout ce qui ne te convient pas dans ta vie et prends-en note sous forme de liste.

Mon boulot me saoule, ma copine/mon mec me trompe, les pigeons du quartier prennent ma voiture pour cible…

3. Pour chaque point de ta liste, accepte que ça ne te convienne pas. Accepte ta frustration, ta tristesse, ta colère, ta souffrance.

Ça ne veut pas dire que tu ne vas rien faire pour changer ça.

Le lâcher-prise, ce n’est pas de la résignation.

4. Si tu peux faire quelque chose pour améliorer ta situation, fais-le.

Et surtout, fais-le sans t’attendre à un résultat précis.

Quitte ton boulot, discute des problèmes avec ta copine/ton mec ou quitte la/le, change ta voiture de place ou vend ta voiture…

Bien sûr, agis en visant un résultat, mais ne t’attends pas à ce qu’il soit exaucé.

C’est ça le lâcher-prise :

Agir dans le sens de ce qui te convient sans t’attacher au résultat.

 

Je sais que c’est un état d’esprit très difficile à aborder parce qu’on a tendance à penser qu’on a toujours raison. Et donc que si l’on imagine quelque chose, c’est ce qui doit se passer !

Lâcher prise, c’est le chaînon manquant entre contrôler ta vie et accepter ce qui t’arrive.

C’est ce qui permet à ces deux aspects apparemment paradoxaux de cohabiter.

Essaye de faire ce que tu veux de ta vie et accepte que tout ne se passe pas comme tu veux pour autant.

C’est l’une des grandes subtilités de l’existence.

Le lâcher-prise, c’est ce qui te permet de ne pas dépendre de tes résultats pour être heureux.

C’est probablement l’une des réalisations les plus importantes que l’on puisse avoir concernant le bonheur.

La prochaine fois, on va aborder un autre sujet d’une importance capitale pour notre exploration du bonheur : sortir de ta propre perspective.

Là aussi, ça va être intense… digère tout ça et prépare-toi pour la suite.

Bestialement vôtre.

– Le marsupilami (Damien Fauché)

 

PS : Ah ! Et si tu veux supporter mon travail sur pleindetrucs.fr, merci de partager cet article (où n’importe lequel que tu aimes bien) sur ton mur Facebook ou sur Tweeter. C’est le meilleur moyen de toucher d’autres personnes avec mes idées. Merci à toi !

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Levé de soleil dans les Andes, pleindetrucs.fr

#PC4. Assumer ton existence, ouvrir la porte, regarder devant toi

Fraîche matinée dans la cordillère des Andes.

Alors que le soleil se lève, parfumé du voile enivrant des senteurs de la forêt, je sors mon carnet et rédige avec émotion cette quatrième étape de la série des #PC.

Encore une fois, l’article risque de te secouer.

On va parler de ta vision de la vie. De t’écouter toi-même. Et de t’assumer.

L’objectif de ce billet, c’est que tu assumes pleinement la vie que tu veux mener. Rien que ça.

Pour commencer, on va faire un tour de ton identité, de ta vie, et de ce que tu en penses.

Puis, on va tendre l’oreille et écouter les fausses notes de la réalité.

On verra ensuite ton panel de possibilités pour aborder la manière dont tu veux exister.

Et tu auras à choisir sur quelle voie tu souhaites voyager.

Enfin, avec quelques exercices, tu composera toi-même la symphonie de ta nouvelle identité. Grandiose. Immaculée.

Ça risque d’être intense. Ça risque de faire couler des larmes. Ça risque de te donner une lucidité que tu n’avais jamais envisagée.

Pour le meilleur, prépare la pommade, c’est parti !

 

Là où tu en es

En trois parties : toi-même, ta vie et ce que tu en penses.

1. Toi-même

Ok. Tu es là, pépère, dans ton corps, dans ta tête, à lire tranquillement ces quelques mots.

Quand je te parle de toi-même, tu as une idée plus ou moins précise de qui il s’agit.

Tu te définis probablement quelque part entre l’idée que tu te fais de toi-même, ce que les autres pensent que tu es et ton idée de ce que tu « devrais être », à la fois pour toi-même et pour les autres.

Ça peut devenir un gros *bordilum puducustanciel* en somme.

Alors comme point de départ, je te propose de simplifier tout ça.

Pour y arriver, on met son flux de pensées en pause un instant. On oublie le passé et le futur et on se focalise sur le présent. On essaye de ne pas juger.

Et là : tu es juste exactement comme tu es.

C’est tout.

Avec ton petit bidon, ton sourire de mannequin de mode, tes jambes cagneuses, tes idées politiques, tes goûts personnels, tes émotions, etc…

Si on supprime le référentiel, tu n’es ni beau/belle ni moche, ni intelligent(e) ni stupide, ni grand(e) ni petit(e), etc…

Tu es, tout simplement.

Pas d’excuses.

Inutile d’épiloguer sur le sujet pendant longtemps, ça ne changerait pas grand-chose au moment présent.

Première partie : tu es tel(le) que tu es. Point.

 

2. Ta vie

Maintenant, on prend ce « toi » et on le met dans un environnement, un contexte : c’est ta vie.

Tu as des amis, ou pas. Un(e) partenaire, ou pas. Une famille, ou pas. Un boulot, ou pas. Du temps libre, ou pas. Etc…

Idem, pas de jugement. C’est comme ça.

Partie deux : tu as la vie que tu as. C’est super profond dis-donc !

 

3. Ce que tu en penses

Si on part de là, tout va bien !

On ne juge pas. On est comme on est. On va jouer avec ses copains. Youpi ! C’est trop la fête ! Tralala, on se fait des câlins !

Plus de référentiel. Acceptation totale.

Le truc…

C’est que le référentiel, il est méga présent.

Et il est intrinsèque à ton développement.

C’est le – grondement de tonnerre – conditionnement.

Voir le : #PC1 (au cas où il existe encore des individus sur cette planète qui ne l’ont pas lu).

Ce que tu penses, ça aussi, il faut l’accepter.

Et bien sûr, ça ne veut pas dire cautionner : #PC2. Woaw, c’est fou, on dirait que tu as fait exprès d’écrire ces #PC dans l’ordre !

De cette manière, tu as une vision de toi-même, une vision de ta vie, une vision des autres et une vision de la vie des autres.

Ces visions sont agrémentées de tes peurs (#PC3, le voilà !), de tes désirs, de tes aspirations, de tes émotions, qui semblent plus réelles les unes que les autres et qui pourtant n’existent que dans ta réalité.

Tout ça t’est personnel dans une certaine mesure (une partie est commune au rêve de la société : #PC1)

Partie trois : ton conditionnement te donne un jugement sur toi-même et ta vie.

Ainsi, même si dans l’absolu, sans référentiel, tu es parfaitement parfait(e) tel que tu es, en pratique, ta n’arrives pas à t’en persuader.

Pourquoi ? Parce que nous sommes archi-conditionnés.

En d’autres termes, notre perception de notre identité est intimement liée à notre perception de la réalité.

Whaaaaaaaaat ?

Autrement dit, on a l’impression de se percevoir tel que l’on est alors que ce n’est le reflet QUE de notre propre réalité.

C’est une illusion primordiale. On y reviendra beaucoup plus tard. Chaque chose en son temps.

Là, ce qui nous intéresse, c’est de définir qui tu veux être et ce que tu veux faire de ta vie !

Alors résumons rapido avant de passer aux choses sérieuses :

Tu existes. Tu as une vie. Ton mental juge ton existence et ta vie.

Ok ? C’est parti !

 

Les fausses notes de la réalité

De cette manière, il y a des choses chez toi que tu aimes et d’autres que tu n’aimes pas. Il y a des choses dans ta vie que tu aimes et d’autres que tu n’aimes pas.

Ainsi, ton idée de ce qui est bien dans la vie existe quelque part dans ton esprit.

Et même si tu n’arrives pas à définir précisément de quoi il s’agit, tu as un genre de radar qui t’indique si tu es ou non en harmonie.

J’utilise le terme « harmonie » pour désigner l’état dans lequel ta perception de toi-même et de ta vie sont en accord avec ta vision de ce qui est bien dans la vie.

Ce radar, c’est tes émotions. Quand tu te sens mal, c’est que tu n’acceptes pas une situation.

Quand tu prétends qu’une situation te satisfait alors que ce n’est pas vrai, ça produit une fausse note dans ta réalité.

 

Différentes manières d’exister

Pour se sentir en harmonie avec qui tu es et la vie que tu mènes, il existe une myriade de possibilités :

► Se conformer.

C’est-à-dire adapter sa perception de la réalité pour se persuader que la personne que l’on est et la vie que l’on est en train de mener sont en harmonie avec nos pensées.

Pour certains, ça peut marcher. Pour d’autres, le souci, c’est qu’a travers cette perception filtrent les fausses notes de la réalité.

► Ignorer.

C’est-à-dire prétendre que tout va bien et ignorer les fausses notes de la réalité. La vie est belle, je pleure tous les soirs !

► Forcer.

C’est-à-dire être en permanence en recherche d’amélioration. Ne pas prendre le temps d’accepter ce qui est. Courir inlassablement vers la ligne d’arrivée. Modeler sans cesse le monde pour l’adapter à sa propre réalité. Je serai heureux dans 1 an… 5 ans ? 20 ans ? Hum…

Bon… jusqu’à présent, ce n’est pas très reluisant alors voilà deux autres options à envisager :

► Se déconditionner. Lol… On y reviendra plus tard…

C’est-à-dire ne plus prendre en compte absolument tout ce qui nous donne l’illusion de notre identité et aborder l’existence sur un autre plan. Trop hâte de parler de ça !

En pratique, c’est un peu compliqué.

► S’équilibrer.

C’est-à-dire accepter sa propre perception de soi et de sa vie. Accepter qu’il y ait des choses qui ne nous plaisent pas. Décider consciemment de les changer, au jour le jour, dans la bonne direction, celle de l’harmonie.

Et évidemment, il existe un tas d’autres possibilités…

 

Choisir où tu veux aller

On y est !

À l’heure actuelle, ta perception de toi-même en est à un certain point.

Le but de cet article, c’est de te permettre de redéfinir qui tu es et la vie que tu veux mener.

Je t’avais dit que l’article serait intense. C’est maintenant qu’il faut prendre les mouchoirs en papier.

Peut-être que tu te sens complètement enseveli dans ta propre vie.

Peut-être que tu penses être tellement défini, par toi-même et par les autres, que l’idée même d’harmonie sonne comme une chimère dans ton esprit.

Peut-être que tu te sens enfermé derrière le masque qu’on t’a attribué et que tu as accepté de porter. Fais taire le tonnerre et donne la papatte.

Pour te rassurer, tu peux te dire que c’est normal. Tu peux faire des raccourcis : tout ne peut pas être parfait.

Tu peux te dire que tu es un peu gros parce que tu es génétiquement prédisposé. Tu peux te dire que même si ta relation de couple est complètement gangrenée, elle te donne tout de même un sentiment de stabilité. Tu peux te dire que si tu ne trouves que peu voire pas du tout d’intérêt dans le boulot que tu exerces, il permet tout de même de te payer un bon loyer. Ah ! Qu’elle est rassurante la vie de sécurité !

Et plus tu te prélasses dans cette sécurité, plus il devient difficile de la questionner.

Les années passent, lacement, la vie s’écoule, passivement.

Jusqu’à la mort. Sans prendre de risque vraiment. Sans vivre vraiment. Au son des regrets.

Mais ça ne sonne pas juste : ce sont les fausses notes de la réalité.

Et dans le fond, tu l’entends. La suave mélodie de l’harmonie.

À chaque fois qu’elle pointe le bout de son nez, peut-être que tu as pris l’habitude de lui fermer son caquet.

Alors, elle se transforme en complainte lancinante qui vient te hanter.

Et tu continues de l’ignorer. C’est la voie de la facilité.

Ne pas prendre de risque. Ne rien changer. Souffrir, peut-être, mais être familier avec cette souffrance.

C’est une option. Peut-être qu’elle te convient.

En revanche, si ce n’est pas le cas, tu peux tout révolutionner !

Tu peux te dire que ce n’est pas la seule vie à laquelle tu aies accès. Que c’est juste une situation donnée. Qu’elle n’est pas immuable. Et qu’elle n’a aucune légitimité.

Prêt pour l’éclatage de limites ?

 

Exercices

1. Étape un : sors ton bon vieux carnet.

 

2. Retrouves la liste de l’exercice 2 du #PC2.

C’était une liste qui consistait à observer tout ce qui ne te satisfaisait pas dans ton quotidien.

Pour reprendre le vocabulaire d’aujourd’hui, ce sont toutes les fausses notes de votre réalité, tout ce qui ne sonne pas juste.

Si tu n’avais pas dressé cette liste, vas-y. Je t’attends.

C’est bon ?

Fort bien.

Tu peux compléter la liste autant que tu le désires.

 

3. Prends tes responsabilités sur ta situation.

Par exemple, peut-être que ta liste ressemble à ça :

  • Je suis célibataire depuis la nuit des temps
  • J’ai l’impression d’être inutile à mon travail
  • Je me sens rabaissé(e) par mon ami Jean-Bacule (Oula, pas mal ce nom !) à qui tout réussit
  • Etc…

Pour chaque point, assume complètement la situation, peu importe que ton contexte soit épouvantable et que le monde soit ligué contre toi : tu assumes.

Par exemple :

Je suis célibataire depuis la nuit des temps = Je n’ose pas aborder les personnes qui me plaisent

Ce n’est peut-être pas la véritable bonne réponse mais c’est une idée de réponse qui résonne en toi. De cette manière, tu as une piste que tu peux exploiter. Par exemple en utilisant la technique de division en plusieurs étapes de l’exercice du #PC3.

Si tu penses juste que tu es célibataire parce que tu n’as pas de chance. Bin là, tu ne peux rien faire et tu n’as rien compris à l’article. Retourne à la case départ.

De manière générale, tu sais très bien ce qui ne va pas, tu entends la mélodie. Tu as le choix de lui faire la part belle ou de prétendre ne pas l’entendre.

Reproduis le processus de responsabilité pour tous les points de la liste.

J’ai l’impression d’être inutile à mon travail = Je ne sais pas ce qu’on attend de moi et je n’ose pas demander de peur de passer pour un(e) naze

Je me sens rabaissé(e) par mon ami Jean-Bacule à qui tout réussit = je n’ose pas tenter ce qu’il ose tenter et au lieu d’essayer ces mêmes choses et de lui demander conseil, je râle contre son succès

Tu vois l’idée.

Ça peut faire mal à l’égo. Mais ça donne une vrai base sur laquelle s’appuyer.

 

4. Prends un moment de calme, disons 10 minutes. Assumes tes envies. Fais place à tout ce qui crépite en toi, qui grouille et qui veut craquer. Lâche-toi. Vide ton sac. Note tout ça. Sans te censurer.

  • Je veux être mince/musclé
  • Je veux grossir
  • Je veux plaire aux femmes/hommes
  • Je veux voyager
  • Je veux quitter mon job
  • Je veux sortir de cette relation malsaine
  • Je veux passer plus de temps avec mon poney
  • Etc…

Écoute-toi. Assume-toi.

La personne à laquelle il est le plus facile de mentir, c’est à soi-même.

Le souci, c’est qu’au fond, même si on veut se persuader du contraire, il reste toujours la petite flamme de l’harmonie.

Alors, rends-toi ce service. Écoute-toi.

Pour que ta vie soit sereine.

 

5. Décide de vivre en harmonie. Ne fuis pas la mélodie. Fais-lui de la place. Chaque jour. Reconnais-là et permets lui de s’exprimer.

Prends tes grandes décisions en conséquences :

  • Je ne veux plus de cette relation
  • Je ne veux plus cette pression
  • Je ne veux plus de ce travail
  • Je veux faire une activité qui me stimule
  • Je veux rencontrer quelqu’un
  • Je veux avoir du temps libre
  • Je veux voyager

Accepte. Relève la tête. Cherche comment faire. Agis.

C’est illusoire de penser que ces choses vont arriver toutes seules.

Ça va te demander du courage de les réaliser.

Et tu sais que c’est ce que tu veux.

Attention toutefois à ne pas te perdre dans la recherche de ta mélodie.

Le but n’est pas de la rendre parfaite.

Le but est d’éliminer les notes les moins agréables.

Le bonheur n’est pas un objectif à atteindre, c’est un chemin.

Agir sur ta mélodie, c’est déjà le bonheur.

Peu importe l’issue.

 

6. Une fois ta mélodie définie, décompose-la en actions concrètes, à la manière de l’exercice 3 du #PC3.

Qu’est-ce que tu peux faire aujourd’hui pour t’en approcher ? Un tout petit pas. Avec courage.

 

Je conclus cette article alors que le soleil va se coucher. J’y aurais passé ma journée , j’espère qu’il t’aura aidé.

La prochaine fois, on va se prendre un grand coup de réalité dans la face, je partagerai la plus importante leçon que j’ai apprise jusqu’à aujourd’hui : le seul moyen d’atteindre tes rêves.

En attendant, si l’article t’a plu, tu peux le partager en cliquant sur les boutons ci-dessous. J’espère qu’il va en secouer quelques uns. Merci amig@ de faire passer le mot.

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Mini guide anti-stress

La plupart du stress que l’on ressent ne vient pas réellement des choses que l’on a à faire.

Il vient de l’appréhension que l’on a à faire ces choses.

Le stress est une projection du futur dans le présent.

En d’autres termes, au moment présent, là, tout de suite, tu n’es probablement pas en train de faire des choses stressantes.

En revanche, il se peut que tu éprouves du stress.

Peut-être que tu es dans une situation financière stressante ou que tu as une présentation importante à faire à ton travail ou alors que ta relation de couple est en train de péricliter.

Toutes ces choses-là pèsent sur le mental (comme le fromage).

Pourtant, ce n’est pas la réalité de l’instant.

C’est une projection.

Le fait d’y penser et d’y accorder toute ton attention va seulement augmenter ton stress. Ce n’est absolument pas productif !

Imagine que ton esprit soit un ordinateur. Disons que tu veux utiliser un programme en rapport avec ta situation du moment. Et bien toutes les choses stressantes auxquelles tu penses, ce sont comme des autres programmes lancés en tâches de fond dont tu n’as pas utilité immédiatement et qui font ramer la machine : elles ne servent à rien dans le moment présent et perturbent ton activité.

Pour te libérer de ce stress, il faut éteindre ces tâches de fond.

Et là, tu te dis « Ok, ok, ça a du sens mais comment on s’y prend ? »

 

Quelques habitudes anti-stress

1. Réalise que tu ne peux agir que dans le présent

Ekhart Tolle dit un truc comme ça : « Tout ce que vous avez vécu et tout ce que vous vivrez ne peut avoir lieu que dans le présent. »

Ça ne sert à rien de te focaliser sur le passé ou le futur puisque tu ne peux y agir dessus.

Alors concentre-toi sur ce que tu es en train de faire.

Mets les choses stressantes à distance dans ton esprit.

Quand le moment sera venu d’agir sur ces choses-là, alors affronte-les à 100%.

Tu peux te dire ça : « Bon, *dans une date future*, il faudra que je *fasse une action difficile*. Pour l’instant, je ne peux pas agir dessus donc ça ne sert à rien d’y penser. Je sais qu’il faudra que je le fasse mais c’est impossible à présent. Je mets cette pensée de côté jusqu’à *la date future en question*. »

Par exemple : « Bon, demain matin, il faudra que je fasse ma présentation orale sur l’utilisation des nanotechnologies dans l’industrie pharmaceutique devant 90 milliards de personnes. Pour l’instant, je ne peux pas agir dessus donc ça ne sert à rien d’y penser. Je sais qu’il faudra que je le fasse mais c’est impossible à présent. Je suis déjà prêt pour ça et je mets cette pensée de côté jusqu’à demain matin. »

 

2. Note pour libérer ton esprit

Un truc difficile à gérer, c’est la sensation d’avoir un tas de choses à faire.

C’est comme si le cerveau se disait : « il faut que je pense à tout ça en même temps, sinon je vais oublier. »

Résultat, ça pollue le mental de données qui ne sont pas utiles dans l’immédiat.

Une bonne solution pour s’en débarrasser, c’est de noter ces choses dans un système en lequel tu as confiance. Par exemple un cahier de choses à faire, ou sur des post-it. Perso, j’utilise Trello tous les jours. C’est gratuit et c’est de la bombe.

Ainsi, alloue une date et une durée à l’exécution d’une tâche. Et de cette manière, tu peux mettre ponctuellement les autres de côté.

Ne te donne que de une à cinq tâches par jour. Au-delà, ça risque d’être difficile.

 

3. Fais face à tes peurs.

S’il y a une chose qui te fait flipper : un travail long et fastidieux à effectuer, une conversation difficile avec un proche, une dette à régler.

Fais-la !

Puisque tu sais que ça aura lieu à un moment donné, fais-la dès que tu en as l’occasion.

Cette chose prendra de la place dans ton esprit tant qu’elle ne sera pas résolue.

Bien sûr, tu peux la planifier comme nous en parlions dans les points précédents, mais ne laisse pas traîner cette tâche plus longtemps que nécessaire.

Ne pas agir, c’est comme si tu te disais que tant que tu ne fais rien, elle n’arrivera jamais. C’est un mensonge à toi-même !

Ainsi, tu projettes indéfiniment ta peur et tu pourris ton présent en imaginant un résultat théorique alimenté de tes craintes.

Fais face et passe à la suite.

Même si ça peut paraître inconfortable un instant, tu pourras ensuite passer à autre chose et te libérer de ce poids.

 

Souviens-toi que tu ne peux agir que sur le présent.

Inutile d’appréhender l’étendue de tout ce que tu as à faire en permanence parce que c’est un puits sans fond. Tu auras toujours de nouvelles choses à faire.

Quand tu es stressé(e), ralentis, respire à fond et arrête un instant ce que tu es en train de faire. Pense à ce qui est important et focalise-toi sur l’accomplissement d’une seule chose à la fois.

Lorsqu’une tâche est achevée, prends le temps de souffler avant de commencer la suivante. Observe ce que tu as accompli et félicite-t’en.

Souris.

Passe à la suite.