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Le plus gros risque que tu puisses prendre de ta vie

Dans la plupart des situations qui nous font souffrir au quotidien, la tendance générale est à l’inaction.

Que ce soit une vie morne et monotone, un travail déplaisant, une relation de couple qui bat de l’aile, une relation parentale/filiale conflictuelle, une solitude exacerbée, etc…

L’idée dominante est que si on ne fait rien : ça ne peut pas empirer.

On reste dans du « connu ».

On conserve les bribes d’amour polluées de notre relation plutôt que de risquer de les perdre.

On conserve l’argent gagné à la force de l’ennui et du désespoir plutôt que de risquer de le perdre.

On conserve la sécurité d’une vie creuse et décevante plutôt que de risquer de la perdre.

C’est le mode de protection standard. Le mode zombie.

Toutes les blessures du quotidien renforcent notre positionnement : ne pas agir.

Pourquoi ?

Parce que la souffrance encourue n’engendre pas une réaction radicale.

C’est le principe du terrorisme.

Blesser suffisamment pour ébranler l’adversaire (dans le cas de tes souffrances, toi-même) mais pas suffisamment pour déclencher une guerre totale (dans ton cas un passage à l’action ou un changement de comportement).

Le terrorisme est l’une des pires formes de destruction. Insidieuse. Perfide. Qui s’immisce au plus profond pour causer des dommages internes.

Dans le cas des attentats terroristes, les intrications sont extrêmement complexes car leurs retombées impliquent des vies humaines. Les réactions doivent donc être mesurées avec minutie. Et même si le sujet est d’actualité, ce n’est pas celui que je vais développer dans l’article.

Ce dont je vais te parler, c’est des implications de la non-réaction sur ta propre vie par rapport à tes peurs, tes doutes et tes souffrances.

En d’autres termes, l’inaction face à ton propre terrorisme (les choses qui te blessent profondément mais n’entraînent pas de réaction radicale).

Le terrorisme, vu de l’extérieur est inacceptable. Alors pourquoi s’inflige-t-on tant de blessures destructrices au quotidien sans amorcer de réaction ?

La réponse est simple : parce que notre propre système de défense est la plupart du temps déréglé.

L’école, la société et les médias nous apprennent que nous ne sommes pas assez bons et que nous devons accepter notre condition (et gagner de l’argent et avoir un travail respectable pour montrer notre valeur).

Alors, c’est généralement ce que nous faisons.

On se dit qu’on « aimerait bien » que les choses soient autrement mais que ce n’est « pas pour nous ».

On se dit que ce sera mieux l’année prochaine, ou dans deux ans, ou dans dix.

On se dit que ce n’est pas si mal, que d’autres n’ont pas autant de chance.

Alors on continue dans notre lancée, sans initier de changement.

L’objectif de l’article d’aujourd’hui, c’est de chambouler cette perception.

Le plus gros risque que tu puisses prendre de ta vie, c’est de ne rien faire.

Et comme de simples mots n’auront jamais autant d’impact qu’une bonne réflexion bien personnelle de ta part, je vais te poser quelques questions.

Prends bien le temps d’y répondre, ça peut changer ta vie.

Premièrement, considère l’une de tes souffrances actuelles. Ton travail, ta relation filiale, ton couple, ton logement, ta solitude, etc…

Je suis persuadé que tu as déjà envisagé des tas d’options pour bouleverser cette situation. Des tas d’options que tu n’as probablement jamais concrétisées.

Écris cette souffrance sur un morceau de papier. Telle que tu la ressens, sans te juger.

« J’ai l’impression de passer à côté de ma vie en me levant chaque jour pour faire ce boulot que je déteste »

Ou encore « J’ai l’impression de me gâcher la santé à vouloir constamment plaire à mes parents/mon ou ma conjointe/ma patronne sans jamais y parvenir »

Ou encore « Je me sens si seule dans ma vie »

Prends aussi un instant pour faire venir en toi l’émotion associée à cette douleur.

Une fois qu’elle est bien présente, pose-toi alors cette première question.

Si je faisais quelque chose pour changer cette situation, quelle serait la pire chose qui puisse arriver ?

Tu pourrais perdre ton boulot, ton ou ta conjointe, endommager ta relation parentale ou filiale, te faire rejeter par des individus, etc… ?

Quoi d’autre ? Qu’est-ce qui pourrait se passer de pire ?

Note-le.

À partir de cette situation catastrophe, pose-toi la question suivante :

Comment pourrais-je m’en remettre ?

Tu pourrais trouver un nouveau travail, éventuellement dans une autre branche, tu pourrais commencer une nouvelle relation de couple, tu pourrais reconstruire une relation plus saine avec tes géniteurs ou ta progéniture, tu pourrais affiner tes compétences sociales, etc…

Appelons l’enchainement de ces deux évènements (scénario catastrophe + reconstruction), la situation 1.

Note-la sur ton morceau de papier (ou idéalement dans un carnet).

À présent, imaginons que tu ne sois jamais passé(e) à l’action. Pose-toi la question suivante :

Si je ne fais rien pour changer la situation, qu’est-ce qui va se passer dans les prochains temps ?

Imagine que la situation qui te fait souffrir perdure. Ton travail insatisfaisant, ta relation dysfonctionnelle, ta solitude, etc… ?

Imagine ta vie dans un an, deux ans, dix ou vingt ans ?

Si tu es en surpoids et que ça te met mal à l’aise, crois-tu que ce sera différent dans 5 ans ?

Si tu détestes ton travail ? Si tu es célibataire malgré toi ? Si tu ne supportes plus ton ou ta conjointe/ta mère ou ton père ?

Si tu es malheureux(se) dans ta vie actuellement et que tu ne fais rien, crois-tu que ce sera différent dans 20 ans ?

Appelons-ça la situation 2.

Note-la également.

À présent, compare les deux situations.

Qu’en penses-tu ?

Laquelle te semble la plus intéressante pour toi ?

Souvent, le plus gros risque que tu puisses prendre, c’est de ne rien faire.

Et maintenant, j’aimerais ajouter la touche finale, celle qui vient sublimer ta prise de décision, la situation 3 :

Si tu entreprenais une action pour remédier à ta souffrance et que cette action soignait complètement ta douleur ?

Que tu apprécies enfin ton travail ou que tu en trouves un que tu aimes, que tu répares ta relation de couple ou que tu en recommences une sur de nouvelles bases, que tu renforces ton lien familial, que tu rencontres de nouvelles personnes avec qui tu t’entends vraiment bien, etc… ?

Comment ce serait ?

Imagine la situation en détail.

Plonge-t’y dedans.

Alors, quel est le plus gros risque que tu puisses prendre de ta vie ?

J’espère que cet article aura au moins fais vaciller le mode de raisonnement standard qui prône l’inaction pour sauvegarder un existant médiocre.

J’espère que cette réflexion t’aidera à vivre selon tes propres standards.

La vie est éphémère, fragile, et ne tient parfois à pas grand-chose.

Je t’invite à affronter tes peurs.

Je t’invite à prendre le risque d’une vie meilleure.

Je t’invite à vivre tout court.

Et comme d’habitude, si l’article t’a plu, pense à le partager. C’est grâce à l’action de chacun que les idées se propagent. Merci à toi de faire passer le mot.

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pleindetrucs.fr, Damien Fauché

Tu devrais créer un easy-business, maintenant (en 4 étapes)

Tu devrais créer un easy-business.

Maintenant.

Ok monsieur Fauché, je veux bien, mais c’est quoi un easy-business ?

Ah, oui, bonne question.

Dans cet article on va voir ce que c’est un easy-business et identifier les 4 étapes clefs pour en créer un.

Un easy-business, c’est une activité professionnelle qui a les propriétés suivantes :

  • Liberté géographique. Tu peux aller où tu veux.
  • Liberté hiérarchique. Pas de patron et pas d’employés.
  • Liberté horaire. Tu bosses quand tu veux.

Et qu’est-ce que tu y gagnes ?

  • Tu choisis sur quoi tu veux travailler. Tu offres ta créativité au monde.
  • Tu ne dépends pas de quelqu’un pour gagner ta vie mais de toi-même. Tu offres directement tes compétences sans intermédiaire.
  • Tu structures tes journées et ta vie comme bon te semble. C’est quand même bien cool.

Et là, j’entends les foules hurler à l’unisson :

« Bin, évidemment qu’on veut un easy-business ! Mais comment on fait ? »

Pas de panique mes loulous, c’est ce dont on va parler aujourd’hui.

En 4 étapes.

 

1. Il faut y croire

Ouep, la première chose à faire, c’est de croire que tu peux y arriver.

La semaine dernière, j’ai regardé Under The Dome (une série américaine). Attention, spoiler dans la ligne qui suit : Dans la saison 2, ils parlent de faire un « acte de foi » pour se jeter dans un trou noir béant (qui est en fait un genre de porte spatio-temporelle vers la liberté).

Créer un easy-business, c’est un peu la même chose : quitter le confort éternel de ce que l’on connaît déjà (notre bon vieux CDI) et sauter dans les méandres d’une cavité insondable. Owmaïgad itsow scayree (Oh my god it’s so scary) !

Pour créer un easy-business, la première question essentielle à te poser, ce n’est pas « est-ce que j’en suis capable ? », c’est :

« Est-ce que je crois que j’en suis capable ? »

La nuance est simple :

Dans la première question, tu interroges tes capacités.

Dans la seconde, tu interroges ta foi en tes capacités.

C’est une distinction super importante.

Par exemple, quand j’ai quitté mon boulot, et même quand j’ai créé mes premières entreprises, je n’étais certainement pas capable de créer un easy-business. Pas les compétences, pas d’idée précise, pas de stratégie…

En revanche, j’ai cru en mes capacités à en développer un. C’est ce qui m’a donné la force de lire des livres exceptionnels, de rencontrer des personnes fantastiques et d’aiguiser mes compétences.

Pour citer mon papy Henri Ford :

« Que tu penses en être capable ou non, gamin, dans les deux cas, tu as raison. »

La phrase résumée : Créer un easy-business est un acte de foi, un pari sur tes propres capacités.

 

2. Trouver l’idée

Les idées, c’est comme de la mauvaise herbe, ça pousse dans tous les sens.

Tu n’en as pas ? Lis un peu plus.

Prends-en une, même si elle n’est pas terrible et c’est parti. On va l’épurer dans le point suivant.

Ce qui compte, c’est que l’idée te plaise.

Formule-la aussi simplement que possible.

Exemple : J’aime la pizza et les voyages. J’aimerais voyager en vendant des pizzas.

Tout le monde peut trouver des tas d’idées à la minute.

Très peu de monde met ces idées en pratique.

Créer un easy-business, ça ne se passe pas dans la tête.

La phrase résumée : Ne te triture pas trop les méninges sur l’idée, choisis-en une et avance.

 

3. Définir le plus petit pas

Hier, je discutais avec un pote. Il a un projet exceptionnel qui implique environ 20000 personnes, la télévision et des personnalités éminentes.

Franchement, le projet est top, et je pense qu’il est capable de le mener à terme. Bonne chance man !

Le truc, c’est que l’investissement en temps et en argent pour réaliser un truc pareil est monstrueux !

Ce n’est pas un easy-business.

Un easy-business implique un minimum de personnes dans sa mise en place. Juste toi idéalement.

Pour poursuivre l’exemple de vendre des pizzas en voyageant, voyons deux alternatives, la première conventionnelle et la seconde en easy-business :

Conventionnelle : Créer des pizzerias de par le monde et aller y travailler quand tu en as envie.

Easy-business : Parcourir le monde avec un camion de pizza/camping-car et créer un twitter pour narrer tes aventures et avoir de la visibilité. Genre le film #Chef de Jon Favreau.

À partir de là, les possibilités sont illimitées, s’arrêter un moment à un endroit, trouver des partenariats avec des maisons d’hôtes (dans ce cas, tu n’as même pas besoin d’un camion !).

Je sais pas pour toi, mais pour moi, l’idée conventionnelle est sympa, et l’idée easy-business est géniale ! Peut-être parce que j’aime les pizzas et les voyages.

Bon, là c’est juste un exemple.

Le point clef de cette partie 3, c’est de faire en sorte que ton idée soit facile à initier et ne dépende pas d’une myriade d’autres personnes. Si ton idée ne s’y prête pas, modifie-la.

Ton idée de base va probablement changer 20 fois avant que ton easy-business ne soit vraiment en place.

Garde seulement en tête que l’essentiel, c’est que l’idée TE plaise toujours.

Si tu veux voyager en vendant des pizzas mais que tu dois gérer 10 employés en permanence, tu ne vas pas voyager (tu seras juste à l’étranger) et tu ne feras pas des pizzas (tu gèreras une bande de personnes qui les fera à ta place).

La phrase résumée : Quelle que soit l’ampleur de ton idée, commence par faire le plus petit pas possible.

 

4. Fais-le

Tu crois que tu peux créer ton easy-business. Tu as une idée. Tu as défini le plus petit pas à faire.

Fais-le.

Do it.

Hazlo.

それを行います

افعلها

Faça.

做到这一点

Chaque jour.

Commence aujourd’hui.

Crée ton site web. Passe un coup de fil. Apprends telle compétence.

Consacres-y au moins une heure par jour. Tous les jours.

N’imagine pas que ça va te prendre une ou deux semaines.

Investis-toi au moins sur trois ans.

C’est comme ça qu’on crée un easy-business.

Pas autrement.

Pas en y pensant pendant des années.

Si tu n’as pas le temps, trouve-le dès aujourd’hui en supprimant certaines activités.

Si tu n’as pas l’argent, trouve-le chaque jour en devenant minimaliste.

La phrase résumée : Créer ton easy-business, ça demande des avancées tangibles, aussi, consacre lui du temps tous les jours, dès aujourd’hui.

 

Dans l’intro, je disais : « Tu devrais créer ton easy-business. Maintenant. »

Mais concrètement, j’en sais rien, je ne te connais pas.

Je pense juste que c’est la manière la plus épanouissante et satisfaisante de mener sa vie professionnelle.

Mais c’est seulement mon avis.

Puis quand je dis « tu », il y a un tas de « tu » :

  • Il y a toi qui lis ces lignes et qui consacres déjà du temps chaque jour à progresser sur le chemin de tes rêves
  • Il y a toi qui vas rester le cul posé sur sa chaise pendant encore 40 ans tout en lisant des tas de bouquins/blogs/magasines tout en te disant que les choses pourraient se passer autrement
  • Il y a toi qui préfères penser que ça ne te concerne pas et que c’est un article pour « les autres »
  • Il y a toi qui es complètement perdu(e) et qui ne sais pas ni quoi faire ni quoi penser
  • Il y a toi qui préfères le confort d’un CDI et d’une voie plus « classique »
  • Il y a toi qui accumules petit à petit le courage de te lancer dans une telle aventure et qui commences à planter tes graines

Il n’y a pas de meilleur « tu », juste des opinions différentes.

Créer un easy-business, ce n’est pas pour tout le monde.

Et même si des gentils messieurs et mesdames te disent que c’est facile et qu’il te suffit d’y penser très fort pour que ça se réalise, ça ne te rend pas forcément service.

Ce n’est pas « facile ». Ça ne va pas se faire « en y pensant ».

Il y a deux types de personnes, celles qui se sortent les doigts du *culiguli culigula* et celles qui les gardent bien au chaud.

Créer un easy-business, ça concerne les personnes de la première catégorie.

 

Si tu as des questions pour t’aider à créer ton easy-business, elles sont les bienvenues dans les commentaires.

Et si tu es vraiment motivé(e) pour créer ton easy-business, que tu as commencé à y bosser dessus et que tu veux m’en parler pour qu’on explore ton champ des possibles… et seulement dans ce cas… tu peux envisager de suivre ce lien.

Dans tous les cas, pense à partager l’article et liker ma page Facebook pour montrer à tes copains comme je suis trop cool !

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Damien au Cambodge, pleindetrucs.fr

Mon financement pour mener cette vie-là

Souvent, on me demande où j’ai trouvé l’argent pour mener la vie que je mène.

Dans cet article, je vais expliquer ça.

L’objectif, c’est de te montrer une manière de se financer pour sortir de la « vie normale ».

D’abord en phase de salariat.

Puis en phase d’entreprenariat.

Tu es bien entendu libre de l’appliquer ou non.

 

1. Le salariat

En 2010, au mois de Mars, je termine mes études (BAC S puis licence en arts-lettres-langues et enfin concepteur de jeux vidéo).

Pas le temps de chercher un travail, on me propose du boulot dès la semaine qui suit mon dernier diplôme.

Je plonge dans la vie normale.

Pendant environ 2 ans et demi, je suis employé.

J’ai un salaire moyen, disons 1500€.

Ce qui fait 1500 x 12 = 18000€ par an.

Pendant cette même période (2 ans et demi donc), je mets environ 30000€ de côté. Lire la suite…

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Es-tu un dissident ?

Un dissident, qu’est-ce que c’est ?

Un dissident est un être humain.

Homme ou femme ou quelque part entre les deux.

Un dissident remarque des incohérences :

Il réalise que la vie qu’il attend et la vie qu’il mène sont deux concepts différents.

Il se pose des questions.

Peut-être que la formule du bonheur qu’on lui rabâche depuis la naissance ne fonctionne pas.

Peut-être qu’il ne sera pas plus heureux avec ce nouvel écran plat.

Peut-être que la vérité et la transparence ne sont pas la priorité des médias.

Alors, il s’autorise à penser d’une autre façon. Lire la suite…

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Es-tu un zombie ?

Un zombie, qu’est-ce que c’est ?

Un zombie est un être humain.

Homme ou femme ou quelque part entre les deux.

Un zombie n’aime pas se lever le matin.

Il porte le poids du monde sur ses épaules.

Mais il se lève quand même.

Sans savoir exactement pourquoi.

Pour gagner de l’argent peut-être ?

Chaque jour, il fait sensiblement la même chose.

Les mêmes tâches, répétitives, les mêmes gens, la même lassitude.

Chaque jour.

Encore et encore.

Il ne s’épanouit pas.

Alors il attend.

Il attend l’heure de la pause.

Il attend le weekend.

Les vacances.

Il se dit que demain sera meilleur.

Ou la semaine prochaine peut-être.

Ou l’année qui vient…

En tout cas pas aujourd’hui.

Pas maintenant. Lire la suite…