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plongée aux Galapagos, pleindetrucs.fr

Je le ferai un jour…

« Woaw ! Ça a l’air génial !! Je le ferai un jour !! »

On a tous pensé ça un paquet de fois dans nos vies.

Puis avec le temps passe l’envie.

Les ambitions du passé se transforment en rationalisation.

« De toute façon, je ne pense pas que ça aurait été aussi bon… »

Et on se retrouve au même point.

Coincé dans notre quotidien.

L’objectif de cet article, c’est que tu arrives vraiment à réaliser les projets que tu comptes « faire un jour ».

On va d’abord voir pourquoi on pense qu’on fera toutes ces choses lorsque le moment sera venu, puis on verra pourquoi ce moment ne vient jamais, et enfin, on déterminera comment faire en sorte que ce moment arrive.

Pour une fois, c’est assez facile à mettre en place !

Go !

 

L’illusion du futur

« Mon pote Jean-Clume a fait de la plongée avec des tortues aux Galapagos ! J’aimerais trop en faire aussi un jour ou l’autre. »

« Excellent ce concert, un jour, je me mettrai à la guitare »

« Tu te souviens de Christoufline ? Mon ancienne collègue de boulot. Elle a créé sa propre entreprise de bijoux fantaisie et elle gagne sa vie comme ça, c’est super non ?! Un jour, je créerai mon propre business aussi. »

Sur le coup, ça semble une bonne idée.

Sur le coup, tu en as vraiment envie.

Cependant, même s’il est authentique, c’est juste ton sentiment immédiat.

Tu en as envie maintenant.

Plus le temps passe, plus l’envie s’étiole.

Ce n’est ni une bonne chose, ni une mauvaise chose.

C’est un effet du temps.

Comme ce dernier s’écoule et que tu ne te diriges pas vers ton objectif, le cerveau, pour rendre ça plus supportable rationalise ton envie.

« Finalement, ça ne me disait pas plus que ça… »

Et en pratique, tu n’as pas réalisé ce que tu souhaitais faire.

Tu ne t’es pas enrichi(e) de cette expérience dont l’idée même t’avait fait(e) vibrer.

Ton cerveau a légitimé ton manque d’action.

Tout est rentré dans l’ordre.

Tu ne « l’as pas fait un jour. »

Tu ne le feras probablement jamais.

 

Pourquoi ?

Parce que l’imagination de cet évènement futur laisse de côté un tas de détails importants.

Ces détails importants sont ceux qui permettent de rendre l’action possible.

Par exemple, quand tu penses à ton pote qui fait de la plongée avec des tortues au Galapagos, tu imagines les rayons chauds du soleil qui filtrent à travers l’eau cristalline, tu imagines de grandes créatures se déplaçant élégamment le long de coraux colorés, tu t’imagines en apesanteur dans cet univers sous-marin enchanteur.

Et effectivement, c’est à peu près à ça que ressemble l’expérience.

Les détails que tu as probablement mis de côté sont de cet ordre : pour aller plonger avec les tortues, il me faut déjà atteindre un certain niveau en plongée et suivre une formation pendant au moins 3 jours, puis il me faut aller aux Îles Galapagos (ou un endroit où il y a des tortues), tout ça a un prix, puis j’ai seulement 4 semaines de vacances par an et en général, je préfère me reposer pendant ce temps-là.

Il y a un tas d’autres détails que tu n’as pas inclus dans ton image mentale. Les 2h de bateau pour te rendre au spot de plongée, l’instructeur un peu je m’en foutiste qui ne te met pas en confiance, la fatigue du décalage horaire, etc…

C’est toutes ces précisions qui t’empêchent d’arriver à « ce jour ».

Chacune d’entre elles a un rôle à jouer dans la réalisation de ton projet.

Chacune d’entre elles a un prix à payer.

 

Comment « le faire un jour » ?

En te penchant sur les détails puis en déterminant une date d’accomplissement.

Pour atteindre un objectif (ou une envie), il te faut avancer progressivement vers ce dernier.

La valse des tortues dans une mer limpide n’arrive qu’après avoir appris à harnacher ta combinaison et maîtrisé les consignes de sécurité.

Comment envisager les détails dans ce cas ?

Ce n’est pas facile (possible ?) par toi-même.

Le futur a bien trop de données qui échappent à notre imagination.

La meilleure manière est de demander à quelqu’un qui a déjà fait ce que tu souhaites faire.

Que ce soit plonger, jouer de la guitare, ou créer ton business.

Ces personnes-là peuvent imaginer avec précision les détails puisqu’elles les ont déjà réalisés.

Si tu veux plonger un jour, le premier conseil qu’elles pourraient te donner est de trouver un club de plongée (en France, au Galapagos ou n’importe où sur la planète).

Ça s’applique à absolument tous les domaines.

Si tu veux commencer le Yoga, renseigne-toi dès maintenant auprès de quelqu’un qui maîtrise bien le sujet.

Si tu veux devenir balèze en cours ou réussir un concours important, lis un livre qui peut t’y aider.

Si tu veux trouver du temps pour te consacrer à de nouvelles choses, envisage d’expérimenter le sommeil polyphasique.

Comment déterminer une date d’accomplissement ensuite ?

En fonction de ces détails, tu peux estimer dans combien de temps tu penses voir l’objectif se réaliser.

S’il te faut 3 jours de formation pour être capable de plonger avec les tortues, et que tes prochaines vacances sont dans un mois, alors détermine que tu feras ta formation à ce moment-là. En attendant, c’est à toi de mettre en place les conditions pour que ça se réalise. En  l’occurrence, réserver ta formation dans un centre de plongée autorisé.

Ce n’est plus une vague idée de « je le ferai un jour », ça devient « je vais apprendre à plonger le mois prochain » (ou demain, ou l’année prochaine).

Plus l’échéance est proche, plus les probabilités de réaliser ton objectif sont grandes. Puisque plus le futur est éloigné, plus il est flou.

À partir de là, n’attends pas pour faire le premier pas.

Ça instaurera l’inertie qui te permettra de te diriger vers ton objectif.

Demande à un ami ou cherche sur le web un club de plongée sympa, trouve un numéro de téléphone, appelle, pose tes questions, prends rendez-vous, etc…

Le processus est lancé !

 

Si tu souhaites « faire un jour » quoi que ce soit, ne laisse pas l’illusion du futur te faire croire que ça apparaîtra dans ta vie par enchantement.

Toute action d’amplitude naît d’actions plus petites.

Tu ne sauras jamais jouer de la guitare si tu n’achètes (loues, empruntes, fabriques) pas une guitare !

Identifie les détails qui te permettront d’accomplir ton objectif en demandant à ceux qui les ont déjà réalisés.

Détermine une date pour atteindre cet objectif.

Commence à y agir dessus dès aujourd’hui.

C’est comme ça que tu y parviendras.

J’espère que cet article t’aidera à faire un jour tout ce que tu as envie de faire !

 

Et bien sûr, s’il t’a plu, partage-le sur ton mur Facebook, sur Twitter ou sur ton propre blog. En espérant qu’il puisse aussi aider tes amis. Ton rôle est important.

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Damien saute en parachute, pleindetrucs.fr

#PC5. Le seul moyen d’atteindre tes rêves (probablement la leçon la plus importante que j’ai apprise)

De tous les #PC, si tu n’en retiens qu’un, il faut que ce soit celui-là.

L’objectif de cet article, c’est que tes idées, tes idéaux, et ta vision idéale de la vie puissent potentiellement devenir concrètes.

Et pour ça, il n’y a pas à se tortiller du *tortifoin*, il n’y a qu’un seul moyen : AGIR.

Ne prends pas ce billet à la légère. C’est pas du tralala.

Si tu ne mets pas ce principe en action, tu n’auras jamais la vie que tu souhaites.

Note bien ceci :

Aucun changement ne va s’opérer dans tu vie si tu n’agis pas dans le sens de ce changement.

C’est tout.

Tu auras beau lire tous les écrits du monde pour profiter à fond de la vie, de la semaine de 4h au pouvoir du moment présent en passant par s’organiser pour réussir, ça ne va pas changer d’un broc ton existence.

Le seul moyen d’avoir ce que tu désires, c’est de te sortir les doigts du *trafalgar rodoïde* et d’agir dans la bonne direction.

Prenons un exemple : la série des #PC.

En mettant en pratique tous les exercices que je partage avec toi dans cette série, ton quotidien peut changer considérablement en quelques semaines.

L’objectif est de faire exploser les limites de ce que tu penses être capable de faire puis te donner les outils nécessaires pour construire ta vie idéale.

Ce n’est ni facile, ni magique.

Actuellement, l’humanité est divisée en deux parties (furieusement inégales, certes) : ceux qui ont lu les #PC (au moins ceux dont j’ai parlé dans la newsletter) et ceux qui ne les ont pas lus.

À la fin de chaque PC (à part le premier), il y a une série d’exercices.

Parmi ceux qui ont lu les PC, on peut encore remarquer au moins trois catégories de personnes :

  • Ceux qui n’ont même pas amorcé l’idée de faire les exercices. Pfff, je suis sûr que ça sert à rien.
  • Ceux qui ont commencé, de loin, et qui se sont rapidement arrêtés. L’eau est trop froide, je rentre à ma maison et je vais regarder la TV.
  • Ceux qui constatent déjà des changements dans leur quotidien.

Petite précision : je souligne que faire les exercices des #PC est seulement un exemple. Peut-être que tu as fait des tas d’autres choses ou lu des tas d’autres blogs/bouquins/astuces pour devenir multi-milliardaire en 3 jours. Dans ce cas, adapte mon propos à ta situation !

Alors pour aujourd’hui, quelques simples questions pour toi.

► De quelle catégorie fais-tu partie ?

► Est-ce que tu veux vraiment avoir des résultats ou est-ce que tu te complais dans une pseudo-recherche d’amélioration de ta vie théorique ?

► Qu’est-ce qui a changé de manière positive et de ton fait dans ta vie depuis 3 mois ?

Prends bien le temps de répondre. Sois honnêtes avec toi-même (#PC4).

Compte 5 bonnes minutes. Vas-y, réponds à ces questions. Maintenant.

Ok ?

La suite :

Je sais qu’une bonne partie des lecteurs et lectrices de ce blog font partie de la catégorie de ceux qui agissent.

C’est la bonne voie. C’est parfois difficile. Ça secoue. Et ça fonctionne.

Il te reste juste à développer quelques compétences et tu taperas le niveau 1. Ça va être énorme.

Si c’est ton cas, tu peux sauter le paragraphe suivant !

*****

Si ce n’est pas ton cas, que tu n’as pas essayé les exercices ou que tu les as effleurés du bout des pieds : tu fais partie de la majorité des gens.

C’est une réaction assez normale et ce n’est pas si grave !

Alors pourquoi tu n’as pas agi ?

  • Peut-être que tout simplement tu n’as pas encore lu les autres #PC ou d’autres sources qui suggèrent des actions à entreprendre et dans ce cas, c’est normal !
  • Peut-être que tu as mieux à faire. Après tout, avoir une vie épanouie est moins important que de regarder ma série préférée.
  • Peut-être que tu ne penses pas que ces exercices vont fonctionner sur toi. Qu’est-ce qu’ils sont bien ces articles, je me demande si ça marche !
  • Peut-être que tu te dis que tu les feras « plus tard ». En ce moment, j’ai trop de boulot. Je ne peux certainement pas débloquer 5 minutes par jour.
  • Peut-être que tu ne veux pas rencontrer de changement dans ton quotidien. Ma copine/mon copain me tuerait…
  • Peut-être que tu flippes sévère. Go #PC3.
  • Etc…

Peu importe la raison en fait… Le fait est que lorsque tu ne passes pas à l’action, tu ne bénéficies que d’une infime partie de ce que je fais passer (ou du message de l’auteur si tu as lu d’autres sources).

L’objectif de ce blog est d’avoir une influence positive dans ton quotidien. Pas seulement de te divertir le temps d’un article. Petite fuite, divertissement Pascalien.

C’est pour ça que j’écris ce billet.

Pour te dire qu’agir, c’est le seul moyen de construire la vie dont tu as envie.

Et bien sûr, quelque part, tu le sais.

Tu espères peut-être sinueusement l’esquiver.

Mais maintenant c’est écrit. Devant tes yeux. Ce n’est pas un secret.

C’est le cinquième principe des #PC.

Tout cet article lui est consacré.

Pour mettre l’emphase dessus.

Pour ne pas que tu y passes à côté.

Agir.

Agir dans le sens des changements que tu veux voir se réaliser.

On en est là :

À l’heure actuelle, peu importe que tu n’aies pas fait les exercices (ou autre chose hein !) ou que tu te sois arrêté peu après avoir commencé.

C’est déjà du passé.

À présent, laisse-toi imprégner de ce nouvel élément : l’action.

Ne cherche plus à l’esquiver.

Confronte-la.

Avec courage (#PC3).

Que ce soient les exercices des #PC, ou n’importe quels conseils que tu peux lire où que ce soit.

Ne te contente pas passivement de les absorber.

Mets-les en pratique. Embrasse-les.

Le torse bombé, les cheveux dans le vent, prêt(e) à croquer la vie à pleine dents.

Pépé Dale Carnegie (pas de jeu de mots mal placé) disait plus ou moins :

« L’inaction engendre le doute et la peur. L’action engendre la confiance et le courage. Si tu veux vaincre tes peurs, reste pas planté à la maison en pensant à elles. Sors d’ici, et commence à te secouer. »

Chaque jour, je me dis qu’il a raison.

Une idée, tant qu’elle n’est pas mise en pratique, c’est du vent.

Ce n’est pas celui qui a des idées qui fait quelque chose de sa vie.

C’est celui qui les réalise.

*****

Exercices

1. Sors ton carnet.

2. Retrouve l’exercice 6 du #PC4. Si tu ne l’as pas encore fait, c’est l’occasion.

3. Choisis une action déterminée lors de cet exercice. Fais-là. Aujourd’hui.

Concrètement, rien ne remplace l’action.

Il n’y a pas de subterfuges. Pas de raccourcis.

Tu auras beau penser toute ta vie à un gâteau au chocolat, tu ne connaîtras rien de comparable à la sensation de le manger.

La satisfaction est dans l’action.

(4.) Exercice bonus, fais un truc inhabituel cette semaine. Vas dans un nouveau club de sport. Prends un cours de guitare. Parle à un inconnu. Ce que tu veux du moment que c’est un défi pour toi.

 

 

On se rapproche du niveau 1.

Ce sera une référence sur laquelle tu pourras te situer.

Fais les exercices avec attention. Le nouveau monde est juste après.

Quitter ton boulot, être super social(e), faire le tour du monde, ça demande quelques prérequis. Focalise-toi sur les exercices que je te propose aujourd’hui.

C’est pour bientôt.

Dans le prochain #PC, tu verras l’arsenal ultime des compétences à développer pour que tes actions soient couronnées de succès.

Encore un peu d’entrainement. Tu vas t’auto-stupéfier.

 

Note : La semaine dernière, après mon trek dans les Andes, j’ai transformé une vieille idée en action. J’ai sauté en parachute (d’où la photo de cet article), c’était sympa. Maintenant, je sais ce que ça fait.

Note 2 : Et si tu veux une méthode très progressive de passage à l’action, tu peux jeter un œil à mon guide ultime pour profiter de la vie.

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La lecture rapide pour les débutants en 6 points clefs

La lecture rapide, c’est un tas de techniques qui permettent de dévorer des bouquins à la vitesse de la lumière en comprenant parfaitement tout. En gros.

Comme j’ai une connaissance plutôt anarchique du sujet, j’ai proposé à Linette du blog LectureActive.fr de partager son expertise ici !

J’espère que ça pourra te servir :

Lire plus vite, beaucoup d’entre vous en rêvent, mais peu savent vraiment comment s’y prendre.

Pourtant, cela n’est pas si compliqué que cela : il vous suffit d’appliquer quelques principes de base pour vous aussi améliorer votre vitesse de lecture, sans pour autant sacrifier à la bonne compréhension du sujet…

Vous vous sentirez alors plus efficace, vous aurez du temps pour d’autres choses, et lirez de plus en plus vite… Car entrer dans la lecture rapide, c’est entrer dans un cercle vertueux : plus on lit vite, plus on lit vite…

Comme vous, je me suis retrouvée débordée par mes envies de lecture : ma « PAL » (Pile à Lire) ne cessait de monter, je savais que j’avais de bonnes bases au niveau lecture, mais je n’arrivais pas au bout de ma Pile. Il me fallait approfondir tout cela et découvrir certains « secrets » des praticiens de la lecture rapide.

Secret n°1 : Oublier tout ce que vous avez appris de la lecture

Oui, je sais, cela n’est pas facile. Vous avez appris à lire vers l’âge de 6 ans, comme tout le monde, à l’école. Déchiffrer les syllabes, suivre avec votre doigt, lire les textes dans l’ordre, tout engloutir sans toujours comprendre ce que vous aviez lu… Combien d’entre vous se sont trouvés au bout de quelques pages totalement déboussolés parce que vous vous êtes rendu compte que vous n’aviez RIEN retenu de votre lecture ??

Secret n°2 : Se mettre dans les bonnes conditions

Cela paraît tout bête dit comme cela, mais comprenez bien que si vous entamez une lecture plus ou moins complexe alors que vous avez très mal dormi la nuit passée et que votre cerveau fonctionne au ralenti, vous n’arriverez pas à grand chose et perdrez votre TEMPS.

La première des choses est de vous mettre dans de bonnes conditions de lecture : assis sur une chaise, à une table, crayon en main, une lumière suffisante, un esprit reposé, disponible et CONCENTRÉ !

Secret n°3 : Savoir choisir vos lectures

Il est essentiel que vous sachiez POURQUOI vous allez entamer telle ou telle lecture. Vous devez définir votre OBJECTIF de lecture : pourquoi voulez-vous lire ce livre ? Que recherchez-vous ? Si c’est une information bien précise, est-il bien utile de TOUT parcourir ?

Vous devez apprendre à lire une 4e de couverture (le « résumé » au dos du livre), à parcourir une table des matières et surtout accepter de ne pas tout lire !

Si un livre ne correspond pas à votre objectif, ou bien que vous savez finalement déjà ce dont il parle, acceptez d’arrêter votre lecture…

Secret n°4 : Lire en plusieurs fois

Là encore, cette étape vous demande d’oublier vos anciennes habitudes de lecteur : vous allez faire une première lecture de l’ouvrage en mode « survol », c’est-à-dire que vous n’allez lire QUE l’introduction, les titres de chapitres et de sous-chapitres et la conclusion.

Au cours d’une seconde lecture, vous allez reprendre le livre du début, et ne lire que la première et la dernière phrase de chaque paragraphe, où se trouvent généralement les idées clefs de l’auteur.

Vous pourrez faire une nouvelle lecture en approfondissant les passages qui vous ont semblé plus complexes, ou importants au regard de VOTRE objectif de lecture.

Secret n°5 : Écrire dans vos livres

Beaucoup d’entre vous ont sans doute du mal à griffonner dans leur livre, parce que cela « ne se fait pas »… Pourtant, annoter les passages importants, ajouter vos commentaires vous permet de graver les choses dans votre esprit et d’avoir du recul par rapport au texte.

Vous ne subissez plus le texte : vous êtes actif et interagissez avec lui.

C’est ainsi que vous maintiendrez votre attention et chercherez à comprendre votre lecture.

Secret n°6 : Restituer votre lecture

Enfin, le dernier truc que j’ai envie de vous donner est de retranscrire ce qui vous est apparu important sur une feuille, une fiche, selon les modalités qui vous conviennent.

En ce qui me concerne, j’aime utiliser les cartes mentales : d’un seul coup d’œil, je me remémore de quoi parlait tel ou tel ouvrage, je n’ai pas besoin de le reprendre, tout est synthétisé sur une seule feuille. C’est également de cette manière que vous gagnez du temps : vous n’avez pas besoin de relire un livre.

En appliquant ces 6 principes de base, vous allez reprendre du plaisir à lire : non seulement vous lirez plus vite les textes, mais surtout vous deviendrez ce que j’appelle des lecteurs ACTIFS. Rien ne sert de lire plus rapidement si vous ne comprenez ni ne retenez ce que vous lisez.

Vous aurez alors le plaisir d’avoir du temps : du temps pour vous, pour vos autres lectures, mais aussi pour vos proches, pour vos loisirs. Pour être efficace dans vos lectures comme dans tout le reste, il est nécessaire de garder du temps pour s’aérer la tête, se distraire, faire des choses qui vous tiennent à cœur. Vous n’en serez que plus motivé et concentré !

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Le meilleur moyen d’avancer dans vos projets

Parfois, on veut entreprendre un méga projet.

Ou pas forcément méga d’ailleurs, mais qui demande au moins plusieurs jours pour être mené à terme.

Un projet assez costaud quoi.

Du genre s’installer dans une nouvelle ville, pratiquer un sport, écrire une thèse, un mémoire ou un livre, manger plus sainement, voyager, etc…

Du coup, on voit l’étendue du projet et on se dit : « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaah !!! » ou un truc du genre.

Cette vision est super flippante parce que c’est ultra velu (ouais, je tente des mots…) d’appréhender tout le projet d’un seul coup.

Ce n’est raisonnablement pas envisageable d’écrire une thèse dans l’après-midi, pépère.

Du coup, notre vieil ami le cerveau nous envoie ce doux message : « C’est tendu, trop tendu, tu ferais mieux de faire une sieste mon pote ! » Ou regarder une série, manger du chocolat, aller sur Facebook…

Et parfois, on l’écoute… puis on n’est pas très satisfait de l’avoir écouté.

C’est normal.

Parce que ça fait pas avancer notre projet d’un broc de passer la journée sur Candy crush.

Du coup, quel est le meilleur moyen d’avancer dans tes projets ?

Roulements de tambours :

Fais une seule chose à la fois.

Comme ça, au premier abord, ça semble plutôt simpliste mais c’est ultra puissant.

C’est pas un petit conseil de base pour être détendu du slip ou autre, c’est une porte d’accès vers la concrétisation de tes aspirations.

Partons de cette observation : concernant ton gros projet, tu ne peux pas tout réaliser d’un coup.

Prenons par exemple l’écriture d’un bouquin. Il y a peu de chances que tu l’écrives d’une traite, que tu fasses la mise en page, que tu le publies et que tu en fasses la promotion dans la foulée.

Si tu penses à tout ça en même temps, ça va te prendre un max d’énergie mentale.

La chose que je considère la plus sensée à faire, c’est de souffler un bon coup, déterminer une (petite) action qui va dans la bonne direction du projet puis la réaliser. Easy.

Le reste viendra en temps voulu.

Je sais que c’est pas hyper facile à appliquer mais c’est la meilleure manière selon moi de réaliser les projets qui te tiennent à cœur.

Quand je me sens crouler sous le poids d’un projet, je me dis que ça ne sert à rien de me sentir comme ça et que ce n’est pas productif du tout.

Alors je cherche une chose simple que je puisse faire dans l’immédiat et qui mène vers la réalisation de mon projet, et je la fais.

Par exemple, en ce moment, je viens d’arriver au Chili et je veux m’installer à Santiago, il faut que je trouve un appartement, un téléphone, une guitare, une carte de métro et un milliard d’autres trucs, tout ça en espagnol !

Ça fait un paquet de choses à faire, surtout que je n’ai pas (encore) d’endroit pour dormir ce soir. Haha !

Ce qui me semble le plus judicieux, c’est d’aller sur internet et d’appeler des gens qui proposent des apparts.

Ça ne va pas tout régler d’un coup. Il faudra que j’aille les visiter ensuite, que je négocie le prix, etc…

C’est plus efficace que de tourner en rond.

Ça me rapproche de la réalisation de mon projet.

Petit à petit.

Une seule chose à la fois.

Et c’est exactement la même chose pour tous les projets, les miens comme les tiens.

Prends une minute pour penser à l’un de tes projets.

Qu’est-ce que tu peux faire maintenant ?

Trouve un mini-truc qui va dans la bonne direction.

Si tu as l’énergie nécessaire pour le faire :

Fais-le.

Easy life.

Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres.
– Confucius

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Se simplifier la vie

Dans quelque domaine que ce soit, la perfection est enfin atteinte non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter mais lorsqu’il n’y a plus rien à enlever.
– Antoine de Saint-Exupéry

La tendance dans nos sociétés est à la complexification et au surchargement : internet, télévision, shopping, obligations au travail, obligations familiales, engagement auprès d’organisations, de clubs sportifs, de personnes, prêts bancaires, remboursements divers…

Tellement de choses à faire !

On enchaîne les activités avec une frénésie assez furieuse jusqu’au moment d’aller se coucher, puis on recommence le lendemain.

C’est une stratégie assez naze pour le bien-être personnel. Nos journées ont une durée limitée, et ainsi le nombre de tâches que l’on peut accomplir le sont également.

Si tu essaies de fourrer un maximum d’activités chaque jour, tu passeras ton temps à courir après celles-ci et augmenteras ton niveau de stress. Ça donne envie, hein ?

Souviens-toi de ça : tant que tu seras dans ce mode de pensée, il y aura TOUJOURS de nouvelles choses à faire… et au bout il n’y a rien.

Tu ne seras pas plus heureux après avoir terminé ton projet en cours. Ni le suivant. C’est juste une illusion, une projection.

Tout ce que tu peux faire, tu peux le faire maintenant.

 

Alors, comment se simplifier la vie ?

Voilà quelques méthodes qui fonctionnent très bien.

 

1. Aménage de la place dans ta journée pour tes priorités

Définis ce qui compte le plus pour toi chaque jour.

Simplement 3 choses suffisent.

Chaque personne aura sa propre liste.

Par exemple, pour moi, aujourd’hui, c’est d’écrire, jouer de la musique et passer du temps avec les gens que j’aime. C’est ce qui a le plus de sens pour moi à ce moment donné.

Une fois que tu as ta liste, fais-en ta priorité de la journée.

Ça ne veut pas dire qu’il faut totalement délaisser le reste, ça veut dire que ces choses-là doivent avoir une place prépondérante dans ton emploi du temps.

Et ça chaque jour, dès aujourd’hui.

 

2. Dis NON à certains engagements

Ensuite, débarrasse-toi de certaines obligations qui n’ont pas trouvé leur place dans ta liste de choses essentielles.

Sache dire NON à des engagements, des évènements, des projets qui ne vont pas dans le sens de tes priorités.

Même si ce sont des choses sympa à la base, si elles sont trop chronophages (qu’elles mangent du temps), elles vont obstruer la réalisation de tes véritables prérogatives.

Développe ta compétence à dire NON parfois.

Ainsi, tu pourras garder ton attention sur ce qui compte le plus pour toi.

 

3. Fais des pauses entre deux activités

Ne te précipite pas d’une activité à une autre.

Prends le temps de souffler, d’apprécier l’action effectuée.

Prends du plaisir dans l’accomplissement de ta tâche.

Une fois que tu es détendu(e), plonge dans la suivante, sans être distrait(e) par le reste. Tranquille. Une chose à la fois.

 

4. Prends du temps pour te balader chaque jour

Au-delà de prendre des pauses, accorde-toi un moment pour sortir chaque jour. Pas pour acheter quelque chose ou voir quelqu’un, juste pour l’activité de prendre l’air. Sérieusement ! Le fait d’être enfermé toute la journée déconnecte du monde extérieur. Alors, vas dans un parc, dans la nature, respire. Ne serait-ce que 10 minutes.

Ne pense pas à ton boulot ou à tes relations pendant cette sortie. Si une pensée t’assiège, reconnais qu’elle est là, puis n’y accorde plus d’attention et laisse-la s’en aller.

Si lors de ta promenade, tu es en train de te dire qu’à la place d’être là, tu pourrais être en train d’avancer tes projets, c’est que tu as perdu de vue quelque chose d’essentiel : reconnaître que c’est fantastique d’être en vie à chaque instant.

Parce que la vie, ce n’est pas que les projets, c’est ça aussi. Faire une pause. S’émerveiller de la beauté de la lumière sur les arbres, des va-et-vient des gens, de l’immensité du ciel. Tous les jours.

Quand bien même tu bosserais sur ton projet, où cela te mènerait-il ? Plus d’argent, de gloire, de reconnaissance ? Et après ? Ta vie ne vaut-elle pas 10 minutes de présence ? Les résultats du futur sont-ils si importants que tu sacrifies allègrement ton présent ?

Ces 10 minutes de balade quotidiennes peuvent te reconnecter à toi-même.

 

Pour conclure, se simplifier la vie, ce n’est pas si difficile.

Ça demande simplement quelques efforts pour remplacer certaines mauvaises habitudes par des bonnes.

Une fois celles-ci instaurées, la vie devient plus sereine.

Se simplifier la vie, c’est l’un des plus beaux cadeaux que l’on puisse se faire à soi-même pour être heureux chaque jour et donner du sens à son existence.