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Le plus gros risque que tu puisses prendre de ta vie

Dans la plupart des situations qui nous font souffrir au quotidien, la tendance générale est à l’inaction.

Que ce soit une vie morne et monotone, un travail déplaisant, une relation de couple qui bat de l’aile, une relation parentale/filiale conflictuelle, une solitude exacerbée, etc…

L’idée dominante est que si on ne fait rien : ça ne peut pas empirer.

On reste dans du « connu ».

On conserve les bribes d’amour polluées de notre relation plutôt que de risquer de les perdre.

On conserve l’argent gagné à la force de l’ennui et du désespoir plutôt que de risquer de le perdre.

On conserve la sécurité d’une vie creuse et décevante plutôt que de risquer de la perdre.

C’est le mode de protection standard. Le mode zombie.

Toutes les blessures du quotidien renforcent notre positionnement : ne pas agir.

Pourquoi ?

Parce que la souffrance encourue n’engendre pas une réaction radicale.

C’est le principe du terrorisme.

Blesser suffisamment pour ébranler l’adversaire (dans le cas de tes souffrances, toi-même) mais pas suffisamment pour déclencher une guerre totale (dans ton cas un passage à l’action ou un changement de comportement).

Le terrorisme est l’une des pires formes de destruction. Insidieuse. Perfide. Qui s’immisce au plus profond pour causer des dommages internes.

Dans le cas des attentats terroristes, les intrications sont extrêmement complexes car leurs retombées impliquent des vies humaines. Les réactions doivent donc être mesurées avec minutie. Et même si le sujet est d’actualité, ce n’est pas celui que je vais développer dans l’article.

Ce dont je vais te parler, c’est des implications de la non-réaction sur ta propre vie par rapport à tes peurs, tes doutes et tes souffrances.

En d’autres termes, l’inaction face à ton propre terrorisme (les choses qui te blessent profondément mais n’entraînent pas de réaction radicale).

Le terrorisme, vu de l’extérieur est inacceptable. Alors pourquoi s’inflige-t-on tant de blessures destructrices au quotidien sans amorcer de réaction ?

La réponse est simple : parce que notre propre système de défense est la plupart du temps déréglé.

L’école, la société et les médias nous apprennent que nous ne sommes pas assez bons et que nous devons accepter notre condition (et gagner de l’argent et avoir un travail respectable pour montrer notre valeur).

Alors, c’est généralement ce que nous faisons.

On se dit qu’on « aimerait bien » que les choses soient autrement mais que ce n’est « pas pour nous ».

On se dit que ce sera mieux l’année prochaine, ou dans deux ans, ou dans dix.

On se dit que ce n’est pas si mal, que d’autres n’ont pas autant de chance.

Alors on continue dans notre lancée, sans initier de changement.

L’objectif de l’article d’aujourd’hui, c’est de chambouler cette perception.

Le plus gros risque que tu puisses prendre de ta vie, c’est de ne rien faire.

Et comme de simples mots n’auront jamais autant d’impact qu’une bonne réflexion bien personnelle de ta part, je vais te poser quelques questions.

Prends bien le temps d’y répondre, ça peut changer ta vie.

Premièrement, considère l’une de tes souffrances actuelles. Ton travail, ta relation filiale, ton couple, ton logement, ta solitude, etc…

Je suis persuadé que tu as déjà envisagé des tas d’options pour bouleverser cette situation. Des tas d’options que tu n’as probablement jamais concrétisées.

Écris cette souffrance sur un morceau de papier. Telle que tu la ressens, sans te juger.

« J’ai l’impression de passer à côté de ma vie en me levant chaque jour pour faire ce boulot que je déteste »

Ou encore « J’ai l’impression de me gâcher la santé à vouloir constamment plaire à mes parents/mon ou ma conjointe/ma patronne sans jamais y parvenir »

Ou encore « Je me sens si seule dans ma vie »

Prends aussi un instant pour faire venir en toi l’émotion associée à cette douleur.

Une fois qu’elle est bien présente, pose-toi alors cette première question.

Si je faisais quelque chose pour changer cette situation, quelle serait la pire chose qui puisse arriver ?

Tu pourrais perdre ton boulot, ton ou ta conjointe, endommager ta relation parentale ou filiale, te faire rejeter par des individus, etc… ?

Quoi d’autre ? Qu’est-ce qui pourrait se passer de pire ?

Note-le.

À partir de cette situation catastrophe, pose-toi la question suivante :

Comment pourrais-je m’en remettre ?

Tu pourrais trouver un nouveau travail, éventuellement dans une autre branche, tu pourrais commencer une nouvelle relation de couple, tu pourrais reconstruire une relation plus saine avec tes géniteurs ou ta progéniture, tu pourrais affiner tes compétences sociales, etc…

Appelons l’enchainement de ces deux évènements (scénario catastrophe + reconstruction), la situation 1.

Note-la sur ton morceau de papier (ou idéalement dans un carnet).

À présent, imaginons que tu ne sois jamais passé(e) à l’action. Pose-toi la question suivante :

Si je ne fais rien pour changer la situation, qu’est-ce qui va se passer dans les prochains temps ?

Imagine que la situation qui te fait souffrir perdure. Ton travail insatisfaisant, ta relation dysfonctionnelle, ta solitude, etc… ?

Imagine ta vie dans un an, deux ans, dix ou vingt ans ?

Si tu es en surpoids et que ça te met mal à l’aise, crois-tu que ce sera différent dans 5 ans ?

Si tu détestes ton travail ? Si tu es célibataire malgré toi ? Si tu ne supportes plus ton ou ta conjointe/ta mère ou ton père ?

Si tu es malheureux(se) dans ta vie actuellement et que tu ne fais rien, crois-tu que ce sera différent dans 20 ans ?

Appelons-ça la situation 2.

Note-la également.

À présent, compare les deux situations.

Qu’en penses-tu ?

Laquelle te semble la plus intéressante pour toi ?

Souvent, le plus gros risque que tu puisses prendre, c’est de ne rien faire.

Et maintenant, j’aimerais ajouter la touche finale, celle qui vient sublimer ta prise de décision, la situation 3 :

Si tu entreprenais une action pour remédier à ta souffrance et que cette action soignait complètement ta douleur ?

Que tu apprécies enfin ton travail ou que tu en trouves un que tu aimes, que tu répares ta relation de couple ou que tu en recommences une sur de nouvelles bases, que tu renforces ton lien familial, que tu rencontres de nouvelles personnes avec qui tu t’entends vraiment bien, etc… ?

Comment ce serait ?

Imagine la situation en détail.

Plonge-t’y dedans.

Alors, quel est le plus gros risque que tu puisses prendre de ta vie ?

J’espère que cet article aura au moins fais vaciller le mode de raisonnement standard qui prône l’inaction pour sauvegarder un existant médiocre.

J’espère que cette réflexion t’aidera à vivre selon tes propres standards.

La vie est éphémère, fragile, et ne tient parfois à pas grand-chose.

Je t’invite à affronter tes peurs.

Je t’invite à prendre le risque d’une vie meilleure.

Je t’invite à vivre tout court.

Et comme d’habitude, si l’article t’a plu, pense à le partager. C’est grâce à l’action de chacun que les idées se propagent. Merci à toi de faire passer le mot.

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pleindetrucs.fr, Damien Fauché, mineur professionnel

4 questions pour savoir si tu devrais changer de travail (et trouver ton travail idéal)

« Il y a un moment où tu devrais commencer à faire ce dont tu as envie. Faire un travail que tu aimes. Te lever avec plaisir le matin. Je pense que c’est de la folie de faire un travail que tu n’aimes pas juste pour faire bien sur ton CV. Ne trouves-tu pas que c’est un peu comme si tu attendais d’être vieux pour être actif sexuellement ? »

― Warren Buffett

Aujourd’hui, j’aimerais te parler d’une chose qui prend beaucoup de temps et d’importance dans la vie de la plupart des gens : le travail.

Plus spécifiquement : ton travail.

L’objectif de cet article, c’est que tu réalises si ton travail actuel (ou celui que tu cherches) vaut la peine que tu le continues (ou que tu continues de le chercher).

Et si ce n’est pas le cas, je vais te présenter des alternatives.

Ton travail occupe et occupera probablement une grande partie de ta vie.

Autant faire en sorte que ces dizaines de milliers d’heures soient agréables à vivre.

Et le seul moyen de rendre ton temps de travail vraiment satisfaisant, c’est de savoir que tu fais quelque chose de bien.

Quelque chose que TU trouves bien.

Par exemple, avoir la conviction profonde que tu aides des gens à profiter de leur vie (coach, animateur(trice) d’évènements, organisateur(trice) de voyages, etc…), ou alors savoir que tu apportes du réconfort à ceux qui en ont besoin (thérapeutes en tout genre, médecin, etc…), ou que tu permets aux gens de se sentir bien (restaurateur(trice), prof de yoga, humoriste, esthéticien(ne), etc…), ou bien que tu aides les gens à devenir meilleurs (professeur(se), coach sportif, maître spirituel, etc…), ou encore que tu aides à comprendre le monde et faire en sorte qu’il devienne un meilleur endroit (chercheur en énergies renouvelables, scientifique, astrophysicien, etc…).

Peu importe ce que c’est, pour être satisfait(e) de ton travail, il faut que tu aies la conviction que ce que tu fais est bien.

Et quand je parle de conviction, cela veut dire que tu en es personnellement persuadé(e).

Prenons par exemple deux boulangers. Les deux apportent sensiblement un service identique.

Cependant, admettons qu’il y en a un qui fait ce métier parce que c’est bien payé et qu’il a ses après-midi de libre et que l’autre fait ce métier parce qu’il aime voir le sourire de ses client lorsqu’ils achètent ses créations.

D’après toi, lequel est le plus motivé à se lever le matin ?

Le second, bien entendu !

Savoir que tu fais quelque chose de bien et le ressentir sont deux choses très différentes.

Tu peux déjà te poser deux questions :

Est-ce que tu penses faire quelque chose de bien dans ton travail ?

Est-ce que tu ressens de la satisfaction à offrir ce que tu offres ?

C’est une bonne réflexion de base pour voir si ton travail te convient.

Mais ce n’est pas tout.

Pour faire quelque chose de bien, et le ressentir, le seul moyen est d’aimer ce que tu fais.

C’est simple :

Tu ne peux pas vraiment faire quelque chose de bien si tu n’aimes pas le faire.

Tu crois que Picasso serait devenu peintre s’il n’aimait pas la peinture ?

Tu crois qu’Einstein aurait inventé toutes ses théories s’il n’aimait pas la physique ?

Tu crois que Michael Jordan serait devenu multiple champion NBA s’il n’aimait pas le basketball ?

Pour avoir la conviction que tu fais quelque chose de bien, il faut que tu aimes ce que tu fais.

La troisième question que tu peux te poser, c’est donc :

Est-ce que tu aimes ce que tu fais dans ton travail ?

Si oui, tant mieux.

Si non, on arrive aux réactions (excuses) les plus fréquentes :

  • « Mais je ne sais pas vraiment ce que j’aime, ni ce que j’ai envie de faire de ma vie, ni quelles sont mes passions, et encore moins quel travail je pourrais faire. »
  • « J’aime tellement de choses, est-ce que j’arriverais réellement à trouver la bonne ? »
  • « Si je trouve mon boulot idéal, je suis pas sûr que ça paye le loyer (et les cours de poney des enfants, les vacances à cap breton, etc…)… »
  • « Euh… je ne pense pas que j’ai les connaissances nécessaires pour faire ce genre de travail. J’aurais l’impression d’être incompétent(e). »
  • « Je suis trop vieux(vieille)/jeune/gros(se)/con(ne)/etc… »
  • « Je sais pas DU TOUT par où commencer… »
  • « Ce ne serait pas gérable du point de vue de ma famille, ils ne l’accepteraient jamais »
  • « Pas le temps ! Trop de chose à faire. Les enfants, la famille, le boulot. Overbooké mon pote ! Je file ! »

Ça te dit quelque chose ?

Toutes ces réactions, elles sont super communes. Pourtant ce ne sont que des excuses.

Et toutes ces excuses, elles t’empêchent de faire quelque chose que tu aimes vraiment.

Tu n’as pas à poursuivre une vie et un travail que tu n’aimes pas.

Même si ça paraît « sécuritaire ». Même si les autres te disent que c’est mieux pour toi.

Le vrai risque, c’est de passer ton temps de vie à faire un travail qui ne te plaît pas. Et des choses (autre que le travail) qui ne te plaisent pas.

Si tu passes ta vie comme ça, à quel moment tu vas faire de la place à ce qui compte pour toi ?

À quel moment tu vas vraiment vivre TA vie ?

Après ? Quand tu seras mort(e) ?

La vie, c’est maintenant, que tu ne sois pas majeur(e) ou que tu aies plus de 80 ans.

Tu n’as pas à vivre comme les autres s’y attendent.

C’est le credo de pleindetrucs.fr.

C’est mon message pour toi.

C’est mon message pour le monde.

Alors si l’idée de faire un travail et mener ta vie ne te fait pas hurler en disant « WOOOOOOOOOOOAAAAH ! C’est génial ! C’est ÇA que je veux faire de ma vie ! »

Alors CHERCHE ENCORE !

Cherche, chaque jour.

Si tu ne sais pas ce que tu veux faire de ta vie, c’est parce que ton cerveau est endormi.

Endormi par la routine.

Endormi par les médias.

Endormi par le bazar, les pubs, les cadeaux, les gadgets, le bruit.

Endormi par la société et la voix molle des zombies.

Tu n’as pas à vivre une existence semi-consciente.

À moins que tu la cautionnes, que tu passes ta vie à prétendre accepter cette condition.

Puis éventuellement avoir le regret numéro 1 des mourants :

« J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi. »

Cette vie-là, elle convient peut-être à certains…

Alors, la quatrième question que tu peux te poser, c’est :

Est-ce que cette vie semi-consciente et dictée par les autres te convient à toi ?

Si oui… comment tu t’es retrouvé(e) sur mon blog ? Non sérieux ? Je vois pas du tout là.

Si non, je voudrais te montrer une alternative :

Trouver ce que tu aimes et gagner de l’argent en le faisant.

Alors, comment ça marche ?

Étape 1, trouver ce que tu aimes.

Étape 2, trouver comment gagner de l’argent avec.

Étape 3, gagner de l’argent en faisant ce que tu aimes.

C’est simple. Simple mais pas facile. Grosse différence mon pote !

Et ça demande du temps et de l’investissement personnel.

Concrètement, qu’est-ce que tu peux faire aujourd’hui pour te diriger dans cette voie ?

Tu peux passer à l’étape 1 : trouver ce que tu aimes.

Tu peux donc commencer par t’interroger sur ce qui compte vraiment pour toi. Même si tu n’arrives pas à le définir clairement pour l’instant.

Prends une heure et réfléchis à ce qui compte pour toi et comment tu pourrais aider les autres avec ça.

D’ailleurs, si ça t’intéresse que je t’aide avec ça, j’ouvre régulièrement mon programme Easy Business pour t’aider à trouver une offre qui va se vendre, trouver des clients qui vont l’acheter, leur montrer que ce que tu fais et génial et faire rentrer de l’argent sur ton compte en banque.

Clique ici pour en savoir plus sur mon cours de présentation Easy Business.

Tu as le droit d’être exceptionnel(le) et de l’exprimer.

Sans dénigrer les métiers suivants :

Tu imagines Martin Luther King en train de préparer des Big Mac dans un MacDo toute sa vie ?

Ou le Dalaï-Lama travailler à la chaîne dans un abattoir ?

Il est temps de réclamer ton existence, de t’épanouir pour ce que tu es vraiment et d’apporter au monde ce qui te rend remarquable (même si tu ne sais pas encore ce que c’est).

Je pense que le monde serait un meilleur endroit où vivre si chacun mettait ce qui lui tient à cœur à profit.

La mission que je me suis attribuée, c’est de t’aider à trouver et faire un travail que tu aimes.

Pour que chacun puisse rendre le monde meilleur à sa manière.

Je suis un idéaliste ? Et alors ?

C’est comme ça que j’ai envie de vivre ma vie.

Et c’est comme ça que tu as le droit de vivre la tienne !

Bienvenue dans notre révolution.

La révolution des dissidents.

À tout de suite sur ta boîte mail.

Et pense a partager l’article s’il t’a plu.

Merci de m’aider à faire vivre ces idées !

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pleindetrucs.fr, Damien Fauché

Tu devrais créer un easy-business, maintenant (en 4 étapes)

Tu devrais créer un easy-business.

Maintenant.

Ok monsieur Fauché, je veux bien, mais c’est quoi un easy-business ?

Ah, oui, bonne question.

Dans cet article on va voir ce que c’est un easy-business et identifier les 4 étapes clefs pour en créer un.

Un easy-business, c’est une activité professionnelle qui a les propriétés suivantes :

  • Liberté géographique. Tu peux aller où tu veux.
  • Liberté hiérarchique. Pas de patron et pas d’employés.
  • Liberté horaire. Tu bosses quand tu veux.

Et qu’est-ce que tu y gagnes ?

  • Tu choisis sur quoi tu veux travailler. Tu offres ta créativité au monde.
  • Tu ne dépends pas de quelqu’un pour gagner ta vie mais de toi-même. Tu offres directement tes compétences sans intermédiaire.
  • Tu structures tes journées et ta vie comme bon te semble. C’est quand même bien cool.

Et là, j’entends les foules hurler à l’unisson :

« Bin, évidemment qu’on veut un easy-business ! Mais comment on fait ? »

Pas de panique mes loulous, c’est ce dont on va parler aujourd’hui.

En 4 étapes.

 

1. Il faut y croire

Ouep, la première chose à faire, c’est de croire que tu peux y arriver.

La semaine dernière, j’ai regardé Under The Dome (une série américaine). Attention, spoiler dans la ligne qui suit : Dans la saison 2, ils parlent de faire un « acte de foi » pour se jeter dans un trou noir béant (qui est en fait un genre de porte spatio-temporelle vers la liberté).

Créer un easy-business, c’est un peu la même chose : quitter le confort éternel de ce que l’on connaît déjà (notre bon vieux CDI) et sauter dans les méandres d’une cavité insondable. Owmaïgad itsow scayree (Oh my god it’s so scary) !

Pour créer un easy-business, la première question essentielle à te poser, ce n’est pas « est-ce que j’en suis capable ? », c’est :

« Est-ce que je crois que j’en suis capable ? »

La nuance est simple :

Dans la première question, tu interroges tes capacités.

Dans la seconde, tu interroges ta foi en tes capacités.

C’est une distinction super importante.

Par exemple, quand j’ai quitté mon boulot, et même quand j’ai créé mes premières entreprises, je n’étais certainement pas capable de créer un easy-business. Pas les compétences, pas d’idée précise, pas de stratégie…

En revanche, j’ai cru en mes capacités à en développer un. C’est ce qui m’a donné la force de lire des livres exceptionnels, de rencontrer des personnes fantastiques et d’aiguiser mes compétences.

Pour citer mon papy Henri Ford :

« Que tu penses en être capable ou non, gamin, dans les deux cas, tu as raison. »

La phrase résumée : Créer un easy-business est un acte de foi, un pari sur tes propres capacités.

 

2. Trouver l’idée

Les idées, c’est comme de la mauvaise herbe, ça pousse dans tous les sens.

Tu n’en as pas ? Lis un peu plus.

Prends-en une, même si elle n’est pas terrible et c’est parti. On va l’épurer dans le point suivant.

Ce qui compte, c’est que l’idée te plaise.

Formule-la aussi simplement que possible.

Exemple : J’aime la pizza et les voyages. J’aimerais voyager en vendant des pizzas.

Tout le monde peut trouver des tas d’idées à la minute.

Très peu de monde met ces idées en pratique.

Créer un easy-business, ça ne se passe pas dans la tête.

La phrase résumée : Ne te triture pas trop les méninges sur l’idée, choisis-en une et avance.

 

3. Définir le plus petit pas

Hier, je discutais avec un pote. Il a un projet exceptionnel qui implique environ 20000 personnes, la télévision et des personnalités éminentes.

Franchement, le projet est top, et je pense qu’il est capable de le mener à terme. Bonne chance man !

Le truc, c’est que l’investissement en temps et en argent pour réaliser un truc pareil est monstrueux !

Ce n’est pas un easy-business.

Un easy-business implique un minimum de personnes dans sa mise en place. Juste toi idéalement.

Pour poursuivre l’exemple de vendre des pizzas en voyageant, voyons deux alternatives, la première conventionnelle et la seconde en easy-business :

Conventionnelle : Créer des pizzerias de par le monde et aller y travailler quand tu en as envie.

Easy-business : Parcourir le monde avec un camion de pizza/camping-car et créer un twitter pour narrer tes aventures et avoir de la visibilité. Genre le film #Chef de Jon Favreau.

À partir de là, les possibilités sont illimitées, s’arrêter un moment à un endroit, trouver des partenariats avec des maisons d’hôtes (dans ce cas, tu n’as même pas besoin d’un camion !).

Je sais pas pour toi, mais pour moi, l’idée conventionnelle est sympa, et l’idée easy-business est géniale ! Peut-être parce que j’aime les pizzas et les voyages.

Bon, là c’est juste un exemple.

Le point clef de cette partie 3, c’est de faire en sorte que ton idée soit facile à initier et ne dépende pas d’une myriade d’autres personnes. Si ton idée ne s’y prête pas, modifie-la.

Ton idée de base va probablement changer 20 fois avant que ton easy-business ne soit vraiment en place.

Garde seulement en tête que l’essentiel, c’est que l’idée TE plaise toujours.

Si tu veux voyager en vendant des pizzas mais que tu dois gérer 10 employés en permanence, tu ne vas pas voyager (tu seras juste à l’étranger) et tu ne feras pas des pizzas (tu gèreras une bande de personnes qui les fera à ta place).

La phrase résumée : Quelle que soit l’ampleur de ton idée, commence par faire le plus petit pas possible.

 

4. Fais-le

Tu crois que tu peux créer ton easy-business. Tu as une idée. Tu as défini le plus petit pas à faire.

Fais-le.

Do it.

Hazlo.

それを行います

افعلها

Faça.

做到这一点

Chaque jour.

Commence aujourd’hui.

Crée ton site web. Passe un coup de fil. Apprends telle compétence.

Consacres-y au moins une heure par jour. Tous les jours.

N’imagine pas que ça va te prendre une ou deux semaines.

Investis-toi au moins sur trois ans.

C’est comme ça qu’on crée un easy-business.

Pas autrement.

Pas en y pensant pendant des années.

Si tu n’as pas le temps, trouve-le dès aujourd’hui en supprimant certaines activités.

Si tu n’as pas l’argent, trouve-le chaque jour en devenant minimaliste.

La phrase résumée : Créer ton easy-business, ça demande des avancées tangibles, aussi, consacre lui du temps tous les jours, dès aujourd’hui.

 

Dans l’intro, je disais : « Tu devrais créer ton easy-business. Maintenant. »

Mais concrètement, j’en sais rien, je ne te connais pas.

Je pense juste que c’est la manière la plus épanouissante et satisfaisante de mener sa vie professionnelle.

Mais c’est seulement mon avis.

Puis quand je dis « tu », il y a un tas de « tu » :

  • Il y a toi qui lis ces lignes et qui consacres déjà du temps chaque jour à progresser sur le chemin de tes rêves
  • Il y a toi qui vas rester le cul posé sur sa chaise pendant encore 40 ans tout en lisant des tas de bouquins/blogs/magasines tout en te disant que les choses pourraient se passer autrement
  • Il y a toi qui préfères penser que ça ne te concerne pas et que c’est un article pour « les autres »
  • Il y a toi qui es complètement perdu(e) et qui ne sais pas ni quoi faire ni quoi penser
  • Il y a toi qui préfères le confort d’un CDI et d’une voie plus « classique »
  • Il y a toi qui accumules petit à petit le courage de te lancer dans une telle aventure et qui commences à planter tes graines

Il n’y a pas de meilleur « tu », juste des opinions différentes.

Créer un easy-business, ce n’est pas pour tout le monde.

Et même si des gentils messieurs et mesdames te disent que c’est facile et qu’il te suffit d’y penser très fort pour que ça se réalise, ça ne te rend pas forcément service.

Ce n’est pas « facile ». Ça ne va pas se faire « en y pensant ».

Il y a deux types de personnes, celles qui se sortent les doigts du *culiguli culigula* et celles qui les gardent bien au chaud.

Créer un easy-business, ça concerne les personnes de la première catégorie.

 

Si tu as des questions pour t’aider à créer ton easy-business, elles sont les bienvenues dans les commentaires.

Et si tu es vraiment motivé(e) pour créer ton easy-business, que tu as commencé à y bosser dessus et que tu veux m’en parler pour qu’on explore ton champ des possibles… et seulement dans ce cas… tu peux envisager de suivre ce lien.

Dans tous les cas, pense à partager l’article et liker ma page Facebook pour montrer à tes copains comme je suis trop cool !

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#EL1. Une simple habitude pour trouver du temps libre, avancer dans tes projets et te sentir bien

Peut-être que ta vie est bruyante.

Peut-être que tu veux trop de choses.

Peut-être que tu as l’impression de ne jamais avoir le temps.

C’était aussi mon cas.

Je veux ci, je veux ça, il faut que je fasse ceci, qu’est-ce qu’on va penser de moi si je fais ça.

Dans cet article, je te propose une habitude à prendre pour faire taire le bruit.

Évidemment, ça ne va pas se faire simplement en lisant l’article.

Et évidemment, ça ne va pas complètement faire disparaître le bruit.

En revanche, je pense que c’est l’une des habitudes les plus efficaces pour trouver du temps libre, avancer dans tes projets et te sentir bien.

L’habitude est simple.

La mettre en place ne l’est pas forcément.

Je te propose un challenge à la fin, avec deux niveaux de difficulté.

Voilà l’habitude à prendre : Lire la suite…

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Es-tu un ninja ?

Un ninja, qu’est-ce que c’est ?

Un ninja est un être humain.

Homme ou femme ou quelque part entre les deux.

Un ninja est libre de la manière dont il utilise ses journées.

Il choisit l’heure à laquelle il se lève.

Ce qu’il mange.

Ce qu’il fait.

Les moments où il a envie de faire la sieste.

Et l’heure à laquelle il va se coucher. Lire la suite…